Anora
Note moyenne
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631 critiques spectateurs

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Henrico
Henrico

171 abonnés 1 347 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 19 septembre 2024
D'un point de vue de sa mise en scène, le film de Sean Baker est extrêmement abouti. La dernière scène, d'une rare intensité, met un point final à l'intrigue tout en laissant une forme d'ouverture. Les dialogues sont d'une grande qualité, et les performances des acteurs, absolument brillantes. "Anora" méritait incontestablement un prix de la part du jury à Cannes. En revanche, par rapport à ses concurrents présentés, la Palme d'Or était-elle le meilleur choix? La décision est discutable. D'autant plus que le metteur en scène américain étire certaines scènes de manière excessive. En outre, il tombe dans une forme de redondance répétitive, avec d'autres scènes. Notamment les celles de "teasing", de pieu, d'engueulades, ou de recherches éperdues.
Ak F
Ak F

2 abonnés 16 critiques Suivre son activité

1,5
Publiée le 26 mai 2024
Film très prévisible et peu profond. Une comédie légère peu drôle (humour de situation un peu bébête) et parfois vraiment malaisante (scène finale par exemple). Une palme en somme très décevante.
Silvia
Silvia

2 critiques Suivre son activité

0,5
Publiée le 3 novembre 2024
Dommage que le satisfait ou remboursé ne soit pas en vigueur au cinéma.
C’est la première fois qu’un film me donne envie de quitter la salle. Des scènes de sexe à n’en plus finir et sans aucun intérêt, des caricatures de personnages, des dialogues ennuyants et d’un niveau médiocre. Et puis c’est long long.
Le plus mauvais film que j’ai vu cette année.
Je ne comprends pas qu’il ait été récompensé à Cannes.
PLR
PLR

476 abonnés 1 584 critiques Suivre son activité

2,0
Publiée le 1 novembre 2024
Je me méfie toujours de la Palme d’Or au Festival de Cannes. Mais quand même, je me dis à chaque fois qu’il ne faudrait peut-être pas que je passe à côté de quelque chose, ne serait-ce que pour ma culture cinématographique. Et ici les critiques des spectateurs en ces premiers jours de sortie nationale sont plutôt bonnes avec des notes de 3, 4 et 5 étoiles qui émergent nettement pour donner une moyenne de 4. Un bon (premier ?) accueil du public quoi ! Pour ma part, je vais toutefois modestement faire baisser la note. Dans le registre de la romance le scénario et son fil conducteur sont assez originaux. Disons que ça change des romances (trop) à l’eau de rose. Une danseuse érotique (ne la nommez pas autrement !) qui n’est pas sans charme, qui a du caractère et du répondant. Un gamin à papa (et maman) de l’oligarchie russe qui arrive dans son lit et très vite l’épouse à Las Vegas (Nevada). Les parents ne l’entendent pas comme ça et, pour faire annuler promptement cette union par voie de justice, envoient aux trousses du couple des hommes de main, finalement pas si méchants que ça et à l’occasion assez maladroits (eux-mêmes étant quelque peu tétanisés par leurs patrons qui ne veulent pas que la violence soit utilisée). Il s’en suivra quelques scènes épiques. Peu à peu le spectateur discernera la spoiler: seconde romance qui commence à se dessiner.
Ça retiendra son attention jusqu’à la fin. Cela dit, rien d’exceptionnel qui relève de ce qu’on attend d’une Palme d’Or, sauf à ce que le Jury soit finalement assez mal inspiré ou qu’il ait peut-être été happé par la plastique de Mikey Madison (Anora), laquelle ne filtre rien dans son jeu si vous voyez ce que je veux dire. Ce qui vaut une censure pudique d’interdiction aux moins de 12 ans et un avertissement pour mettre en garde les spectateurs sensibles (lire indisposés) aux scènes de sexe. Il faut appeler les choses par leur nom !
Bart Sampson
Bart Sampson

357 abonnés 692 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 20 septembre 2024
Film tout aussi culotté que ses précédents longs métrage, « Anora » du réalisateur américain Sean Baker, récompensé par une palme d’or au dernier festival de Cannes, condense plusieurs ingrédients qui ont déjà émaillé sa courte filmographie.
Des personnages « larger than life » souvent à la marge du rêve américain, plongés dans des situations à la limite de la légalité et dont nous spectateurs, nous nous attachons malgré leurs défauts et leurs motivations pas toujours très catholiques.
C’est un peu tout cela « Anora ». Prenez une strip-teaseuse qui arrondit parfois ses fins de mois avec des gros clients et qui rencontre le fils d’un oligarque russe tout aussi perdu qu’elle.
Le film vaut également par tout une galerie de personnages secondaires tout en couleur et un arrière-plan, ici la communauté russophone de Coney Island.
Le film a quelque chose de désenchanté tout en conservant sa part de foutraquerie bien barrée.
Avec une fin qui ne ressemble pas au conte de fée promis à « Anora », il clôt le film d’une bien jolie manière
Theo
Theo

20 abonnés 908 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 5 novembre 2024
"Anora" de Sean Baker est une œuvre riche en nuances, qui attire par son atmosphère et son interprétation de personnages, tout en laissant quelques interrogations en suspens. Le film se concentre sur l’histoire de la strip-teaseuse Ani et de son improbable idylle avec Vanya, le fils insouciant d’un oligarque russe. Les acteurs, en particulier Mikey Madison dans le rôle d’Ani, apportent une profondeur sincère qui capte l’attention du spectateur, même lorsque le récit vacille.

