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Frederic B.
6 critiques
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4,0
Publiée le 23 mars 2021
La première fois que j'ai vu ce film, je crois que nous étions dans les années soixante-dix. Je l'ai revu hier soir, nous sommes donc en 2021, et chose étonnante, ce film n'a pas pris une ride. Tout y est le contraste avec les personnages et le jeu des acteurs tous formidables, tous crédibles, et Philippe Labro lors de la présentation de ce film, à bien fait de souligner la présence de François Périer qui était un comédien très demandé à cette époque là. Alain Delon dans la peau de son personnage Le Samouraï nous fait oublier qu'il est Alain Delon, mais tout simplement un tueur à gages sous la direction de l'un des plus grands réalisateurs de film cinématographique de cette période là Jean Pierre Melville (Le Cercle Rouge..). Un film à ne manquer sous aucun prétexte. 😊
Je ne comprends pas l'engouement pour ce film, un chef d'oeuvre paraît-il ? Sans doute c'est la façon de filmer qui plaît car pour le reste... effectivement, comme l'explique en détails un des critiques de cette liste (zinjero 01 janvier 2012), les situations sont tout à fait improbables, irréalistes et confinent parfois au ridicule d'invraisemblance et cela détruit tout, sinon le rythme est mou et le personnage bien ténébreux (bon sang qu'est-ce qu'il peut faire la gueule !!) du héros n'est pas intéressant or un personnage doit susciter l'intérêt.
J’avais vu il y a longtemps ce super film de Jean Pierre Melville. Venant de le revoir, je note à quel point tout concourt à en faire un quasi chef d’œuvre : d’abord le scénario et l’ambiance. Le choix des lieux, en particulier, est une véritable merveille. L’appartement glauque du tueur, le garage où il fait changer les plaques des voitures volées, le chant triste de l’oiseau qui réagit à ce qui se passe dans l’appartement : tous ces éléments pourraient être enseignés dans une école de cinéma tellement ils sont maîtrisés. Ensuite la prestation d’Alain Delon, qui signe là sans doute son meilleur film. François Périer en flic pugnace est top également. Bref, un régal qu’on ne rencontre quasiment plus de nos jours. Seule la fin m’a paru un peu plus faible que le reste, mais vraiment quel film !
Œuvre la plus connue de son réalisateur, Le Samouraï est un film mythique qui a inspiré de nombreux cinéaste (John Woo avec The Killer, Jim Jarmusch et Ghost dog : La Voie du samouraï ou encore Johnnie To pour Vengeance). Ce statut est loin d’être démérité puisque Jean-Pierre Melville y atteint l’apogée de son style. Il réussit à livrer une œuvre très dépouillée où les rares scènes d’action sont hors-champ où filmées de loin et où le silence illustrant le sentiment de solitude si cher au cinéaste est extrêmement présent (les 9 premières minutes ne comportent d’ailleurs aucun dialogue). Et pourtant, le film captive constamment grâce à la précision de la mise en scène, à la photographie désaturée d’Henri Decaë, à la musique de François de Roubaix et surtout à la présence féline d’Alain Delon. Servi par un look resté dans les annales, ce dernier est incroyablement charismatique alors qu’il limite très justement au maximum son nombre d’expressions lui apportant un aspect fantomatique parfaitement adapté qui est payé pour donner la mort tout en semblant marcher vers la sienne. Même si le reste du casting est très juste, seule la magnifique Cathy Rosier semble pouvoir rivaliser en présence désincarnée avec la star française. Ainsi, cette première rencontre entre Delon et Melville (qui tourneront par la suite ensemble Le Cercle rouge et Un flic) est donc une œuvre sublime, pleine de solitude, qui constitue un des plus grands polars réalisés dans l’Hexagone. Un chef-d’œuvre à ne pas louper.
un film qui contient aucun dialogue avant la 9e minute c'est pratiquement du jamais vu de plus sur le personnage principal c'est premiers dialogue ne sont même pas à 9 minutes ce qui est encore plus exceptionnel. Alain Delon incarne ici un personnage mystérieux et solitaire qui a inspiré beaucoup de différente œuvre et on comprend pourquoi interprétation plutôt exceptionnelle à la fin du film en revanche interprétation est plutôt très moyenne lors de la dernière minute du Film vu comment se termine celui-ci. un film plutôt captivant qu'ils arrivent à nous garder en haleine durant les 1h40 qui est pas mal ce n'est pas un chef-d'œuvre mais c'est un bon film vous passerez un bon moment.
Film de Jean Pierre Melville, "Le Samurai" c'est d'abord une ambiance , une lumière, une musique. Jeff Costello est un tueur à gage executant des contrats pour une obscure organisation. spoiler: Trahi par celle-ci, il décide de se venger [/spoiler]. Alain Delon est parfait dans ce rôle de samurai des temps modernes ; le revolver remplacant le katana et l'imperméable le kimono. Dans ce film, ce proverbe chinois "si ce que tu as a dire n'est pas plus beau que le silence tais-toi" prends tout son sens. Parce qu'effectivement, Jeff est un taiseux, un solitaire. J'ai beaucoup aimé ce film de par sa mise en scène très moderne, très stylisée propre à Melville. Le climat envoutant du film me fait penser à un balet crépusculaire où notre personnage évolue sans réel choix et convictions. Un grand moment de cinéma.
Un classique du cinéma français que je n'avais point vu. Trop classique sans doute côté scénario, mais on sent bien que ce n'est pas tellement cela qui intéresse son metteur en scène. Melville apporte un véritable style, tant dans l'ambiance, la photographie que la mise en scène. Pas forcément le chef-d'oeuvre attendu car cela reste aussi rigide côté interprétation, mais une oeuvre extrêmement intéressante et une référence logique pour les futurs maîtres du genre. Borsalino !
