Avis sur Elyas

"Elyas" est un film que j'ai trouvé excellent. L'histoire est intéressante et captivante. Les personnages sont attachants, les acteurs m'ont plu et les scènes d'action sont convaincants.

Capture Mag nous a proposé une excellente avant-première en compagnie du réalisateur de ce qui sera tout simplement le thriller à ne pas rate cet été.
Baigné au premier abord dans l'ambiance de l'excellent Man On Fire de Tony Scott, Florent-Emilio Siri apporte cependant clairement sa patte en abordant une histoire basée sur des rumeurs similaires avec des acteurs incarnant des personnages à leur image.

Aussi brutal que touchant, Elyas raconte avant tout l'histoire de deux personnages fragilisés qui vont parvenir à se tirer vers le haut pour changer leur condition.

Le meilleur film d’action que j’ai vu depuis Taken 1 ou Equalizer 1. Roshdy Zem est génial et parfaitement crédible en « super vengeur invincible » (et un tantinet schizophrène). Le scénario est astucieux, les rebondissements multiples et inattendus le suspens à son comble. Bref, voilà 1h40 de cinéma d’action qui passent comme une fleur et sans aucun temps mort. Bravo.

Cela faisait depuis Cloclo que l'on semblait avoir perdu Florent-Emilio Siri, aka le plus grand réalisateur de film d'action français. Un cineaste rare dans le paysage hexagonal, donc dire que voir Elyas fait chaud au coeur est un euphémisme.
Pourtant le doute persistait de savoir si le réalisateur français le plus sous-coté des 20 dernières annés en avait encore sous le coffre.

Et la réponse est Oui (avec quelques réserves tout de même).
À la vue du pitch et sur l'ensemble des 1h39 de métrage, Elyas semble une resucée du fondamental Man on Fire de Tony Scott.
Un ex-soldat traumatisé par son passé se voit engager par une riche famille étrangère (ayant fui les Émirats arabes unis pour protéger une adolescente d'un mariage forcé par son sultan de paternel), tandis que le protagoniste taciturne va se révéler dans l'adversité face à un commando, mais aussi dans sa relation avec la famille sous sa responsabilité.

Du canevas clairement emprunté (ce n'est pas un souci, Nid de Guêpes était déjà une superbe réinterprétation du Assaut de Carpenter), mais là où le bas blesse tient une dramaturgie moins bien travaillée que son inspiration première.
Le cadre est d'emblée efficacement posé, mais si l'intrigue conserve une efficacité de chaque instant (mis à part un passage en trop chez des gitans n'apportant que peu d'intérêt pour l'évolution du personnage, ou un usage un peu trop littéral de deepfake), c'est d'un point de vue purement émotionnel que cela coince.
Comme si on avait pas le temps de mieux développer le lien affectif entre Elyas et sa protégée (malgré le talent de la jeune actrice).
Le pay-off final marche moyennement donc, mais heureusement Siri use à bel escient des 12M de budget alloué!

Une somme dérisoire pour un film d'action, mais lorsqu'elle est là, Elyas envoie une patate de forain à la concurrence en terme de montage, de viscéralité et de travail sonore. C'est sur ce dernier point que le film impressionne le plus, usant par exemples des sonorités du couteau fu personnage pour illustrer le PTSD du héros, en intégrant même cela à des séquences ultérieures.

La psyché fracturée d'Elyas devient ainsi un enjeu autre (même si le script abandonne à mi-parcours les possibles doutes de la perception possiblement biaisée du personnage), tandis que Roschdy Zem fait preuve d'une impeccable physicalité pour le rôle.
Le tout notamment dans 2 excellentrs séquences musclées : un combat ultra brutal à 1 vs 5 dans un camping car, et un climax prenant tout droit hérité de Splinter Cell.

Je regrette une photo assez quelconque et peut-être un budget qui restraint les ambitions du cinéaste (notamment sur la non-exploitation de l'antagoniste principal).
Mais en l'état Elyas est une sympathique pioche avec de grandes qualités malgré tout.
Un retour de Siri prometteur pour la suite donc !

Film aussi brutal que touchant, Elyas raconte l'histoire d'un personnage fragilisé par ce qu'il a vécu pendant la guerre et qui va au péril de sa vie tout faire pour sauver une mère et sa fille. Un film d'action comme je les aiment.

