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    Le Samouraï
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    Arnaud A.
    Arnaud A.

    7 abonnés 196 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 mars 2023
    Le formalisme cinématographique de Melville, servi par le jeu sobre et froid d'Alain Delon, atteint ici sa pleine capacité. Néanmoins, si l'habileté du scénario séduit, elle ne parvient pas à questionner vraiment le spectateur - ce qui semblait pourtant être le but. De plus, les seconds rôles, à l'exception de François Périer remarquable en commissaire prêt à tout, sont assez transparents.
    carbone144
    carbone144

    88 abonnés 766 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 décembre 2022
    Découvert il y a une quinzaine d'années, je l'avais quelque peu oublié, me rappelant seulement d'un bon film et de bonnes sensations, mais comme écrasé par "Le Cercle Rouge" que j'avais vu juste avant et qui m'avait laissait une trace indélébile. Je ne regrette pas cette redécouverte, totalement conquis et ne pouvant qu'acquiescer aux louanges faites sur cette œuvre magistrale. Je ne ferai donc pas une redite de tout ce qui a déjà pu être décortiqué et analysé. Je me contenterai de souligner à quel point c'est extraordinaire cette capacité qu'à Melville de nous captiver et nous fasciner à partir d'intrigues relativement simples ; cette capacité à écarter les dialogues pompeux et nous scotcher devant l'action qui peut aller jusqu'à des gestes simples, comme ces personnages qui marchent les mains dans les poches et la tête basse. Chapeau !
    CharlieFirpo83
    CharlieFirpo83

