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    Le Samouraï
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    Noahdu77
    Noahdu77

    6 abonnés 50 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 juillet 2013
    De la 1er collaboration entre Melville et Delon est né le Samouraï. Ce thriller où l'on retrouve Delon en tueur à gages ( Jef Costello dit le Samouraï), devenue mythique.
    Le Samouraï est un film de 1967, et pourtant on se croirais dans un film muet. Il y a peu de dialogues, tout ce joue sur les regards accompagné d'une superbe bande son.
    Delon à dit dans un interview que le Samouraï était un film sur la solitude. Il a parfaitement raison. Jef Costello vit seul, a peu d'amis et comme le dit le Bushido#:
    "Il n'y a pas de plus profonde solitude que celle du samouraï, si ce n'est celle d'un tigre dans la jungle... peut-être... "
    #Bushido : Le bushido est le code des principes moraux que les samouraïs japonais étaient tenus d'observer
    L'homme le plus classe du monde
    L'homme le plus classe du monde

    334 abonnés 450 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 juillet 2013
    Melville prend tout son temps pour développer une intrigue relativement basique... Et c'est tout à son honneur. On peut profiter pleinement de cette ambiance de film noir à base d'imper', de borsalino, de revolver et de la réalisation impeccable de Jean Pierre Melville. Une merveille.
    Truman.
    Truman.

    235 abonnés 1 364 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 juin 2013
    Jean-Pierre Melville signe un polar noir et froid avec un tueur a gage sans répit magnifiquement interprété par Alain Delon .
    Un des forces de ce film serait a mes yeux cette interprétation d'Alain Delon qui démontre parfaitement son talent , mais le reste peu laisser perplexe avec un rythme qui parfois devient presque soporifique , des scènes ou il ne se passe pas grand chose , ou ça ne parle pas et le scénario semble peu approfondie , c'est très classique et ça ne semble pas aller loin du tout .
    Reste le charme des années 60 qui colle parfaitement , imperméable , chapeau et revolver le tout sur une ambiance pesante et froide avec une bande son de jazz qui est juste superbe , ceci en fait un polar noir et efficace mais qui a tout de même ses petits défauts .
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 2 juin 2013
    Premier Melville pour moi et j'ai été passablement déçu.
    Honnêtement, outre la forme plutôt plaisante, enfin très cohérente avec ce genre d'histoire (et d'ailleurs sublimée par la musique dantesque de François de Roubaix, mi-inquiétante mi-jazzy, un vrai régal), le fond m'a rarement captivé. Pour moi l'histoire est simplement regardable, bon il y a un petit sursaut vers la fin avec une révélation, mais voilà. Pour le reste rien de transcendant, le personnage de Delon est certes fascinant et amène à une certaine réflexion, mais tous les détournements de l'histoire, que je considère comme ces filatures extrêmement longues et indénombrables, développées et sur-développées, m'ont quasiment "achevé" je dois dire.
    Donc le scénario est plutôt sympathique, la forme a des qualités (notamment si on a la chance de voir la version restaurée), et pour les amateurs de genre ça peut paraître pour un classique, mais pour moi c'est surtout un film (trop) lent, difficilement accrocheur, sur la solitude d'un homme (mais là encore ça aurait pu être bien plus exploité...), et voilà j'ai sommeil maintenant, il se fait tard.
    keating
    keating

