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Votre avis sur Juré n°2 ?
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Un film bien long, et bourrés de clichés. Pas de suspense . Il est surtout accessible au grand public, sans être condescendante. Clint Eastwood n' apporte rien sur ce film.
Un Clint Eastwood sans surprise : fade, facile, caricatural. Aucune profondeur des personnages, qui campent chacun leur archétype jusqu'au ridicule : l'ancien officier qui peine à décrocher l'insigne, l'éducateur pour jeunes de banlieue meurtri par la chute de son frère dans les gangs... Comme à son habitude, Clint nous propose une vision de la femme audacieuse : la procureure est tirée à quatre épingles, quasi-reptilienne dans son allure et prête à tout pour parvenir à ses fins carrièristes, au mépris de la justice (à moins que...). Au contraire, notre héros Eastwoodien a su surmonter ses démons (spoiler, l'alcool), et se trouve, à son grand insu (ou à sa naïveté confondante), au centre des rouages de la justice américaine. Alors qui faire primer, la justice du coeur, ou celle des lois ? Les personnages et leurs dilemmes moraux sont tellement dépourvus de nuances que le film rend la question sans intérêt.
Sûrement le dernier film de Clint Eastwood, il nous livre ici un scénario original mais qui fonctionne très bien. Bonne intrigue, on a envie que l’histoire avance pour savoir le délibérer.
On se rend compte de l’importance de chaque détail, de chaque témoignage dans ce genre d’enquête. Qui croire, qui écouter ?
Au cœur de ce film, la question de la culpabilité, joué par l’excellent Hoult qui m’avait déjà impressionné dans « Le Menu ».
On se rend compte de l’importance de chaque détail, de chaque témoignage dans ce genre d’enquête. Qui croire, qui écouter ?
Au cœur de ce film, la question de la culpabilité, joué par l’excellent Hoult qui m’avait déjà impressionné dans « Le Menu ».
FaRem
« On ne souffre que de nos secrets. » Justin Kemp ne souffre pas puisqu'il ignore ce qu'il a fait, mais lorsqu'il prend conscience de son crime au cours d'un procès pour lequel il est juré, cette découverte le bouffe totalement. Est-ce qu'il doit se taire et faire emprisonner un innocent ou doit-il parler au risque de tout perdre. Un dilemme moral qui ne concerne pas seulement ce futur père puisque de nombreux personnages sont bousculés dans leurs certitudes. C'est ce qui rend ce nouveau Clint Eastwood intéressant avec cette évocation de la justice et de ses lacunes à travers différents profils et différents métiers. Un regard sur une justice surchargée, ce qui peut mener à du travail bâclé, quel que soit le métier concerné. « Bien faire ne suffit pas toujours. » C'est ce qu'on réalise lorsque la machine judiciaire se met en route avec un engrenage duquel il est difficile de sortir surtout quand on risque quelque chose. "Juror #2" est clairement une amélioration par rapport à "Cry Macho". C'est un drame judiciaire solide et engageant jusqu'au bout.
elriad
Sur un scénario improbable mais surprenant, le nouveau film du grand Clint se visionne avec intérêt tout en restant dubitatif sur la réalité d'un tel hasard. La dramaturgie reste passionnante et les acteurs sont tous impeccables dans leur personnage respectif. Un bon film de procès sans être un chef d’œuvre.
C’est un bon film mais de loin il n’est pas le meilleur des Clint Eastwood !
Assez prévisible et attendu, le scénario arrive un peu trop vite dans son ensemble…
Même si j’ai aimé l’histoire sur le portrait psychologique de ce fameux juré, j’ai trouvé un manque de détail, et dans le genre pas le meilleur de ce genre de film.
Assez prévisible et attendu, le scénario arrive un peu trop vite dans son ensemble…
Même si j’ai aimé l’histoire sur le portrait psychologique de ce fameux juré, j’ai trouvé un manque de détail, et dans le genre pas le meilleur de ce genre de film.
Clint Eastwood fait son film de procès
Juré d’un procès pour homicide routier, un homme va vite comprendre qu’il est certainement le responsable du décès et non l’accusé présenté devant le tribunal. Devant le risque de se retrouver accusé lui-même alors qu’il attend son premier enfant ; doit il se livrer ? Doit-il laisser un innocent se faire condamner ? Au final, comment sauver sa tête tout en sauvant l’inculpé ?