J'avoue avoir été déçu. J'avais longtemps entendu et lu des louanges sur ce classique du polar français et c'est seulement ce mois-ci que je l'ai enfin découvert. Une mise en scène épurée certes et une musique jazzy soignée. Mais autant le film commence très bien autant il s'enlise au fur et à mesure dans un jeu du chat et de la souris avec notamment une scene de métro bien trop longue et qui n'a pas de sens scenaristiquement. Et puis Delon n'est pas transcendant... Non franchement pas mal mais pas extra non plus, loin de là...
chef d'oeuvre, le tueur silencieux , solitaire, froid, impertubable à qui Delon donne toute sa dimension, du grand Melville comme d'hab. Un classique du polar francais.
Melville et Delon ,que se soit séparément ou ensemble(le Cercle Rouge pour ne pas le nommer) ont heureusement fait beaucoup mieux .Ok, la volonté affichée de faire un polar noir et dépouillé est là mais encore faut-il y parvenir.... Et là , c 'est raté :longueurs(la filature du métro ok mais 2 mn c' est bien!),incohérences du scenario multiples,coté parfois un peu précieux des attitudes, ton des acteurs parfois discutable.... Rien ne colle vraiment dans ce film sinon la bande sonore(musique épatante). Alors 2 étoiles pour l'ambiance années 60 et ses vieilles bagnoles , pour le charme intact de Cathy Rosier et Nathalie Delon et donc et enfin pour la musique et on passe à autre chose(Le Cercle Rouge, Le 2ème Souffle,tout ce que vous voulez.... mais décidement pas celui là).
Il n'est pas nouveau de dire que Jean-Pierre Melville est un cinéaste du silence. Ses sombres polars français mettent en scène des êtres solitaires et perdus, ont une facette très intéressante où le silence est l'essence de la violence et du respect. Si j'estime peut être *Le Cercle rouge* comme son film le plus abouti, je pense alors que *Le Samouraï* est celui qui traite le mieux de cette question du silence. Il n'y a pas vraiment besoin de dialogue pour comprendre l'épopée cloîtrée et dangereuse de Jef Costello (Alain Delon), ce tueur à gages solitaire qui voit son destin se renverser après un assassinat qui tourne mal.
Les regards entre les personnages et les actions délicatement exécutées sont les sources de cette tension où chaque mouvement de caméra permet de comprendre la situation. Il suffit simplement de contempler cette scène d'ouverture de Jef en compagnie de son oiseau en cage. Tous deux cloîtrés dans leurs appartement morbide où l'attente d'un meurtre commandité se fait longue. Jef est un homme enfermé dans une routine illicite et dangereuse, où la moindre tentative d’émancipation peut s’avérer fatale. Connaitre sa cible; la tuer; récupérer l'argent; connaitre sa cible; la tuer; ... ce quotidien reste sa seule raison de vivre où l'amour éphémère et la solitude sont comme des minimes évasions. On sent aujourd'hui les long-métrages imprégnés de l'ambiance solitaire et calme (en apparence) de l’œuvre de Melville : *Léon* de Luc Besson en 1994 ou même *Drive* de Nicolas Winding Refn en 2011. L'être solitaire et incapable d'aimer, endoctriné dans une routine dangereuse qui se renverse subitement : un loup blessé et traqué de tous les côtés.
Jean-Pierre Melville travaille à merveille ce côté à la fois contemplatif dans son silence, mais aussi profondément angoissant dans son récit de traque. C'est surtout sa mise en scène efficace qui sert ce polar maîtrisé : un véritable labyrinthe au sein du commissariat où se mélange suspects, le tueur, les témoins et les flics. Mais c'est aussi et surtout cette grande chasse finale au cœur du métro parisien où Jean-Pierre Melville joue constamment sur cette mise en perspective entre les longs couloirs des sous-sols de la capitale et la petite représentation plastique qui permet aux policiers de connaitre la position en temps réel de Costello. Melville s'amuse et plonge son spectateur dans cette mise en abîme au cœur d'un Paris sombre, au côté d'un tueur à gages jouant une dernière fois avec son destin.
Melville m'a toujours passionné, mais sans-non plus être indemne de défauts. Je lui reproche quelques-fois sa vacuité scénaristique (*L'Armée des ombres*) ou sa trop grande volonté de fulgurance et de complexité de récit (*Le Doulos*). Mais il faut dire que quand il trouve le juste milieu comme dans *Le Cercle Rouge* ou ici avec *Le Samouraï*, Jean-Pierre Melville réalise de grandes choses mémorables.
Un film noir assez lent servi par un magistral Alain Delon. Il incarne à la perfection ce tueur solitaire et peu bavard qui se trouve pris entre le milieu et la police. Melville signe un film de genre très réussi qui n'a pas vieilli.
C'est un peu comme une toile peinte en blanc cassé et on cri au chef d'œuvre. Le parallèle avec les films de samouraï est bien fin et transposer le jeu des japonais d'antan au Paris de 67 dénué de sens. Le dialogue doit tenir dans une page et je jeu de Delon aurait pu être tenu par une statue tellement il est figé et impassible. Des longueurs et des silences qui n'en finissent pas et une finalité bien mince. A noter que Paris parait bien peu peuplé. Ce film est une curiosité pour l'époque peut être, mais d'aucun intérêt aujourd'hui.
Indémodable Melville ! Delon en tueur solitaire et la musique inoubliable de François de Roubaix . François Perrier en flic qui ne lâche rien et une mise en scène qui nous tient en haleine tout du long . La poursuite dans le métro parisien est un exemple de séquence ! . Un classique du cinéma français .