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Agnes L.
164 abonnés
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4,0
Publiée le 19 août 2024
Ce policier s'avère assez efficace pour décrire l'action d'un commissaire qui cherche à démasquer un meurtrier et en particulier comment il organise la filature dans le métro. Delon reste placide dans toutes les scènes et n'a guère de dialogues. Les autres personnages ne sont pas non plus très bavards. L'ensemble fonctionne bien avec une grande minutie portée au moindre détail.
Delon incarne un tueur à gages froid et implacable. Quasi mutique, et clinique, il organise ses contrats et ses alibis au grand dam de la PJ parisienne qui le file. Le film est classe par sa sobriété dans le jeu, les décors et un thème hypnotique au clavier. Je comprends pourquoi il a inspiré nombre de réalisateurs et notamment japonais.
Un film mauvais, que j'ai vu au moins 3 fois... Scénario touffu et alambiqué, manque ridicule de professionalisme aussi bien chez les flics que chez les voyoux... Je n'ai pas bien compris qui était la pianiste et ce qu'elle fichait là... Mélange des genres entre polar et amourette... Je mets néanmoins 1,5 * pour le jeu de François Perier.... Le marketing du film, c'est mle beau regard des Delon Alain et Nathalie... Autrement j'aime bien les voitures de l'époque, la poursuite dans le métro, les rues de Paris...
Et oui.....Jean-Pierre Melville a inspiré beaucoup de cinéastes et c'est légitime. Tes cadrages, ta lumière, ta direction d'acteurs, tes silences, ta solitude...Et le plus bel acteur français jamais eu, au regard électrique au point que des annonceurs réutilisent sa photo de lui plus jeune pour des campagnes de pubs actuelles.
Ou comment un homme ombre, pour sauver l'être qu'il aime, doit revenir à la lumière... Là où meurent les ombres. Un Delon minéral. Un fatum melvillien implacable. Et le meilleur canari dans un second rôle des années 60.
Ce film policier de Jean-Pierre Melville est d'une certaine façon l'antithèse des thrillers contemporains. L'exercice de style qui caractérise "Le samouraï", dans sa composition minimaliste, s'oppose en tout aux mises en scène démonstratives et surchargées de rebondissements que requiert souvent le polar moderne. Jef Costello, alias le Samouraï, passé à la postérité grâce au charisme et à l'élégance d'Alain Delon, semble parfois une abstraction par laquelle Melville exprime une solitude, laquelle est ici une solitude urbaine et souvent nocturne. Le samouraï, tueur à gages venu de de nulle part, seulement identifié par un nom, mène une vie -une inexistence plutôt- sans aucune fantaisie ni perspective, toute entière consacrée aux actes mécaniques que nécessitent les contrats à exécuter. Le laconisme du personnage et son inexpression ne se démentent guère qu'à l'occasion d'un seul plan (un moment fort du film) en dépit du piège qui se referme inexorablement sur lui, d'une situation qu'il ne maitrise plus guère. Melville illustre son récit par un univers glacé et dépouillé, en particulier une chambre sinistre aux murs nus; et sa démarche donne au film un ton très personnel et original. L'intrigue policière ne vise, quant à elle, qu'à l'essentiel et, en témoignent les scènes où le samouraï est confronté à des témoins, qu'à un suspense sobre et grave.
Une réalisation au cordeau, une belle photographie avec des décors faisant véritablement partie du film, bien sûr de beaux jeux d'acteurs bien que Delon soit terriblement monotone dans son jeu. Le film est propre c'est certain, mais peut être un peu trop lisse au final, d'ailleurs il ne se passe pas grand chose si on regarde bien. A vouloir trop bien faire..
Séquences entièrement muettes de Delon qui se déplace d'un lieu à l'autre, dans tous les détails, c'est laborieux : les elipses, Jean-Pierre ! Cadres et réalisation très stylisés mais scénario beaucoup trop mince pour en faire le chef-d'œuvre tant annoncé !
A Delon fait vraiment son mec impassible pendant 1H30, ne décrochant pas un sourire. On aime ou pas. Film français assez moyen des 60's. Pour fans des films de ces années là et/ou d'Alain. Moi j'ai aimé mais Deloin. Mais je respecte les avis de ceux qui ont aimés, comme par exemple "Luuuuuuuuc" et sa jolie critique bien étayée.