Clint Eastwood, 94 ans, pour son 42ème et certainement dernier film nous entraine dans la grande lessiveuse judicaire. En mode thriller pouvant rappeler Hitchcock, il entraine le spectateur dans un dilemme moral de 2 heures ; que ferions-nous à la place du Juré ? Nous serions peut-être tout aussi veules que lui, très probablement. En tout, il l’humanise tellement, que l’on prend parti de bout en bout pour ses choix alors qu’il risque d’envoyer à la perpétuité un innocent. Excepté, pour mon compte dans un final sidérant où le Juré est au prise avec la Procureure dans une scène hyper tendue. Dans ce film de procès, la Procureure est aussi compromise, investie à sa propre réélection à ce poste prestigieux ; ce jugement est une arme de réélection massive quitte à bâcler le jugement. Au final, la moralité de la dame prendra de manière inattendue le dessus dans ce fameux final déconcertant. Pour jouer le Juré, l’acteur anglais Nicolas Hoult est excellent et confondant d’humanité pour un « pseudo salaud » ; et la Procureure interprétée par Toni Collette est irrésistible et apporte une touche de complexité à son personnage dans le dernier tiers du film lui permettant de sortir des rails du scénario hyper convenu. Ce film est donc un film d’identification qui fait parler à la sortie de la salle sur les choix de chacun ; même si le scénario ne laisse guère d’échappatoire à notre choix personnel il est en çà trop corseté et programmatique. Mais c’est aussi une réflexion sur la justice et la société américaine. Il met à mal le concept de « présomption de culpabilité » et montre bien combien la justice vacille quand elle juge plus les êtres que les faits.
En voyant ce film de mouture très classique mais monté et découpé avec soin pour ne pas lâcher notre attention, on ne peut s’empêcher à un très grand film de procès du cinéma américain : « 12 hommes en colère » de Sidney Lumet. Il est tout aussi implacable mais par contre imparfait et parfois improbable.
A voir pour discuter autour d’un verre du sentiment de culpabilité.
TOUT-UN-CINEMA.BLOGSPOT.COM
Juré d’un procès pour homicide routier, un homme va vite comprendre qu’il est certainement le responsable du décès et non l’accusé présenté devant le tribunal. Devant le risque de se retrouver accusé lui-même alors qu’il attend son premier enfant ; doit il se livrer ? Doit-il laisser un innocent se faire condamner ? Au final, comment sauver sa tête tout en sauvant l’inculpé ?
Clint Eastwood, 94 ans, pour son 42ème et certainement dernier film nous entraine dans la grande lessiveuse judicaire. En mode thriller pouvant rappeler Hitchcock, il entraine le spectateur dans un dilemme moral de 2 heures ; que ferions-nous à la place du Juré ? Nous serions peut-être tout aussi veules que lui, très probablement. En tout, il l’humanise tellement, que l’on prend parti de bout en bout pour ses choix alors qu’il risque d’envoyer à la perpétuité un innocent. Excepté, pour mon compte dans un final sidérant où le Juré est au prise avec la Procureure dans une scène hyper tendue. Dans ce film de procès, la Procureure est aussi compromise, investie à sa propre réélection à ce poste prestigieux ; ce jugement est une arme de réélection massive quitte à bâcler le jugement. Au final, la moralité de la dame prendra de manière inattendue le dessus dans ce fameux final déconcertant. Pour jouer le Juré, l’acteur anglais Nicolas Hoult est excellent et confondant d’humanité pour un « pseudo salaud » ; et la Procureure interprétée par Toni Collette est irrésistible et apporte une touche de complexité à son personnage dans le dernier tiers du film lui permettant de sortir des rails du scénario hyper convenu. Ce film est donc un film d’identification qui fait parler à la sortie de la salle sur les choix de chacun ; même si le scénario ne laisse guère d’échappatoire à notre choix personnel il est en çà trop corseté et programmatique. Mais c’est aussi une réflexion sur la justice et la société américaine. Il met à mal le concept de « présomption de culpabilité » et montre bien combien la justice vacille quand elle juge plus les êtres que les faits.
