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    Le Samouraï
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    236 critiques spectateurs

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    Louis Morel
    Louis Morel

    45 abonnés 850 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 avril 2013
    Un polar captivant, porté par un Delon exceptionnel. Avec son intrigue aussi basique que fascinante, Le Samouraï se démarque par la réalisation ultra sophistiquée de Jean-Pierre Melville.
    Aram.
    Aram.

    6 abonnés 49 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 avril 2013
    Etrange comme un titre peut changer la perception d'une oeuvre. Le Samouraï, c'est la solitude : "Il n'y a pas de plus profonde solitude que celle du samouraï si ce n'est celle d'un tigre dans la jungle... peut-être...", c'est avant tout l'honneur. Pas de doute que Melville veut voir le spectateur s'identifier à ce tueur à gages élégant et taciturne. On est de son côté tout le long du film, dans un mélange de pitié et d'admiration. Melville filme des esquisses, des clichés de personnages, il tire du même coup son film vers le mythe. Dans un style ultra-dépouillé - dialogues rares et secs, intrigue minimaliste -, il réinvente le film policier, et fait du Samouraï un film essentiel, dans tous les sens du terme. Un sommet du cinéma français.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 23 mars 2013
    Pour être franc, je n'ai jamais réellement apprécié Alain Delon en tant qu'homme. En tant qu'acteur, ça varie du bon au risible. Mais dans "Le Samouraï", le jeu de monsieur apporte une grande touche "solitary man" à l'ensemble. C'est d'ailleurs ce qu'il est dans le film... "Le Samouraï", sorti en 1967 et réalisé par Jean-Pierre Melville est une pépite du film noir, à l'ambiance particulière, calme et nerveuse à la fois, à l'image de son héros, Jef Costello (Alain Delon donc), tueur à gages solitaire chargé de liquidé le patron d'une boîte de jazz. Cependant, ce dernier sera trahi par ses commanditaires et pourchassé à la fois par la police.
    Jean-Pierre Melville exerce tout son talent dans ce film noir. "Le Samouraï" a aussi inspiré de grands cinéastes comme Jim Jarmush dans son "Ghost Dog" ou encore John Woo pour "Le Syndicat du crime". Succès mérité. Le long-métrage peut dérouter celui qui s'attend à de l'action, de l'action et encore de l'action. Mais pour peu qu'on y accroche, il s'agit d'une véritable leçon de cinéma, à la technique et au scénario magistraux. Chaque scène possède une intensité propre tant la réalisation est subtile. En outre, "Le Samouraï" est l'un de ces grands films français qui resterons dans les annales à tout jamais. Melville signe ici une oeuvre forte et cohérente.
    Teresa L.
    Teresa L.

    18 abonnés 148 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 18 mars 2013
    On peut chérir certains Melville et rester insensible à celui-ci... 1 étoile pour Cathy Rosier et l'autre pour Nathalie Delon, et c'est bon!
    maxime ...
    maxime ...

    235 abonnés 2 069 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 mars 2013
    une énorme perf de delon et la mise en scène de melville est sensationnel. une musique des décors une ambiance froide peu de texte une certaine frustration voulu par le réalisation comme l'indique la citation sur les samouraï au début .
    AliceL
    AliceL

