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Svn
2 abonnés
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3,0
Publiée le 29 octobre 2024
La description du film annonçait quelque chose de sympa mais malheureusement j'ai été un peu déçu. Je ne dis pas que c'est un mauvais film, mais seulement qu'il aurait pu être mieux exploité même si le plot twist est pas mal et que la morale tournant autour du film est très intéressante.
Un scénario malin, riche en rebondissements, qui fait de "Runaway Jury" autre chose qu'un typique film de procès. Adapté de John Grisham, jouissant d'un casting de luxe, le film est franchement divertissant et agréable à suivre, malgré un certain manichéisme un peu caricatural (Gene Hackman est vraiment très très méchant!). On pourra regretter une réalisation un peu molle, sans grande vision, ni conviction. Un travail d'artisan, sans passion, tout juste suffisant pour élever le film au-dessus de la masse des thrillers juridiques américains. C'est déjà bien!
Alors franchement, le film à l’air de rien comme ça, mais le film est vraiment top. Il réussit à nous donner régulièrement des informations sur qui est qui et nous donner des « solutions » sans pour autant nous spoiler. En effet, parfois certains film nous donne trop d’infos et donc on comprend trop vite la fin, ici ce n’est pas le cas, c’est parfaitement géré. La complexité du scénario rend le thriller palpitant, d’autant plus que les acteurs/actrices portent ça avec brio. Oui certaines fois, les rebondissements sont un peu attendu ou rocambolesque, mais ça n’enlève pas la saveur du film. EN particulier le final qui est un happy end plutôt classique, mais qui reste tout de même très surprenant sur les détails. Bref, c’est un film qui vous tiendra en haleine durant toute sa durée.
Le film de procès est un genre en soi à Hollywood. Le maître du jeu a pour particularité de se concentrer sur la constitution d un jury et de l influence de la personnalité des différents jurés sur le futur verdict. Il montre un jeu de manipulation, allant bien au delà de la légalité pour agir sur les décisions dans le prétoire. Dans son côté suspens et empiètement sur la vie privée il m a beaucoup fait penser à « ennemi d état » ou l on retrouvait déjà Gene Hackman. Cependant le montage très cuté ne m a pas emballé ici. J ai trouvé dommage aussi que le personnage de Dustin Hoffman n ait pas été mis plus en avant. Ça n est pas un grand film du genre mais il a le mérite de proposer un point de vue original.
Adapté d un roman de John Grisham le maître du jeu nous emmene dans le système judiciaire américain. C est souvent prévisible et peu nuance au niveau de la psychologie des personnes. Mais malgré tout le charme opéré. Peut être grâce à Dustin Hoffman et Gene Hackman. Leur scène de face à face reste le sommet du film
Manipulations multiples sur un jury. Même si la vengeance et le talent de maîtres chanteurs du jeune couple sont vraiment capillotractés, on ne s'ennuie pas une seconde dans le déroulé du procès. Mentions spéciales pour Hackman et Cusack.
Une plaidoirie pour des crapules, revendeur d'armes, qui donnera un attentat tuant d'innocentes victimes, dont la sœur de la femme d'un juré qui veut faire payer et rendre justice aux familles des victimes. La corruption dans la justice américaine montré du doigt, en achetant un jury. Mais la raison l'emportera. Un scénario brillant et un casting irréprochable. John Cusack, Dustin Hoffman, Gene Hackman et Rachel Weisz. Mais aussi une bonne pleiade de second rôle. Bill Nunn, Cliff Curtis, Jennifer Beals, Bruce McGill, et bien d'autres.
Qu'il est amusant de voir celui qui se croit grand manipulateur être le manipulé. Gene Hackman incarne à la perfection cette suffisance et cette arrogance de ceux qui sont persuadés d'avoir les cartes en main. Face à lui un couple dont les motivations à agir sont le ressort de l'histoire. Cependant les moyens déployés de part et d'autre sont trop inégaux pour qu'on y croit vraiment, sauf à ce que le cœur des jurés soit le plus puissant des pouvoirs. On est pris par le subtil jeu de rôles d'un procès d'assises et de son jury. Dix-huit ans après la sortie du film, les gadgets techniques ont déjà pris un coup de vieux ce qui invite à se concentrer sur les relations de pouvoir pour apprécier le suspense.
