Mon compte
    Anora
    Note moyenne
    4,0
    865 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Anora ?

    171 critiques spectateurs

    5
    39 critiques
    4
    54 critiques
    3
    41 critiques
    2
    17 critiques
    1
    13 critiques
    0
    7 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    PLR
    PLR

    461 abonnés 1 550 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 1 novembre 2024
    Je me méfie toujours de la Palme d’Or au Festival de Cannes. Mais quand même, je me dis à chaque fois qu’il ne faudrait peut-être pas que je passe à côté de quelque chose, ne serait-ce que pour ma culture cinématographique. Et ici les critiques des spectateurs en ces premiers jours de sortie nationale sont plutôt bonnes avec des notes de 3, 4 et 5 étoiles qui émergent nettement pour donner une moyenne de 4. Un bon (premier ?) accueil du public quoi ! Pour ma part, je vais toutefois modestement faire baisser la note. Dans le registre de la romance le scénario et son fil conducteur sont assez originaux. Disons que ça change des romances (trop) à l’eau de rose. Une danseuse érotique (ne la nommez pas autrement !) qui n’est pas sans charme, qui a du caractère et du répondant. Un gamin à papa (et maman) de l’oligarchie russe qui arrive dans son lit et très vite l’épouse à Las Vegas (Nevada). Les parents ne l’entendent pas comme ça et, pour faire annuler promptement cette union par voie de justice, envoient aux trousses du couple des hommes de main, finalement pas si méchants que ça et à l’occasion assez maladroits (eux-mêmes étant quelque peu tétanisés par leurs patrons qui ne veulent pas que la violence soit utilisée). Il s’en suivra quelques scènes épiques. Peu à peu le spectateur discernera la spoiler: seconde romance qui commence à se dessiner.
    Ça retiendra son attention jusqu’à la fin. Cela dit, rien d’exceptionnel qui relève de ce qu’on attend d’une Palme d’Or, sauf à ce que le Jury soit finalement assez mal inspiré ou qu’il ait peut-être été happé par la plastique de Mikey Madison (Anora), laquelle ne filtre rien dans son jeu si vous voyez ce que je veux dire. Ce qui vaut une censure pudique d’interdiction aux moins de 12 ans et un avertissement pour mettre en garde les spectateurs sensibles (lire indisposés) aux scènes de sexe. Il faut appeler les choses par leur nom !
    Math719
    Math719

    181 abonnés 690 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 novembre 2024
    Anora, c’est un film qui sort de l’ordinaire comme on en voit rarement..
    L’un des seuls films où on ri, on a peur on angoisse, il y a du sexe de la drogue, de l’amour, mais aussi de l’action comme de la violence, on est dedans du début à la fin sans aucune envie de le quitter.
    Comme une drogue, comme une belle morale Anora vous prend par les tripes er j’adore !
    Sexy et moderne il est pas cliché pour autant.
    La dernière scène est juste fabuleuse et quelle morale !
    brunocinoche
    brunocinoche

    88 abonnés 1 101 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 novembre 2024
    pour son film "Anora", Sean Baker signe une comédie sociale déjantée plutôt efficace. infiltrant colle souvent le milieu du sexe et de la prostitution, le film bascule dans un univers bling bling pour nous entraîner dans un "Pretty woman" moins innocent que le film de Julia Roberts. A partir de la, le scénario part dans tous les sens pour notre plus grand plaisir. peut être un peu long mais souvent drôle et parfois attachant. Le film vaut aussi pour son actrice principale qui donne une énergie salvatrice à son personnage.
    Petiot L
    Petiot L

    34 abonnés 309 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 novembre 2024
    Ça fait du bien d'avoir ce genre de film, un genre original puisque beaucoup de personnages ont un fond de gentillesse !
    Des scènes excellentes dans la lignée de Parasites et Sans filtre. Mes films préférés de ces dernières années.
    C'est avant tout un film très intelligent et très réaliste.
    Il n'a pas peur de prendre son temps pour certaines scènes.
    Bravo.
    Bon moment en perspective.
    sameplayerparis
    sameplayerparis

    34 abonnés 144 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 novembre 2024
    Comme toujours avec Sean Baker, il y a des longueurs mais on les oublie vite face à des personnages étonnants, des moments palpitants et une technique cinématographique de haute volée.
    Laurent Stéphane B
    Laurent Stéphane B

