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    Anora
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    4,0
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    171 critiques spectateurs

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    NathalieTbct
    NathalieTbct

    4 abonnés 28 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 octobre 2024
    Excellente première partie, décapante, nerveuse, drôle, surprenante. Deuxième partie très (trop ?) différente, plus lente et beaucoup moins surprenante si ce n'est dans l'evolution des personnages. Auxquels on s'attache. Le film devient presque tendre, plus intimiste. Le tout est un tres bon moment, mais il reste un sentiment d'inachevé. cette palme d'or ne va pas jusqu'au bout de son délire, comme l'ont fait Parasites et Sans filtre.
    Yannickbisson511
    Yannickbisson511

    1 abonné 12 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 octobre 2024
    Très bon film; j'ai bcp aimé. Après je suis surpris qu'il ait remporté la palme d'or cette année. C'est quand même assez grand public par rapport a d'habitude malgré les scènes de sexe. Une sorte de Pretty Woman version 2024 mais qui vire assez vite à l'anti conte de fée . C'est parfois très drôle mais aussi assez dur. Mikey Madison (transfuge des derniers scream) y est excellente. Elle donne énormément de sa personne. La scène où elle hurle j'avais mal aux cordes vocales. Elle aurait carrément mérité le prix d'interprétation féminine à la place du quatuor d'Émilia Perez. A mon avis elle aura sa petite nomination aux golden globes puis aux oscars.
    Stephane Fantoni
    Stephane Fantoni

    1 abonné 3 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 1 novembre 2024
    Je ne comprends pas les avis. Le film est bourré de stéréotypes, il n'y a pas d'histoire, c'est fade. On ne comprend pas la ligne conductrice, peut être parce qu'il n'y en a pas. Palme d'or cette daube ? Sérieusement...
    iof
    iof

    5 abonnés 137 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 novembre 2024
    Le conte de Cendrillon remis au goût du jour : la princesse est une escort-girl et le prince, le fils immature et complètement dégénéré d'un couple d'oligarches russes. C'est assez cru, mais on passe un bon moment.
    andré sébastien pechberty
    andré sébastien pechberty

    8 abonnés 4 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 31 octobre 2024
    Une cascade de scènes jouissives plus pour le yeux que par la finesse des dialogues ! Un peu longue la séquence à la recherche du vilain fils de l’oligarque et une fin un peu attendue mais qui fait bien plaisir. Palme dorée plutôt.
    Violette P.
    Violette P.

    1 abonné 4 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 octobre 2024
    Vu en avant-première dans le cadre du London Film Festival "on tour" à Bristol. Dialogues mordants, photographie sublime, bande originale survoltée... tout y est ! De nouveau, Sean Baker excelle dans l'art de nous faire suspendre notre incrédulité de A à Z. On rit énormément, aussi ; peut-être pour mieux être surpris par une fin tout sauf drôle et qui nous laisse un goût amer d'inachevé... probablement à dessein ?
    Gudule
    Gudule

    4 abonnés 21 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 septembre 2024
    Ralentis et néons. La caméra épouse ces corps gracieux, sublimes dans leur exhibition, jusqu'à elle. Ani. Gros plan. Son visage est scruté. Elle balance la tête, et ses cheveux, comme en apesanteur, d'un noir d'ébène, éblouissant, s'agitent. Esthétique onirique. sentiment difficilement compréhensible, déjà, de mélancolie. A l'apogée de ce cynique "Greatest day", son nom apparaît : Anora. Presque mythologique. Et ce film sera son épopée. Cette histoire à laquelle elle n'a jamais eu droit.

    La première scène du nouveau film de Sean Baker est absolument sidérante de beauté, psychédélique et tragique. Un moment de cinéma comme on en voit rarement, de l'ordre de cette déflagration émotionnelle indescriptible face à des images qui nous envoient un uppercut en plein cœur et qui nous font tomber amoureux d'une œuvre. Un coup de foudre, en somme.

    S'ensuit une suite de moments, de fragments, rassemblés en un ensemble d'une incroyable fluidité et authenticité, sur le quotidien de ces travailleuses du sexe, sur leur métier et, entre autres, leurs relations (avec leur corps, leurs collègues, leurs clients, leurs supérieurs, leurs familles). Cette belle description ne se limite qu'à ces scènes, et ne reparaîtra malheureusement plus par la suite.