L'un des atouts majeurs du film est l'authenticité des personnages, soutenue par une esthétique visuelle frappante. Tourné en 35 mm, Anora bénéficie d'une image granuleuse et d'une mise en scène immersive qui capturent les coins de Brooklyn avec un réalisme brut. Cet effort de Sean Baker pour renforcer l’ambiance fonctionne, mais il n’est pas toujours pleinement exploité au service de l’intrigue. La relation entre Ani et Vanya, bien que centrale, semble parfois manquer de développement en profondeur, rendant certains dialogues répétitifs et certaines scènes un peu artificielles.

Les thèmes sociaux abordés dans le film, notamment l’abîme entre les classes et la confrontation des valeurs, sont intrigants, mais ils ne parviennent pas toujours à s’enraciner dans une véritable analyse critique. Baker semble osciller entre un commentaire satirique sur les privilèges et une étude des désillusions amoureuses sans aller jusqu’au bout de l’un ou l’autre, ce qui peut donner un sentiment d’inachevé. Le mélange de comédie et de drame, bien dosé par moments, reste inégal, et si le film arrache des sourires, l'humour ne s'intègre pas toujours avec fluidité dans l’ensemble.

Le récit gagne en intensité vers la fin, lorsque Ani, face aux pressions de la famille de Vanya, se heurte à la dure réalité de son choix. C’est là que le film atteint une pointe d’émotion brute, révélant la vraie force de son personnage principal. Cependant, ce climax poignant contraste avec certaines longueurs qui auraient pu être évitées, donnant au film un rythme parfois décousu. Les échanges entre Ani et la mère de Vanya, Galina, sont d'une efficacité glaciale et traduisent un choc des mondes. Galina incarne un contrôle implacable et une froideur qui ajoutent une tension dramatique précieuse à l’intrigue.

En fin de compte, Anora est un film audacieux, avec des éléments fascinants, mais qui n’atteint pas totalement son potentiel. La richesse visuelle et le jeu convaincant de Mikey Madison apportent une qualité indéniable, même si l’ensemble aurait pu bénéficier d’une structure plus resserrée et d'une exploration plus incisive des thèmes abordés. Avec ses hauts et ses bas, le film maintient un équilibre entre le captivant et le frustrant, un mélange d'ambition et d'exécution partiellement accompli.
Xacha07
Xacha07

7 abonnés 43 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 31 octobre 2024
je pense que ce film ne mérite pas la Palme d'or. il s'agit d'un film pourtant intéressant qui montre le milieu de la prostitution avec cette histoire d'un jeune russe écervelé et riche. Le script est de réecrire un pseudo Pretty Woman. Mais le film manque singulièrement de profondeur. il a du mal à trouver son style. il y a beaucoup de longueur notamment quand il faut rechercher le jeune homme russe, dont on voit toute la bêtise et le manque de courage. globalement je suis assez déçu de ce film. La romance avec le garde du corps russe aurait pu donner un nouvel élan au film mais c'est sur cette déception que le film s'arrête.
garnierix
garnierix

243 abonnés 471 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 31 octobre 2024
On lit quelqu'un quelque part qui retrouve dans ce film le génie de Parasite, quelqu'un d'autre ailleurs celui de Pulp Fiction, d'autres enfin qui n'ont rien vu de pire, et qui conseillent de le fuir. Ce film attire tous les commentaires - la faute à la Palme d'Or ? En fait, on aurait aimé le voir avant le festival de Cannes.

L'histoire n'est pas extraordinaire, c'est-à-dire quelle est ordinaire vu le sujet et le contexte. Elle dure deux heures et demie, ce qui est long pour l'histoire. Et pourtant ça nous tient en haleine jusqu'à la toute dernière minute.

On a l'impression d'y être, dans ce film. N'est-ce pas d'ailleurs le but évident de toute œuvre ? Mais ici, ce film y réussit particulièremen (il doit y avoir des techniques d'immersion qu'un technicien du cinéma saurait identifier). On est dans l'ambiance et dans les têtes de la première seconde à la dernière : ambiance libertine et laborieuse d'un club d'escorts ; ambiance ludique et adolescente d'un fils à papa qui ne songe qu'à jouir de (et jouer à) la vie. Images, dialogues, musiques...

On est déçu que ce magnifique "Timothée Chalamet" russe (Mark Eydelshteyn) incarne un bellâtre irresponsable et dangereux, mais il l'incarne plutôt bien. Il "boit du Kool-Aid" jusqu'à la lie, et là encore on est avec lui. On est aussi et surtout avec l'héroïne, dans ces divers états d'âme, qui fait vivre (malgré elle) "un gros kif" au bellâtre. On est enfin avec les hommes de mains de l'oligarque paternel, qui sont d'ailleurs à l'origine de la seule dose d'humour, et d'émotion au final, et de façon inattendue.