    4 abonnés 71 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 16 octobre 2022
    2 étoiles ..pour l ambiance..delon énigmatique ( les seconds rôles étant mauvais) i ..la musique et le.rythme melvliien du film...la.couleur aussi.
    pour l.histoire et le.scenario...
    zéro....c'est grotesque ....incohérent ...
    delon.est soi disant un tueur à gage expérimenté
    efficace ..ok.....deja le mec se porite en gabardine chapeau sur la tronche au milieu de centaine de personnes en tenue de soiree et lui en mode déjà très suspect....flingue le type.sans meee utiliser un silencieux ..ressort sans faire r egaffe à quoi que ce soit... et ressort en mode encore plus suspect ....passons....va s y il.jeter son chapeau et sa gabardine....? Ben.nous voyons ...il.se fait interpeller comme.ca ..on.ne.sait comment dans une chambre d hôtel servant de tripo...( que la police connaît bien évidemment) habillé pareil...
    s'en suit la blague des témoins ( non protégés derrière une glace sans teint ) hormis la pianiste qui le faut délibérément..) qui est une vaste fumisterie ....
    bref je passe....c'était ridicule ....la scène oû delon découvre le micro planqué par des stagiaires d ela.police... est tout aussi risible....
    normalement un.expert samourai tueur à gage s espérait servit d ecela pour mettre la.police sur une fausse piste ....pensez vous ....le gars l'éteint...et se fout dans la mouise ensuite dans une scène interminable et nullissime de filature dans le métro...
    et je passe sur. le final.incomrehenssible ...et risible.
    ah oui j'oubliais mention spéciale aux scènes de piano....où c'est tellement nul la.facon dont lactric e fait semblant ...qu on arrive à ne regarder que ça et sourire.
    bref hormis sur la forme..ce film ne vaut rien....faut être honnête...
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    133 abonnés 1 619 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 juin 2022
    A 20 ans j’avais trouvé ce film hermétique et avais peu compris l’engouement général pour ce film. Depuis 30 ans, ma culture cinématographique s’est étoffée et aujourd’hui, je porte un regard admiratif pour ce film qui est un réel chef d’œuvre de mise en scène devenu une référence mondiale. Le cinéma de Melville est pour moi exceptionnel de bout en bout ; plus ou moins associé à la « Nouvelle Vague », il en est le plus digne représentant avec des productions abouties et toujours maitrisées.
    Sandra Mézière en fait une belle critique et surtout englobe ce long métrage dans la cinématographie de Melville : « Jef Costello est un tueur à gages dont le dernier contrat consiste à tuer le patron d’une boîte de jazz, Martey. Il s’arrange pour que sa maîtresse, Jane (Nathalie Delon), dise qu’il était avec elle au moment du meurtre. Seule la pianiste de la boîte, Valérie (Cathy Rosier) voit clairement son visage. Seulement, lorsqu’elle est convoquée avec tous les autres clients et employés de la boîte pour une confrontation, elle feint de ne pas le reconnaître… Pendant ce temps, on cherche à tuer Jef Costello « le Samouraï » tandis que le commissaire (François Périer) est instinctivement persuadé de sa culpabilité qu’il souhaite prouver, à tout prix.
    Dès le premier plan, Melville parvient à nous captiver et plonger dans son atmosphère, celle d’un film hommage aux polars américains…mais aussi référence de bien des cinéastes comme Johnny To dans « Vengeance » dans lequel le personnage principal se prénomme d’ailleurs Francis Costello mais aussi Jim Jarmusch dans « Ghost Dog, la voie du samouraï » sous oublier Michael Mann avec « Heat » , Quentin Tarantino avec « Reservoir Dogs » ou encore John Woo dans « The Killer » et bien d’autres qui, plus ou moins implicitement, ont cité ce film de référence…et d’ailleurs très récemment le personnage de Ryan Gosling dans « Drive » présente de nombreuses similitudes avec Costello (même si Nicolas Winding Refn est très loin d’avoir le talent de Melville qui, bien que mettant souvent en scène des truands, ne faisait pas preuve de cette fascination pour la violence qui gâche la deuxième partie du film de Nicolas Winding Refn malgré sa réalisation hypnotique) ou encore le personnage de Clooney dans "The American" d'Anton Corbijn.
    Ce premier plan, c’est celui du Samouraï à peine perceptible, fumant, allongé sur son lit, à la droite de l’écran, dans une pièce morne dans laquelle le seul signe de vie est le pépiement d’un oiseau, un bouvreuil. La chambre, presque carcérale, est grisâtre, ascétique et spartiate avec en son centre la cage de l’oiseau, le seul signe d’humanité dans cette pièce morte (tout comme le commissaire Mattei interprété par Bourvil dans « Le Cercle rouge » a ses chats pour seuls amis). Jef Costello est un homme presque invisible, même dans la sphère privée, comme son « métier » exige qu’il le soit. Le temps s’étire. Sur l’écran s’inscrit « Il n’y a pas de plus profonde solitude que celle du samouraï si ce n’est celle d’un tigre dans la jungle…peut-être… » ( une phrase censée provenir du « Bushido, le livre des Samouraï » et en fait inventée par Melville). Un début placé sous le sceau de la noirceur et de la fatalité comme celui du « Cercle rouge » au début duquel on peut lire la phrase suivante : "Çakyamuni le Solitaire, dit Siderta Gautama le Sage, dit le Bouddha, se saisit d'un morceau de craie rouge, traça un cercle et dit : " Quand des hommes, même sils l'ignorent, doivent se retrouver un jour, tout peut arriver à chacun d'entre eux et ils peuvent suivre des chemins divergents, au jour dit, inéluctablement, ils seront réunis dans le cercle rouge (Rama Krishna)".
