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    Tatami
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    120 critiques spectateurs

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    islander29
    islander29

    829 abonnés 2 325 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 septembre 2024
    Bon, c’est un film coup de poing, ….La politique d’un pays et le sport ne font pas toujours bon ménage. Vous avez lu le synopsis sans doute et savez de quoi je parle….De l’Iran, encore de l’Iran, toujours de l’Iran…..Le film est conçu comme un thriller, avec une atmosphère qui fait penser à « Raging bull » de Scorsese…..Un noir et blanc très élégant, un format carré ( ne soyez pas étonné comme mon voisin, qui est parti se plaindre)….Le film crée l’empathie et je dirais presque l’amour du spectateur pour cette judoka, championne iranienne qui doit se battre contre deux choses, ses adversaires et le pouvoir islamique….Est- ce un symbole quand elle ôte son voile ? Beaucoup d’émotions au fil du film donc, surtout vers la fin….Le genre de film qui a du être interdit en Iran
    et ne s’oublie pas . Je conseille fortement
    Pauline T
    Pauline T

    27 abonnés 37 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 août 2024
    Vu lors d'une avant première à Bruxelles : Un film juste à tous points de vue. Un sujet qui renouvelle le genre du cinéma iranien. Les femmes encore et toujours opprimées, mais qui, cette fois, tentent de s'exprimer par le sport. Les deux actrices sont sublimes dans leur rôle respectif. Une judokate qui en veut et une coach complètement perdue entre sa patrie et son travail. Lequel des deux vaincra ? Haletant jusqu'à la fin, ce film est une pépite. Le noir et blanc vient sublimer la mise en scène et ajoute à ce côté étouffant et stressant de la situation.
    dyssee
    dyssee

    6 abonnés 15 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 septembre 2024
    Un film puissant et courageux sur les femmes iraniennes. Une collaboration émouvante entre une Iranienne et un israélien derrière la caméra.
    Flower 0478
    Flower 0478

    55 abonnés 228 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 septembre 2024
    Pour moi c'est un film coup de poing qui mérite d'être vu car ça montre la pression que les athlètes peuvent avoir dans leurs discipline dans certains pays comme on voit ici c'est l' lran je savais que la bas c'était une dictature mais à ce point là au point de menacer l'athlète concernant sa famille pour qu'elle déclare forfait je découvre l'envers du décor que je connaissais pas en tout cas mention spéciale aux actrices que je connaissais pas elles sont attachantes et touchantes dans leur rôles allez y ce film mérite d'être vu.
    Chris58640
    Chris58640

