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azurtlse
3 abonnés
46 critiques
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2,0
Publiée le 22 août 2024
Ce film ne vaut pas plus de deux étoiles, je ne sais pas si aujourd'hui, si c'était un nouveau film, il serait aussi bien accueillis, le scénario est d'une triste simplicité, aucune intrigue, aucun rebondissement, quand à Delon, il ne dit pas grand chose, si ce n'est le minimum syndical, je pense que n'importe quel autre acteur masculin aurait pu jouer le rôle! Ce film a vraiment mal vieillis, seul point positif, j'ai revu les années 60, j'avais 12ans...
Le prototype du film adulé, dont je suis complètement passé à côté. Vu pour la première fois en 2024, je découvre un film dont le scénario m'échappe : pourquoi ce tueur à gage se laisse-t-il tirer comme un lapin en pleine salle de spectacle ?! Avant cette conclusion désarmante, le film ressemble plus à une visite des quartiers peu amènes du Paris de 1967. On y voit que le métro à l'époque était quasi vide. On note l'élégance dans les rapports humains et dans la pratique de la langue française en ce temps-là. Ça relève presque du documentaire. En fait tout tient à la présence hypnotique d'Alain Delon. Les phrases qu'il prononce doivent en tout tenir sur une feuille A4 en police 14. Son charisme parle pour lui. Quant à la phrase citée au tout début, soi-disant tirée du Bushido (le livre des samouraï), elle ne serait en fait qu'une invention Jean-Pierre Melville, comme pour signifier au spectateur l'arnaque de son film : "Il n'y a pas de plus profonde solitude que celle du samouraï si ce n'est celle d'un tigre dans la jungle.. peut-être..." À réserver aux nostalgiques du célèbre acteur.
Revu ce film soit disant "culte", mais quelle déception. Le scénario est plat, très lent, et on ne comprend rien à la motivation des actions qui s'y passent. Le jeu des acteurs est très mauvais (à part François Périer), franchement on s'ennuie.
Une mise en scène au cordeau, sobre et efficace, pour cette histoire de tueur à gage solitaire et ténébreux, qui se trouve pris en tenailles entre r la police et les commanditaires de son meurtre et jongle entrer les alibis fabriqués et les déclarations d'une pianiste qui l'innocente... Delon est magistral; Il appartient au spectateur de chercher à comprendre une chute qui ne va pas de soi
Indéniablement ému par le décès d’Alain Delon, je me rends compte que je n’ai pas vu un seul film dans lequel il apparaît - même le Astérix est le seul de la saga que je ne connais pas. Vous vous en doutez, c’est la honte pour un néocinéphile passionné. Désireux de faire changer les choses, j’ai profité de la rediffusion télévisuelle qui bouleversait les programmes de la soirée pour découvrir « Le Samouraï ». Le moins qu’on puisse dire, c’est que c’est un navet à rajouter à la liste des pires films de tous les temps, ou du moins des plus surcotés. Il est d’une pauvreté à faire peur, d’un ennui mortel et d’un intérêt que même le plus flegmatique des spectateurs se risquerait à chercher - en vain, bien entendu. L’histoire est simple : un tueur à gage ôte la vie à un pauvre mec puis est suspecté… et ça ne va pas plus loin. Une raison à cela : la lenteur. Généralement, j’aime les silences au cinéma mais leur préciosité réside dans leur rareté. Ici, Melville, en chef d’orchestre du fiasco, en abuse et fait preuve d’un manque d’inventivité en enchaînant les plans sans parole (parfois sur fond de cris stridents d’un piaf chardonneret insupportable qu’on a envie de plumer tant il agace) en gardant une intrigue incertaine à laquelle on ne comprend rien, qui se résout sans explication et qui se traduit par un enchaînement de scènes illogiques et interminables. Bref, à part de bonnes musiques, quelques rares répliques qui valent le coup et un jeu d’acteur excellent - bien que peu bavard - pour le splendide Alain Delon pour survoler le massacre, le reste est à laisser dans une cassette bien au fond de sa cinémathèque et à ressortir pour endormir les gamins un soir de vacances.
