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Killian
4 abonnés
28 critiques
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3,0
Publiée le 20 juillet 2024
Je reste sur ma faim à l'issue de ce film. Bon, la thématique est ultra classique, mais l'angle choisi par la réalisatrice avait un super potentiel. Je m'attendait à une proposition décapante, ultra originale, et finalement je trouve que le produit final n'est pas très ambitieux, pas jusqu'au boutiste et c'est dommage !!
Il a plein de tentative très intéressantes, mais ça manque cruellement de profondeur, d'exploration poussée. Par exemple, les touches de comédie musicale donne un vrai élan au film, mais c'est trop peu exploité au final. Je trouve que l'aspect "catalogue" de l'appli de rencontres fonctionne bien, mais pareil, ça manque de volume, et c'est trop peu fluide.
Pour conclure, ce film rate son angle ! L'originalité qui irradiait au début s'estompe...A ce moment là, autant rester sur une comédie romantique aux codes classiques (mais qui fonctionnent toujours), plutôt que de proposer un film qui semble quelque peu manquer sa cible...
Mention pour Laure Calamy, qui comme d'habitude surpasse tout et offre une performance géniale, drôle et terriblement subtile, dommage que le scénario et la réalisation ne suivent pas...
Déception pour moi, mais ce n'est pas mauvais non plus : 3/5
Ni drôle ni érotique ni féministe ni même moralisateur, un film insipide prévisible et sans saveur. Aucune surprise, l'utilisation de quiproquos ou des personnages secondaires est inexistantes, un film qui s'oublie avant le générique de fin si on a eu la patience de rester jusqu'au bout. Bref c'est un repas raté pour lequel on reste dans l'espoir déçu que le dessert va le sauver!
Comme dans le livre da Balzac quand Emma Bovary s'émerveille en répétant « j’ai un amant ! un amant ! » , l'héroïne du film a le sentiment d’avoir accompli quelque chose d’extraordinaire en accomplissant l'adultère à répétition et s'extasie de ladite répétition. Mais contrairement à Bill Murray dans "un jour sans fin" nulle ambition dans ce vaudeville qui n'apporte qu'ennui voire gêne par moments. Scénario mince qui repose sur l'abattage de Laure Calamy : À éviter si on recherche un tant soit peu de finesse.
Iris aime son mari, ses filles, et son boulot. Mais sexuellement, c'est le désert. Ce qui a tendance à la rendre dépressive. Elle décide donc de s'inscrire à un appli de rencontre extra-conjugale. Rapidement, c'est la déferlante de rencontres d'une heure et d'hommes en tous genres... J'ai lu beaucoup de critiques peu tendres envers le film. Certes, Vincent Elbaz fait presque de la figuration en mari délaissant. Mais c'est le rôle qui veut ça. Certes, la relation de l'héroïne avec son mari n'est pas toujours très adroitement écrite. Pourtant en ce qui me concerne j'ai plutôt apprécié l'ensemble. Qui bénéficie clairement de Laure Calamy, en protagoniste très attachante. Une bourgeoise coincée et stressée, qui va rapidement se prendre au jeu et être réveillée par le désir. Jusqu'à un propos relativement rafraichissant : le consentement et le "non" sont des choses importantes, mais il faut aussi savoir dire "oui" et profiter ! J'ai trouvé également les hommes présentés dans le récit comme des amants assez naturels, loin des caricatures habituelles. On retrouve des profils que l'on pourrait croiser dans la vraie vie. Enfin, si la mise en scène est globalement classique, Caroline Vignal s'offre quelques exubérances bienvenue. Dont un numéro musical aussi inattendu que sympathique !