A.G.
Margot1812
Margot1812

40 abonnés 95 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 30 octobre 2024
Un comédie à la fois drôle et touchante! Un histoire d'amour portée par deux incroyables talents et une BO génial. C'est le meilleur film de Sean Baker jusqu'à maintenant !
Nathalie Berkani
Nathalie Berkani

1 critique Suivre son activité

0,5
Publiée le 3 novembre 2024
Niveau téléfilm. Aucune finesse. Caricatural, téléphoné. Comment est-il possible que ce film recueille tant d'éloges ?
Palme d'or ? Hein ???
Emario22
Emario22

1 critique Suivre son activité

0,5
Publiée le 31 octobre 2024
Déçu !!! Que du sexe pas vraiment d’histoire même si les acteurs jouent bien, surprise que ça soit interdit simplement au moins de 12 ans ??? On dit que c’est une striptiseuse c’est plutôt une prostituee ….
Pierre S.
Pierre S.

2 abonnés 18 critiques Suivre son activité

0,5
Publiée le 13 décembre 2024
Encore une daube infâme ! Le fils dégénéré d'un milliardaire russe se marie avec une gogo danseuse. Ça baise, ça fume, ça boit, ça se drogue pendant 45 minutes insupportables. On espère qu'après ça va s'arranger, quand les parents apprennent que leur feignasse de fils débilité s'est marié et veulenr rompre cette union. Non, c'est pire, ça hurle, ça mord, ça vomit... c'est pitoyable. En plus les garde du corps ne sont pas très bons et les parents (particulièrement la mère) sont affligeants de nullité. Dire qu'on va peut être encore modérer ma publication alors que la vraie vulgarité, c'est d'avoir fait ce film et c'est encore plus dégueulasse quand on lui donne une palme.
Cinemadourg
Cinemadourg

787 abonnés 1 550 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 1 novembre 2024
Ce conte moderne, auréolé de la Palme d'Or à Cannes en 2024, dynamite le mythe de Cendrillon avec une fougue inédite, nous questionnant sans détour sur l'existence des princes charmants aujourd'hui.
Sur un rythme effréné, le film enchaîne les scènes flamboyantes, voire parfois complètement dingues !
Il y a une patte "Tarantinesque" dans cette comédie dramatique réalisée par Sean Baker : 2h19 follement amusantes et radicalement décapantes !
En conclusion : une épopée décoiffante qui réinvente le conte de fées !!
Site CINEMADOURG.free.fr
Christoblog
Christoblog

848 abonnés 1 695 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 29 octobre 2024
Le voici le grand film de 2024, la Palme d'Or incontestable, le film parfait qui parachève le parcours d'un cinéaste d'exception, mais qui réserve surtout un intense moment de satisfaction jouissive à ses spectateurs !

Anora présente les mêmes caractéristiques que Parasite de Bong Joon-Ho, dernière Palme d'Or de ce niveau : un scénario surprenant du début à la fin, une capacité à marier les styles hors du commun (romance, drame social, comédie de moeurs, burlesque), et surtout une envie de distraire son spectateur qui conditionne toute la conception du film.

On est donc brinquebalé pendant les 2h19 d'Anora entre 1000 sensations différentes, mais toutes plaisantes : un érotisme décomplexé, des tableaux de lieux et de milieux sociaux inoubliables, une actrice qui casse littéralement la baraque (Mikey Madison incroyable de vivacité et de pugnacité) et une évolution de l'intrigue complètement imprévisible.

C'est d'ailleurs une gageure de parler de ce film sans en révéler la fin, triste et douce à la fois, magnifiée par un dernier plan d'anthologie, qui donne au film une profondeur aussi émouvante que les péripéties précédentes étaient hilarantes.

Avant d'arriver à ce climax d'émotions, vous aurez pu goûter à ce que Sean Baker sait faire de mieux : dresser des portraits de marginaux (au sens large) en êtres humains. Cela paraît simple, mais il faut une sorte de génie de la mise en scène pour que les rebondissements du film, souvent improbables, prennent vie sous nos yeux avec tous les oripeaux de la réalité.

Il y a aussi au centre du film une scène qui dure 25 minutes (celle de l'appartement), qui a nécessité dix jours de tournage, et qui est la scène la plus brillante que j'ai vu depuis longtemps dans une salle de cinéma, conférant au personnage d'Anora une dimension quasi-mythologique.

A la fois Cendrillon sous ecstasy, Pretty woman à la sauce slave, pseudo-documentaire magnifiant le cinéma US des années 70, superbe portrait de New-York City, le dernier Sean Baker est le film dont vous avez besoin, capable de vous faire rire, réfléchir, et qui sait, peut-être verser une petite larme.
Annick P.
Annick P.

19 critiques Suivre son activité

0,5
Publiée le 3 novembre 2024
Trop long...... des cris, des injures dans chaque phrase.....Un univers de dépravés sans aucun intérêt !!!!Tout comme ce film.....sans parler de la fin !!
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