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Jean N.
260 abonnés
595 critiques
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3,5
Publiée le 30 octobre 2024
"Juré N°2 " n'est pas un foudre de guerre , un peu mollasson et trop académique , il nous rappelle peut être un peu trop "12 hommes en colère" mais grâce au dilemme moral du protagoniste et quelques réflexions stimulantes sur l'idée même de justice ou de vérité, Clint Eastwood livre sans doute là, le dernier film d'une carrière éblouissante , avec un procès plutôt prenant , bien mené et bien interptété et qui nous tient quand même en haleine. Encore bravo et merci pour tout Mr Eastwood !
Pour le dernier film de la grande carrière de Clint Eastwood, il nous a fait un chef-d'œuvre. C'est un peu une version moderne du film "12 Hommes en colère". Nicholat Hoult, il était excellent dans son rôle de jury, avec un énorme dilemme pour lui. Plus le film avance, plus j'avais des doutes sur le déroulement du procès. J'étais en stress pour le personnage principal, comment ça va se finir pour lui. On aura droit à un cliffhanger qui nous laisse sur notre faim.
Comment dire, c’est assez rare, le film est passionnant dès la première minute et jusqu’à la dernière, c’est une histoire de procès, d’un crime, ou peut être accidentel…..C’est du grand Easwood, rien n’est pesant dans la salle d’audience, l’affaire est conduite comme un thriller aérien, la direction d’acteur est hyper crédible et calibrée, la musique discrète mais juste, la technique sera le point le plus faible, car sans magie ou romantisme, apparemment ce n’était pas la préoccupation du réalisateur, la sensibilité de Easwood et son classicisme font que comme souvent, il nous offre un petit chef d’oeuvre, comme dans sa filmographie qui comporte tant de bijou ( Grand Torino, sur la route de Madison, Iwo Jima, etc...) là encore il nous apporte sa créativité et son sens du cinéma….Pas facile au fond d’être américain quand la justice fait son œuvre...à voir absolument
J'avais de grandes attende pour ce film, un bon speech, une bonne histoire mais au final c'était fade. le film reste bon mais c'est tout. Le grand point positif de ce film reste le casting. Le dernier film de Clint Eastwood ne m'a pas convaincu dommage.
Film sur le jugement dans un procès d'assise avec les jurés, peut on être accusé sans preuve et être rattrapé par son passé.... Comment éviter de condamner un innocent ? Film très intéressant
Viendra le jour où il faudra réviser tout le cinéma de Clint. Et constater la constance de son chemin en tant que réalisateur. Lui-même ne reniera probablement ses apparents échecs, il y a longtemps qu'il est au-dessus de tout cela. Une nouvelle fois revient donc, le thème de la responsabilité individuelle d'être coupable ou de le devenir. Formidable dilemme au pays de la liberté individuelle, dans lequel les procureurs sont élus, et les policiers sous pression plus qu'ailleurs. Eastwood se frotte à Lumet bien sûr, mais il n'y a pas de superstar style Henry Fonda dans la salle du jury, et personnellement je n'avais pas vu à l'œuvre Nicolas Hoult qui joue parfaitement l'un des américains moyens de ce groupe, avec leur passé, leurs aprioris, leurs préoccupations du quotidien. Le tournage des extérieurs à Savannah ouvrira quelques souvenirs à ceux qui avaient adoré Minuit dans le jardin du bien et du mal. On voit d'ailleurs apparaitre furtivement la si mémorable statue de la justice. Maitrise du récit, densité du suspens, multiplicité des enjeux, profondeur des questionnements moraux, acteurs à leur place sans être des stars immenses, ce parait si simple et pourtant si rare de nos jours. Vous pourriez être à la place du juré n°2. Pour de bon, et pas seulement pendant deux heures. Et rien que pour cela, on reprendra bien un dernier Eastwood pour la route! cinema - octobre 2024
Ce qui était le premier film de Sidney Lumet ( film de procès avec focus sur les jurés ) est en fait le dernier - mais au fait, dernier en date, ou bien dernier pour de bon ? - de Clint Eastwood. Fera-t-il comme John Huston avec THE DEAD, ira-t-il jusqu'à tourner un film depuis son lit d'hôpital avec des sondes dans le nez et relié à un cathéter? je ne l'espère pas. En tout cas, ce film est époustouflant, comme d'habitude avec Eastwood, même si par moment il utilisait son talent magnifique pour véhiculer telle ou telle idée qui pouvait lui être personnelle....Dans les années trente ou quarante, de nombreux petits films ricains de série B glissant vers le Z offraient bizarrement des sujets peu ou prou similaires à celui-ci et très peu les plus grosses productions. Des sujets reposant plus sur l'inventivité et nécessitant peu de budget que sur le spectaculaire avec des vedettes première classe et des grosses ficelles sûres de plaire à un large public.
Une pièce d'orfèvrerie cinématographique qui explore, une fois de plus dans la filmographie de Clint Eastwood, la complexité du système judiciaire et au-delà, celle du concept même de justice. Tout est précis, le rôle de chaque rouage du procès est abordé avec à propos sans être trop professoral, beaucoup de naturel et une vérité qui frise le documentaire, si ce n'est que l'acting est brillant, ce qui renforce le propos. Toni Collette est impeccable et il faut souligner la prestation de Nicholas Hoult, un acteur sous-estimé, qui incarne le dilemme moral comme s'il en était lui-même habité. Pour un film de procès, style assez aride et souvent trop théâtralisé, c'est du grand art.
excellent film américain dénonçant les dérivés de la justice américaine. A voir pour les fans de romans policiers. film captivant jusqu'à la fin. on ne voit vraiment pas passer le temps
Le pitch de base est très bon. La réalisation est soignée. Et les acteurs font le travail. Mais voilà, l'histoire est trop simple, voir presque anecdotique. Ce qui aurait pu être un drame tendu et déchirant est une sorte de long fleuve tranquille. L'on se souviendra que Nicholas Hoult avait l'air inquiet, et malheureusement pas grand chose de plus. C'est bien dommage. En espérant que Clint en fasse un ultime, qui soit une vraie belle révérence.