Cette critique n’est que mon avis personnel. Je trouve ce film extrêmement sobre et épuré, avec une musique singulière qui habille l’oeuvre, l’esthétique du film est extrêmement soignée. J’ai personnellement ressenti que le mystère de Jef Costello cachait en réalité un homme seul et terne, à l’image de son appartement négligé. Jef affirme que la raison de son crime est l’argent. Cependant il ne semble pas en faire usage, mis à part pour son apparence (vêtements) lorsqu’il sort de chez lui. De plus il ne trouvait certainement pas de sens à sa vie puisque dans la scène finale spoiler: il a en quelque sorte choisi de se rendre aux policiers. L’enquête des policiers m’a néanmoins paru plutôt maigre puisqu’elle ne va pas assez en profondeur et n’exploite quasiment pas la pianiste qui était pourtant en face de Jef juste après le meurtre, cela est à l’image du scénario qui n’a pas exploité de nombreuses pistes possibles. Après, l’impact émotionnel du film est plutôt inexistant pour ma part. spoiler: En effet, la mort de Jef ne m’a absolument pas touchée. On ne retrouve également pas un message fort caractéristique du film, et ce qui est très important pour moi lorsque j’analyse une oeuvre. Je vais dernièrement noter que j’ai particulièrement apprécié la mise en scène de Jean-Pierre Melville et le jeu d’acteur de Delon.
Film quasi parfait sur un tueur à gages qui se retrouve confronté à un contrat sur lui et qui esaie d déjour la machination alors qu la Police est à ses trousses, Delon tient un de ses plus grands rôle. Par ailleurs le Paris des années 60 est très bien retranscrit, avec un métro qui n'existe plus aujourd'hui. La musique est aussi un grand moment de ce film qui a très bien vieilli. On pourra juste reprocher à l'histoire de manquer un peu de crédibilité, car Delon est censé être le meilleur de son domaine et lors de l'exécution de son contrat, il y a au moins une dizaine de témoins qui le voit.
Un polar de la belle époque devenu un classique du cinéma français coécrit et magnifiquement mis en scène par Jean-Pierre Melville. Réalisé il y plus de 50 ans (1967) le film n'a pas pris une ride. Ce drame froid, avec peu de dialogues, nous propose néanmoins un scénario très bien écrit ; une histoire efficace nous réservant bien des rebondissements. Elle nous conte les aventures de Jef Costello, un loup solitaire, un homme froid et un redoutable tueur a gage. Ce Thriller nous offre un casting de haute tenue avec un François Périer magistral dans sa peau de commissaire, Alain Delon qui nous fait du parfait Alain Delon dans le rôle principal de Jef Costello, et une jolie Nathalie Delon dans le rôle de Jeanne l'amie de Jeff.
Un film culte? Présentation du modèle trench-coat? Si vous aimez les filatures dans le métro vous serez servis! Si vous n'aimez pas les dialogues vous serez ravis : DELON est le ténébreux muet qui, parait-il a inspiré de nombreux cinéastes. Il sera disculpé inexplicablement par la talentueuse chanteuse de piano-bar (amoureuse transie), qui ne sera pas récompensée en retour. Seul intérêt : les yeux d'acier imperturbables du sex-symbol. Que ce film a mal vieilli!
J'ai vu ce film pour la première fois à l'âge de 5 ans ne pouvant pas apprécier réellement son contenu. Je viens de le revoir ce soir très émue par la nouvelle du décès dans la nuit d'hier de mon acteur préféré Alain Delon. Je ne compte pas combien de fois on a tiré sur lui dans ce film surréaliste voire absurde mais à l'esthétique certaine. En voyant la scène des suspects portant tous un borsalino et un imperméable j'ai pensé à un tableau de Magritte. Alain Delon parle très peu , il n'y a pas grand-chose à comprendre et pourtant le film se présente comme une énigme. Si je mets trois c'est uniquement pour Alain Delon qui porte ce film avec le charisme qu'on lui connaît pour en faire une œuvre. La magie Alain Delon opère toujours.
Un film lent avec un acteur vedette aussi muet qu’impassible, qui vole des DS avec un trousseau de fausses clés et tue par-ci par-là avant de se faire dessouder. Un scénario plutôt obscur aussi mais, plus qu’un film, c’est le Paris d’une époque révolue qui défile au rythme des métros qui brinquebalent. RIP.