    Mais Ani se détache de ce marasme bruyant, de ces jeunes femmes sans avenir ni ambition, dont certaines sont vulgaires et déconnectées de la réalité, acceptant leur condition, telle une condamnation. Ani n'est pas malheureuse, elle se plaît dans ce rôle de bimbo hyper-sexualisée. Cherche-t-elle de l'attention ? A dominer ? A être dominée ? Pourquoi fait-elle cette activité ? Comment en est elle arrivée là ? De sa vie, on ne saura rien. De son quotidien, on aura que des bribes, des instants volés. Son existence apparaîtra comme floue, jusqu'à son arrivée. Ivan. Éternel enfant de 21 ans. Gosse de riches, sans objectif. Traînant sa vie d'opulence, lui, ridicule dans cette autonomie qu'il fantasme, cette immaturité déplacée, ce mode de vie décadent, cette existence qu'il ne mérite pas. Le haïr ou l'adorer ? Il sent le fric, il est drôle "You're funny", léger, si détaché. Le privilège du je-m'en-foutisme.
    Et c'est le tourbillon : sexe, drogue, soirées, sexe, amis, sexe, découvertes, plage, sexe, drogue, sexe... Tourbillon émotionnel, tourbillon sensuel, tourbillon sexuel. Tourbillon esthétique, tourbillon euphorique, tourbillon nostalgique. La comédie est à son apogée, la fragilité de la jeunesse aussi. Les coups de tête sont privilégiés. Brûler sa vie quitte à le regretter. Ne pas réfléchir et aller de l'avant. Jusqu'à l'inexorable réalité, l'inéluctable impasse. Qu'il est beau et frivole ce mariage ! Qu'il est galvanisant ! Fougueux ! Qu'ils sont charmants et merveilleux ces deux amoureux ! Qu'ils sont ravissants ! Angéliques !

    Ah, cruelle désillusion, perverse vérité ! Pour les personnages autant que le spectateur. Les uns sont rattrapés par leur situation, leurs saillies illusoires. Les autres par des interrogations, des remises en question. Pour ceux qui se font admirer autant que pour ceux qui observent, l'idylle est close. Ani vivra une folle nuit, qui la fera plonger dans la mélancolie, mais la fera grandir, aussi. Nous, spectateurs, poursuivrons la séance, détachés, presque frustrés. La comédie prendra le pas sur le drame qui était pourtant bien plus justifié pour accompagner ce conte si désilusionné. Le portrait de femme sera archétypal et non pas profond, contrasté. Sean Baker reniera sa veine indépendante pour polir son style et le rendre commun, passe-partout. Lissage de la célébrité.

    Le basculement se laissera suivre, gentiment, sans affront, sans abîme ni abyme, dans un interminable ventre mou : l'exposition pornographique de la richesse illégitime du jeune fugueur cédera la place à l'exposition d'une vacuité, d'un certain gâchis, surtout scénaristique, qui déçoit fortement et nous fait prendre conscience du potentiel gâché d'une œuvre telle que celle-ci.

    Le développement psychologique d'Ani, personnage si intéressant, si passionnant, dont on tombe amoureux dès la première seconde, est éclipsé. Son intelligence, sa grâce, sa façon de se mouvoir, de parler, de penser, de coucher, sont laissés en jachère au profit d'une errance qui s'étire sur une longueur injustifiée et dommageable. Tout est bien trop divertissant. Mikey Madison, réduite à la performance plutôt qu'à la nuance, fait peu à peu vaciller la flamme de la passion qu'elle inspirait par son sourire, sa magnificence, sa clairvoyance et sa finesse.
    Invoquons alors la déesse de l'inspiration, le dieu du pathos, et, surtout, la divinité de la tragédie. Prions le scénariste-réalisateur de faire les genres se mouvoir, de faire pénétrer le drame dans sa trame, de le laisser tout pervertir, mais aussi tout illuminer. Anora manque de densité, de gravité, de sérieux. Anora aurait gagné à être plus sombre, morbide. Le personnage éponyme à s'être dévoyé (de même que son réalisateur au diable du budget et de l'enfermement stylistique), à avoir gagné en profondeur.

    La seule tragédie d'Anora est de ne pas en être une. De ne pas être un opéra baroque et excessif, un récit de descente aux enfers, de long désenchantement.