Vu le 09/05/2022. Après avoir lu les critiques sur Allociné, il me tardait de voir ce film et au final j'en ressors très satisfait. Déjà par la présence au casting d'une pléiade de stars: Genne Hackman (Rankin Fich), toujours aussi bon dans le rôle du salaud de service, John Cusack (Nicolas Easter) parfait dans ce role du jury qui semble au départ un peu à coté de la plaque mais qui cache un manipulateur hors paire, Dustin Hoffmann, qui n’est pas dans son meilleur rôle mais qui s 'en sort bien et al délicieuse Rachel Weisz, toujours aussi belle et avec un charme simple et qui fait comme dans Stalingrad son petit effet. A noter aussi la présence de certains seconds rôles bien trouvés et connus du cinéma américain comme Cliff Curtis (Herrera) ou Luis Guzman (Hernandez). Le film surfe entre deux éléments: - d'abord la vente d'armes libre s aux USA qui cause chaque année de nombreux morts mais qui peuvent aussi parfois sauver la vie - ensuite un juré qui contrairement à se qui se fait chez nous à un rôle fondamental lors d'un procès, surtout aussi médiatique que celui-ci et qui peuvent donc être acheté, manipulés, déstabilisés. Et c’est là qu'un gars comme Finch entre en piste et là on voit quand même tout ce que les réseaux sociaux savent sur nous, le fait que l'on soit fiché. Bon, on est aux États-Unis donc tout est plus démesuré mais quand même, ça fout la trouille. le lobbying des armes est puissant et ne recule devant rien pour continuer à écouler son stock au mépris des vies humaines. Le duo Cusack-Weisz marche bien et on aime le déroulement haletant du film, on voit comment ça se met en. place, comme l'étau se resserrer autour de notre duo e on arrive à la révélation finale qui tombe parfaitement bien. Le scénario est librement inspiré du roman "Le Maître du jeu" de John Grisham dans lequel la veuve d'un homme décédé d'un cancer provoqué par le tabagisme attaque en justice un fabricant de cigarettes. Pour le film, cela a été modifié en un procès fait à une compagnie d'armes à feu, ce afin d'éviter les similitudes avec le film "Révélations", sorti en 1999.
Une mécanique assez classique et récurrente des films de prétoire américains, portée par un casting balèze (même si Dustin Hoffmann est un peu trop mis en retrait, un scandale) et adoptant un angle d'attaque intéressant, avant de rejoindre les rails et de nous livrer un suspense judiciaire plus attendu mais efficace. La démonstration technique, sans faire de coup d'éclat, est implacable.
Un thriller judiciaire bien ficelé autour de l'éternel débat de la vente libre d'armes aux USA et du rôle des armuriers dans des drames liés à des fusillades. En regard, la loi, la morale ici bafouées par un déploiement de manœuvres d'intimidations de jurés. Efficace et prenant, porté par un beau casting dont le charismatique G.Hackman.
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1,0
Publiée le 9 avril 2021
Le Maître du jeu n'est ni un thriller passionnant et ni un drame juridique convaincant. La façon dont le réalisateur et les scénaristes ont choisi de cadrer la situation en fait l'équivalent d'un film de télévision. Je pensais que les représentations en noir et blanc de la moralité notamment dans les salles d'audience appartenaient au passé mais ce film m'a malheureusement prouvé que j'avais tort. L'industrie des armes à feu avec Gene Hackman dans le rôle principal est un méchant bidimensionnel en carton découpé qui ne recherche rien d'autre que l'argent il est indifférent aux dommages que ses produits peuvent causer. Le procureur Dustin Hoffman (superficiel comme son rôle) est un avocat qui ne penserait jamais à représenter sa cliente une femme veuve suite à la folie meurtrière pour quelque chose d'autre et de superficiel que de l'argent. Le message est que les armes à feu sont diaboliques et que les fabricants d'armes sont responsables des actions des meurtriers mais ca on le savait déjà. Que l'on accepte ou non le postulat et j'ai du mal à croire qu'un sujet aussi grave ait été traité avec autant de légèreté. Le fait que l'on batte ce tambour sans cesse tout au long du film a nui à la valeur artistique inhérente de l'œuvre qui représente par ailleurs un effort décent de la part de certains acteurs et actrices très connus. Le rythme lent du film a failli m'endormir et je ne pense pas que j'aurais manqué grand-chose. Car si je veux une diatribe politique je me tournerai vers les médias d'information...
J'ai un avis un peu mitigé sur ce film...En effet, ce film de prétoire aborde principalement deux thèmes, avec une pertinence variable. D'abord, le film évoque une pratique que l'on connait peu voire pas du tout en France: celle d'un procès où les jurés ont un rôle fondamental; avec la pratique de désignation et d'approbation (ou pas) des jurés par la défense et l'accusation. C'est un grand moment du procès, avec des jurés qui peuvent tenter de manipuler le cours des évènements, être politisés etc...Bref, comme le montre bien le film, on a un climat propice aux manipulations et aux retournements de situation. Ce côté là du film est très intéressant, avec un certain suspense. Le deuxième thème, qui m'a beaucoup moins plu, est le port d'arme et la vente d'armes d'assaut aux Etats Unis. Là, le film est à mon avis bien trop manichéen, on a les "gentils" progressistes qui s'opposent frontalement aux "méchants" vendeurs d'armes. Les seuls arguments qu'on entendra dans ce film sont ceux des anti-armes, tandis que ceux des pro-armes sont inaudibles au sens propre (par exemple par un arrière fond musical) comme au sens figuré (arguments outranciers). Par ailleurs, j'ai trouvé le personnage principal (le membre du jury) profondément antipathique car manipulateur et hypocrite, la fin justifiant les moyens. Finalement, je vois que le film a été tourné en 2003, il y a 18 ans! Et pourtant les ventes d'armes d'assaut sont toujours en vente libre aux Etats-Unis, preuve que la question n'est pas aussi binaire que ce que l'on peut voir dans le film...