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Aston L
34 abonnés
93 critiques
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5,0
Publiée le 30 octobre 2024
Quelle claque !!! Anora est un chef d'oeuvre. On démarre par de la pure comédie et on finit avec une magnifique et profonde émotion. Que demander de plus au cinéma? Merci Sean Baker d'être si généreux avec le public, je n'ai qu'une envie; revoir ce film sur grand écran. une palme d'or bien méritée !!!!
C’est tout simplement imbuvable. L’idée aurait pu être intéressante et c’est la débandade complète. Rien est beau, tout hurle de vulgarité pas même sincère. C’est mal filmé et sans épaisseur.
Le pitch : "Une call girl américaine se marie précipitamment avec un jeune russe issu de l'oligarchie. Ses parents ne l'entendent pas de cette oreille et vont tout faire, grâce à leurs hommes de main notamment, pour les faire divorcer"
Malgré les quelques vingt premières minutes assez énervantes dans les clichés (peut-être finalement nécessaires à la suite), ce film, qui a obtenu la Palme d'or à Cannes cette année, est un petit bijou décrivant le monde de cinglés et de laissés pour compte où nous vivons avec un humour féroce. Et je n'étais pas préparé à rire autant des péripéties burlesques des pieds nickelés russo-arméniens sensés protéger le fils prodigue à papa. L'actrice Mikey Madison est d'une vitalité inégalable passant de la douceur à la sensualité torride et d'une attitude posée à la folie furieuse, tellement jouisive ! Igor le russe de service est d'une telle justesse dans son jeu pas loin de Buster Keaton. Et une fin exceptionnelle dans ce monde de brutes.
Quand une strip-teaseuse fait vaciller le cœur du fils d’un oligarque elle croit au conte de fée. Mais aux États-Unis les princes écoutent les rois et les princesses sont moins dociles que chez Disney. Anora est une Palme d’Or pas élitiste, drôle par moment et sexy. Autant dire que des comme ça on les compte sur les doigts d’une main (d’un petit lépreux de Calcutta). Le film éclate les frontières entre les genres et derrière une vacuité de façade détruit le rêve américain comme Sean Baker le fait depuis le début de sa carrière, c’est une rencontre entre les pieds nickelés des Coen et la dystopie sociale de Korine. Sur le coup je me suis dit « c’est bien mais sans plus ». Puis je suis sorti de la salle, je n’ai pas sauté sur mon téléphone pour checker mes dernières notifications, j’ai pensé à la dernière scène, fantastique, et au jeu incroyable de Mikey Madison et de tous le casting. Et le lendemain j’y ai pensé encore. C’est tellement rare. Puis j’ai écris ma critique et je lui ai mis 4 1/2.
En allant voir ce film je ne savait rien du contenu ni même qu'il avait obtenu la palme d'or cette année...bref ce fut une agréable surprise!!! Car perso les palmes c'est tout (Parasite par exemple) ou rien (Titane...mon dieu) mais ici j'ai vraiment adoré cette histoire de cette jeune fille qui passe du rêve au cauchemar en l'espace de quelques jours. Mikey Madison que je découvre est sublime et joue parfaitement ce rôle avec ce côté touchant , également de femme forte! L’attitude de son bellâtre est juste dégueulasse pour elle et elle y croit jusqu'au bout en ne lâchant rien. Il y a même une touche d'humour dans certaines scènes qui donnent de la légèreté à l'ensemble. Une belle et agréable surprise donc que ce film que je recommande. NOTE : 8.5/10
Ani, jeune strip-teaseuse de Brooklyn, se transforme en Cendrillon des temps modernes lorsqu’elle fait la connaissance de Vanya, le fils d’un oligarque russe. Sur un coup de tête à Las Vegas, ils décident de se marier, ce qui sera alors l’élément déclencheur pour ruiner leur conte de fées et le retour précipité des parents du jeune homme pour faire annuler le mariage.
Pour son 8ème film, le réalisateur Sean Baker traite (à nouveau) de la prostitution, sous un angle cette fois-ci, plus rock’n’roll, teinté de Cendrillon et de Pretty Woman où cette fois-ci, le prince charmant n’est autre qu’un adulescent immature et pourrit gâté.
Après son magnifique portrait de l’Amérique white trash (Red Rocket - 2022), le cinéaste continue de dézinguer l’American Dream en nous entraînant dans une comédie douce-amère, doublée d’une course-poursuite effrénée à travers les night-clubs de Manhattan.
Auréolé de la Palme d’Or au dernier Festival de Cannes, ce qui est à mes yeux, parfaitement injustifié, Anora (2024) déçoit par ses facilités scénaristiques et des situations ou dialogues répétitifs. D’une durée de 140 minutes, le film s’en retrouve bêtement étiré pour finalement… ne pas raconter grand chose en fin de compte avec des scènes qui se suivent et se ressemblent.
