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traversay1
3 568 abonnés
4 860 critiques
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3,5
Publiée le 31 octobre 2024
Anora, Palme d'or 2024, vraiment ? Bien que la qualité du long métrage soit indéniable, ce choix, eu égard à certains de ses remarquables concurrents, paraît pour le moins contestable. Son début, en tous cas, qui détaille les croupes des vices des travailleuses du sexe fait se demander s'il n'y a pas une certaine complaisance à montrer ces dames dans le plus simple appareil, ou peu s'en faut. Le côté trivial de la chose se retrouve aussi dans des dialogues où les mots grossiers volent bas et en escadrille. Ceci posé, il est indéniable que l'énergie du film est un vecteur de jubilation et que le rythme va crescendo, parfaitement suivi par le sans faute de la mise en scène de Sean Baker, dont c'est, incontestablement le meilleur film. Cette version féroce de Pretty Woman, même nourrie à un anti-oligarquisme primaire, fonctionne comme une lutte des classes sauvage, où la loi des plus forts (riches) est soumise à rude épreuve et comme un conte de fées totalement biaisé. Le côté jouissif du récit vient bien entendu de cette lutte des extrêmes, où les coups les plus bas sont permis, tel un vulgaire combat de catch. Et c'est un grand plaisir de suivre Mikey Madison donner tout ce qu'elle a dans un rôle à facettes où elle brille de mille feux. Mais bon, une Palme d'or, n'est-ce pas un brin excessif, tout de même ?
Fable des temps modernes, critique des oligarques et d'une société sans direction, jeu des acteurs, tout est bien fait. Mais des longueurs incessantes engluent chaque événement.. Avec 3/4 h en moins...on ressortirait plus enthousiaste au lieu de se demander pourquoi cette longue palme d'or
Si Sean Baker connait son affaire en terme de mise en scène, la vacuité du scénario, la quasi absence de description des personnages, les scènes étirées à l'envie sans raison, questionnent une fois encore sur le prix prestigieux accordé au film ( palme d'or cannes 2024).
On suit les déroulement de cette histoire en espérant qu'elle décolle enfin, mais en vain. Il reste un clin d'oeil adressé à l'étanchéité entre classes sociales, mais c'est au final beaucoup trop maigre.
Film plutôt décevant pour une Palme d'or ! Première partie du film ennuyeuse et malsaine, une prostituée purement vénale, un fils à papa crétin, dégénéré, drogué, des scènes de sexe à n'en plus finir, sans intérêt... Deuxième partie plus intéressante où tout "revient dans l'ordre"... L'idylle naissante avec Youri Borissov, le garde du corps, intéressante, mais malheureusement à peine effleurée... d'où 1,5 étoile...
Très décevante, cette palme d’or. Film beaucoup trop long pour ce qu’il a à raconter, un peu redondant dans ses péripéties de deuxième partie. Jamais surprenant, la bande annonce raconte presque déjà toute l’histoire. L’actrice principale est le point fort du film mais reste assez incompréhensible à plein de moment, particulièrement à la fin!!
Grosse déception, film qui n’a pas peur de dénuder à foison les femmes mais c’est à se demander vraiment l’intérêt au bout d’un moment… le réalisateur se fait plaisir… c’est drôle de plusieurs moments mais on a du mal à saisir le ton, les intentions à part un enieme film vu et revu sur le rêve américain et le conte de fée qu’il représente s’avérant décevant. Bref Anora pour moi c’est pas terrible. Surtout pour une palme d’or c’est pas à la hauteur du prix !!!
Palme d'or à Cannes ! Sérieux ?! Question : Que s'est-il passé dans la salle de vote pour attribuer la Palme d'or à ce truc. Limite porno, des scènes de cul à répétition, Drogue, alcool, et j'en passe. Des méchants complètements débiles. Un scénario ? Ah bon ?! C'est à se demander si les acteurs n'étaient pas livrés à eux-mêmes pour improviser dans certaines scènes. Et certains comparent cet ersatz de très bas étage de film à Pretty Woman, la bonne blague ... mais de qui se moque-t-on. Comment le jury de ce prix prestigieux a-t-il pu tomber aussi bas. Autant dire que les curseurs quant au sérieux de ce prix, en ce qui me concerne, sont placés à un autre niveau . 1/2 étoile et encore je me retiens pour ne pas mettre 0.
Vu en avant-première au MK2 Bibliothèque en présence du réalisateur et l’actrice principale. Des thèmes vus et revus (l’illusion du rêve américain), un rythme déséquilibré avec de grosses longueurs… mais sauvé par le talent des deux acteurs principaux.
