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    Bonnard, Pierre et Marthe
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    164 critiques spectateurs

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    85 abonnés 1 868 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 16 septembre 2024
    Un film consacré au peintre Pierre Bonnard doit nécessairement susciter de l’intérêt.
    Comme tout peintre, il doit avoir une vie trépidante, chaotique entre alcool et femmes, lesquelles doivent influencer sa peinture.
    Le cliché, quoi !

    Pour être honnête, si je connais le nom, je suis incapable de citer au moins une oeuvre.
    Tant mieux, je vais apprendre.

    Seulement le titre du film signé Martin Provost ajoute Marthe : « Bonnard, Pierre et Marthe ». Après visionnage, force est de constater qu’un film sur Bonnard tel qu’il a été traité par Martin Provost n’aurait pas trop d’intérêt sans la présence pétillante teintée de gravité de Marthe. Comme tout homme de sa trempe, Bonnard a une maîtresse nommée Renée Monchatty (Stacy Martin), petite aspérité bienvenue dans ce récit assez pépère. Il paraît que la relation Bonnard - Renée aurait duré longtemps, ce que le film ne montre pas vraiment à mon goût.
    Peut-être que Martin Provost n’a pas jugé utile de s’y attarder, par contre il ne pouvait pas éviter cet épisode lequel devait être plus significatif que les autres maîtresses de Pierre Bonnard.

    Comme je l’ai souvent rabâché (et le rabâcherai certainement) peu m’importe la façon dont un biopic est traité. Ce genre cinématographique me permet d’apprendre tout en n’étant pas dupe que le réalisateur peut ajouter une part fictionnelle. A moi de trier le réel de la fiction en consultant différents sites pour approfondir le sujet.
    Par contre je ne fais jamais l’impasse à l’émotion car ça doit rester avant tout du cinéma. Si je ne ressens rien, le film m’est indifférent même si j’ai appris.
    Une légère émotion a fini par me gagner grâce à la présence de Cécile de France qui campe une Marthe très curieuse par son ambiguïté. Quant à Vincent Macaigne son personnage Pierre Bonnard m’a paru quelque peu fade, cela n’enlève rien à sa prestation sobre et toujours réussie. Enfin, je salue Anouk Grinberg et Stacy Martin dans des seconds rôles frappants grâce à leur investissement.
    Claire Gastaud
    Claire Gastaud

    2 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 15 septembre 2024
    Mièvre
    Scénario faible
    Seul le jeu de Vincent Macaigne et les decors rendent le film supportable
    Cecile de France pas du coup convainquante
    SoazdeMont
    SoazdeMont

    4 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 septembre 2024
    Histoire intéressante pour qui ne connait pas Pierre BONNARD et son œuvre.
    Accent mis sur Marthe, attachante, passionnée, s’immergeant dans la peinture dans une partie de sa vie.
    A aimer le rythme de ce film, qui jongle entre moments difficiles, tristes, douloureux, et moments d’extases, dans les rapports humains, dans les paysages et autres.
    La passion et la tendresse entre ces deux personnages s’avèrent incroyables, touchantes, et magiques, malgré des moments difficiles, cruels, et dramatiques.
    Photos, musique, costumes, mise en scène réussies.
    Un beau support pour s’intéresser à ces artistes, qui nous ont laissé de magnifiques œuvres.
    Film vraiment à voir pour tout un chacun, jeunes et moins jeunes.
    mazou31
    mazou31

    87 abonnés 1 272 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 septembre 2024
    Biopic assez réussi sur Pierre Bonnard et son épouse, leur couple indéfectible malgré le sentimentalisme débridé de l’artiste. Le couple est parfait, Cécile de France illuminant particulièrement le film avec son jeu fin et en demii-teintes. C’est bien fait, solidement réalisé, mélo juste ce qu’il faut mais l’amour, les sentiments prennent à mon goût trop le pas sur la création artistique. Martin Provost réussit un beau film, un mémorable portait de femme - il y excelle - mais un peu moins abouti que « Séraphine »… et je ne saurais dire pourquoi, peut-être parce la créativité du peintre me paraît bien tranquille, bien lisse, sans tourments d’artiste.
    Min S
    Min S

    55 abonnés 441 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 septembre 2024
    Première partie très intéressante, légèreté et qui dégage de la sincérité. La deuxième j’ai moins apprécié, plus fade et peut être bien à l’image des artistes très centrés sur eux mêmes.
    Cécile de France parfaite !
    Claude DL
    Claude DL

    85 abonnés 1 650 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 septembre 2024
    Intéressant. Ce biopic nous plonge fin 19ème jusqu’à 1947, date du décès du peintre. La fusion entre la muse et le peintre a duré toute leur vie, avec des hauts et des bas comme dans tous les couples,. Superbe composition de Cécile de France, dont on suit le vieillissement progressif (quels maquillages !). Du même réalisateur j’avais toutefois préféré Séraphine, mais le résultat ici reste très positif, avec toutefois quelques longueurs. J’avoue ne pas être fan des oeuvres de Bonnard, mais il semble que son art lui a permis de bien vivre. Il était très ami avec Claude Monnet qu’on voit dans le film (acteur très ressemblant).
    jcgonzales
    jcgonzales

