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    Tatami
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    Corinne76100
    Corinne76100

    41 abonnés 247 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 septembre 2024
    Film choc sur les liens politique/sport. Excellente mise en scène, excellente interprétation, le suspens est maintenu jusqu'au bout avec une fin surprenante.
    Gregory S
    Gregory S

    22 abonnés 540 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 septembre 2024
    Film coup de poing que je n'ai pas vu venir. Il me fait penser au film allemand, la salle des profs. Il montre très bien la difficulté pour les iraniennes de pouvoir résister de l'intérieur au système. On se met à la place de la judokate (extraordinaire actrice par ailleurs) et on se demande tous ce qu'on aurait fait à sa place. Quant aux séquences de judo elles sont toutes très fortes, ça faisait longtemps que le sport n'avait pas été aussi bien représenté à l'écran. Seul bémol, quand on connaît le judo et les compétitions, on sait que ça ne se passe pas comme ça notamment en matière de nombre de combats.
    Michel C.
    Michel C.

    260 abonnés 1 437 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 septembre 2024
    Après cette période haute en couleur de JO, ce drame en Noir & Blanc prend le contre-pied, avec un retour arrière sur les coulisses et pratiques "peu Olympiques" de certains pays, en l’occurrence ici l'Iran. Cette co-réalisation de Zar Amir Ebrahimi ( Iranienne ) et Guy Nattiv ( Israélien ) dégage une puissance extraordinaire, dans des locaux, couloirs et ambiance des plus sombres, tout droit sortis de l'époque de la guerre froide.... Ici toute la chape de l' extrémisme de pouvoirs autoritaires, renfermés et intolérants est mise en scène, un peu lentement, mais cela ne nuit pas, à la formidable démonstration via un sport de combat et et de lutte ( tiens tiens ) qu'est le judo, qu'on ne voit pas assez dans les films en général ! Grace à des interprétations rigoureuses et sans fioriture de la réalisatrice et comédienne : Zar Amir Ebrahimi ( Myriam ) et de la formidable Leila Hosseini ( Leila ), ce film constitue un réquisitoire courageux et douloureux contre l' intégrisme dit "religieux". Quelle force ressentie via un montage pertinent et implacable.....!!**
    Adelme d'Otrante
    Adelme d'Otrante

    166 abonnés 1 102 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 septembre 2024
    Alors qu’elle maîtrise totalement ses championnats du Monde et que la médaille d’or semble être à sa portée la République Islamique d’Iran oblige une judokate à abandonner la compétition plutôt que devoir affronter une israélienne.
    Comme chaque année les réalisateurs iraniens, souvent exilés, forcent mon respect par leur maîtrise et l’intensité des brûlots politiques qu’ils mettent en scène. En 4/3 et avec un noir et blanc tranchant ici. Quand Teddy Riner monte sur le tatami il se bat contre un adversaire et éventuellement contre lui-même, Leila, elle, doit affronter aussi son entraîneuse, sa fédération et le Guide Suprême.
    Ninideslaux
    Ninideslaux

    74 abonnés 237 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 septembre 2024
    ​
            Les mollahs sont battus par  KO au premier round.... Enfin en l'occurrence, il faudrait plutôt dire par Ippon. Le réquisitoire contre le régime iranien est en effet accablant. Bon, de plus l'un des deux réalisateurs est israélien, ce qui ne va pas arranger les choses... Au sud-est, je pense qu'il n'y a pas beaucoup de pays qui vont le diffuser.
         Leila (Arienne Mandi, exceptionnelle tant son engagement dans les combats est crédible!) est une championne de judo. Elle se rend au Championnat du monde avec la rage de la gagne, elle la veut cette médaille d'or, accompagnée par l'entraineuse nationale, Maryam (Zar Amir Ebrahimi, co-réalisatrice), qui est aussi sa plus fidèle amie.
           Au cours des éliminatoires, elle est brillante , elle gagne tout. Mais voilà: l'israélienne aussi, et Leila risque de se retrouver face à elle en demi-finale ou en finale, et il n'est pas question que la représentante nationale partage un tatami avec la représentante d'un pays qui, pour l'Iran, n'existe pas. Alors, via Maryam, on lui demande de simuler une blessure et de se retirer. spoiler: Leila, la battante, n'acceptera pas. Elle se sait soutenue par son mari, opposant absolu au régime. Maryam craque, elle a peur, car à la demande initiale succèdent des menaces, un harcèlement grossier et terrifiant. Toute la délégation est contre Leila, mais enfin, obéit, cède, sinon ça nous retombe sur le dos à nous toutes
    .... Elle est seule. Les officiels présents deviennent de plus en plus menaçants, violents... Mais le pire se passe au pays. spoiler: Les parents des deux jeunes femmes voient débarquer des hommes en uniforme, qui les obligent à envoyer à leurs filles des messages  vidéos terrifiés, obéis, sinon tu ne sais pas ce qu'ils vont me faire... L
    es officielles de la fédération mondiale de judo comprennent bien qu'il se passe quelque chose de glauque, proposent leur aide à Leila, il y a l'équipe olympique des réfugiées pour celles qui sont contraintes de quitter leur pays.
         On ne sort jamais du centre sportif, et on subit d'innombrables séquences de combat (jouées par des judokates professionnelles) qui se terminent pas une magnifique  clé en ... un truc incompréhensible qui, évidemment, ne dit absolument rien aux non pratiquants! Mais, ce que je reproche au film, tourné dans un noir et blanc un peu crasseux, un peu trouble, c'est qu'il se situe dans un gymnase genre pays de l'Est dans son jus depuis 1960... les couloirs éclairés par de pauvres loupiottes... tout cela est censé, j'imagine, ajouter au côté angoissant du film, mais non, ça lui ôte de sa contemporanéité et de sa crédibilité, et ça en rend le visionnage pénible...
           Mais c'est fort!