    53 abonnés 582 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 avril 2013
    Dès la première image, nous savons que nous sommes chez Melville, et nous sentons que le film va synthétiser tout ce qui fat son style : une chambre sombre, dépourvue de tout détail superflu, une chambre presque vide pour ne garder que l'essentiel. Une chambre épurée qui ressemble plus à une prison, idée relayée par la cage de l'oiseau. Le seul mouvement est constitué de la fumée qui s'échappe de la cigarette du héros, couché et immobile sur son lit. Une phrase s'inscrit sur l'écran : "Il n'y a pas de solitude plus profonde que celle du samouraï, si ce n'est celle du tigre dans la jungle... peut être.". Un plan, et tout est déjà là : épure, héros solitaire, prisonnier de son destin, animalité de l'homme, silence privilégié. Melville nous emmènera dans une tragédie moderne, nourrie à la fois de l'influence du film noir américain et du film de samouraï japonais. Un film qui sera épuré, nous faisant voyager dans des décors réduits à leur expression la plus pure, entre l'univers sombre du héros et l'univers plus lumineux de l'autre personnage, la pianiste (le club de jazz, son appartement). Nous rencontrerons en fait une galerie de personnages marquants, tous plus ou moins solitaires, chez qui la frontière entre le bien et le mal est floue. Ainsi, le commissaire obsédé par Costello, qu'il apparente à un loup, comme s'il incarnait un chasseur en quête de proie, n'est peut être pas plus vertueux que lui. Michael Mann s'inspirera de ce parallèle au moment de réaliser "Heat". Melville prend son temps pour créer une atmosphère, pour faire monter lentement la tension, en jouant sur la précision de son montage et la puissance de ses images. Les dialogues sont alors réduits à l'essentiel. La fameuse scène de poursuite se déroule ainsi durant de longues minutes sans qu'un seul mot, ou presque, soit prononcé. Et pourtant, on veut toujours suivre ce héros, cet antihéros, tueur solitaire, froid, inexpressif, dont on ne connait presque rien, mais auquel on s'attache malgré tout. Alain Delon trouve peut être là son meilleur rôle ; en tout cas, son jeu s'adapte à merveille avec les personnages melvilliens. Avec ce personnage du samouraï Costello, nous avons peut être l'archétype du tueur solitaire et mystérieux, un modèle qui fascinera bon nombre de cinéastes postérieurs, de John Woo ("The Killer") à Nicolas Winding Refn ("Drive"). Nous pouvons donc voir aujourd'hui pas mal de descendants à cet immortel personnage de Costello ; comme quoi, il n'était pas si solitaire, en fin de compte.
    Louis Morel
    Louis Morel

    50 abonnés 850 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 avril 2013
    Un polar captivant, porté par un Delon exceptionnel. Avec son intrigue aussi basique que fascinante, Le Samouraï se démarque par la réalisation ultra sophistiquée de Jean-Pierre Melville.
    Aram.
    Aram.

    6 abonnés 49 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 avril 2013
    Etrange comme un titre peut changer la perception d'une oeuvre. Le Samouraï, c'est la solitude : "Il n'y a pas de plus profonde solitude que celle du samouraï si ce n'est celle d'un tigre dans la jungle... peut-être...", c'est avant tout l'honneur. Pas de doute que Melville veut voir le spectateur s'identifier à ce tueur à gages élégant et taciturne. On est de son côté tout le long du film, dans un mélange de pitié et d'admiration. Melville filme des esquisses, des clichés de personnages, il tire du même coup son film vers le mythe. Dans un style ultra-dépouillé - dialogues rares et secs, intrigue minimaliste -, il réinvente le film policier, et fait du Samouraï un film essentiel, dans tous les sens du terme. Un sommet du cinéma français.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 23 mars 2013
    Pour être franc, je n'ai jamais réellement apprécié Alain Delon en tant qu'homme. En tant qu'acteur, ça varie du bon au risible. Mais dans "Le Samouraï", le jeu de monsieur apporte une grande touche "solitary man" à l'ensemble. C'est d'ailleurs ce qu'il est dans le film... "Le Samouraï", sorti en 1967 et réalisé par Jean-Pierre Melville est une pépite du film noir, à l'ambiance particulière, calme et nerveuse à la fois, à l'image de son héros, Jef Costello (Alain Delon donc), tueur à gages solitaire chargé de liquidé le patron d'une boîte de jazz. Cependant, ce dernier sera trahi par ses commanditaires et pourchassé à la fois par la police.
    Jean-Pierre Melville exerce tout son talent dans ce film noir. "Le Samouraï" a aussi inspiré de grands cinéastes comme Jim Jarmush dans son "Ghost Dog" ou encore John Woo pour "Le Syndicat du crime". Succès mérité. Le long-métrage peut dérouter celui qui s'attend à de l'action, de l'action et encore de l'action. Mais pour peu qu'on y accroche, il s'agit d'une véritable leçon de cinéma, à la technique et au scénario magistraux. Chaque scène possède une intensité propre tant la réalisation est subtile. En outre, "Le Samouraï" est l'un de ces grands films français qui resterons dans les annales à tout jamais. Melville signe ici une oeuvre forte et cohérente.
    Teresa L.
    Teresa L.