En voyant ce film de mouture très classique mais monté et découpé avec soin pour ne pas lâcher notre attention, on ne peut s’empêcher à un très grand film de procès du cinéma américain : « 12 hommes en colère » de Sidney Lumet. Il est tout aussi implacable mais par contre imparfait et parfois improbable.
A voir pour discuter autour d’un verre du sentiment de culpabilité.
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Dans l'écrin élégant de la réalisation maitrisée de Clint Eastwood se tisse un récit de procès exposant sans dialogue superflu combien nos décisions, nos réactions, nos convictions sont liées à notre histoire personnelle, à notre morale, à nos traumas. Interrogeant notre rapport à la justice - et nos petits arrangements avec notre conscience - l'intrigue évolue intelligemment vers une fin implicite. Plus qu'un réel thriller, ce drame psychologique au rythme équilibré s'appuie sur l'interprétation intense de Nicholas Hoult, entouré de convaincants seconds rôles (dont une impeccable Toni Collette, toute de froideur obligée). Un chant du cygne intéressant.
J'attendais avec impatience ce qui devrait être son dernier film et étant un fan inconditionnel du Grand Clint, j'en espérais beaucoup, d'autant plus que le dernier était une catastrophe à tous les niveaux (Cry Macho).
Émotionnellement, j’ai trouvé qu’on était loin de certains de ses derniers films, comme Gran Torino, La Mule ou Richard Jewell. Je n'ai pas vraiment été touché par ce qui arrive au personnage principal, même si cela est sans doute volontaire de la part d’Eastwood, qui se met au diapason de la justice, censée être neutre et délibérer en conscience. Tout cela est filmé très lentement, à l’image de la force tranquille de son réalisateur mais de manière toujours aussi efficace, et si certains trouvent que ça ressemble à un épisode de Derrick , on peut juste apprécier le classicisme de sa mise en scène.
Comme dans chacun de ses films, Il explore certaines thématiques chères à son univers : Ici l'individu face au système, les valeurs américaines idéalisées, le tiraillement entre le bien et le mal, les personnages en quête de rédemption, l'anti Héro en conflit avec lui-même , et l'être imparfait (plutôt la lâcheté que l'héroïsme dans ce cas-ci). Son personnage en quête de rédemption et de rachat pour des erreurs passées (l’alcoolisme)
J’ai trouvé quelques incohérences dans les propos des personnages comme le juré noir, qui est très en colère, et condamne dès le début l'accusé, alors qu'ils ont tous été "choisis" sur leur objectivité et la non implication émotionnelle de ce cas précis..
J’admire toujours ses choix de castings, inattendus et originaux. Toni Collette, grande actrice Australienne et pas assez utilisée, JK Simmons, éternel et magnifique second rôle , "Caracter Actor" d'exception , Nicolas Hoult, jeune premier peu exploité, pas mal de seconds rôles totalement inconnus avec les gueules de l'emploi et Kiefer Sutherland, vieilli, tassé, qu’on a le plaisir à retrouver quand on sait que c'est lui qui a écrit au grand Clint pour tourner dans son dernier film, aussi parce que son père avait tourné à deux reprises avec lui.. La boucle est bouclée.
Je m'attendais à une œuvre forte et bouleversante, donc je suis un peu déçu bien que ce film lorgne vers le cinéma de Capra, mais je suis sûr qu'avec le temps il se bonifiera, comme ça a été le cas de pas mal de ses films. Son cinéma mérite amplement de revoir ses films plusieurs fois.
Émotionnellement, j’ai trouvé qu’on était loin de certains de ses derniers films, comme Gran Torino, La Mule ou Richard Jewell. Je n'ai pas vraiment été touché par ce qui arrive au personnage principal, même si cela est sans doute volontaire de la part d’Eastwood, qui se met au diapason de la justice, censée être neutre et délibérer en conscience. Tout cela est filmé très lentement, à l’image de la force tranquille de son réalisateur mais de manière toujours aussi efficace, et si certains trouvent que ça ressemble à un épisode de Derrick , on peut juste apprécier le classicisme de sa mise en scène.