    198 abonnés 747 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 septembre 2024
    « Tatami », le film coréalisé par Guy Nattiv et Zar Amir Ebrahimi, est un long métrage qui prend d’emblée des partis pris esthétiques auxquels nous ne somme plus trop habitués : le noir et blanc et le format carré. Je ne sais pas pourquoi ils ont fait ce choix mais j’imagine que c’est pour nous offrir un film qui devient de plus en plus étouffant, de plus en plus resserré et tendu au fil des minutes. L’intrigue se déroule presque en temps réel, le temps d’une compétition de judo. On le sait, les combats de judo s’enchainent assez vite dans un championnat, aussi le film n’a que deux angles à exploiter : sur le tatami et hors du tatami en coulisse (on excepte quelques toutes petites scènes en Iran et quelques flash back très courts). Pour ce qui concerne les scènes de judo, sport très peu exploité à ce jour par le cinéma, je trouve qu’elles sont pas mal filmées du tout. C’est vrai que le sport sur grand écran, c’est souvent compliqué à filmer mais ici ça passe bien. Bien-sur, les effets sonores sont un peu amplifiés, les combats raccourcis, les ippons un peu plus spectaculaires qu’ils ne le sont en réalité. C’est de bonne guerre et pour ce que j’en sais (c’est à dire pas grand-chose étant donné que ce sport m’est peu familier), tout m’a l’air plutôt bien rendu. Mais le suspens n’est pas réellement sur le tatami, il est surtout en coulisse. Peu de musique, un montage au cordeau, des scènes filmées caméra à l’épaule, du hors champs qui fait monter la tension : l’intrigue devient de plus en plus irrespirable au fil des conversations téléphoniques, au point que chaque sonnerie de portable finit par apporter à elle seule de la nervosité au spectateur. Sur la forme, à moins de vouloir chipoter sur les scènes de combat (pour les spécialistes), « Tatami » est de très bonne facture. On en va pas ergoter, le casting repose quasiment entièrement sur deux comédiennes Arienne Mandi dans le rôle de Leila et Zar Amir Ebrahimi elle-même dans le rôle de son entraineuse, Maryam. Cette dernière incarne une ancienne championne spoiler: qui s’est retrouvé en 1988 exactement dans la même situation que sa protégée, et qui a cédé à la pression.
    Zar Amir Ebrahimi donne corps à une femme tiraillée, spoiler: dont on sent que cela fait longtemps qu’elle ressasse cet abandon. Au début, plus par peur que par loyauté, elle pousse Leïla à accepter, parfois durement, souvent sans ménagement. Mais impossible de lui en vouloir, le régime la place dans une position impossible et elle est terrifiée pour elle-même et ses parents.
    Plus encore que Leïla, c’est son personnage à elle qui a le plus de chemin à parcourir dans l’espace d’une journée. Arienne Mandi, quant à elle, est formidable dans le rôle de cette femme forte, déterminée spoiler: à ne plus céder à ce régime.
    Le scénario, d’après ce que je sais, ne raconte pas l’histoire vraie d’une judokate mais mélange plusieurs expériences similaires, subies par des sportifs et des sportives iraniennes dans des sports d’affrontement ces dernières années. C’est arrivé en judo, en lutte, en boxe et surement dans d’autres cas qu’on ignore. Le film montre comment le régime s’y prend pour faire pression : spoiler: on ordonne, puis on menace, puis on va chercher les parents, on leur demande de faire pression, on les arrête le cas échéant, et puis les choses peuvent surement aller encore plus loin, et tellement vite. Leïla commence par refuser mais la pression devient insoutenable, elle perd de l’influx et ses combats sont de plus en plus difficiles. Son quart de finale tourne au cauchemar, elle ne peut plus respirer, elle est proche de l’abandon et dans un geste hautement symbolique, pour retrouver de l’air, elle enlève son foulard. On peut trouver que cette scène symbolique est un peu « facile », que la ficelle est grosse, mais au fond, avec ce geste, elle opère une rupture. La télévision iranienne n’en montrera rien (la retransmission est coupée depuis un moment) mais le geste est là : elle ne le fait pas de rage ou par bravade, elle le fait parce qu’elle a besoin d’air. L’attitude du monde du judo, qui comprends tout assez vite (ils sont habitués malheureusement) et fait tout ce qu’il peut pour aider Leïla, est honorable dans le mesure de leur moyens. On est soulagé lorsque la jeune femme, à bout de nerf, leur demande enfin de l’aide.
    « Tatami » est un film réussi. On peut (peut-être) trouver à redire sur certains aspects (peut-être) moins crédibles spoiler: (la perte de poids en 20 minutes, la fuite du mari avec son fils en quelques heures)
    mais pris dans son ensemble, « Tatami » est fort réussi.
    traversay1
    traversay1