    Le récit patine, mais tout cela se laisse regarder. Hormis une scène, d'une cruauté qu'on se prend en pleine gueule, d'une très belle force, tout cela laisse bien indifférent. Jusqu'à ce moment. Magique. Jusqu'à cette scène finale. Cette scène qui me fait pleurer, rien qu'en y songeant, en me la figurant. Cette scène que je n'arrive pas à décrire, de peur de la violer. D'une puissance anihilante. Deuxième uppercut, bien plus puissant que le premier. La bouche ouverte, la bave aux lèvres, absent devant l'écran, hurlant intérieurement. Déchiré, et balançant aux oubliettes tous les défauts passés. Cette scène, je ne l'oublierai jamais. Cette scène restera gravée. Cette scène est ma préférée. Et rien que pour cela, et malgré son comique pernicieux, Anora est une grande œuvre de cinéma. Anora est un tout, vide parfois, mais à l'issue d'une somptuosité qui heurte et qui déchire, qui construit. Elle pleure et elle crie, la pauvre Ani.
    ralf gad
    ralf gad

    6 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 1 novembre 2024
    Plutôt déçu par cette palme d or...Le scénario de base était prometteur mais après une première partie correcte et bien réalisée, le film passe dans 1 tout autre registre avec une histoire tirée par les cheveux, invraisemblable...les scènes ridicules s enchaînent et laissent finalement un goût amer...malgré de bons acteurs, et des thèmatiques intéressantes, ce film est sans saveur. Vraie déception.
    NoPe
    NoPe

    5 abonnés 22 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 juin 2024
    (Vu à Cannes)
    Quelle réalisation !! Sean Baker est un master de réalisateur ça c'est sûr. On ne sent même pas que c'est un film, il construit une atmosphère, une "vibe", qui enveloppe le spectateur complètement au point d'oublier qu'il est assis dans une salle à fixer un écran. Les acteurs sont incroyables et pleins de vie, ils ont une énergie débordante. L'humour dans ce film ne manque pas et est rafraîchissant à souhait. L'histoire prend une tournure simple mais comment c'est raconté rend ça génial à suivre, on se sent embarqué dans cette folie. Cependant sachant que ce film parle d'une position de la femme qui reste dominée dans l'histoire, Mikey Madison joue une femme qui cherche continuellement l'approbation d'un homme (ou de plusieurs d'ailleurs) je trouve ça vraiment dommage qu'il est eu la Palme d'Or. D'après moi il n'aurait pas dû car le message derrière est bancal. Mais ça reste un de mes coup de coeurs de Cannes en terme de réalisation pour sûr !
    Jm szn
    Jm szn

    3 abonnés 26 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 1 novembre 2024
    Une Palme d'or pour ce film, qui est un bon film mais qui malheureusement reflète le niveau actuel du cinéma de plus en plus bas...Dans les années 60, du temps où les palmes d or allaient à des films comme le Guépard ou Rocco et ses frères , ce film aurait recueilli à peine une sélection et encore...Mais ne boudons pas notre plaisir, j'y suis allé et j'ai passé un très bon moment comme à l'époque de ces films hollywoodiens pour ado des années 80 ( cf john, Hugues par ex) ....Donc aujourd'hui Hugues metteur en scène de matthew broderick entre autre recevrait une palme d'or!!!!

    On est tombé bien bas
    Daniel C.
    Daniel C.

    2 abonnés 15 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 2 novembre 2024
    Très décevant….
    Critique de la presse et des spectateurs étaient dithyrambiques . J’y suis allé en toute confiance. Globalement, je suis déçu. Je suis resté sur ma faim. À tout point de vue, sur l’histoire,sur la mise en scène, et sur les acteurs.
    Lab
    Lab

    1 critique Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 1 novembre 2024
    déjà vous pouvez retirer la première heure en 5mn on avait compris. on y vois un fils de milliardaire et une très jolie femme passer leur temps à faire l'amour (ce qui a peut-être attirer qqs bonne note lol) et la fête ...aucun intérêt. La suite du film un peu mieux .....
    Le signe du M
    Le signe du M

    2 abonnés 17 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 31 octobre 2024
    Beaucoup de scène de sexe! Mais le film fonctionne bien et est sympa. Et surtout choses rare ces scènes de sexe sont pour la plupart justifiable et ont leurs place dans le récit.
    Séverine Boulant
    Séverine Boulant

    1 abonné 18 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 novembre 2024
    Déjanté mais pas que …..ce qui fait le charme de chacun des personnages c’est qu’ils sont vrais , sensibles drôles touchants, le film est un peu trop long mais on se laisse embarquer par sa fraîcheur
    Slimfast
    Slimfast

    3 abonnés 16 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 novembre 2024
    Anora devient Annie - comme le film ? – dans le grand melting-pot new yorkais ; son mauvais caractère aidant elle s’embrouillera avec une galerie de personnages sans aménité, de ceux qu’on plaint non qu’on jalouse, elle compris à propos de sombres histoires de sentiments teintés de beaucoup d’argent, de carte verte, de trahison et de belle mère : c’est une comédie slapstick, qui touche au cœur sans faire mal à la tête, sur fond de nihilisme.
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