    ​
    Chatcaliban
    Chatcaliban

    31 abonnés 88 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 septembre 2024
    Superbe film israélien. L’intrigue tient en haleine sans temps mort grâce à des acteurs qui jouent avec leurs tripes. C’est bien mené et on accompagne les deux femmes dans leurs doutes. Leçon de courage qui s’adresse bien au-delà du sport à nous tous. Un film qui fait du bien.
    À noter un format carré en noir et blanc réussi dont les critiques négatives écoutées ont estimé qu’il était excessif. Curieux d’autant qu’il permet de se concentrer sur les personnages. On aurait pu souhaiter une image plus recherchée mais le film ne se veut pas arty mais un hymne à la liberté accessible à tous.
    Goéland
    Goéland

    22 abonnés 119 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 septembre 2024
    Bien qu’il soit de fiction, le film est inspiré de trois histoires réellement vécues par des sportives iraniennes. Leïla (Arienne Mandi) est une championne internationale de judo, entraînée par une ancienne championne qui a dû arrêter la compétition sur une prétendue blessure (Maryam, remarquablement interprétée par la coréalisatrice Zar Amir Ebrahimi).
    Le jour des championnats du monde qui se déroulent en Georgie, Leïla en grande forme, balaye ses adversaires par ippon jusqu’à ce que la fédération iranienne de judo lui demande de déclarer forfait pour blessure afin d’éviter qu’elle rencontre une adversaire israélienne. Leïla refuse, un bras de fer s’engage avec le régime iranien.
    Sur une trame prévisible, le film tient en haleine le spectateur par la tension qu’il instaure dans les déroulements des combats, remarquablement filmés, par la restitution de l’ambiance de ces arènes sportives, par l’identification du spectateur à Leïla qu’il réussit à faire passer.
    La façon dont la concentration, l’explosion lors des combats et la récupération de Leïla sont présentées est remarquable, l’actrice principale donnant vraiment l’impression d’être une réelle championne de judo. On est vraiment au cœur du tournoi et on vibre.
    La relation entre la combattante et son entraineuse est aussi très authentique, les dilemmes auxquelles elles sont confrontées, inquiétants et émouvants, alors que la position des hiérarques iraniens paraît être d’une sombre et méchante bêtise qui, malheureusement, n’est peut-être pas si caricaturale que cela.
    Un film qui m’a « déçu en bien » et que je recommande.
    AZZZO
    AZZZO

    290 abonnés 785 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 septembre 2024
    TATAMI est un film fort, direct, un film de combat qui chope le régime iranien par la manche en espérant le mettre au sol. Inspiré d'une histoire vraie, ce film dénonce l'oppression du régime des mollahs.
    L'Iranienne Zar Amir Ebrahimi et l'Israëlien Guy Nattiv ont fait le choix audacieux du noir et blanc et du huis-clos dans ce gymnase géorgien. Le résultat est efficace car il place les spectateurs au milieu du piège dans lequel Arienne Mandi se retrouve coincée sans possibilité de s'échapper. C'est oppressant et c'est malheureusement la réalité pour des millions de femmes iraniennes.
    Un film coup de poing.
    Pascal
    Pascal

    147 abonnés 1 563 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 septembre 2024
    C'est surtout le fond du scénario, tiré de l'adaptation de plusieurs faits s'étant déroulés dans l'univers sportif international Iranien qui justifie la vision du film.

    Toutefois ( selon moi) le scénario à parfois du mal à se renouveler, en raison de l'unité de temps ou se déroule l'action ( le championnat du monde de judo fictif de 1994, localisé pour les besoins de l'histoire à Tbilissi en Géorgie).

    Dans la réalité il n' eut jamais lieu, bien que le ton du film peut laisser entendre le contraire au spectateur non informé.

    Si l'on peut que s'associer à la volonté d'ouverture symbolisée par l'origine des deux cinéastes et la dénonciation de comportements politiques totalitaires, certains détails de l'histoire sont peut-être discutables dans leur traitement.

    Je pense notamment aux conséquences du moyen de pression clef et terrible, utilisé sur la sportive, qui rend sa décision admirable de courage : il ne sera plus traité.

    C'est ( de mon point de vue) difficilement justifiable dans la logique interne du scénario, sa faiblesse et ma part de déception.