Néanmoins, s’il y a bien une chose à retenir du film, c’est sa direction artistique. Que ce soit le jeune couple, formidablement campé par Mikey Madison & Mark Eydelshteyn ou le trio de bras cassés qui travaille pour l’oligarque russe, ils sont tous irrésistiblement drôles et parviennent à nous faire digérer les longueurs du film (on aurait aimé que Yura Borisov bénéficie d’un rôle plus important, c’est assurément un acteur à suivre).
On apprécie le style de la mise en scène, directe et quasi docu-fiction à la façon de Scorcese des premières années, ou aussi un peu à du Nicolas Winding Refn, qui revisiterait le "Pretty Woman" (1990) en mode plus sulfureux, plus réaliste et plus dramatique aussi. La première partie est une continuelle fiesta entre orgie sex drug et alcool et sexe tarifé. Une partie longue car redondante et qui ne fait jamais évoluer l'histoire. Puis arrive la petite partie prometteuse avec l'arrivée des gros bras, Anora/Madison qui se rebelle et un petit twist savoureux. Puis soudain ça tourne en rond et le film devient plus dramatique, la plupart des personnages s'avèrent soit des caricatures (les parents oligarques), soit pathétiques (le jeune marié, et par alternance Anora elle-même), dans un récit dont le fond reste tragique ou bien triste. On aurait donc aimé que le ton promis habite réellement tout le film, avec un récit qui évolue réellement alors qu'il fait quasi du sur place la moitié du temps. Surtout il y a la révélation Mikey Madison qui assume et assure un rôle ingrat la tête haute et avec quelle classe ! Sean Baker signe un film intéressant, mais auquel il manque une réelle folie sur l'ensemble de l'histoire. Site : Selenie.fr
durée du film : 2h30, durée ressentie 18h37. tout est long. vulgaire. bruyant. prévisible. long. sans intérêt. bébète (les pieds nickelés à la recherche du gamin, mais quelle longueur... il manquait Arnold Schwartzeneger en mode le flic à la maternelle... et Dany DeVito). j'ai rien appris. j'ai eu envie de partir 10x. tout ça pour une scène finale de 10 sec sur les hommes tellement méchants avec les femmes.. stop stop stop, mais il n'y avait vraiment rien à Cannes pour donner la Palme à ce film ?
Ça vole ras-la-touffe avec un certain brio et un humour salé durant les 3 premiers quarts d’heure du film, après on s’ennuie très ferme pendant presque une heure faute de scénario captivant, puis on finit par un mélodrame peu réjouissant. C’est pourtant ce film qui a obtenu la Palme d’Or à Cannes cette année…
c’est une gentille comédie un peu hystérique mais bon ! ça se supporte et on rit à certains moments mais delà à obtenir la palme d’or !!!!! non ce film ne la mérite pas. toutes les scènes de sexe ne servent à rien ou seulement à se rincer l’œil. le scénario est plat et vide. faire un film de 2.19h avec si peu de choses alors là je dis bravo !!!!!!!
Anora, palme d'or 2024, nous ouvre les portes du monde des travailleuses du sexe et littéralement dès l'ouverture du film. Ce début du film ne m'a pas tant intéressé et j'avais eu un peu peur pour la suite mais il introduit très bien Anora ou Ani comme elle veut se faire appeler. spoiler: C'est dans son bar à striptease qu'elle va rencontrer le fils d'un oligarques russes et que de nombreuses aventures vont en découler.
Ce que j'ai le plus aimé dans ce film sont les touches d'humour et notamment ceux à répétition qui pourtant sont quasiment toujours inattendu. On passe un vrai bon moment. L'actrice principale choisi par Sean Baker est taillé pour ce rôle et on ne trouve aucune fausse note. De même pour Mark Eydelshteyn qui a une réelle aisance dans ce rôle du fils d'olligarque russe pourri gâté et fêtard.
Un très bon moment passé devant ce film! Les acteurs sont géniaux! Le film évoque parfaitement le monde de la haute et celui des sans-dents! Beaucoup de franches rigolades dans ce choc des cultures! En V.O, c'était top!
Vu à Cannes ce jour. Excellente satire de la jeunesse, l'argent et la Russie. L'actrice est phénoménale et on rit beaucoup même si le constat est alarmant.
La palme d'or 2024 est une comédie dramatique avec des accents de thriller, sans temps mort, et globalement assez drôle. Les personnages masculins sont tous des bras cassés ou des idiots ou les deux à la fois, mais restent singulièrement attachants. L'héroïne essaie d'échapper à sa condition avec un peu de naïveté mais avec confiance, rage et détermination. A ses côtés, on se plait à espérer, tout en sachant que l'atterrissage final sera rude, que cette histoire insolite et tarifée puisse être sincère et durer au-delà d'un caprice de riche, un destin à la Pretty Woman. Mais malgré le côté très divertissant du film, il dépeint finalement un monde assez sombre, régit par l'argent, dans lequel on ne s'échappe que temporairement d'une réalité qui finit par nous rattraper.
"Anora" c'est avant tout Mickey Madison, actrice principale épatante dans cette comédie sociale pas si drôle au sein de la diaspora russe new-yorkaise. Ce film est beau, rythmé, déjanté, parfois glauque.