    4 abonnés 82 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 février 2013
    Le Samouraï déconcerte d’abord par ce mélange de polar et d’artificialité pure. Une fois acclimaté à cette fausseté toute symbolique, le film déploie avec brio sa dimension mentale, à la limite du fantastique (l’appartement-cerveau du héros qui change d’aspect selon les moments, la certitude absurde du flic qu’il est coupable, le déploiement kafkaïen des moyens mis en œuvre pour le confondre). Le film est avant tout le portait d’un homme dont la solitude confine à la névrose (la dimension psychotique du personnage est signifié de façon magistrale et incroyablement expérimentale dès le premier plan du film, où l’image se met soudain à trembler sans raison). Melville mélange des prises de vue réalistes dans les rues de Paris et des éléments purement abstraits (le décor de la chambre du héros, avec sa découverte sur un immeuble new-yorkais, l’improbable pardessus américain de Delon, ou encore l’appartement de la chanteuse qui se mélange avec celui des maffieux à la fin, etc) : il créé ainsi un univers hors du temps, qui confère à l’action une dimension épique : en fait, l’intrigue se situe à n’importe quelle époque depuis la naissance du genre, elle dépasse le concret et invoque le mythe. Le Samouraï élève le genre policier au niveau de l’art pour l’art à travers l’atmosphère de légende créée par un mélange de référence et d’elliptisme. La solitude du protagoniste, magnifiée par un contexte de sentiments refoulés et de mensonges mortifères, devient ainsi l’allégorie d’une aliénation moderne de l’individu pris aux pièges de son microcosme. Melville cherche ici l’équilibre entre les apparences dont il révèle la fausseté, et la véracité profonde de ses symboles. Dans ce contexte de stylisation poussée à l’extrême, les moments de vérité acquièrent une incroyable dimension symbolique : ainsi, dans la séquence de filature à l’intérieur du métro, le cinéaste créé un monde où chacun est susceptible d’être l’outil de la délation, donnant aux policiers en civil les visages divers et inattendus d’une vieille femme à l’air inoffensif, d’un employé populo ou d’une jeune fille renfrognée. C’est la dimension politique du film, évoquant immanquablement le climat de délation de l’occupation allemande, à l’instar des méthodes troubles du flic qui font penser à celles de la Gestapo ou encore la surveillance du plan de Paris par des fonctionnaires anonymes qui rappelle les grandes rafles. A travers ces personnages épisodiques, l’intrigue du film dépasse ainsi les limites du milieu et se transforme en image elliptique (proche de Kafka) d’une société contemporaine où il n’y a pas d’autres issues que le mal, la fausseté et la lâcheté, où les signes sociaux ne sont que des masques variés d’une seule existence impitoyable, dévastatrice et suicidaire (annonciatrice de notre néo-capitalisme sauvage). Quant au Samouraï lui-même, ce bloc muet de tension sourde et de refoulé, c’est un véritable miroir que Melville tend au spectateur, le forçant à chercher en lui-même les motivations et les sentiments du personnage. Il nous amène ainsi à éprouver une compassion grandissante pour sa solitude de condamné. Melville sait mieux que quiconque la puissance de l’effet obtenu avec un minimum de moyens. La séquence où le héros panse sa blessure est l’un des sommets de l’efficacité melvillienne : ses gestes discrets et difficiles, la maladresse de celui qui doit soigner tout seul son bras blessé, suggèrent à la fois la faiblesse et la force du personnage. Chacune des étapes de l’intrigue renforce l’impression d’une aliénation irréparable et fatale : poursuivi à la fois par le police et la pègre, Jeff devient victime de son attirance pour la pianiste (sa propre mort, évidemment) et cause des souffrances à la femme qui l’aime. Quant au meurtre qu’il commet (comme un rituel qui annonce sa propre, qu’il semble avoir programmée dès le début), il est moins impressionnant que la perversité raffinée des pièges du commissaire, et insignifiant dans le climat de cruauté permanent de l’univers du film. Michael Mann n’oubliera pas cette réversibilité du criminel et du policier ainsi que cette volonté d’abstraction, présentes dans la plupart de ses films (en particulier Heat), sans pour autant oser aller aussi loin que Melville. Mann n’atteindra ainsi jamais la puissance tragique du dénouement du « Samouraï » : la mort du héros n’est pas seulement la victoire du désespoir face au monde, mais aussi un geste d’amour. Melville atteint son but consistant à faire un film policier comparable aux tragédies antiques : toutes les conditions dramatiques y sont réunies, grâce à quoi la stylisation visuelle rejoint les masques et les cothurnes de la tradition grecque. C’est là que le choix de Delon est précieux, lui dont l’underplaying est un modèle du genre. « Le Samouraï » est un film d’une richesse inouïe, un geste quasi expérimental comme peu ont osés en faire dans le cadre d’un cinéma commercial (rejoignant en cela les Losey, Resnais ou Kubrick), qui fascine encore par son mélange de perfectionnisme et de béance. Melville est bien le père du post-modernisme.
    cylon86
    cylon86

    2 495 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 janvier 2013
    Film qui a influencé aussi bien Alain Corneau que John Woo, "Le Samouraï" est l'apogée du style Melvillien. Les bruits ont plus d'importance que les dialogues, les décors dépeignent une ambiance morose et reflètent les sentiments du personnage qui est résolument inexpressif. Mais à travers cette inexpression, Alain Delon (qui porte l'imperméable et le chapeau mieux que tout le monde) finit par révéler des sentiments complexes et fonce vers son destin sans sourciller dans cette jungle urbaine qu'est Paris. Melville filme cette inexorable avancée vers la mort avec un œil méticuleux et la scène de poursuite dans le métro est incroyablement réussie et réaliste. Quant à Delon, parfait dans son rôle quasi-mutique, il trouve en François Périer un ennemi tenace qui est beaucoup plus loquace.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 14 décembre 2012
    Contrairement à tous ceux qui crient au génie, je suis plutôt tendance opposé. Il s'agit d'interminables scènes sans dialogues ou les bruitages sont amplifiés la scène du canari est tout bonnement insuportable!), ou tout est surjoué, otut est bien propre, bien lavé, tout est à sa place, les textes bien lu comme il faut, à la virgule près etc. Bref, du théatre cinématographié sans rythme et plat. D'un ennuis afligeant!
    pietro bucca
    pietro bucca