« La vérité, ce n’est pas ce que vous dites, c’est ce je dis, moi, malgré les moyens que je suis obligé d’employer pour l’obtenir. »
Une fois de plus, comme dans le Doulos et le Cercle Rouge, le film commence sur un plan séquence, de près de 3 minutes ici, avec une petite notice explicative du titre. Cette fois, on est en plan large fixe. Une fois de plus, on pointera l’hommage au cinéma muet : le premier mot ne sera prononcé qu’après plus de 9 minutes.
Méthodique. C’est ainsi qu’on pourrait qualifier la première partie où l’on voit évoluer le Samouraï Jef Costello (Alain Delon), dans son quotidien de tueur à gages. C’est aussi l’occasion de découvrir toute une galerie de personnages, comme une fresque baroque.
En miroir, la partie suivante, toute aussi méthodique et picturale, nous montre l’interpellation des suspects et les différentes confrontations sous la houlette du commissaire (François Périer), un chef d’oeuvre du genre.
La troisième partie, la plus longue, se déroule en une double traque en parallèle, mécanisme narratif récurrent chez Melville (pensons une fois encore au Doulos et au Cercle Rouge). Là encore, le sens du moindre de détail est d’une importance capitale.
Avec un scénario linéaire classique et lent mais haletant, Melville s’impose comme un réalisateur français phare du cinéma descriptif, où ce sont les images, le mouvement et les gestes et mimiques des acteurs qui racontent l’histoire bien plus que les dialogues.
Film avec Delon dans toute sa splendeur. Film en couleurs mais beaucoup tourné dans les tons de gris. Deux belles actrices qu on redécouvre : Nathalie Delon et Cathy Rosier. Film épuré et lent, chronique d une mort annoncée, d un lent piège qui se referme. Film de 1967, amusant de revoir toutes ces DS (voitures).
La ressortie en salles en copie restaurée de " le samouraï " permet de revoir en condition idéale, ce classique indémodable (1967) du polar à la française.
C'est de la très belle ouvrage ( l'idée du tueur solitaire - d'où le titre- et silencieux reste dans les mémoires) , même si le film pèche tout de même par un scénario minimaliste et une fin trop vite expédiée.
On retrouve Nathalie Delon, actrice très sexy, décédée récemment, ainsi que Cathy Rosier jolie comédienne martiniquaise dans son premier long métrage et son rôle le plus emblématique d'une carrière avortée en raison d'un drame personnel.
Delon est fidèle à lui même (presque dans la caricature) dans cet opus mythique de Melville qui restera comme une de ses prestations majeures ( même si je le préfère dans " Mr Klein" de Losey notamment) d'une filmographie d'un standard particulièrement relevé.
Il.parvint à mêler cinéma grand public et d'auteur et reste une des dernières stars masculines du cinéma français.
Melville montre qu'il est capable de rivaliser avec le cinéma américain qui l'a tant inspiré et signe un de ses meilleurs films ( certes inférieur à " l'armée des ombres" son chef d'oeuvre et à " le deuxième souffle").
Bref, un classique imarcescible qui permet aussi de retrouver l'excellent François Perrier dans un rôle pas si éloigné de celui qu'il incarnera dans " Police python 357" de Corneau ( cinéaste lui même largement inspiré par Melville, comme le soulignera son remake du " deuxième souffle" nettement moins réussi que la version de Melville).
On relèvera qu'une critique professionnelle qui n'a pas revu le film, avant de rédiger son article, prétend que le personnage de Delon roule en voiture américaine ( en fait il circule en DS Citroën !).
On n'a peut-être jamais aussi peu parlé au cinéma et si peu réduit le cadre d’un film policier à de strictes retenues. Sophistication extrême ... C’est un film d’action sans actions. De longues déambulations, de muettes interrogations dans ce regard magnétique que Delon sublime au-delà du possible. Il joue sur l’abstraction de la mise en scène de Jean-Pierre Melville , maître d’œuvre en la matière d’une hypnotique variation sur le genre humain. Celui du truand solitaire happé par la bienséance policière avec laquelle il va composer pour jouer au chat et à la souris de manière très formelle. C’est le sel de l’histoire, cet alibi parfaitement concocté pour déjouer tous les plans, jusqu’à se perdre dans des sentiments jusqu’à présent ignorés. Le Samouraï avait donc un cœur. Qui le perdra … Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
Un polar sombre francais. Voila comment on peut resumer ce film. Un film que je trouve très réussi sur sa réalisation et sa mise en scène et sa construction scenaristique. (Une chasseur des hommes devient la victime d'une chasse à l'homme). Un très bon Alain Delon qui impose par qon charisme comme très souvent. Cependant, l histoire m a paru simple, et ne pas fait accrocher plus que ça, mais je le redis, le film est brillant par sa mise en scène !