    3 419 abonnés 4 746 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 septembre 2024
    Les amies du tatami peuvent se révéler des ennemies. Qu'un film soit aujourd'hui coréalisé par un Israélien et une Iranienne tient du miracle, eu égard à la situation géopolitique et il est évident qu'une telle œuvre ne pourra être vue en Iran que par des voies illégales. Ce qui se trame dans Tatami est non seulement crédible mais a déjà eu lieu,sous une forme voisine, y compris récemment aux J.O de Paris, concernant un autre pays que l'Iran et une autre discipline que le judo. Tourné en grande partie dans un même lieu, un dojo, à l'occasion des championnats du monde de judo. Le film se distingue par son noir et blanc très travaillé et par son scénario haletant où sport et politique se mélangent en un cocktail explosif, au détriment de la liberté d'une athlète et de son entraîneuse. Le lien entre ces deux femmes, de générations différentes, est d'ailleurs l'un des grands points d'intérêt de cette histoire où la judokate est menacée d'Uchi-mata par les autorités de son pays. Le film est puissant et humain, mélodramatique dans le bon sens du terme, où le combat pour le dignité devient un enjeu crucial. Deux petits bémols pour chipoter quand même : les commentaires en voix off des reporters qui couvrent l'événement cèdent parfois au dithyrambique quand ils ne sont pas empreints de naïveté. On aurait pu s'en passer ou tout du moins les rendre moins présents. Enfin, 2 ou trois tours de la compétition sont en trop, si l'on souhaite se conformer à la réalité d'un championnat du monde de judo. Ce ne sont que des détails dans ce réquisitoire puissant contre un régime liberticide, parmi les plus honteux de la planète, et Dieu sait s'il y a de la concurrence en ce domaine.
    Alexandre Cacheux
    Alexandre Cacheux

    50 abonnés 525 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 septembre 2024
    A la fois film politique, féministe et thriller oppressant, TATAMI est une totale réussite.
    Filmé en noir et blanc et remarquablement monté, TATAMI est un camouflet subtil et aux régimes autoritaires religieux et aux dictatures en général. Plus occupées à persécuter les opposants et/ou "déviants", plutôt qu'à repondre aux aspirations de leur peuple.
    Indispensable.
    PLR
    PLR

    443 abonnés 1 532 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 septembre 2024
    Un drame (quoique les exploitants de salle le classent thriller) aux allures de récit d’une situation réelle. En fait, un scénario seulement inspiré de petits bouts d’évènements et de problématiques similaires ayant marqué la présence de sportifs de haut niveau iraniens dans les compétitions internationales. Les médailles c’est toujours bon pour le prestige d’une nation, quel que soit son régime. Mais ici le régime est suffisamment tordu pour préférer voir son athlète abandonner au motif d’une blessure simulée plutôt que d’affronter une compétitrice d’un pays avec lequel il est en conflit. Dès qu’il s’agit d'un film sur l’Iran, la critique s’emballe facilement. C’est toujours jugé par défaut nécessairement très bon ! On s’interrogera quand même sur le choix du noir et blanc. Quel objectif narratif, cinématographique ou artistique ? Et vu le sujet (dans le genre thriller comme promis dans la programmation des salles) on regrettera aussi que les méandres de la décision politique n’aient pas été davantage explorés. Ça aurait fait un film de plus pour vulgariser le régime et ses pratiques. Là, ça ne dépasse pas la dénonciation, somme toute superficielle.
    Domique de Bretagne
    Domique de Bretagne

    35 abonnés 17 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 septembre 2024
    La question n'est pas de savoir quel est le plus grand film sorti depuis janvier...

    La question est de savoir quel film, en 2024, pourrait être meilleur que Tatami ?
    La critique jeune
    La critique jeune

    2 abonnés 36 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 septembre 2024
    Loin d’être un simple film sur le judo sous fond politique, tatami est un bon film d’action prenant et renversant.
    Frédéric T
    Frédéric T

    25 abonnés 38 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 septembre 2024
    Thriller politico-sportif très efficace. Les bons points : une intrigue bien rythmé, un noir et blanc très esthétique, deux magnifiques actrices. Les mauvais points : des longueurs ( un ou deux combats en trop ), des lourdeurs ( la démonstration est souvent trés appuyée ), un dénouement attendu, sans surprise. Mais finalement un très bon à recommander.
    capirex
    capirex

    88 abonnés 253 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 septembre 2024
    Film coup de poing que ce brûlot Politique à travers cet haletant Thriller sportif , Symbole de la lutte des Femmes Iraniennes !
    Zar Amir Ebrahimi , qui joue dans le film et Guy Nattiv , elle Iranienne et lui Israélien , signent un film captivant sur la violence du régime Iranien et le douloureux chemin vers l'exil !
    Pour moi il ne fait aucun doute que ce film au vu de la thématique ai été interdit de diffusion en Iran !
    clamarch
    clamarch

    11 abonnés 217 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 septembre 2024
    Vraiment prenant, glaçant, enthousiasmant. Un réquisitoire contre les barbus de la soi-disant République islamiste d'Iran. Une ode aux femmes et à leur courage inversement proportionnel à la Lâcheté de ceux qui les opprimé. De magnifiques moments sportifs en prime.
    Yves G.
    Yves G.