    21 abonnés 148 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 18 mars 2013
    On peut chérir certains Melville et rester insensible à celui-ci... 1 étoile pour Cathy Rosier et l'autre pour Nathalie Delon, et c'est bon!
    maxime ...
    maxime ...

    252 abonnés 2 069 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 mars 2013
    une énorme perf de delon et la mise en scène de melville est sensationnel. une musique des décors une ambiance froide peu de texte une certaine frustration voulu par le réalisation comme l'indique la citation sur les samouraï au début .
    AliceL
    AliceL

    4 abonnés 82 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 février 2013
    Le Samouraï déconcerte d’abord par ce mélange de polar et d’artificialité pure. Une fois acclimaté à cette fausseté toute symbolique, le film déploie avec brio sa dimension mentale, à la limite du fantastique (l’appartement-cerveau du héros qui change d’aspect selon les moments, la certitude absurde du flic qu’il est coupable, le déploiement kafkaïen des moyens mis en œuvre pour le confondre). Le film est avant tout le portait d’un homme dont la solitude confine à la névrose (la dimension psychotique du personnage est signifié de façon magistrale et incroyablement expérimentale dès le premier plan du film, où l’image se met soudain à trembler sans raison). Melville mélange des prises de vue réalistes dans les rues de Paris et des éléments purement abstraits (le décor de la chambre du héros, avec sa découverte sur un immeuble new-yorkais, l’improbable pardessus américain de Delon, ou encore l’appartement de la chanteuse qui se mélange avec celui des maffieux à la fin, etc) : il créé ainsi un univers hors du temps, qui confère à l’action une dimension épique : en fait, l’intrigue se situe à n’importe quelle époque depuis la naissance du genre, elle dépasse le concret et invoque le mythe. Le Samouraï élève le genre policier au niveau de l’art pour l’art à travers l’atmosphère de légende créée par un mélange de référence et d’elliptisme. La solitude du protagoniste, magnifiée par un contexte de sentiments refoulés et de mensonges mortifères, devient ainsi l’allégorie d’une aliénation moderne de l’individu pris aux pièges de son microcosme. Melville cherche ici l’équilibre entre les apparences dont il révèle la fausseté, et la véracité profonde de ses symboles. Dans ce contexte de stylisation poussée à l’extrême, les moments de vérité acquièrent une incroyable dimension symbolique : ainsi, dans la séquence de filature à l’intérieur du métro, le cinéaste créé un monde où chacun est susceptible d’être l’outil de la délation, donnant aux policiers en civil les visages divers et inattendus d’une vieille femme à l’air inoffensif, d’un employé populo ou d’une jeune fille renfrognée. C’est la dimension politique du film, évoquant immanquablement le climat de délation de l’occupation allemande, à l’instar des méthodes troubles du flic qui font penser à celles de la Gestapo ou encore la surveillance du plan de Paris par des fonctionnaires anonymes qui rappelle les grandes rafles. A travers ces personnages épisodiques, l’intrigue du film dépasse ainsi les limites du milieu et se transforme en image elliptique (proche de Kafka) d’une société contemporaine où il n’y a pas d’autres issues que le mal, la fausseté et la lâcheté, où les signes sociaux ne sont que des masques variés d’une seule existence impitoyable, dévastatrice et suicidaire (annonciatrice de notre néo-capitalisme sauvage). Quant au Samouraï lui-même, ce bloc muet de tension sourde et de refoulé, c’est un véritable miroir que Melville tend au spectateur, le forçant à chercher en lui-même les motivations et les sentiments du personnage. Il nous amène ainsi à éprouver une compassion grandissante pour sa solitude de condamné. Melville sait mieux que quiconque la puissance de l’effet obtenu avec un minimum de moyens. La séquence où le héros panse sa blessure est l’un des sommets de l’efficacité melvillienne : ses gestes discrets et difficiles, la maladresse de celui qui doit soigner tout seul son bras blessé, suggèrent à la fois la faiblesse et la force du personnage. Chacune des étapes de l’intrigue renforce l’impression d’une aliénation irréparable et fatale : poursuivi à la fois par le police et la pègre, Jeff devient victime de son attirance pour la pianiste (sa propre mort, évidemment) et cause des souffrances à la femme qui l’aime. Quant au meurtre qu’il commet (comme un rituel qui annonce sa propre, qu’il semble avoir programmée dès le début), il est moins impressionnant que la perversité raffinée des pièges du commissaire, et insignifiant dans le climat de cruauté permanent de l’univers du film. Michael Mann n’oubliera pas cette réversibilité du criminel et du policier ainsi que cette volonté d’abstraction, présentes dans la plupart de ses films (en particulier Heat), sans pour autant oser aller aussi loin que Melville. Mann n’atteindra ainsi jamais la puissance tragique du dénouement du « Samouraï » : la mort du héros n’est pas seulement la victoire du désespoir face au monde, mais aussi un geste d’amour. Melville atteint son but consistant à faire un film policier comparable aux tragédies antiques : toutes les conditions dramatiques y sont réunies, grâce à quoi la stylisation visuelle rejoint les masques et les cothurnes de la tradition grecque. C’est là que le choix de Delon est précieux, lui dont l’underplaying est un modèle du genre. « Le Samouraï » est un film d’une richesse inouïe, un geste quasi expérimental comme peu ont osés en faire dans le cadre d’un cinéma commercial (rejoignant en cela les Losey, Resnais ou Kubrick), qui fascine encore par son mélange de perfectionnisme et de béance. Melville est bien le père du post-modernisme.
    cylon86
    cylon86