    Puis, avec calme et froideur (manière dont il agira tout au long du film), Costello enfile sa « panoplie », trench-coat et chapeau, tandis que son regard bleu acier affronte son image élégante et glaciale dans le miroir. Le ton est donné, celui d’un hiératisme silencieux et captivant qui ne sied pas forcément à notre époque agitée et tonitruante. Ce chef d’œuvre (rappelons-le, de 1967) pourrait-il être tourné aujourd’hui ? Ce n’est malheureusement pas si certain…
    Pendant le premier quart d’heure du film, Costello va et vient, sans jamais s’exprimer, presque comme une ombre. Les dialogues sont d’ailleurs rares tout au long du film mais ils ont la précision chirurgicale et glaciale des meurtres et des actes de Costello, et un rythme d’une justesse implacable : « Je ne parle jamais à un homme qui tient une arme dans la main. C’est une règle ? Une habitude. » Avec la scène du cambriolage du « Cercle rouge » (25 minutes sans une phrase échangée), Melville confirmera son talent pour filmer le silence et le faire oublier par la force captivante de sa mise en scène. (N’oublions pas que son premier long-métrage fut « Le silence de la mer »).
    La mise en scène de Melville est un modèle du genre, très épurée (inspirée des estampes japonaises), mise en valeur par la magnifique photographie d’Henri Decae, entre rues grises et désertes, atmosphère grise du 36 quai des Orfèvres, passerelle métallique de la gare, couloirs gris, et l’atmosphère plus lumineuse de la boîte de jazz ou l’appartement de Jane. Il porte à la fois le polar à son paroxysme mais le révolutionne aussi, chaque acte de Costello étant d’une solennité dénuée de tout aspect spectaculaire.
    Le scénario sert magistralement la précision de la mise en scène avec ses personnages solitaires, voire anonymes. C’est ainsi « le commissaire », fantastique personnage de François Périer en flic odieux prêt à tout pour satisfaire son instinct de chasseur de loup (Costello est ainsi comparé à un loup) aux méthodes parfois douteuses qui fait songer au « tous coupables » du « Cercle rouge ». C’est encore « La pianiste » (même si on connaît son prénom, Valérie) et Jane semble n’exister que par rapport à Costello et à travers lui dont on ne saura jamais s’il l’aime en retour. Personnages prisonniers d’une vie ou d’intérieurs qui les étouffent comme dans « Le cercle rouge ».
    Le plan du début et celui de la fin se répondent ainsi ingénieusement : deux solitudes qui se font face, deux atmosphères aussi, celle grisâtre de la chambre de Costello, celle, plus lumineuse, de la boîte de jazz mais finalement deux prisons auxquelles sont condamnés ces êtres solitaires qui se sont croisés l’espace d’un instant. Une danse de regards avec la mort qui semble annoncée dès le premier plan, dès le titre et la phrase d’exergue. Une fin cruelle, magnifique, tragique (les spectateurs quittent d’ailleurs le « théâtre » du crime comme les spectateurs d’une pièce ou d’une tragédie) qui éclaire ce personnage si sombre qui se comporte alors comme un samouraï sans que l’on sache si c’est par sens du devoir, de l’honneur…ou par un sursaut d’humanité.
    Que ce soit dans « Le Doulos », « Le Deuxième souffle » et même dans une autre mesure « L’armée des ombres », on retrouve toujours chez Melville cet univers sombre et cruel, et ces personnages solitaires qui firent dirent à certains, à propos de « L’armée des ombres » qu’il réalisait un « film de gangsters sous couverture historique » … à moins que ses « films de gangsters » n’aient été à l’inverse le moyen d’évoquer cette idée de clandestinité qu’il avait connu sous la Résistance. Dans les films précédant « L’armée des ombres » comme « Le Samouraï », Melville se serait donc abrité derrière des intrigues policières comme il s’abritait derrière ses indéfectibles lunettes, pour éviter de raconter ce qui lui était le plus intime : la fidélité à la parole donnée, les codes qui régissent les individus vivant en communauté. Comme dans « L’armée des ombres », dans « Le Samouraï » la claustrophobie psychique des personnages se reflète dans les lieux de l’action et est renforcée d’une part par le silence, le secret qui entoure cette action et d’autre part par les «couleurs », terme d’ailleurs inadéquat puisqu’elles sont ici aussi souvent proches du noir et blanc et de l’obscurité. Le film est en effet auréolé d’une lumière grisonnante, froide, lumière de la nuit, des rues éteintes, de ces autres ombres condamnées à la clandestinité pour agir.
    Evidemment, ce film ne serait sans doute pas devenu un chef d’œuvre sans la présence d’Alain Delon (que Melville retrouvera dans « Le Cercle rouge », en 1970, voir ma critique ici, puis dans « Un flic » en 1972) qui parvient à rendre attachant ce personnage de tueur à gages froid, mystérieux, silencieux, élégant dont le regard, l’espace d’un instant face à la pianiste, exprime une forme de détresse, de gratitude, de regret, de mélancolie pour ensuite redevenir sec et brutal. N’en reste pourtant que l’image d’un loup solitaire impassible d’une tristesse déchirante, un personnage quasiment irréel (Melville s’amuse d’ailleurs avec la vraisemblance comme lorsqu’il tire sans vraiment dégainer) transformant l’archétype de son personnage en mythe, celui du fameux héros melvillien.
    Avec ce film noir, polar exemplaire, Meville a inventé un genre, le film melvillien avec ses personnages solitaires portés à leur paroxysme, un style épuré d’une beauté rigoureuse et froide et surtout il a donné à Alain Delon l’un de ses rôles les plus marquants, finalement peut-être pas si éloigné de ce samouraï charismatique, mystérieux, élégant et mélancolique au regard bleu acier, brutal et d’une tristesse presque attendrissante, et dont le seul vrai ami est un oiseau. Rôle en tout cas essentiel dans sa carrière que celui de ce Jef Costello auquel Delon lui-même fera un clin d’oeil dans « Le Battant ». Melville, Delon, Costello, trois noms devenus indissociables au-delà de la fiction. »
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    Starwealther
    Starwealther