    1 408 abonnés 3 427 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 septembre 2024
    L’équipe irakienne de judo participe en Géorgie aux championnats du monde. Dans la catégorie des moins de 60kg, Leila (Arienne Mandi impressionnante de puissance et de ténacité) a de bonnes chances de médaille. Mais la politique s’en mêle confrontant Leila et sa coach Maryam (Zar Amir) à des choix cornéliens.

    L’identité des deux co-réalisateurs de "Tatami" interpelle : Guy Nattiv est Israélien, installé aux Etats-Unis, Zar Amir est Iranienne et vit en France depuis 2008. Son rôle dans "Les Nuits de Mashhad" lui a valu un prix d’interprétation à Cannes en 2022.

    Sous de tels auspices, "Tatami" ne peut être qu’un film politique. "Tatami" dénonce la situation des femmes en Iran, condamnées à porter, même dans la pratique du sport, le hijab. Il dénonce l’antisionisme des mollahs et son refus obstiné de tout contact avec des sportifs israéliens. Il dénonce les méthodes répressives utilisées par le régime pour faire pression sur ses ressortissants et les faire rentrer dans le rang.

    Il s’inspire de plusieurs histoires vraies : celle d’une joueuse iranienne de taekwondo qui a fait défection avec son mari et celle d’un judoka iranien qui, sous la pression de sa fédération, avait déclaré forfait pour éviter de combattre un adversaire israélien (le régime refuse toute rencontre avec les représentants de ce qu’il appelle « le régime d’occupation sioniste »). Mais précisons que la fédération iranienne n’envoie aps de judokates dans des compétions internationales ; car le port du hijab y est en effet interdit en raison des risques d’étranglement qu’il occasionnerait.

    Mais "Tatami" ne se résume pas qu’à ce seul plaidoyer, aussi admirable et nécessaire soit-il. C’est un film qui n’oublie pas le cinéma. Il est tourné en noir et blanc dans un lieu quasi-unique, le palais des sports de Tbilissi, croisement baroque d’architecture soviétique et brutaliste. Unité de lieu donc mais aussi unité de temps : le film se déroule en temps réel – je me suis demandé, sans en rien savoir, si les matches de judo se succédaient à un rythme aussi rapide dans une compétition internationale. Le tout donne au film un tempo intense qui nous maintient en haleine tout du long.
    Dernière qualité : le personnage de Maryam, qu’on pensait secondaire et qu’on craignait de voir enfermé dans une caricature, celle de la gardienne des valeurs du régime, et qui se révèle beaucoup plus subtil.

    Une amie m’a dit avoir été déçue par l’épilogue. Certes, celui-ci met un peu trop les points sur les i. On l’aurait compris sans besoin de l’expliciter autant. Pour autant, il m’a semblé moins prévisible que je l’escomptais. En dire plus vous priverait du plaisir de le découvrir.
    Cinemadourg
    Cinemadourg

    741 abonnés 1 478 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 septembre 2024
    "Tatami", ou comment le sport et la politique d'un pays totalitaire ne font pas bon ménage !
    Une judokate iranienne, en route pour une médaille aux championnats du monde, va recevoir l'ordre d'abandonner (ou de feindre une blessure) car les autorités de son pays redoutent qu'elle affronte une athlète israélienne.
    Je n'ai pas apprécié le choix du noir et blanc pour ce drame, ni la VO sous-titrée qui m'horripile (passer son temps à lire crée une distance avec les images).
    Pour le reste, j'ai trouvé ce film plutôt séduisant et touchant, presque un peu trop proche d'un documentaire à mon sens.
    Il m'a manqué un peu de culot dans le scénario pour véritablement vibrer, même si je dois avouer que cette oeuvre prend aux tripes par moments.
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