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    Tatami
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    Gregory S
    Gregory S

    26 abonnés 581 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 septembre 2024
    Film coup de poing que je n'ai pas vu venir. Il me fait penser au film allemand, la salle des profs. Il montre très bien la difficulté pour les iraniennes de pouvoir résister de l'intérieur au système. On se met à la place de la judokate (extraordinaire actrice par ailleurs) et on se demande tous ce qu'on aurait fait à sa place. Quant aux séquences de judo elles sont toutes très fortes, ça faisait longtemps que le sport n'avait pas été aussi bien représenté à l'écran. Seul bémol, quand on connaît le judo et les compétitions, on sait que ça ne se passe pas comme ça notamment en matière de nombre de combats.
    lacroix p
    lacroix p

    20 abonnés 167 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 septembre 2024
    Étonnement, rien ne manque à ce film pour qu’il soit passionnant (bonnes actrices, belle image noir et blanc, sujet prenant, suspense de l’issue…) mais qui ne réussit tout de même pas à captiver. La faute sans doute au primat du sport sur le scénario.
    Régine T
    Régine T

    16 abonnés 64 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 septembre 2024
    Leila, judoka, ou quand la politique écrase le sport. Leila, iranienne, est décidée à remporter sa première médaille d’or pour elle et son pays. Lutte sans merci. Mais tout ne se passe pas comme prévu.

    À voir absolument.
    pauletvirginie
    pauletvirginie

    2 abonnés 54 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 11 septembre 2024
    si vous n'aimez pas le judo, n'y allez pas !
    il n'y a que les combats de judo, et les menaces ; rien d'autre ; rien de plus que le pitch
    spoiler: et qu'est-il arrivé aux familles menacée ? on ne le saura jamais
    Michel C.
    Michel C.

    274 abonnés 1 469 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 septembre 2024
    Après cette période haute en couleur de JO, ce drame en Noir & Blanc prend le contre-pied, avec un retour arrière sur les coulisses et pratiques "peu Olympiques" de certains pays, en l’occurrence ici l'Iran. Cette co-réalisation de Zar Amir Ebrahimi ( Iranienne ) et Guy Nattiv ( Israélien ) dégage une puissance extraordinaire, dans des locaux, couloirs et ambiance des plus sombres, tout droit sortis de l'époque de la guerre froide.... Ici toute la chape de l' extrémisme de pouvoirs autoritaires, renfermés et intolérants est mise en scène, un peu lentement, mais cela ne nuit pas, à la formidable démonstration via un sport de combat et et de lutte ( tiens tiens ) qu'est le judo, qu'on ne voit pas assez dans les films en général ! Grace à des interprétations rigoureuses et sans fioriture de la réalisatrice et comédienne : Zar Amir Ebrahimi ( Myriam ) et de la formidable Leila Hosseini ( Leila ), ce film constitue un réquisitoire courageux et douloureux contre l' intégrisme dit "religieux". Quelle force ressentie via un montage pertinent et implacable.....!!**
    Adelme d'Otrante
    Adelme d'Otrante

    178 abonnés 1 150 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 septembre 2024
    Alors qu’elle maîtrise totalement ses championnats du Monde et que la médaille d’or semble être à sa portée la République Islamique d’Iran oblige une judokate à abandonner la compétition plutôt que devoir affronter une israélienne.
    Comme chaque année les réalisateurs iraniens, souvent exilés, forcent mon respect par leur maîtrise et l’intensité des brûlots politiques qu’ils mettent en scène. En 4/3 et avec un noir et blanc tranchant ici. Quand Teddy Riner monte sur le tatami il se bat contre un adversaire et éventuellement contre lui-même, Leila, elle, doit affronter aussi son entraîneuse, sa fédération et le Guide Suprême.
    Ninideslaux
    Ninideslaux

