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GéDéon
92 abonnés
534 critiques
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3,0
Publiée le 26 août 2024
En 1967, Jean-Pierre Melville signe un polar sombre basé sur une enquête policière au rythme très lent, sans véritable action, mais étonnamment prenante. A l’aide d’une mise en scène méticuleuse (l’intense séquence de course-poursuite dans le métro parisien), on assiste au jeu du chat et de la souris entre un commissaire obstiné et un tueur à gage solitaire. Alain Delon y trouve un rôle taillé sur mesure avec cet homme taiseux et méthodique. Le film dégage ainsi une ambiance oppressante toujours orientée vers le désenchantement. Bref, un grand classique.
Après avoir vu "Le cercle rouge" également de Jean Pierre Melville, "Le samouraï" me fait comprendre que ce réalisateur maîtrise le film noir, les films très sombres avec peu de dialogues mais très maîtrisé. Sorti en 1967 avec Alain Delon en tête d'affiche au sommet de son art, on ne peut qu'avoir un film réussi. L'acteur mort il y a quelques jours incarne un tueur à gage froid et très classe. L'ambiance du film dans les années 60 est quelque chose que j'aime beaucoup, une période où tout le monde s'habillait avec classe, où le langage soutenu et l'art de bien parler était sur toutes les lèvres. Même si la parole n'est pas le gros point fort de ce film, le style lui est bien présent. La mise en scène de Melville est géniale et le film commence par dire qu'il n'y a pas plus profonde solitude que celle du samouraï. Ce fameux samouraï qui loge dans un petit appartement parisien très sombre est imagé à travers l'oiseau dans sa cage. Et cela est plutôt bien vu, car le samouraï va à l'image de l'oiseau tenter de sortir de sa cage. Sauf que sa cage à lui sont les personnes qui le paie pour tuer.
Au delà de tout ça, je trouve le film très bien mais avec quelques éléments qui m'ont un peu dérangé d'où le fait que je ne le qualifierai pas d'excellent film. Le samouraï a un alibi parfait après son crime face à la police. Tout porte à croire qu'il est innocent et pourtant l'enquêteur a un doute et va jusqu'à engager une cinquantaine d'hommes pour le surveiller. Peut être que je me trompe mais cela n'arriverai jamais réellement de mettre autant de moyen pour suivre un homme qui a tout pour être innocent même s'il ne l'est pas.
Mais sinon le samouraï est un film que j'ai vraiment bien aimé et qui me donne envie de découvrir davantage de films de Melville et d'autres films avec Alain Delon.
c'est lent, très lent. il n'y a aucun rebondissement. les scène s'étirent et on s'ennuie ferme. le scénario est vu et revu, vraiment je ne comprends pas la hype autour de ce film
Je peux comprendre que l'ambiance que Melville développe dans "Le Samouraï" a été révolutionnaire en 1967, que ce film ait pu être fascinant pour bon nombre de réalisateurs aussi, mais il faudrait quand même se pencher un peu sur le scénario pour l'évaluer. Qu'il soit très simpliste n'est pas un problème, c'est l'accumulation de choses ridicules qui m'ont 'énervé'. Je ne vais pas faire la liste de toutes ces choses qui m'ont fait sortir du film, mais après avoir revu "Le Samouraï" je comprends mieux pourquoi je n'en avais gardé aucun souvenir.
