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    Le Samouraï
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    3,9
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    236 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 18 novembre 2013
    il fait partie de ces films qui ne se démodent jamais, ils sont intemporels, on peut le voir et le revoir sans jamais se lasser, c'est du moins mon cas, film sobre, épuré, très peu de dialogues, juste l'essentiel, le jeu de delon est parfait, froid , solitaire, visage inexpressif , dénoué de tous sentiments, les décors aussi sont ternes, gris, neutre dirait-on, du grand art monsieur melville ! c'est ce genre de film qui fit la réputation de delon, on peut retrouver cette même ambiance dans "monsieur klein" pour moi son dernier grand rôle , après il ne fit plus que des film sans grand intérêt, il s'est servi juste de son nom pour faire tourner la machine !
    Shephard69
    Shephard69

    330 abonnés 2 259 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 27 octobre 2013
    Un polar qui reste sombre, bien ficelé malgré le gros coup de vieux que l'ensemble a pris. Alain Delon censé interpréter un tueur névrosé ne suscite que l'ennui. Une absence criante de rythme, des longueurs insupportables et une intrigue sans relief, prévisible. Moyen.
    ferdinand75
    ferdinand75

    544 abonnés 3 835 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 octobre 2013
    Un très beau film , parfait exercice de style Melvilien. Tout se passe sur un rythme Zen, l'intrigue est sobre sans fioriture, les personnages bien posés tout de suite. Il faut noter aussi les décors incroyablement modernes, le petit studio de Delon , très sombre , très actuel. Le bureau du commissaire , en couleur gris taupe, avec un design qui rappelle le contemporain Philippe Starck.! La boîte de nuit aussi , ou plutôt le Night Club , comme on disait à l'époque, au décor tout blanc au contraire très 60's. Les cadrages sont des excerces de style, des peintures tour à tour figuratives ou abstraites, Et puis cette interprétation magnifique du couple Delon , lui à son summum, sobre , beau , mystérieux , beau ténébreux, et Nathalie troublante , envoutante, sensuelle . Elle est prête à tout pour le sauver, elle lui est dévouée , et on le sent. Une très belle direction d'acteurs . Sur un petit bout de scénario un film magnifique.
    Jonathan M
    Jonathan M

    130 abonnés 1 528 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 octobre 2013
    Que dire d'un film qui dit tout sans rien dire. Plus que de l'intelligence, il y a une certaine forme de grandiose. Melville, la cavalcade talentueuse sauce Delon, le thriller sans boursoufflage, les métaphores subtilement bien dissimulées, autant de bonnes raisons d'en redemander.
    Sid Nitrik
    Sid Nitrik

    58 abonnés 416 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 octobre 2013
    Jean-Pierre Melville offre une merveille de polar noir. Le réalisateur prend son temps pour diriger un Alain Delon sombre et taiseux dans un film... sombre et taiseux. La nuit, la grisaille, un appartement blême, une partie de cache-cache dans le très « chaleureux » métro parisien, un oiseau en cage, une citation du « Bushido » sur la solitude, tout est construit pour plonger le spectateur dans une atmosphère noire et intrigante, univers de prédilection de Melville. La leçon à tirée de ce film ? Comment sublimer la morosité, la solitude, la mort.
    vinetodelveccio
    vinetodelveccio

    67 abonnés 802 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 octobre 2013
    Un film référence passionnant et époustouflant de maîtrise. On est là en présence d'un film singulier et surtout hors du commun d'un point de vue purement cinématographique. D'une modernité incroyable, la mise en scène est un véritable chef d’œuvre. La caméra est toujours là où on ne l'attend pas et chacun de ses plans est justifié et sublimement filmé. L'ambiance est électrique et sombre à souhait, le propos taiseux comme il faut. On regrettera peut-être un certain manque d'intensité parfois, et d'un brin de profondeur chez les personnages secondaires. Delon est sensationnel.
    Hotinhere
    Hotinhere

    545 abonnés 4 943 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 octobre 2013
    Polar noir et silencieux dans le plus style melvillien dans lequel Delon, inoubliable dans son personnage de Jef Costello, livre une composition d'une magnifique sobriété.
    Le cinéphile
    Le cinéphile

    685 abonnés 2 745 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 septembre 2013
    Après dix premières minutes, d'un calme, d'une froideur presque surnaturelle, d'un silence pesant, le tout appuyé par une musique en accord parfait, pour une ouverture de film incroyablement percutante et profonde, où le spectateur est transporté comme rarement, on suit un Delon taciturne, plutôt bon dans son rôle ( a la différence de sa femme ), dont la voie résonne comme une terrible sentence a chaque répliques, qui accomplie ses actions avec une nonchalance déconcertante! Un film calme, silencieux, transcendant, mais qui manque d'une touche de grandiloquence a mon goût, et quelque peu de hauteur et d'ambition! Efficace et agréable a regarder de monsieur Melville!!!
    Frédérique Z
    Frédérique Z

    11 abonnés 61 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 30 septembre 2013
    Une étoile pour la musique, la photo et la nostalgie. Une demie étoile pour Nathalie Delon qui est la seule à jouer correctement. Pour le reste : François Perrier est particulièrement mauvais. Le scenario invraisemblable, sans aucun rebondissement ni suspens en fait un film ni crédible ni rythmé.
    Estonius
    Estonius

    3 286 abonnés 5 452 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 28 juillet 2013
    Très bien réalisé, bien interprété (quoique certains seconds rôles…), assez prenant malgré le rythme lent. Cependant la forme ne saurait cacher les multiples invraisemblances et lacunes du scénario (sans parler de la scène finale, incompréhensible)
    Noahdu77
    Noahdu77