    2 566 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 janvier 2013
    Film qui a influencé aussi bien Alain Corneau que John Woo, "Le Samouraï" est l'apogée du style Melvillien. Les bruits ont plus d'importance que les dialogues, les décors dépeignent une ambiance morose et reflètent les sentiments du personnage qui est résolument inexpressif. Mais à travers cette inexpression, Alain Delon (qui porte l'imperméable et le chapeau mieux que tout le monde) finit par révéler des sentiments complexes et fonce vers son destin sans sourciller dans cette jungle urbaine qu'est Paris. Melville filme cette inexorable avancée vers la mort avec un œil méticuleux et la scène de poursuite dans le métro est incroyablement réussie et réaliste. Quant à Delon, parfait dans son rôle quasi-mutique, il trouve en François Périer un ennemi tenace qui est beaucoup plus loquace.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 14 décembre 2012
    Contrairement à tous ceux qui crient au génie, je suis plutôt tendance opposé. Il s'agit d'interminables scènes sans dialogues ou les bruitages sont amplifiés la scène du canari est tout bonnement insuportable!), ou tout est surjoué, otut est bien propre, bien lavé, tout est à sa place, les textes bien lu comme il faut, à la virgule près etc. Bref, du théatre cinématographié sans rythme et plat. D'un ennuis afligeant!
    pietro bucca
    pietro bucca

    72 abonnés 1 235 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 mars 2020
    Delon en tueur a gage d'une grande froideur.Encore un grand role pour un grand film.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 3 décembre 2012
    Que dire de plus ,aprés les éloges justifiées par les nombreux cinéphiles ...polar sombre , présence impressionnante de Delon ,musique envoûtante,image stylisée ! Superbe !
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