Une comédie sociale sur la perte du désire au sein du couple. Malgré l'excellente interprétation de Laure Calamy en Micheline qui n'intéresse plus son mari, cela manque d'originalité et d'audace. Attendrissant mais pas vraiment divertissant.
Vu le 19 Octobre 2024: quelques jours dans la vie d'une femme indépendante et qui descide de reprendre en main ses désirs via les applications de rencontre. Une interprétation plutôt juste sur un sujet plutôt mis sous le tapis. Un film doux et frais à la fois.
Iris nous emmène dans son tourbillon à la découverte d'elle-même, lassée par sa vie parfaite et n'ayant qu'une envie : retrouver son mari. Très plaisant.
Volontairement provocateur en poussant la tendance féministe à son extrême, dans un monde où la femme adultèrine est presque consacrée, Laure Calamy survole une fois de plus par son charisme un film qui est assez banal. Quelques années après Antoinette, le duo Vignal / Calamy réussit son pari dans une comédie gonflée et sympathique.
Ça part bien puis tout devient ennuyeux. spoiler: La scène où elle se met à chanter et danser, la scène sur le consentement via le thé. Une cata. Ça se regarde mais vraiment sans plus.
Mais qu'elle idiotie... Long, très long. Maladroit. On essaie de se rattraper avec des choses tellement bêtes: une comédie musicale en plein milieu du film... Et puis, cerise sur le gâteau: la musique de "chabadabada"...
Si vous êtes un fan inconditionnel de Laure Calamy, vous aimerez ce film.
Sinon, vous vous demanderez peut être, comme moi je me suis demandé, quel est l'utilité de cette oeuvre. Éloge de l'infidélité ? Espoir du voyage initiatique charnel tardif ? Publicité pour les applis de rencontres ? Impact de la parentalité sur la vie sexuelle ? Je dois dire que je n'ai pas compris. Je n'ai pas compris non plus le portrait de l'homme, le mari qui n'a plus envie. La réponse à la question "pourquoi n'avait t'il plus envie " ne viendra jamais, ou alors en sous entendu, à deviner soi même. Et tout revient comme par magie, à cause d'un petit jeu ... Et le clin d'oeil de la dernière scène reste assez minable. Je n'ai rien vu de hilarant alors que c'était une des promesses de ce film. Le passage comédie musicale (qui ressemble plus à une publicité d'assurance qu'à une scène de Lalaland - on s'attend plus à les voir chanter "c'est la MAAF" que 'il pleut des hommes"), les deux passages sur le consentement, certes un peu à contre courrant, le jeu des personnages de second rôle, je crois que ces trois choses me feraient écrire que la réalisation de tout cela pourrait être plus forte, plus drôle ou plus dramatique. Le principal problème pour moi est bien que ce n'est ni un drame, ni une comédie. Un entre deux assez fade. J'ai décidé de mettre la note de 2,5, j'ai choisi de déclarer que ce film est MOYEN. Je pense que ce film n'est pas inmanquable. A regarder uniquement si on n'a rien d'autre à se mettre sous la main.
Je ne comprends pas les notes des spectateurs, car ça reste une bonne petite comédie même s'il faut aimer Laure Calamy car c'est un peu "son" film même Vincent Elbaz est très secondaire. Il existe plein de couples où l'homme ne regarde plus sa femme donc ce film peut parler à de nombreuses femmes car derrière la comédie il y a du vrai et de quoi s'interroger sur le couple et la sexualité. Par ailleurs ce film remet au goût du jour une chanson de Jeanne Moreau et rien que pour ça ce film vaut le coup d'œil.
Pas si mal. On pouvait craindre un film en forme de fantasmes inavoués sur les désirs de la femme de quarante ans mais c'est léger, sans dramaturgie superflu, met de bonne humeur et cela interroge sur les éléments nécessaires à une bonne relation dans un monde ou les injonctions sont multiples et contradictoires. La chair est (parfois) faible et nécessaire. On sent la complicité entre la réalisatrice Caroline Vignal et son actrice fétiche Laure Calamy, pour un film qui est loin d'avoir eu le succès de leur précédent métrage, Antoinette dans les Cevennes.