    5 abonnés 50 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 juillet 2013
    De la 1er collaboration entre Melville et Delon est né le Samouraï. Ce thriller où l'on retrouve Delon en tueur à gages ( Jef Costello dit le Samouraï), devenue mythique.
    Le Samouraï est un film de 1967, et pourtant on se croirais dans un film muet. Il y a peu de dialogues, tout ce joue sur les regards accompagné d'une superbe bande son.
    Delon à dit dans un interview que le Samouraï était un film sur la solitude. Il a parfaitement raison. Jef Costello vit seul, a peu d'amis et comme le dit le Bushido#:
    "Il n'y a pas de plus profonde solitude que celle du samouraï, si ce n'est celle d'un tigre dans la jungle... peut-être... "
    #Bushido : Le bushido est le code des principes moraux que les samouraïs japonais étaient tenus d'observer
    L'homme le plus classe du monde
    L'homme le plus classe du monde

    324 abonnés 450 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 juillet 2013
    Melville prend tout son temps pour développer une intrigue relativement basique... Et c'est tout à son honneur. On peut profiter pleinement de cette ambiance de film noir à base d'imper', de borsalino, de revolver et de la réalisation impeccable de Jean Pierre Melville. Une merveille.
    Truman.
    Truman.

    226 abonnés 1 364 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 juin 2013
    Jean-Pierre Melville signe un polar noir et froid avec un tueur a gage sans répit magnifiquement interprété par Alain Delon .
    Un des forces de ce film serait a mes yeux cette interprétation d'Alain Delon qui démontre parfaitement son talent , mais le reste peu laisser perplexe avec un rythme qui parfois devient presque soporifique , des scènes ou il ne se passe pas grand chose , ou ça ne parle pas et le scénario semble peu approfondie , c'est très classique et ça ne semble pas aller loin du tout .
    Reste le charme des années 60 qui colle parfaitement , imperméable , chapeau et revolver le tout sur une ambiance pesante et froide avec une bande son de jazz qui est juste superbe , ceci en fait un polar noir et efficace mais qui a tout de même ses petits défauts .
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 2 juin 2013
    Premier Melville pour moi et j'ai été passablement déçu.
    Honnêtement, outre la forme plutôt plaisante, enfin très cohérente avec ce genre d'histoire (et d'ailleurs sublimée par la musique dantesque de François de Roubaix, mi-inquiétante mi-jazzy, un vrai régal), le fond m'a rarement captivé. Pour moi l'histoire est simplement regardable, bon il y a un petit sursaut vers la fin avec une révélation, mais voilà. Pour le reste rien de transcendant, le personnage de Delon est certes fascinant et amène à une certaine réflexion, mais tous les détournements de l'histoire, que je considère comme ces filatures extrêmement longues et indénombrables, développées et sur-développées, m'ont quasiment "achevé" je dois dire.
    Donc le scénario est plutôt sympathique, la forme a des qualités (notamment si on a la chance de voir la version restaurée), et pour les amateurs de genre ça peut paraître pour un classique, mais pour moi c'est surtout un film (trop) lent, difficilement accrocheur, sur la solitude d'un homme (mais là encore ça aurait pu être bien plus exploité...), et voilà j'ai sommeil maintenant, il se fait tard.
    keating
    keating

    52 abonnés 582 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 avril 2013
    Dès la première image, nous savons que nous sommes chez Melville, et nous sentons que le film va synthétiser tout ce qui fat son style : une chambre sombre, dépourvue de tout détail superflu, une chambre presque vide pour ne garder que l'essentiel. Une chambre épurée qui ressemble plus à une prison, idée relayée par la cage de l'oiseau. Le seul mouvement est constitué de la fumée qui s'échappe de la cigarette du héros, couché et immobile sur son lit. Une phrase s'inscrit sur l'écran : "Il n'y a pas de solitude plus profonde que celle du samouraï, si ce n'est celle du tigre dans la jungle... peut être.". Un plan, et tout est déjà là : épure, héros solitaire, prisonnier de son destin, animalité de l'homme, silence privilégié. Melville nous emmènera dans une tragédie moderne, nourrie à la fois de l'influence du film noir américain et du film de samouraï japonais. Un film qui sera épuré, nous faisant voyager dans des décors réduits à leur expression la plus pure, entre l'univers sombre du héros et l'univers plus lumineux de l'autre personnage, la pianiste (le club de jazz, son appartement). Nous rencontrerons en fait une galerie de personnages marquants, tous plus ou moins solitaires, chez qui la frontière entre le bien et le mal est floue. Ainsi, le commissaire obsédé par Costello, qu'il apparente à un loup, comme s'il incarnait un chasseur en quête de proie, n'est peut être pas plus vertueux que lui. Michael Mann s'inspirera de ce parallèle au moment de réaliser "Heat". Melville prend son temps pour créer une atmosphère, pour faire monter lentement la tension, en jouant sur la précision de son montage et la puissance de ses images. Les dialogues sont alors réduits à l'essentiel. La fameuse scène de poursuite se déroule ainsi durant de longues minutes sans qu'un seul mot, ou presque, soit prononcé. Et pourtant, on veut toujours suivre ce héros, cet antihéros, tueur solitaire, froid, inexpressif, dont on ne connait presque rien, mais auquel on s'attache malgré tout. Alain Delon trouve peut être là son meilleur rôle ; en tout cas, son jeu s'adapte à merveille avec les personnages melvilliens. Avec ce personnage du samouraï Costello, nous avons peut être l'archétype du tueur solitaire et mystérieux, un modèle qui fascinera bon nombre de cinéastes postérieurs, de John Woo ("The Killer") à Nicolas Winding Refn ("Drive"). Nous pouvons donc voir aujourd'hui pas mal de descendants à cet immortel personnage de Costello ; comme quoi, il n'était pas si solitaire, en fin de compte.
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