C'est peut-être le genre de film qui plaît à la France en termes d'action, car même s'il est un peu similaire à des films comme Man on Fire ou Taken, les scènes d'action sont à la fois intenses et bien rythmées. C'est un plaisir de revoir Roschdy Zem dans ce genre de film, car il incarne à merveille ce personnage paranoïaque et solitaire à la manière de Jason Statham. La petite révélation est Jeanne Michel, qui forme un duo assez touchant avec Roschdy.

film d'action qui fait penser Taken Jack ratcher equalizer ou Leon ce parsonnage qui recherche qui il est vraiment mais avec la pâte de hroschdy zem formidable et cette histoire est très très prenante avec beaucoup de rebondissements. Et de scènes dignes de bons films d'action super bien filmés

Très bon thriller, Roschdy Zem nous entraine dans une course folle aux rebondissements multiples. Sa prestation musclée est digne d'un film d'action américain 😍Très bon scénario , l'ennui n'y a pas sa place. Bravo

Le film était incroyable avec plusieurs scènes gores et très bien faîtes. J'ai rarement vu ça dans des films français, à revoir.

Un excellent film d'action comme on en a rarement dans le cinéma français.
Accrochez-vous, certaines scènes de combat sont mythiques !!
Et une belle relation entre le personnage de Roschdy Zem et la jeune fille. Apparemment inspiré d'une histoire vraie, c'est fou

Superbe film d’action qui m’a fait un peu penser au film Leon. Roschdy Zem toujours parfait qu’importe le rôle au ciné ou au théâtre 😍

Un bon film d’action comme Florent SIRI (Nid de Guêpes) sait les faire : une bonne intrigue, une violence qui monte progressivement et une fin à la Scarface. On passe un bon moment.

Ce film est très violent et une pauvre histoire heureusement Roschdy Zem est là pour mettre un peu d’intérêt au scénario
Je ne le recommande pas

Elyas, un ancien soldat des Forces Spéciales, se retrouve garde du corps d’une ado de 13 ans et il ne va pas tarder à comprendre que quelque chose de louche se prépare…

Florent-Emilio Siri (Nid de guêpes - 2002) renoue avec le cinéma d’action qu’il avait délaissé après Otage (2005) avec Bruce Willis. Cette fois-ci, on le retrouve avec un film déjà vu et revu, à mi-chemin entre Man on Fire (1987/2004), Equalizer (2014) ou plus récemment Maryland (2015) et lourdement handicapé par un scénario sérieusement bancal spoiler: (le film brasse bien trop de sujets et de protagonistes en un si court laps de temps, entre les gitans, les migrants, le trauma en Afghanistan ou encore le deepfake)
, pour ne pas dire ridicule bien que l’intrigue s’inspire très librement de faits réels. D’ailleurs, si l’intrigue s’inspire librement d’une histoire vraie (une jeune fille promise à un mariage forcée par son père s'enfuit avec sa mère. Son père va alors remuer ciel et terre pour la retrouver), quand on fait le cumul de tous les moyens déployés par le père pour récupérer sa gamine pour qu’elle finisse dans le plumard d’un vicelard de 50 piges, ça prête à sourire tant cela en devient surréaliste.

On appréciera néanmoins la façon dont est dépeint Elyas, un antihéros inadapté à la vie réelle et pour cause, il est victime de TSPT (trouble de stress post-traumatique). Solidement incarné par Roschdy Zem, ce dernier parvient tant bien que mal à sauver les meubles de par sa présence. Côté mise en scène, pas de quoi en ressortir éberlué, il n’y a bien que la scène dans la caravane qui parvienne à retenir notre attention (préférant oublier la ridicule exfiltration dans un gratte-ciel aux Émirats arabes unis, qui se transforme bêtement en Fort Knox).

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Dans la lignée d'un «Man on Fire» ou d'un «Taken», un film d'action ultra basique, à l'écriture pas très inspirée, et manquant d'ampleur et de cohérence.

Reste un Roschdy Zem traumatisé et imposant (comme toujours) et une séquence de baston bien sympa dans une caravane.

Je vais plutôt aller me remater «Nid de Guêpes», mieux géré en terme d'ambiance tendue et de mise en scène.