« Anora », c'est un film qui vous emmène dans un véritable tourbillon du début à la fin ! Si classique dans le scénario mais si original dans la structuration du film, Mikey Madison (alias Anora) va nous embarquer dans sa vie de strip-teaseuse, rencontrant la perle rare qui va la faire sortir de sa misère sociale, s'amourachant de lui jusqu'à ce que la famille russe du jeune homme veut faire annuler le mariage. Inégalités sociales, richesse ou pauvreté, crush du moment ou sentiments amoureux, Sean Baker, comme dans ses précédents films, nous fait face à des travailleuses du sexe, avec leurs espoirs et leurs galères, sans jamais les dénigrer. « Anora » est hilarant de part ses dialogues et ses personnages tout au long du film, mais reste tout aussi sérieux vers la fin de l'histoire pour comprendre le vécu de notre protagoniste et son ressenti... Magnifique, drôle et dramatique, peu de réalisateurs ont ce talent de manier plusieurs thèmes entre eux, Sean Baker l'a réussi, d'où la récompense de la Palme d'Or, méritée amplement.
Film vu via le club 300 d'Allociné :-) présenté comme le nouveau Pretty Woman et comme un film sur l'amour, le ressenti n'est pas partagé. En effet il n'engendre pas la joie et l'insouciance. La mise en place est longue avec une première partie jeunesse dorée avec sexe et drogue mais limite pénible. Puis on change d'ambiance dès la mariage à Las Vegas même si certains passages sont drôles. Au global le film est pas mal mais le début est vraiment trop étiré.
La première partie du film est plutôt moyenne et on se demande comment cette romance a pu avoir la Palme d'or. Puis arrivent les personnages de Garnick, Igor et Toros et là tout s'emballe. Le film devient une perle de comédie très drôle mi-burlesque, mi-noire. On assiste à un road movie très efficace avec des dialogues ciselés et des situations bien trouvées. Surtout Mikey Madison est formidable dans le rôle d'Ani, elle se donne totalement, et pour le coup elle aurait largement mérité le prix d'interprétation féminine tant sa prestation est plus marquante que celles des actrices d'Émilia Perez. Elle arrive même à nous émouvoir au final. Sean Baker quant à lui comme à son habitude en profite pour faire une satire sociale. C'est très réussi.
J'ai été déçu par ce film. Une comédie ? Pas vraiment ! Une clownerie ? Non plus. Bon, il y a la toute fin qui donne un sens à ce film, mais c'est un peu facile d'arriver à la fin pour ne pas se dire que l'on a perdu son temps. Il y a des moments de perte de rythme assez évidents pour crier au chef-d’œuvre. J'étais avec des amis, personne n'a compris pourquoi Anora avait obtenu la palme d'or. C'est incompréhensible.
Film très prévisible et peu profond. Une comédie légère peu drôle (humour de situation un peu bébête) et parfois vraiment malaisante (scène finale par exemple). Une palme en somme très décevante.
Que dire d’Anora si ce n’est qu’il s’agit d’une des expériences cinématographiques les plus ternes et décevantes que l’on puisse vivre. Palme d’or ou non, ce film semble prendre un malin plaisir à ne jamais décoller. Dès les premières minutes, le spectateur comprend qu’il va assister à une histoire sans direction et sans relief, où le scénario s’étire tel un long chemin plat de Sologne, sans la moindre aspérité pour éveiller l’intérêt. L’intrigue, d’une fadeur difficile à oublier, progresse sans véritable enjeu ni évolution, rendant chaque minute interminable. Côté humour, Sean Baker semble avoir voulu jouer la carte du potache, mais hélas, les tentatives tombent dans un vide intersidéral. L’humour, censé apporter un peu de légèreté, laisse place à une consternation généralisée, chaque plaisanterie échouant à produire autre chose qu’un silence pesant. Arrivé au terme du film, on attend presque une rédemption finale, une touche d’audace pour sauver l’ensemble. Mais non : la fin, aussi insipide qu’absurde, résonne comme le coup de grâce, rendant l’œuvre encore plus difficile à digérer. Anora nous rappelle que toutes les Palmes d’or ne sont pas des chef-d’œuvres, mais ici, on atteint le sommet du pathétique. À fuir absolument.
Une Palme d’or amplement méritée de mon point de vue ! Anora est un film qui possède une véritable identité, on sent clairement que c’est fait avec sincérité et avec du cœur. En fait, j’ai été surpris de la tournure des événements : au début nous avons affaire à une comédie assez amusante où chaque séquence est plus hilarante que la précédente, mais au fur et à mesure que nous avançons dans l’histoire nous plongeons petit à petit dans un drame familial particulièrement prenant. L’écriture est vraiment maîtrisée, c’est probablement l’œuvre la plus aboutie de son metteur en scène.
La Palme d'or 2024 a été décernée à un film médiocre et sans intérêt. Cela aurait pu être une Pretty Woman version Cassavetes ou une Blanche Neige en mode Scorsese. Que nenni. Juste une pantalonnade qui s'étire inutilement, ne traite aucun sujet et préfère nous montrer une très jeune fille et un très jeune garçon s'adonner aux plaisirs de la chair, de l'alcool et de la drogue sans bien sûr traiter du problème de la prostitution. Oui. Juste une pantalonnade avec une image moche et des choix musicaux ineptes. A fuir.