    74 abonnés 1 179 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 25 mars 2022
    "Le samouraï" est un classique du cinéma policier français, Jean Pierre Melville met encore en scène un très bon film. L'ambiance mafieuse est très bien rendu, Alain Delon a une classe folle avec son imperméable beige et son chapeau. Beaucoup de mystères seront entretenus tout au long du film pour être révélés petit à petit. Le son jazzy du club parisien où les scènes principales du film sont tournées est plus qu'agréable à entendre. Seul bémol, la fin est tout bonnement incompréhensible mais sans doute que Melville a voulu laisser une part de mystère pour que le spectateur imagine lui même la fin. Un excellent film du maître français du polar.
    Max Rss
    Max Rss

    196 abonnés 1 762 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 décembre 2021
    Il y a deux raisons essentielles, même trois, qui incitent à regarder ce film. La première est que c’est une œuvre signée du nom de Jean-Pierre Melville. La deuxième est que c’est un polar. Et que les polars de Melville sont aujourd’hui des classiques et qui ont servi de modèle à de nombreux cinéastes. Et la troisième, c'est que Melville y est tout simplement au sommet de son art. À l'instar d'Alain Delon, plus Delon que jamais mais qui ici, le fait magistralement. Allez, comme il est évident qu'un film, aussi grand soit-il, ne saurait être parfait de bout en bout, autant en relever ici la seule faiblesse : un rythme un peu chancelant, sans doute voulu par Melville ceci dit. Mais en contrepartie, cette unique faiblesse est gommée par les qualités du film. Et dieu sait s’il y en a. Tout d’abord, on ne peut que souligner le soin apporté à l’esthétique, mais on est chez Melville, donc c’est monnaie courante. Ensuite, la mise en scène est impeccable et très épurée. Mais le gros point fort du « Samouraï », c’est son personnage principal, dont la psychologie est passée au crible. Nous avons à faire à un héros solitaire, froid et expéditif. Un héros solitaire aux méthodes implacables. Un héros solitaire qui ne semble plus rien attendre de la vie. Et qui de mieux qu’Alain Delon pour jouer ce personnage? L’acteur trouve ici l’un des tous meilleurs rôles de sa carrière, si ce n'est le meilleur. Il est impeccable. Son regard à la fois grave et ténébreux vous transperce à la seconde où il le pose sur vous. D’accord, il est mutique et monolithique mais il dégage un magnétisme et un charisme que très peu d’acteurs possèdent. « Le Samouraï » est à ranger aux rayons des références du genre. Il n’y a pas à en douter la moindre seconde, Melville était un maître du polar. Un vrai. Nous ne sommes pas prêts d’en revoir un comme ça de sitôt.
    Renaud  de Montbas
    Renaud de Montbas

    30 abonnés 683 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 juillet 2021
    Signé du redoutablement efficace Jean-Pierre Melville ("l'armée des ombres", "le cercle rouge", "un flic", "le deuxième souffle"), "le samouraï" est sans doute le polar le plus mutique de l'histoire du 7eme art. Une histoire de tueur à gages froid qui entraine a sa suite un spectateur happé (ca c'est moi :-)). Un classique à l'atmosphére très particulière, presque désincarnée. A noter la présence de la superbe et troublante Cathy Rosier. 4 / 5
    ldi-maria78
    ldi-maria78

    3 abonnés 95 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 juillet 2021
    Certainement l'un des plus grands rôles d’Alain Delon qui malgré le peu de dialogues dans ce film, démontre toute la beauté de sa présence à l’écran. Son attitude froide et réservée ne vient qu'intensifier la prestance de son personnage. Il poursuivra ce genre de rôles sous la direction de Melville dans ''Le Cercle Rouge'' et ''Un Flic''.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 480 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 juin 2021
    Le Samouraï est un film qui aurait pu être fait comme un film muet. Le réalisateur Jean-Pierre Melville établit le sens non pas avec des dialogues mais avec les meilleurs outils dont dispose un réalisateur. Le montage, la mise en scène, la réalisation et la composition de l'histoire. Il y a un sentiment constant de solitude et d'isolement. Même lorsque le protagoniste Delon se retrouve dans de grands groupes de personnes son visage est pâle ses yeux sont baissés et il est toujours un étranger. Par ailleurs le film est étonnamment moderne. Il n'y a pas le grain de nombreux autres films des années 60 et 70. Au contraire l'éclairage et l'ensemble de l'esthétique visuelle sont parfaits de la boîte de nuit en noir et blanc à l'appartement gris clairsemé de peu de couleurs en passant par l'inquiétant souterrain du métro parisien. Ce chef-d'œuvre de Melville est sur un tueur à gages qui est un samouraï des temps modernes. Il utilise brillamment la ville qu'il aimait tant qu'est Paris. Son atmosphère, ses sons, ses rues, leurs bruits tout est obsédant froid et distant mais en même temps il fait de Paris la ville la plus belle du monde...
    Antarès
    Antarès