    Le sport comporte parfois ( on se rappelle les JO de Berlin de 1936, les performances suspectes au temps du rideau de fer, le boycott de certains pays lors de JO) une dimension et une récupération politique, qui dépasse, maltraite ses pratiquants comme le montre "Tatami".
    Muriel F.
    Muriel F.

    51 abonnés 230 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 septembre 2024
    Même sans rien connaitre au judo, on suit les matchs qui opposent Leila, iranienne et soutenue par sa coach Maryam, avec intérêt et suspens. Mais les véritables combats se situent à un autre niveau puisque la quête de la victoire recherchée par Leila revêt aussi celle de la rébellion et de la recherche de liberté. Le film est filmé avec maestria dont l'intensité est accentuée par son image en noir et blanc. Tout dans Tatami nous projette dans l'effort, l'espoir, les choix face au fanatisme, les menaces et la peur. A voir !
    Clem Lepic
    Clem Lepic

    35 abonnés 154 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 18 septembre 2024
    Film iranien en noir et blanc sur une compétition de judo et les pouvoirs politiques qui empêchent les participants venus d'Iran. Relations complexes entre la candidate et sa coach, entre le droit d'être dans la compétition et la peur des représailles.
    Suspense, beau scénario, je recommande.
    Pierre Kuzor
    Pierre Kuzor

    99 abonnés 313 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 septembre 2024
    A vu « Tatami » film iranien de la comédienne Zar Amir Ebrahimi et du réalisateur Guy Nattiv. Il y a des films qui dès le premier plan sont des évidences, qui vous plongent de suite par leur puissance, leur construction au plus profond de l’écran. En 10 secondes je savais que j’étais en face d’un très grand film indispensable. Un écran carré (en forme de tatami), un noir et blanc froid et d’une grande efficacité pour nous faire comprendre que nous sommes devant des lois archaïques, un rap ébouriffant pour booster la forme mentale là où tout s’effondre, un montage aussi aiguisé que la lame d’un couteau… dans ce film tout est pensé, voulu et délivre un message. Leila Hosseini (magnifique Arienne Mandi) est Iranienne et championne de judo dans son pays, elle est accompagnée par son entraineuse Maryam Ghanbari (géniale Zar Amir Ebrahimi) pour les championnats du monde de judo en Georgie. Leïla est favorite pour remporter ce tournoi qui consacrera tous ses efforts, son travail et ses sacrifices de ces dernières années. Mais la Fédération de Judo iranienne, le premier Ministre iranien sans parler de la République Islamique en ont décidé autrement. Dans ce huis clos qui reprend à son compte l’unité de lieu (le dojo), de temps (la journée de compétition) et d’action, chaque plan est une prise de judo qui nous met KO. Une inventivité de mise en scène hallucinante où la caméra s’immisce partout, voir même entre les deux compétitrices lors d’un combat. Chaque round que mène Leïla est aussi celui des femmes Iraniennes contre leur gouvernement. Il est difficile de rester assis dans son fauteuil tant on a envie d’encourager en criant Leïla dans ses épreuves sportives et politiques. Intimidation, humiliation, pression psychologique, violence verbale, Leïla doit subir de front tous les combats en plus de ceux qu’elle mène pour le sport. Un film qui met le spectateur au tapis. Un chef d’oeuvre.
    fbo
    fbo

    4 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 septembre 2024
    Un film intense exceptionnel. Tout est distillé avec une grande intelligence. L’oppression. L’immersion. Il faut aller le voir et encourager cette volonté.
    stans007
    stans007

    20 abonnés 1 280 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 septembre 2024
    Réalisé grâce à l’association d’un israélien et d’une iranienne, un film coup de poing (je devrais dire ippon) à charge contre l’obscurantisme des mollahs iraniens, utilisant un noir et blanc et un petit format efficaces, porté par une mise en scène dynamique bien adaptée au judo et aux situations insupportables vécues par les protagonistes. A voir.
    Simon Bernard
    Simon Bernard

    126 abonnés 514 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 septembre 2024
    spoiler: Leila est une sportive de haut-niveau représentant l'Iran aux championnats internationaux de judo. Confiante sur ses capacités et ses chances de gagner la médaille d'or, elle est menacée par les diplomates iraniens et on lui ordonne de déclarer forfait afin de ne pas affronter la judoka israélienne. Au grand dam de son entraîneuse, elle refuse. En salle le 4 septembre.


    spoiler: "Tatami" nous plonge de manière glaçante dans l'oppression des Iraniens par leur gouvernement, ici par le domaine du sport. Le format du film est particulier : en adoptant une image très étroite en noir et blanc, la réalisatrice nous transmet le sentiment de piège et d'apnée que ressentent les protagonistes féminine. J'ai trouvé la montée de cette angoisse bien dosée et réussie. Le message politique que le film nous montre est absolument terrifiant : les familles des jeunes femmes sont menacées et traitées comme des pions à la merci des désidératas du guide suprême et de son administration. Dommage que l'histoire n'aille pas plus loin notamment sur la fin.
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