Si on aime e cinéma de Melville, il faut bien avoué que là le scénario est plutôt banal! A vouloir nous faire croire que le tueur à gage est un samouraï et pas un yakuza, le personnage s'écarte trop de la réalité des documentaires, même sur les personnages des triades chinois ou des Yakuza japonais.... tout le monde garde son calme, alors pourquoi l'enquêteur s'acharne sur l'individu le moins probables ? On aime Melville, mais là cela ne passe pas.... et le Delon dans le clan des Sicilien est plus le personnage réel que ce tueur froid impassible entouré de personnages froids quasiment impassible... le tueur irréalistes déteint sur tous les personnages....Il faut le dire ce n'est pas la seule fois que l'acteur n'est pas crédible, i l'a été aussi dans une comédie où il essaie de se moquer de lui sans succès en prêtre poursuivie par son enfermé. Delon enfermé dans son image de beau gosse ne sais pas se ridiculisé, quand il joue dans des comédies, il est encore le beau gosse personnage principale en voyou ou héros implacable oui ( Pour la peau d'un flic) et même quand il joue les timides d'un couple de jumeau ( la tulipe noire) il est parfait, et n'a rien d'un Claude Riche ( voir les Tontons Flingueurs notamment) Delon est plus crédible en tueur à l'aspect de communiant mais ne pouvant se passer de sexe ( le Clan de Sicilien) en timide (la Tulipe Noire, Christine) ou en vengeur masquer ( la tulipe noire) que dans un tueur impassible idéalisé sans le moindre faut pas car comparé au Samouraï qui se bas pour un seigneur local chargé de protéger son domaine et qui doit respecté un code.... Mr Melville se serait-il fait avoir à cause de la prétention de la Mafia à avoir un code de conduite.... qui n'en ait pas vraiment un ? Bref, un des films où l''on attend plus de l'association Delon / Melville, qui là est un échec! Et un lfair du policier mal compris... car un détail cloche mais comme on le voit dans Colombo.... c'est ce détail qui sonne faux qui est à l'origine de l'inspecteur de Police, quand ce n'est pas une histoire de bouc émissaire d'un coupable vers tout converge !
Un polar avec un Delon sans dialogues, néanmoins ce tueur theseux arrive à nous faire passer ce personnage. Un film qui va comme un gant à Alain Delon, à voir et revoir juste pour l acteur resplendissant dans cette réalisation.
Ce film ne vaut pas plus de deux étoiles, je ne sais pas si aujourd'hui, si c'était un nouveau film, il serait aussi bien accueillis, le scénario est d'une triste simplicité, aucune intrigue, aucun rebondissement, quand à Delon, il ne dit pas grand chose, si ce n'est le minimum syndical, je pense que n'importe quel autre acteur masculin aurait pu jouer le rôle! Ce film a vraiment mal vieillis, seul point positif, j'ai revu les années 60, j'avais 12ans...
Le prototype du film adulé, dont je suis complètement passé à côté. Vu pour la première fois en 2024, je découvre un film dont le scénario m'échappe : pourquoi ce tueur à gage se laisse-t-il tirer comme un lapin en pleine salle de spectacle ?! Avant cette conclusion désarmante, le film ressemble plus à une visite des quartiers peu amènes du Paris de 1967. On y voit que le métro à l'époque était quasi vide. On note l'élégance dans les rapports humains et dans la pratique de la langue française en ce temps-là. Ça relève presque du documentaire. En fait tout tient à la présence hypnotique d'Alain Delon. Les phrases qu'il prononce doivent en tout tenir sur une feuille A4 en police 14. Son charisme parle pour lui. Quant à la phrase citée au tout début, soi-disant tirée du Bushido (le livre des samouraï), elle ne serait en fait qu'une invention Jean-Pierre Melville, comme pour signifier au spectateur l'arnaque de son film : "Il n'y a pas de plus profonde solitude que celle du samouraï si ce n'est celle d'un tigre dans la jungle.. peut-être..." À réserver aux nostalgiques du célèbre acteur.
Revu ce film soit disant "culte", mais quelle déception. Le scénario est plat, très lent, et on ne comprend rien à la motivation des actions qui s'y passent. Le jeu des acteurs est très mauvais (à part François Périer), franchement on s'ennuie.