Comme dans chacun de ses films, Il explore certaines thématiques chères à son univers : Ici l'individu face au système, les valeurs américaines idéalisées, le tiraillement entre le bien et le mal, les personnages en quête de rédemption, l'anti Héro en conflit avec lui-même , et l'être imparfait (plutôt la lâcheté que l'héroïsme dans ce cas-ci). Son personnage en quête de rédemption et de rachat pour des erreurs passées (l’alcoolisme)
J’ai trouvé quelques incohérences dans les propos des personnages comme le juré noir, qui est très en colère, et condamne dès le début l'accusé, alors qu'ils ont tous été "choisis" sur leur objectivité et la non implication émotionnelle de ce cas précis..
J’admire toujours ses choix de castings, inattendus et originaux. Toni Collette, grande actrice Australienne et pas assez utilisée, JK Simmons, éternel et magnifique second rôle , "Caracter Actor" d'exception , Nicolas Hoult, jeune premier peu exploité, pas mal de seconds rôles totalement inconnus avec les gueules de l'emploi et Kiefer Sutherland, vieilli, tassé, qu’on a le plaisir à retrouver quand on sait que c'est lui qui a écrit au grand Clint pour tourner dans son dernier film, aussi parce que son père avait tourné à deux reprises avec lui.. La boucle est bouclée.
Je m'attendais à une œuvre forte et bouleversante, donc je suis un peu déçu bien que ce film lorgne vers le cinéma de Capra, mais je suis sûr qu'avec le temps il se bonifiera, comme ça a été le cas de pas mal de ses films. Son cinéma mérite amplement de revoir ses films plusieurs fois.
Un bon Clint Eastwood avec ce juré numéro 2, son scénario solide, la bonne qualité de l’interprétation avec Toni Colette en procureure passionnée. Une bonne réflexion sur la dualité des sentiments, la culpabilité, la raison aussi. La mise en scène est de qualité et le film aurait gagné avec 20mn de moins. Un bon cru à ne pas manquer toutefois
Pas inintéressant mais je ne me suis jamais senti ni ému ni bouleversé. Un film de procès assez classique .
Je n'ai pas réussi à rentrer dans le film et je n'ai pas trouvé d'émotions particulières..
c'est bien joué, mais ce n'est pas un chef d'oeuvre et surement l'un des moins bons de C Eastwood..
la fin est également décevante car il aurait été bienvenu de savoir quelle réaction aura la femme du juré.
c'est bien joué, mais ce n'est pas un chef d'oeuvre et surement l'un des moins bons de C Eastwood..
la fin est également décevante car il aurait été bienvenu de savoir quelle réaction aura la femme du juré.
Par son style clair et maîtrisé, Clint Eastwood parviens à nous captiver en proposant une réflexion sur les failles de la justice en confrontation directe avec nos propres dilemmes moraux. Malgré le savoir-faire indéniable du réalisateur, le tout manque cependant d’intensité.
Justin Kemp, trentenaire et bientôt père, est appelé à siéger dans une affaire de meurtre dans lequel il pourrait être impliqué. Il se retrouve ainsi devant le dilemme moral de se protéger ou de se livrer.
Pour son 41ème film, Clint Eastwood réalise une histoire sur l’un de ses thèmes de prédilection : la justice, dont il dénonce les failles et les carences lors d’un procès où le protagoniste se retrouve dans une situation inextricable. L’acteur anglais Nicholas Hoult incarne le deuxième juré et se rend compte au cours des débats que c’est en réalité lui, et non pas celui qui se trouve dans le box des accusés, qui a causé la mort de la victime.
C’est dans ce contexte improbable que Clint Eastwood questionne la responsabilité morale de son personnage principal en proie à un dilemme auquel tout le monde pourrait être confronté. Rappelant par bien des aspects 12 Hommes en Colère de Sidney Lumet, Juré N°2 ne cesse de gagner en tension et en dramaturgie au fil son déroulement. Mis en scène de manière sobre et limpide, le cinéaste légendaire souligne l’incertitude, la culpabilité et même la paranoïa de son héros où celui-ci est constamment rongé par sa conscience sans qu’il n’en laisse transparaître la moindre émotion au risque d'être suspecté.