Revoilà Clint Eastwood 94 ans et possiblement encore toutes ces dents mais surtout un amour inébranlable pour le cinéma pour lequel il œuvre depuis près de 70 ans.
Même si certaines de ces dernières œuvres en tant que réalisateur n'ont pas fait l'unanimité force est de constater que la sortie d'un nouveau film estampillé Eastwood fait toujours autant envie.
En tout cas moi le concept de"Juré N°2" m'a donné vachement envie de le découvrir en salle (malgré la mauvaise foie absolue de la Warner en terme de promotion du métrage).
La première force du film c'est de ne jamais s'ennuyer. Comme souvent chez Eastwood ce n'est pas forcément rythmé mais le propos abordé est tellement passionnant qu'on se laisse happer par l'intrigue.
Le scénario nous propose le même dilemme moral terrible que subit le protagoniste. Que ferions nous dans pareil situation ? Tout l'intérêt du film la et je trouve ça brillant.
bien que l on connaisse très tôt la vérité sur l affaire évoquée par ce film, le suspense et la tension sont à leur comble rant le scénario, malin et retors, est bien ficelé. tous les personnages existent vraiment même les rôles secondaires. les acteurs sont tous épatants. De la belle ouvrage, classique dans sa mise en scène mais terriblement efficace. Clint eastwood signe ici l un de ses meilleurs films de sa decennie.
Pour ce qui pourrait être son dernier film (à 94 ans !) Clint Eastwood a choisi le genre du procès, toujours une garantie d’un récit prenant à suspens. Mais, tout compte fait, on ne parlera pas ici réellement de suspens puisque on apprend très vite que Justin Kemp, nommé juré numéro deux, est directement lié à l’homicide sur lequel il va devoir se prononcer en compagnie de onze autres jurés; Il va donc d’abord être question de conscience morale, de dilemme entre vérité et arrangement avec celle-là. Outre qu’il s’interroge en filigrane sur l’état de la justice américaine (ses moyens et son fonctionnement), Clint Eastwood se montre davantage moraliste que moralisateur. Le scénario finement écrit et construit témoigne d’une connaissance des ressorts de la nature humaine profondément contradictoire et tiraillée. La mise en scène sobre est certes classique, offrant néanmoins quelques trouvailles comme le montage serré entre les deux plaidoiries. On pense évidemment beaucoup au mythique Douze Hommes en colère de Sidney Lumet. Juré n° 2 est moins fort, ne pouvant s'empêcher la touche émotionnelle et familiale (la femme de Justin Kemp qui doit prochainement accoucher a une grossesse compliquée). Cependant, on est tenus en haleine de bout en bout, sans effets de manches des magistrats (qui d’ailleurs ne portent pas de robes, donnant ainsi l’impression d’une justice moins protocolaire et intimidante telle qu’on peut la connaître en France).
Un film qui aborde plusieurs sujets à travers un procès : la lâcheté humaine, le doute, le repentir, les préjugés… Eastwood place le spectateur dans un rôle de témoin. De facture classique, avec quelques longueurs, mais les acteurs sont très justes.
Ce qui est probablement le dernier film de Clint Eastwood, enfin à moins qu'il nous en ponde un autre à 98 ou 100 balais, n'est vraiment pas mal du tout. Le concept est en tout cas très alléchant : un juré se rend très rapidement compte qu'il est coupable du meurtre qu'il est censé jugé. Concept très original donc mais restait à savoir où le réalisateur allait aller avec ça. Eh bien, il, ou plutôt le scénariste, ne s'en sort franchement plutôt pas mal parce-qu'il parvient toujours à aller là où le spectateur ne s'y attend pas vraiment. Le juré en question, prit de remords, essaye alors de voter contre la culpabilité de l'accusé, et il est bien le seul, ce qui rappelle évidemment "12 Hommes en colère" mais également quelques épisodes de série centrés autour de jury populaire comme "Malcolm" ou "Monk". Il ne s'agit alors plus vraiment de dire simplement si oui ou non l'accusé est coupable, une petite enquête se met en place et est menée par les jurés, et le fameux juré n°2 doit alors orienté l'enquête de manière à innocenter l'accusé tout en prenant assez de recul pour ne pas se mouiller. Et c'est ce dilemme qui est franchement très bien traité puisqu'on se met à la place du personnage en se demandant ce qu'on aurait bien pu faire à sa place et puis on s'attache finalement à lui, même si son erreur n'est évidemment pas pardonnable (quoique cette question est amenée). S'en suit alors toute une exploration autour de la culpabilité mais également la manière dont un panel aussi différent parmi les jurés va devoir collaborer sur une affaire en particulier, malgré leurs différences sociales et leurs aprioris. Bon encore une fois, ce dernier aspect ne révolutionne pas vraiment car il a déjà été exploré par le passé mais c'est la manière dont le film amène son concept qui est particulièrement prenante ; même si je dois bien avouer que le film souffre parfois de son sujet. En effet, il est assez difficile de tenir un sujet comme celui-ci sur près de deux heures et nous avons donc quelques baisses de rythme. Malgré tout, "Juré n°2" reste dans son ensemble particulièrement bien écrit et parvient surtout à garder cette incertitude quant au sort des protagonistes jusqu'à la toute fin.