    15 abonnés 18 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 1 novembre 2024
    Le pitch : "Une call girl américaine se marie précipitamment avec un jeune russe issu de l'oligarchie. Ses parents ne l'entendent pas de cette oreille et vont tout faire, grâce à leurs hommes de main notamment, pour les faire divorcer"

    Malgré les quelques vingt premières minutes assez énervantes dans les clichés (peut-être finalement nécessaires à la suite), ce film, qui a obtenu la Palme d'or à Cannes cette année, est un petit bijou décrivant le monde de cinglés et de laissés pour compte où nous vivons avec un humour féroce. Et je n'étais pas préparé à rire autant des péripéties burlesques des pieds nickelés russo-arméniens sensés protéger le fils prodigue à papa. L'actrice Mikey Madison est d'une vitalité inégalable passant de la douceur à la sensualité torride et d'une attitude posée à la folie furieuse, tellement jouisive ! Igor le russe de service est d'une telle justesse dans son jeu pas loin de Buster Keaton. Et une fin exceptionnelle dans ce monde de brutes.
    pierrre s.
    pierrre s.

    422 abonnés 3 298 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 septembre 2024
    Vu avec le Club Allociné. Anora est un conte de fée moderne et désenchanté. On y découvre le personnage d'Ani, jeune stip-teaseuse qui fait l'erreur de croire au bonheur. Malgré le sujet on rit beaucoup et les acteurs sont vraiment bons. Seul bémol, des longueurs évitables.
    Adelme d'Otrante
    Adelme d'Otrante

    174 abonnés 1 136 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 novembre 2024
    Quand une strip-teaseuse fait vaciller le cœur du fils d’un oligarque elle croit au conte de fée. Mais aux États-Unis les princes écoutent les rois et les princesses sont moins dociles que chez Disney. Anora est une Palme d’Or pas élitiste, drôle par moment et sexy. Autant dire que des comme ça on les compte sur les doigts d’une main (d’un petit lépreux de Calcutta). Le film éclate les frontières entre les genres et derrière une vacuité de façade détruit le rêve américain comme Sean Baker le fait depuis le début de sa carrière, c’est une rencontre entre les pieds nickelés des Coen et la dystopie sociale de Korine. Sur le coup je me suis dit « c’est bien mais sans plus ». Puis je suis sorti de la salle, je n’ai pas sauté sur mon téléphone pour checker mes dernières notifications, j’ai pensé à la dernière scène, fantastique, et au jeu incroyable de Mikey Madison et de tous le casting. Et le lendemain j’y ai pensé encore. C’est tellement rare. Puis j’ai écris ma critique et je lui ai mis 4 1/2.
    Fiers R.
    Fiers R.

    95 abonnés 394 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 octobre 2024
    Vu à Montréal.

    Que vaut la Palme d’or décernée par Greta Gerwig et son jury à Cannes cette année? Et bien il est certain que « Anora » est un bon film, du même acabit que les précédents travaux de son auteur Sean Baker. Ses premiers films sont sortis de manière confidentielle voire pas du tout dans nos contrées et c’est avec « Tangerine » qu’il a commencé à être connu. Ce fut le film de la découverte avec son côté presque expérimental et tourné à l’IPhone, une œuvre bourrée d’énergie et de personnages interlopes et iconoclastes baignés dans une photographie aux teintes fluo bercées par la lumière du soleil couchant de Los Angeles. Petit coup de cœur suivi du tout aussi appréciable « The Florida Project » et sa faune bigarrée d’enfants et de parents laissés pour compte peuplant un motel de Floride. Son dernier opus nous avait peut-être un peu moins convaincu avec son acteur porno sur le retour dans une petite ville du Texas. Tous ces films ont un dénominateur commun : des personnages en marge terriblement attachants que Baker semble aimer et vénérer. Sa filmographie regorge de ces énergumènes au grand cœur peu aidés par la vie. Avec « Anora », c’est la même affaire et il réalise là son meilleur film, le plus abouti même, malgré quelques petits défauts.