Typiquement Eastwoodien de part les thèmes abordés, Juré N°2 est un film aux ressorts psychologiques intenses où le réalisateur aborde avec mesure et pertinence le système judiciaire américain aux moeurs codifiées et aux traitements parfois implacables. À l'instar de ses précédentes oeuvres sur le sujet : Minuit Dans Le Jardin Du Bien Et Du Mal, Jugé Coupable, L’Échange, Sully ou encore Le Cas Richard Jewell, Clint Eastwood interroge, dénonce et sème l’ambiguïté afin que le spectateur puisse lui aussi se questionner et en ressortir complètement boulversé par le dénouement final.
Dernier tour de piste pour Clint Eastwood ? Rien n’est moins sûr ! En tout cas, être juré au procès de son propre crime, voilà une histoire qui m’a passionné dans laquelle j’ai retrouvé les thématiques qui sont propres et chères au réalisateur inscrivant ainsi Juré N°2 dans la parfaite lignée de sa longue et riche filmographie.
Pour son 41ème film, Clint Eastwood réalise une histoire sur l’un de ses thèmes de prédilection : la justice, dont il dénonce les failles et les carences lors d’un procès où le protagoniste se retrouve dans une situation inextricable. L’acteur anglais Nicholas Hoult incarne le deuxième juré et se rend compte au cours des débats que c’est en réalité lui, et non pas celui qui se trouve dans le box des accusés, qui a causé la mort de la victime.
C’est dans ce contexte improbable que Clint Eastwood questionne la responsabilité morale de son personnage principal en proie à un dilemme auquel tout le monde pourrait être confronté. Rappelant par bien des aspects 12 Hommes en Colère de Sidney Lumet, Juré N°2 ne cesse de gagner en tension et en dramaturgie au fil son déroulement. Mis en scène de manière sobre et limpide, le cinéaste légendaire souligne l’incertitude, la culpabilité et même la paranoïa de son héros où celui-ci est constamment rongé par sa conscience sans qu’il n’en laisse transparaître la moindre émotion au risque d'être suspecté.
Typiquement Eastwoodien de part les thèmes abordés, Juré N°2 est un film aux ressorts psychologiques intenses où le réalisateur aborde avec mesure et pertinence le système judiciaire américain aux moeurs codifiées et aux traitements parfois implacables. À l'instar de ses précédentes oeuvres sur le sujet : Minuit Dans Le Jardin Du Bien Et Du Mal, Jugé Coupable, L’Échange, Sully ou encore Le Cas Richard Jewell, Clint Eastwood interroge, dénonce et sème l’ambiguïté afin que le spectateur puisse lui aussi se questionner et en ressortir complètement boulversé par le dénouement final.
Dernier tour de piste pour Clint Eastwood ? Rien n’est moins sûr ! En tout cas, être juré au procès de son propre crime, voilà une histoire qui m’a passionné dans laquelle j’ai retrouvé les thématiques qui sont propres et chères au réalisateur inscrivant ainsi Juré N°2 dans la parfaite lignée de sa longue et riche filmographie.
Je ne sais pas si ce sera son dernier film mais coup de maître du maître à penser!Le thème abordé la justice mais surtout l'injustice dans les tribunaux américains constitués de jurés propre à leur constitution,la machine judiciaire implacable et ses rouages...la philosophie Shakespeare nous disait "être ou ne pas être"Eastwood ce sera "coupable ou ne pas l'être" auriez-vous la réponse sauriez vous trancher si vous étiez seul juge ou procureur en ayant tous les tenants et aboutissants ?!Culpabilisez vous ?! Ce film moitié à moitié huis clos est une vraie réussite non pas tant dans l'émotion mais plutôt dans la réflexion du genre humain dans la culpabilité et la rédemption la mise en scène est sobre toute en finesse et prends le temps de nous embarquer.
Tous les acteurs sont bons mais mention spéciale à l'acteur principal Nicolas Hoult et Toni Collette.Clint Eastwood au sommet de son art.Bravo Clint ne raccroche pas stp!Si tu peux le cinéma a encore besoin de toi et de ton oeil avisé sur l'Homme et la société.
Tous les acteurs sont bons mais mention spéciale à l'acteur principal Nicolas Hoult et Toni Collette.Clint Eastwood au sommet de son art.Bravo Clint ne raccroche pas stp!Si tu peux le cinéma a encore besoin de toi et de ton oeil avisé sur l'Homme et la société.
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