    81 abonnés 246 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 septembre 2024
    ​
            Les mollahs sont battus par  KO au premier round.... Enfin en l'occurrence, il faudrait plutôt dire par Ippon. Le réquisitoire contre le régime iranien est en effet accablant. Bon, de plus l'un des deux réalisateurs est israélien, ce qui ne va pas arranger les choses... Au sud-est, je pense qu'il n'y a pas beaucoup de pays qui vont le diffuser.
         Leila (Arienne Mandi, exceptionnelle tant son engagement dans les combats est crédible!) est une championne de judo. Elle se rend au Championnat du monde avec la rage de la gagne, elle la veut cette médaille d'or, accompagnée par l'entraineuse nationale, Maryam (Zar Amir Ebrahimi, co-réalisatrice), qui est aussi sa plus fidèle amie.
           Au cours des éliminatoires, elle est brillante , elle gagne tout. Mais voilà: l'israélienne aussi, et Leila risque de se retrouver face à elle en demi-finale ou en finale, et il n'est pas question que la représentante nationale partage un tatami avec la représentante d'un pays qui, pour l'Iran, n'existe pas. Alors, via Maryam, on lui demande de simuler une blessure et de se retirer. spoiler: Leila, la battante, n'acceptera pas. Elle se sait soutenue par son mari, opposant absolu au régime. Maryam craque, elle a peur, car à la demande initiale succèdent des menaces, un harcèlement grossier et terrifiant. Toute la délégation est contre Leila, mais enfin, obéit, cède, sinon ça nous retombe sur le dos à nous toutes
    .... Elle est seule. Les officiels présents deviennent de plus en plus menaçants, violents... Mais le pire se passe au pays. spoiler: Les parents des deux jeunes femmes voient débarquer des hommes en uniforme, qui les obligent à envoyer à leurs filles des messages  vidéos terrifiés, obéis, sinon tu ne sais pas ce qu'ils vont me faire... L
    es officielles de la fédération mondiale de judo comprennent bien qu'il se passe quelque chose de glauque, proposent leur aide à Leila, il y a l'équipe olympique des réfugiées pour celles qui sont contraintes de quitter leur pays.
         On ne sort jamais du centre sportif, et on subit d'innombrables séquences de combat (jouées par des judokates professionnelles) qui se terminent pas une magnifique  clé en ... un truc incompréhensible qui, évidemment, ne dit absolument rien aux non pratiquants! Mais, ce que je reproche au film, tourné dans un noir et blanc un peu crasseux, un peu trouble, c'est qu'il se situe dans un gymnase genre pays de l'Est dans son jus depuis 1960... les couloirs éclairés par de pauvres loupiottes... tout cela est censé, j'imagine, ajouter au côté angoissant du film, mais non, ça lui ôte de sa contemporanéité et de sa crédibilité, et ça en rend le visionnage pénible...
           Mais c'est fort!

    ​
    Chatcaliban
    Chatcaliban

    33 abonnés 97 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 septembre 2024
    Superbe film israélien. L’intrigue tient en haleine sans temps mort grâce à des acteurs qui jouent avec leurs tripes. C’est bien mené et on accompagne les deux femmes dans leurs doutes. Leçon de courage qui s’adresse bien au-delà du sport à nous tous. Un film qui fait du bien.
    À noter un format carré en noir et blanc réussi dont les critiques négatives écoutées ont estimé qu’il était excessif. Curieux d’autant qu’il permet de se concentrer sur les personnages. On aurait pu souhaiter une image plus recherchée mais le film ne se veut pas arty mais un hymne à la liberté accessible à tous.
    Mirobole Pancrate
    Mirobole Pancrate

    37 abonnés 238 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 octobre 2024
    Huis clos très efficace, simple, intense, épuré, bien joué. Pour les sceptiques: Des situations comparables sont déjà arrivées dans la vraie vie: Arash Miresmaeili (pour l'or olympique en 2004 !!!), Mahed Malekmohammdi et Masoud Haji Akhoundzade aux mondiaux en 2001, etc... Pas toujours simple à propos de ces forfaits de connaître la part de la décision personnelle de l'athlète, celle de la fédération et celle des directives de la république islamique... Mais il n'empêche, la fiction racontée par Tatami est crédible à l'aune de ces exemples réels.
    Goéland
    Goéland

    27 abonnés 128 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 septembre 2024
    Bien qu’il soit de fiction, le film est inspiré de trois histoires réellement vécues par des sportives iraniennes. Leïla (Arienne Mandi) est une championne internationale de judo, entraînée par une ancienne championne qui a dû arrêter la compétition sur une prétendue blessure (Maryam, remarquablement interprétée par la coréalisatrice Zar Amir Ebrahimi).
    Le jour des championnats du monde qui se déroulent en Georgie, Leïla en grande forme, balaye ses adversaires par ippon jusqu’à ce que la fédération iranienne de judo lui demande de déclarer forfait pour blessure afin d’éviter qu’elle rencontre une adversaire israélienne. Leïla refuse, un bras de fer s’engage avec le régime iranien.
    Sur une trame prévisible, le film tient en haleine le spectateur par la tension qu’il instaure dans les déroulements des combats, remarquablement filmés, par la restitution de l’ambiance de ces arènes sportives, par l’identification du spectateur à Leïla qu’il réussit à faire passer.
    La façon dont la concentration, l’explosion lors des combats et la récupération de Leïla sont présentées est remarquable, l’actrice principale donnant vraiment l’impression d’être une réelle championne de judo. On est vraiment au cœur du tournoi et on vibre.
    La relation entre la combattante et son entraineuse est aussi très authentique, les dilemmes auxquelles elles sont confrontées, inquiétants et émouvants, alors que la position des hiérarques iraniens paraît être d’une sombre et méchante bêtise qui, malheureusement, n’est peut-être pas si caricaturale que cela.
    Un film qui m’a « déçu en bien » et que je recommande.
    Boby 53
    Boby 53