Une mise en scène au cordeau, sobre et efficace, pour cette histoire de tueur à gage solitaire et ténébreux, qui se trouve pris en tenailles entre r la police et les commanditaires de son meurtre et jongle entrer les alibis fabriqués et les déclarations d'une pianiste qui l'innocente... Delon est magistral; Il appartient au spectateur de chercher à comprendre une chute qui ne va pas de soi
Indéniablement ému par le décès d’Alain Delon, je me rends compte que je n’ai pas vu un seul film dans lequel il apparaît - même le Astérix est le seul de la saga que je ne connais pas. Vous vous en doutez, c’est la honte pour un néocinéphile passionné. Désireux de faire changer les choses, j’ai profité de la rediffusion télévisuelle qui bouleversait les programmes de la soirée pour découvrir « Le Samouraï ». Le moins qu’on puisse dire, c’est que c’est un navet à rajouter à la liste des pires films de tous les temps, ou du moins des plus surcotés. Il est d’une pauvreté à faire peur, d’un ennui mortel et d’un intérêt que même le plus flegmatique des spectateurs se risquerait à chercher - en vain, bien entendu. L’histoire est simple : un tueur à gage ôte la vie à un pauvre mec puis est suspecté… et ça ne va pas plus loin. Une raison à cela : la lenteur. Généralement, j’aime les silences au cinéma mais leur préciosité réside dans leur rareté. Ici, Melville, en chef d’orchestre du fiasco, en abuse et fait preuve d’un manque d’inventivité en enchaînant les plans sans parole (parfois sur fond de cris stridents d’un piaf chardonneret insupportable qu’on a envie de plumer tant il agace) en gardant une intrigue incertaine à laquelle on ne comprend rien, qui se résout sans explication et qui se traduit par un enchaînement de scènes illogiques et interminables. Bref, à part de bonnes musiques, quelques rares répliques qui valent le coup et un jeu d’acteur excellent - bien que peu bavard - pour le splendide Alain Delon pour survoler le massacre, le reste est à laisser dans une cassette bien au fond de sa cinémathèque et à ressortir pour endormir les gamins un soir de vacances.
Cette critique n’est que mon avis personnel. Je trouve ce film extrêmement sobre et épuré, avec une musique singulière qui habille l’oeuvre, l’esthétique du film est extrêmement soignée. J’ai personnellement ressenti que le mystère de Jef Costello cachait en réalité un homme seul et terne, à l’image de son appartement négligé. Jef affirme que la raison de son crime est l’argent. Cependant il ne semble pas en faire usage, mis à part pour son apparence (vêtements) lorsqu’il sort de chez lui. De plus il ne trouvait certainement pas de sens à sa vie puisque dans la scène finale spoiler: il a en quelque sorte choisi de se rendre aux policiers. L’enquête des policiers m’a néanmoins paru plutôt maigre puisqu’elle ne va pas assez en profondeur et n’exploite quasiment pas la pianiste qui était pourtant en face de Jef juste après le meurtre, cela est à l’image du scénario qui n’a pas exploité de nombreuses pistes possibles. Après, l’impact émotionnel du film est plutôt inexistant pour ma part. spoiler: En effet, la mort de Jef ne m’a absolument pas touchée. On ne retrouve également pas un message fort caractéristique du film, et ce qui est très important pour moi lorsque j’analyse une oeuvre. Je vais dernièrement noter que j’ai particulièrement apprécié la mise en scène de Jean-Pierre Melville et le jeu d’acteur de Delon.
Film quasi parfait sur un tueur à gages qui se retrouve confronté à un contrat sur lui et qui esaie d déjour la machination alors qu la Police est à ses trousses, Delon tient un de ses plus grands rôle. Par ailleurs le Paris des années 60 est très bien retranscrit, avec un métro qui n'existe plus aujourd'hui. La musique est aussi un grand moment de ce film qui a très bien vieilli. On pourra juste reprocher à l'histoire de manquer un peu de crédibilité, car Delon est censé être le meilleur de son domaine et lors de l'exécution de son contrat, il y a au moins une dizaine de témoins qui le voit.