    En revanche, si on se pose la grande question sur toutes les lèvres et sujette à débat, à savoir si « Anora » méritait la Palme d’or, la réponse est clairement négative. Et encore moins si on met le film en perspective avec certains de ses concurrents. Que ce soit le favori « Les graines du figuier sauvage », à qui la récompense suprême aurait dû être dédiée sans hésiter, le chef-d’œuvre choc et probablement trop clivant « The Substance » ou encore le magnifique « Emilia Perez », il est clair que cet « Anora » fait moins imposant et magistral face à eux. Trop léger, pas assez substantiel et peu de choses à dire sur notre monde, le film ne nous subjugue pas non plus par sa mise en scène ou son écriture. Tous ces points sont bons, certes, et l’interprétation est d’un naturel confondant, notamment la découverte Mickey Davidson, merveilleuse de naturel et d’énergie, mais pas assez pour pouvoir mériter la Palme d’or et surtout en comparaison de ses concurrents. Mais il serait dommage de juger le film seulement à l’aune de la compétition cannoise et juste l’apprécier en tant que tel.

    Le film est très long (près de deux heures et demie) et le scénario n’est pas particulièrement riche mais on ne peut pas dire que l’on s’ennuie par moments ou qu’il y ait des longueurs. Ce conte de fées moderne qui narre la rencontre entre une escort girl désinhibée et le fils d’un oligarque russe (Mark Eydelshteyn dans son premier rôle et autre découverte aux faux airs du Timothée Chalamet de « Call me by your name ») suivi d’un passage par la case mariage à Las Vegas et d’une longue virée nocturne et diurne dans les rues de New York ne brille pas par son script, ses enjeux et ses rebondissements. Mais il nous happe. Alors oui, il y a quelques redondances en milieu de film lorsqu’on est à la recherche du jeune Ivan et certaines séquences sont étirées mais ça participe à l’atmosphère peu commune du film et à nous ancrer dans son réalisme cru et brut. À chaque instant on y croit, Baker croque magnifiquement ses personnages et les séquences ubuesques s’enchaînent mais avec un sens du réalisme indéniable. Les fêtes extrêmes, les rapports amoureux et sexuels du jeune duo, l’immersion au sein de la communauté russe ou encore les clubs d’escort, tout résonne vrai et participe à la réussite du film.

    Si « Anora » est un film léger où l’on rit beaucoup, il y a une part de tragédie qui s’immisce et un constat final plus amer qui détourne le conte de fées vers la désillusion. Et c’est peut-être le cœur du film. Les rêves d’une jeune escort désœuvrée sont brisés et le constat social pessimiste mais logique qui s’en suit est évident. La séquence finale lourde de sens mais ouverte à multiples interprétations est sibylline et ambiguë. Elle tranche peut-être trop avec le reste. Sur le versant sentimental c’est néanmoins très en phase avec les relations de notre époque et le film s’avère très drôle à plusieurs reprises. Le comique de situation bien exploité et les séquences hystériques ou ça braille dans tous les sens et où les personnages évoluent dans un joyeux capharnaüm sont jouissives. La mise en scène de Baker est pleine d’énergie, alerte et très vivante et il nous gratifie aussi de quelques jolis plans sensuels - comme celui d’ouverture sur ces postérieurs féminins - ou hypnotiques comme ceux qui suivent le mariage à Vegas. En somme, pour apprécier « Anora », il faut le prendre dans la continuité de la filmographie de son réalisateur mais éviter de le juger en tant que Palme d’or car cela ne joue pas en sa faveur.

    Plus de critiques cinéma sur ma page Facebook Ciné Ma Passion.
    Dieseldanton
    Dieseldanton

    4 abonnés 2 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 31 octobre 2024
    C'est TRÈS-TRÈS-TRÈS drôle.

    Les casseurs flotteurs a la poursuite d'une jeune escort.

    Une myriade de personnages secondaires exceptionnels.

    Le film s'achève par un joli moment triste et poignant.
    philippephilou
    philippephilou

    3 abonnés 25 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 1 octobre 2024
    Film excellent, on ne s’ennuie pas une seconde !
    Il montre le monde tel qu’il est, dans toute sa cruauté et sa bêtise, le manque de sens moral des gens qui ont la chance d’avoir tout mais aussi le manque de repères de ceux qui espèrent avoir quelque chose!
    Il est aussi une métaphore de l’incompréhension contemporaine entre deux grandes puissance malades…
    La mise en scène est somptueuse, les comédiens super. Mérite la palme d’or qu’il a eu.
    Le regard porté sur la jeune prostituée et très beau, car elle a du cœur et de vrais sentiments.
    Morale du Film : Les très riches vaniteux, qui se croient tout permis, sont beaucoup plus odieux que les pauvres prostituées qui essayent de s’en sortir et qui recherche simplement le bonheur!
    La richesse ne fait pas le bonheur elle y contribue seulement… seul l’amour, fait le bonheur… et jouer avec la sincérité de l’amour des autres emmène à coup sûr vers le malheur!
    Film intelligent, à voir absolument qui fait réfléchir sur notre monde.
    Aubert T.
    Aubert T.