    16 abonnés 191 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 septembre 2024
    Étonnant film presque entièrement réalisé sur les dits tatamis et qui pourtant nous captive de bout en bout. Réalisation acérée, interprétation parfaite, le film est un acte d'accusation du pouvoir iranien tout en se focalisant sur les destins individuels, et en cela réussi son pari: nous informer et nous tenir en haleine !
    Benoit (BENZINEMAG / HOP BLOG)
    Benoit (BENZINEMAG / HOP BLOG)

    16 abonnés 103 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 octobre 2024
    Tatami met en scène une judoka iranienne, favorite pour la médaille d’or aux championnats du monde. Accompagnée de Maryam, son entraîneuse, Leila se voit contrainte de déclarer forfait pour ne pas se retrouver en finale face à un Israélienne. Un cas de conscience se pose alors pour elle et celle qui l’accompagne : faut-il aller au bout de la compétition au risque que sa famille soit victime de représailles, de la part du gouvernement islamiste d’Iran ?


    Tatami s’inspire de l’histoire vraie de plusieurs athlètes iraniennes, réfugiées politiques, qui ont bravé les lois du régime islamique pour porter une message de liberté et d’émancipation.


    Coproduit par les États-Unis et l'Angleterre, tourné en quasi huis-clos, dans un noir et blanc austère, en format 4/3 qui rappellerait expressionniste allemand, le film est réalisé par l’actrice, Zar Amir Ebrahimi (les Nuits de Mashhad), et se présente comme une sorte de thriller à la portée politique évidente.


    Malgré quelque défaut, – un récit un poil trop didactique, des choix de mise en scène pas toujours convaincants, notamment des scènes de judo longues et répétitives –, le film se révèle globalement assez efficace pour évoquer le sort de ces athlètes, qui, depuis des décennies, sont pris en otage par leur pays, des dictatures comme en Iran, et qui doivent à un moment donné faire un choix de vie cruel.

    https://www.hop-blog.fr/tatami-deux-femmes-iraniennes-prises-en-etau/
    gysmoanne
    gysmoanne

    16 abonnés 36 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 septembre 2024
    Un de mes coups de cœur de l’année avec un choix du noir et blanc qui est très opportun et un format carré qui augmente la sensation d’étouffement. Quel scénario!
    Pascal
    Pascal

    160 abonnés 1 674 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 septembre 2024
    C'est surtout le fond du scénario, tiré de l'adaptation de plusieurs faits s'étant déroulés dans l'univers sportif international Iranien qui justifie la vision du film.

    Toutefois ( selon moi) le scénario à parfois du mal à se renouveler, en raison de l'unité de temps ou se déroule l'action ( le championnat du monde de judo fictif de 1994, localisé pour les besoins de l'histoire à Tbilissi en Géorgie).

    Dans la réalité il n' eut jamais lieu, bien que le ton du film peut laisser entendre le contraire au spectateur non informé.

    Si l'on peut que s'associer à la volonté d'ouverture symbolisée par l'origine des deux cinéastes et la dénonciation de comportements politiques totalitaires, certains détails de l'histoire sont peut-être discutables dans leur traitement.

    Je pense notamment aux conséquences du moyen de pression clef et terrible, utilisé sur la sportive, qui rend sa décision admirable de courage : il ne sera plus traité.

    C'est ( de mon point de vue) difficilement justifiable dans la logique interne du scénario, sa faiblesse et ma part de déception.

    Le sport comporte parfois ( on se rappelle les JO de Berlin de 1936, les performances suspectes au temps du rideau de fer, le boycott de certains pays lors de JO) une dimension et une récupération politique, qui dépasse, maltraite ses pratiquants comme le montre "Tatami".
    Muriel F.
    Muriel F.

    54 abonnés 242 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 septembre 2024
    Même sans rien connaitre au judo, on suit les matchs qui opposent Leila, iranienne et soutenue par sa coach Maryam, avec intérêt et suspens. Mais les véritables combats se situent à un autre niveau puisque la quête de la victoire recherchée par Leila revêt aussi celle de la rébellion et de la recherche de liberté. Le film est filmé avec maestria dont l'intensité est accentuée par son image en noir et blanc. Tout dans Tatami nous projette dans l'effort, l'espoir, les choix face au fanatisme, les menaces et la peur. A voir !
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