Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Alain D.
605 abonnés
3 304 critiques
Suivre son activité
4,0
Publiée le 20 août 2024
Un polar de la belle époque devenu un classique du cinéma français coécrit et magnifiquement mis en scène par Jean-Pierre Melville. Réalisé il y plus de 50 ans (1967) le film n'a pas pris une ride. Ce drame froid, avec peu de dialogues, nous propose néanmoins un scénario très bien écrit ; une histoire efficace nous réservant bien des rebondissements. Elle nous conte les aventures de Jef Costello, un loup solitaire, un homme froid et un redoutable tueur a gage. Ce Thriller nous offre un casting de haute tenue avec un François Périer magistral dans sa peau de commissaire, Alain Delon qui nous fait du parfait Alain Delon dans le rôle principal de Jef Costello, et une jolie Nathalie Delon dans le rôle de Jeanne l'amie de Jeff.
Un film culte? Présentation du modèle trench-coat? Si vous aimez les filatures dans le métro vous serez servis! Si vous n'aimez pas les dialogues vous serez ravis : DELON est le ténébreux muet qui, parait-il a inspiré de nombreux cinéastes. Il sera disculpé inexplicablement par la talentueuse chanteuse de piano-bar (amoureuse transie), qui ne sera pas récompensée en retour. Seul intérêt : les yeux d'acier imperturbables du sex-symbol. Que ce film a mal vieilli!
J'ai vu ce film pour la première fois à l'âge de 5 ans ne pouvant pas apprécier réellement son contenu. Je viens de le revoir ce soir très émue par la nouvelle du décès dans la nuit d'hier de mon acteur préféré Alain Delon. Je ne compte pas combien de fois on a tiré sur lui dans ce film surréaliste voire absurde mais à l'esthétique certaine. En voyant la scène des suspects portant tous un borsalino et un imperméable j'ai pensé à un tableau de Magritte. Alain Delon parle très peu , il n'y a pas grand-chose à comprendre et pourtant le film se présente comme une énigme. Si je mets trois c'est uniquement pour Alain Delon qui porte ce film avec le charisme qu'on lui connaît pour en faire une œuvre. La magie Alain Delon opère toujours.
Un film lent avec un acteur vedette aussi muet qu’impassible, qui vole des DS avec un trousseau de fausses clés et tue par-ci par-là avant de se faire dessouder. Un scénario plutôt obscur aussi mais, plus qu’un film, c’est le Paris d’une époque révolue qui défile au rythme des métros qui brinquebalent. RIP.
Ce policier s'avère assez efficace pour décrire l'action d'un commissaire qui cherche à démasquer un meurtrier et en particulier comment il organise la filature dans le métro. Delon reste placide dans toutes les scènes et n'a guère de dialogues. Les autres personnages ne sont pas non plus très bavards. L'ensemble fonctionne bien avec une grande minutie portée au moindre détail.
Delon incarne un tueur à gages froid et implacable. Quasi mutique, et clinique, il organise ses contrats et ses alibis au grand dam de la PJ parisienne qui le file. Le film est classe par sa sobriété dans le jeu, les décors et un thème hypnotique au clavier. Je comprends pourquoi il a inspiré nombre de réalisateurs et notamment japonais.
Un film mauvais, que j'ai vu au moins 3 fois... Scénario touffu et alambiqué, manque ridicule de professionalisme aussi bien chez les flics que chez les voyoux... Je n'ai pas bien compris qui était la pianiste et ce qu'elle fichait là... Mélange des genres entre polar et amourette... Je mets néanmoins 1,5 * pour le jeu de François Perier.... Le marketing du film, c'est mle beau regard des Delon Alain et Nathalie... Autrement j'aime bien les voitures de l'époque, la poursuite dans le métro, les rues de Paris...
Et oui.....Jean-Pierre Melville a inspiré beaucoup de cinéastes et c'est légitime. Tes cadrages, ta lumière, ta direction d'acteurs, tes silences, ta solitude...Et le plus bel acteur français jamais eu, au regard électrique au point que des annonceurs réutilisent sa photo de lui plus jeune pour des campagnes de pubs actuelles.
Ou comment un homme ombre, pour sauver l'être qu'il aime, doit revenir à la lumière... Là où meurent les ombres. Un Delon minéral. Un fatum melvillien implacable. Et le meilleur canari dans un second rôle des années 60.
Ce film policier de Jean-Pierre Melville est d'une certaine façon l'antithèse des thrillers contemporains. L'exercice de style qui caractérise "Le samouraï", dans sa composition minimaliste, s'oppose en tout aux mises en scène démonstratives et surchargées de rebondissements que requiert souvent le polar moderne. Jef Costello, alias le Samouraï, passé à la postérité grâce au charisme et à l'élégance d'Alain Delon, semble parfois une abstraction par laquelle Melville exprime une solitude, laquelle est ici une solitude urbaine et souvent nocturne. Le samouraï, tueur à gages venu de de nulle part, seulement identifié par un nom, mène une vie -une inexistence plutôt- sans aucune fantaisie ni perspective, toute entière consacrée aux actes mécaniques que nécessitent les contrats à exécuter. Le laconisme du personnage et son inexpression ne se démentent guère qu'à l'occasion d'un seul plan (un moment fort du film) en dépit du piège qui se referme inexorablement sur lui, d'une situation qu'il ne maitrise plus guère. Melville illustre son récit par un univers glacé et dépouillé, en particulier une chambre sinistre aux murs nus; et sa démarche donne au film un ton très personnel et original. L'intrigue policière ne vise, quant à elle, qu'à l'essentiel et, en témoignent les scènes où le samouraï est confronté à des témoins, qu'à un suspense sobre et grave.
Une réalisation au cordeau, une belle photographie avec des décors faisant véritablement partie du film, bien sûr de beaux jeux d'acteurs bien que Delon soit terriblement monotone dans son jeu. Le film est propre c'est certain, mais peut être un peu trop lisse au final, d'ailleurs il ne se passe pas grand chose si on regarde bien. A vouloir trop bien faire..
Séquences entièrement muettes de Delon qui se déplace d'un lieu à l'autre, dans tous les détails, c'est laborieux : les elipses, Jean-Pierre ! Cadres et réalisation très stylisés mais scénario beaucoup trop mince pour en faire le chef-d'œuvre tant annoncé !
A Delon fait vraiment son mec impassible pendant 1H30, ne décrochant pas un sourire. On aime ou pas. Film français assez moyen des 60's. Pour fans des films de ces années là et/ou d'Alain. Moi j'ai aimé mais Deloin. Mais je respecte les avis de ceux qui ont aimés, comme par exemple "Luuuuuuuuc" et sa jolie critique bien étayée.