    66 abonnés 1 225 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 mars 2020
    Delon en tueur a gage d'une grande froideur.Encore un grand role pour un grand film.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 3 décembre 2012
    Que dire de plus ,aprés les éloges justifiées par les nombreux cinéphiles ...polar sombre , présence impressionnante de Delon ,musique envoûtante,image stylisée ! Superbe !
    TheDarkKnight74
    TheDarkKnight74

    30 abonnés 194 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 novembre 2012
    Cette perle grise, que les cinéphiles ne cessent de dévorer du regard depuis des temps immémoriaux, m'a bouleversé. Accomplissement visuel, dramatique et rythmique, le Samouraï est de la trempe de ces œuvres capable de marquer un tournant dans la pensée de ses spectateurs, dans le parcours d'un adorateur de cinéma obstiné. Au de-là de la performance d'Alain Delon qui surpasse les plus hauts sommets en la matière, de la mise en scène virtuose de Melville, de l'accompagnement musical sublime par François de Roubaix, il y a une beauté glacée qui nous parcourt l'échine pendant la totalité de ce chef d’œuvre. Une intemporalité qui nous enveloppe doucement, brisant notre perception du quotidien, opposant un barrage infranchissable à nos autres préoccupations. Il n'y a que nous, et le film, qui parfois nous parle personnellement de notre propre manière de ressentir notre vie, avec langueur et mélancolie.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 31 octobre 2012
    Malgré quelques faiblesses du scénario , le samouraî est une vraie réussite , trés audacieuse sous la houlette de l'esthétisant Melville et porté par un Delon magnétique . Film extremement moderne et qui 45 ans plus tard fait encore référence dans le cinéma noir français .
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 5 octobre 2012
    Jean-Pierre Melville réalise encore un magnifique film noir à la françaises,très sombre et très psychologique où l'on suit Jef dit Le Samouraï joué par Alain Delon qui joue encore une fois très bien sous la direction de Melville(là je fais référence à "Le Cercle Rouge"),il joue un personnage froid,solitaire et je me demande si il est insensible car pendant tout le film il ne sourit pas(même si j'ai entendu dire que Jef"Le Samourai" devait sourie lorsqu'il spoiler: meurt
    ),dans la scène où une femme lui fait de l’œil si je puis dire il reste insensible,sa montre bien que Jef "Le Samouraï" est vraiment froid!!La relation qu'il a avec le personnage de Nathalie Delon est vraiment compliqué car on ne sait pas trop si le personnage de Nathalie Delon est amoureux de Jef "Le Samouraï" on peut se dire oui mais d'un coté elle ne le dit peut être parce que elle sait que Jef "Le Samouraï" ne portera guère attention à ses sentiments vu que c'est un solitaire(mais bon,si on continue on en a pour longtemps)!!Au final,un très bon film qui reste dans la liste des grands classiques du cinéma français et beaucoup de réalisateurs étrangers ce sont inspirés de ce film comme Martin Scorsese,Quentin Tarantino,JohnWoo ou encore Michael Mann même si j'ai une petite préférence pour "Le Cercle Rouge",je ne serais pas vous dire exactement pourquoi : ) !!
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 24 septembre 2012
    le samourai est un film sympathique avec bien sur un alain delon qui creve l'ecran, peut etre pas le meilleur!! mais pour l'epoque le scenario et la mise en scene sont vraiment bien reussit!!! on a le droit a quelques scene culte ( course poursuite dans le metro par exemple),la fin est vraiment bien penser et étonnante ,sa se regarde!!! a voir au moins une fois!!
    Wobot
    Wobot

    20 abonnés 137 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 janvier 2013
    Melville a réalisé le genre de film hyper classe:un héros ultra charismatique,une mise en scène stylisée et en avance sur son temps et un scénario minimaliste car prétexte à des scènes d'anthologie(le premier meurtre,la course poursuite dans le métro,le rendez-vous piégé,etc...)!Très en avance sur son temps et intemporel(il est de 67 tout de même!),il influença de nombreux cinéastes comme John Woo("The Killer"),Winding Refn( "Drive"),Michael Mann("Collateral") ou encore Jim Jarmusch("Ghost Dog").
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