Rien ! Il ne se passe rien d intéressant… thématique pas forcément originale, juste une application entre les mains d une femme délaissée, mais la ou il aurait pu se passer des séquences originales nous avons une suite d aventures sans aucun intérêt. Par ailleurs le casting ne fait vraiment aucune étincelle, alimenté par des dialogues inconsistants. Ennuie impressionnant pour ce qui aurait pu être un vaudeville ou une comédie plus enlevée … peut être ? Résultat mauvais…
« Prenez un amant, c'est ce qu'il y a de plus facile. » Le train-train quotidien s'est installé dans la vie d'Iris, qui a désespérément besoin d'autres choses dans sa vie. Elle a deux filles et un mari, qui ne la touche plus depuis plusieurs années. Au lieu d'en parler, elle décide tout simplement de s'inscrire sur une application de rencontres où elle réalise que les femmes sont reines. Même pas besoin de mettre une photo qu'elle était déjà convoitée par des dizaines d'hommes... J'aime bien Laure Calamy, mais j'ai trouvé ce film très ringard et dépassé. Ça a au moins une décennie de retard. Ce n'est pas drôle, ça manque de tension dramatique, les différentes aventures extraconjugales sont fades, c'est maladroit... Je n'ai pas trop compris l'intérêt du film surtout pour terminer d'une manière aussi convenue et prévisible. Bref, ce n'était pas terrible.
Tout à fait prévisible, "Iris et les hommes" est une comédie romantique qui se veut être une réflexion subtile sur les dynamiques amoureuses de notre époque avec notamment les applications de rencontres. Laure Calamy s'amuse avec les clichés de l'infidélité et nous propose une étonnante adaptation française de "It's Raining Men" des Weather Girls. L'actrice navigue avec facilité dans l'intrigue et incarne le véritable pilier de cette production en nous offrant des moments de légèreté et de divertissement.
Encore une fois il suffit d'inverser les rôle, l'homme recherchant des plan c** sur son portable en étant marié avec des enfants et ça ne marche pas. Ne vous faites pas avoir, c'est la vision biaisé du showbiz ça, et certainement pas des gens normaux qui veulent de la stabilité.
Ils veulent nous faire comprendre que de rester en couple pendant plus de 10 ans c'est mauvais, apologie de déconstructions totale de la morale, qui nous empêche de nous comporter comme des animaux pour satisfaire une soif de sexe.
À partir d’un scénario très mince – une dentiste s’ennuie ferme dans son couple et va redécouvrir le plaisir à travers les applications de rencontres en ligne – cette comédie réussie et rafraîchissante multiplie les situations cocasses et les dialogues comiques. Trois ans après le succès d’Antoinette dans les Cévennes, retour gagnant pour la réalisatrice Caroline Vignal et sa comédienne Laure Calamy, toujours au summum de son talent. Avec une ribambelle de seconds rôles excellents, parmi lesquels Vincent Elbaz et Suzanne de Baecque.
Dans "Iris et les hommes", Caroline Vignal nous offre un récit à la fois drôle et touchant, ancré dans le quotidien d'une femme qui semble avoir tout pour être heureuse. Laure Calamy, en Iris, incarne avec brio cette épouse et mère accomplie, à la tête d'un cabinet dentaire prospère. Pourtant, derrière cette façade de perfection, Iris s'interroge sur sa vie sexuelle devenue inexistante. La question "Depuis quand n’ai-je pas fait l’amour ?" devient le point de départ d'une quête personnelle pleine de rebondissements.
Lorsqu'Iris décide d'explorer le monde des rencontres en ligne, elle ne se doute pas qu'elle est sur le point d'ouvrir la boîte de Pandore. Le film se transforme alors en une comédie de mœurs pétillante où les situations cocasses s'enchaînent. Vincent Elbaz et Suzanne de Baecque complètent à merveille ce tableau en interprétant des personnages qui, chacun à leur manière, viennent perturber l'équilibre précaire d'Iris.
Caroline Vignal traite avec finesse et humour la question de la redécouverte de soi et de l'éveil du désir, faisant d'"Iris et les hommes" plus qu'une simple comédie romantique. C'est une réflexion sur la féminité, le couple et le désir dans le monde contemporain. Les hommes "tombent comme s'il en pleuvait", mais c'est finalement Iris qui, à travers ces rencontres, va se retrouver et s'affirmer.
La réalisation est fluide, le scénario bien ficelé, ponctué de dialogues savoureux qui sonnent juste. La musique et la photographie viennent enrichir cette œuvre, lui conférant une atmosphère à la fois légère et profonde. "Iris et les hommes" se révèle être une belle surprise, un film qui, sous des apparences légères, cache une véritable profondeur émotionnelle et sociétale.