    123 abonnés 138 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 31 octobre 2024
    C'est indéniablement et rondement mené. Si la première partie est ennuyeuse, et la deuxième du déjà vu, la troisième emporte vraiment le morceau. Pas mal de longueurs tout de même, le réalisateur semble avoir été très content de ses acteurs alors il n'a pas coupé les longues parties où ils s'écharpent avec brio. C'est d'ailleurs le point faible du film : il s'enivre de sa propre virtuosité pour au final raconter pas grand chose de passionnant. J'en attendais probablement trop, Red Rocket son film précédent était tellement bien.
    Judithtexas
    Judithtexas

    50 abonnés 137 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 1 novembre 2024
    Une palme d'or qui me laisse perplexe... La réalisation de Sean Baker est parfaite, mais l'intrigue ne décolle jamais vraiment. Un Pretty Woman à la russe, plein de plans serrés sur des fesses, de "putain" et de cigarettes (pour copier les ricains ?)
    J'ai trouvé l'actrice principale très convaincante, mais les autres caricaturaux. Trop de longueurs et pas assez d'enjeu à mon goût.
    22sur20 | Alex
    22sur20 | Alex

    22 abonnés 117 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 1 novembre 2024
    ANORA : 18,5/20

    Palme d’Or 2024 du Festival de Cannes, Anora nous raconte l’histoire d’amour entre une danseuse érotique et un jeune-homme ultra fortuné qui va changer sa vie.

    Ce film est une bombe ! Quelle claque !
    (Oui, j’ai chouiné à la fin.)

    En effet, ce film possède un équilibre quasi parfait dans tout ce qu’il entreprend.
    C’est ultra hot, sérieux, émouvant, haletant, violent, parfois drôle, triste et intelligent à la fois. Tout ce qu’on attend d’un grand film.

    Et bien qu’il mette en scène un sujet sérieux et très adulte — l’escorting — le fait qu’il soit traité à travers des personnages très jeunes rend le tout original, singulier et attachant (bien que j’aie parfois eu la sensation que le film « cool-ifiait » un peu trop les escort girls).

    Le duo d’acteurs, Mickey Madison et Mark Eydelshteyn, crève littéralement l’écran.
    Quelle leçon d’acting ! Quelle alchimie ! Un vrai bonbon pour les yeux.
    Et dire que ce jeune acteur n’est qu’au début de sa carrière… un avenir ultra prometteur se dessine devant lui, et vous verrez : dans quelque temps, on ne parlera que de lui.
    Mickey, elle aussi, est sublime et tellement juste dans son jeu que la frontière entre fiction et réalité s’efface dès les premières minutes.

    Au niveau de la réalisation, tout est impeccable. Et même si j’avoue qu’il y a un (long) moment de creux dans la deuxième partie du film, le rythme reste soutenu et je ne me suis pas du tout ennuyé malgré cette longueur.
    Et cette scène de fin … incroyable.

    L’évolution des personnages est remarquable. Chacun est très bien écrit, jusqu’aux plus petits rôles secondaires.
    Évidemment, Anora bénéficie d’un traitement particulier, et le contraste entre sa personnalité du début et celle de la fin du film est impressionnant.

    Anora mérite sa Palme d’Or.
    Et même si l’on pourrait critiquer sa seconde partie, qui casse un peu le rythme, on ne pourra que souligner cette prouesse cinématographique et cet équilibre quasi parfait qui font d’un film un GRAND film.

    Plus de notes sur insta : 22sur20
    AdamC
    AdamC

    58 abonnés 266 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 novembre 2024
    La première partie est de plutôt mauvais goût dans l’excès de nudité à la limite de l’acceptable selon moi.
    Ensuite le Road trip tragi comique prend le relais et on passe un super moment !

    Pas le niveau d’une palme d’or pour moi mais un bon moment
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top