Dans "Iris et les hommes", Caroline Vignal nous offre un récit à la fois drôle et touchant, ancré dans le quotidien d'une femme qui semble avoir tout pour être heureuse. Laure Calamy, en Iris, incarne avec brio cette épouse et mère accomplie, à la tête d'un cabinet dentaire prospère. Pourtant, derrière cette façade de perfection, Iris s'interroge sur sa vie sexuelle devenue inexistante. La question "Depuis quand n’ai-je pas fait l’amour ?" devient le point de départ d'une quête personnelle pleine de rebondissements.
Lorsqu'Iris décide d'explorer le monde des rencontres en ligne, elle ne se doute pas qu'elle est sur le point d'ouvrir la boîte de Pandore. Le film se transforme alors en une comédie de mœurs pétillante où les situations cocasses s'enchaînent. Vincent Elbaz et Suzanne de Baecque complètent à merveille ce tableau en interprétant des personnages qui, chacun à leur manière, viennent perturber l'équilibre précaire d'Iris.
Caroline Vignal traite avec finesse et humour la question de la redécouverte de soi et de l'éveil du désir, faisant d'"Iris et les hommes" plus qu'une simple comédie romantique. C'est une réflexion sur la féminité, le couple et le désir dans le monde contemporain. Les hommes "tombent comme s'il en pleuvait", mais c'est finalement Iris qui, à travers ces rencontres, va se retrouver et s'affirmer.
La réalisation est fluide, le scénario bien ficelé, ponctué de dialogues savoureux qui sonnent juste. La musique et la photographie viennent enrichir cette œuvre, lui conférant une atmosphère à la fois légère et profonde. "Iris et les hommes" se révèle être une belle surprise, un film qui, sous des apparences légères, cache une véritable profondeur émotionnelle et sociétale.