    3 abonnés 19 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 18 mai 2021
    Difficile de dire si "Le Samourai" est le meilleur film de Melville. Pour moi assurément il a sa place aux cotés du cercle rouge sur la plus haute marche. D'une histoire pourtant assez banale de tueur à gages, Melville en titre une œuvre de suspense autour du Samourai, le lien entre l'honneur de ces chevaliers Japonais et le tueur à gage. Il faut dire que Melville nous emmène dans une ambiance très froide et sombre dans l'univers d'un tueur solitaire mais déterminé. Traqué sans relâche par la police rien ne le détourne de ses missions qu'il doit effectuer.

    Pour résumer:
    Jef Costello est un tueur à gages solitaire et silencieux qui vit dans un modeste appartement dans un immeuble délabré de région parisienne. Un contrat l'enjoint de tuer un patron de bar/cabaret de Jazz. Il se rend sur les lieux, et, à la vue de tous il enfile des gants blanc (habitude qu'il à avant d'assassiner une personne) avant d'aller dans les loges où se trouve le bureau du patron de l'établissement. Costello abat froidement sa cible mais au moment de sortir il croise une jeune artiste qui a compris ce qu'il vient de se passer. Costello presse le pas.
    Il est arrêté plus tard par la police, dont le commissaire, est certain de l'implication de Costello dans l'assassinat. Pourtant il ne peut l'inculper faute de témoignage et notamment de la jeune artiste qui refuse de dire qu'elle à bien reconnu Jef Costello. Il est relâché mais pour autant, le commissaire ne baisse pas les bras, usant de toutes les méthodes pour faire tomber Costello qui part ailleurs doit faire face à ses commanditaires qui cherchent à le faire exécuter maintenant qu'il a été interrogé par la police...
    DreamTim
    DreamTim

    16 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 10 mai 2021
    J'aurais aimé mettre une meilleur note car j'adore Alain Delon, mais, mis à part la BO qui à certain moment est sublime et l'ambiance très noir, je n'y trouve que peu d'intérêt.

    La scène du métro est trop longue, le rythme trop mou et Delon ne m'a pas transcender.
    2,5/5 pour les qualités cité en haut mais une déception pour ma part d'un film que j'attendais depuis longtemps.
    Vincenzo M.
    Vincenzo M.

    41 abonnés 271 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 avril 2021
    Film noir par excellence « Le Samouraï », grâce au savoir-faire de Pierre Melville, marque un des sommets atteints par Alain Delon incarnant un héros sombre et solitaire. Il s'agit cette fois d'un tueur à gage lui-même aux prises avec des tueurs et contraint de démêler les fils d'une intrigue qui se referme sur lui.

    Sombre, froid, peu loquace, vivant dans un repère « spartiate » et surnommé « Le Samouraï », le personnage central du film acquiert une dimension rarement atteinte dans le cinéma français qui ne cessera d'ailleurs d'inspirer d'autres œuvres souvent bien moins réussies. Delon ébloui par sa présence inimitable.
    Zorglubu
    Zorglubu

    2 abonnés 280 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 avril 2021
    Polar froid au dialogue et à l'émotion minimaliste qui correspond finalement assez bien aux qualités de Delon. Le scénario est classique tout comme la mise en scène. La scène finale est magnifique.
    Lowrisam
    Lowrisam

    21 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 avril 2021
    Le cinéma de Melville est aussi froid qu'implacable. Dénué de toute psychologie propre, ses personnages sont le jouet d'un destin mise en image avec précision. À trop vouloir en faire, Le Samouraï vire à un exercice de style aussi pesant et froid que la mécanique mise en place.
    cinono1
    cinono1

    297 abonnés 2 052 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 mars 2021
    Un grand film de mise en scène, en est-il de même du scénario ? Melville installe un esthétisme sombre, gris, fataliste, crée des scènes de tensions à vous ronger les sang, autour d'un Alain Delon au sommet de son charisme. Il y incarne un tueur solitaire, froid et méthodique; plongé dans une mission qui tourne mal. Melville prévilégie l'image aux paroles, l'ambiance à la narration avec des personnages énigmatiques, dont on sait si peu que le spectateur peut y projeter ses rêves et obsessions. Melville a plus de mal, donc, dans la narration et quelques invraisemblances, mais on se laisse emporter, talent de metteur en scène oblige
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