    6 abonnés 124 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 septembre 2024
    L’atmosphère qui se dégage de l’affiche laissait présager du bon, et autant dire que l’intuition s’est avérée confirmée dans cette parenthèse romantique, artistique et un soupçon érotique qui nous propose d’accompagner ce couple durant leur vie passionnée, passionnante et enivrante.
    Vincent Macaigne est particulièrement inspiré et c’est une très belle prestation qu’il nous livre là, tandis que Cécile de France, entière, amoureuse, malmenée, angoissée et finalement comblée, fascine par la justesse de son jeu.
    La soin apporté à la photographie est de tous les instants, c’est esthétiquement magnifique, mais il faut souligner que la bande son l’est tout autant, boucles répétitives de cordes frottées, très contemporaines, et qui me font bien entendu penser aux pièces de Michael Nieman.
    Une réussite

    Ps : comment est-il possible de noter ce film 1 sur 5, je ne comprends définitivement pas les critiques systématiquement assassines des Inrock’
    Fab1263
    Fab1263

    4 abonnés 29 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 septembre 2024
    J’avais adoré séraphine , et j’ai encore plus aimé ce deuxième film magistralement bien interprété..c’est agréable de visionner un tel film plein de plénitude dans une époque où l’on ne sait que montrer que la violence et l’agressivité.. je suis nostalgique de ne pas avoir vécu dans cette fin de 19eme siècle où l’on pouvait encore apprécier les belles choses .. et la douceur de vivre dans une nature encore préservée !!!
    passiflor
    passiflor

    6 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 11 septembre 2024
    PATHÉTIQUE, comment passer à côté de l'œuvre d'un grand peintre pour raconter une histoire d'amour qui devait rester au second plan ...et un biopic raté de plus , un ...
    Cyril N.
    Cyril N.

    1 abonné 28 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 septembre 2024
    belle image . acteurs au top. je connaissais pas trop la vie des 2 artistes. le cadre idyllique des bords de seine magnifiquement filmé m'a ébloui....un peu chauvin certes ! seul bémol la musique trop présente cache certains dialogues et n était pas forcément nécessaire.
    Iloonoyeil
    Iloonoyeil

    6 abonnés 155 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 septembre 2024
    Bonjour tout le monde,

    Ce film a pour principal objectif de relater la vie de Pierre avec Marthe!

    Le film " décolle " lorsque Marthe se met à peindre .

    Signalons les deux plans séquences qui concluent magistralement un film en forme de " montagnes russes " quant à son intérêt .

    Et vous ?

    Amicalement.

    Gérard Michel
    Pierre Chambon
    Pierre Chambon

    1 abonné 173 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 26 août 2024
    très joli film, romantique, parfois dur, parfois tendre, parfois drôle - très belles couleurs, très belle lumière, c'est le moins que l'on puisse pour un film dédié à un peintre - et surtout une interprétation exceptionnelle des deux acteurs - vincent macaigne tient là son plus grand rôle, il est méconnaissable - cécile de france sort de ses rôles habituels, sa puissance transperce l'écran
    pierre scalliet
    pierre scalliet

    10 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 août 2024
    Pierre Bonnard, bourgeois de bonne famille tombe amoureux de son modèle Marthe. Marthe s'est inventé un nom mais cache sa famille à Pierre, famille dont elle a honte pense-t-on. Vincent Macaigne excelle dans ce rôle, bien plus que dans d'autres où il ne convainc pas toujours. Pas pleurnichard, concentré sur sa peinture, très amoureux mais très homme dans un monde d'hommes, il est remarquablement dirigé par Martin Provost qui tire le meilleur de son comédien. Idem pour Cécile De France dont la transformation au cours du récit qui couvre un demi siècle est assez spectaculaire. Tout peut être demandé à C. De France et elle donnera tout avec fraîcheur, bonne humeur et une grande profondeur. Images parfaites, travaillées, très belle couleur et bande son impeccable.
    guillebotis
    guillebotis

    2 abonnés 56 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 juillet 2024
    Marthe de Méligny alias Martha Bonnard alias Maria Boursin, muse de Pierre Bonnard et imposture d'une vie
    Maria Boursin naît le  de parents berrichons d'origines modestes. Son père est charpentier, sa mère couturière. Elle quitte sa région pour Paris en 1891, change de nom et est engagée dans un atelier de fabrication de fleurs artificielles. Elle se met à fréquenter des artistes et rencontre Pierre Bonnard en 1893 sur le bd Haussmann, à qui elle se présente sous le nom de Marthe de Méligny – pseudonyme qui rappelle les noms des courtisanes fin de siècle telles Blanche d'Antigny ou Jeanne de Tourbey. Elle ment aussi sur son âge (dit avoir 16 ans alors qu'elle en a 24) Elle dit descendre d'une vieille lignée italienne, orpheline et seule au monde. Elle ne révélera sa véritable identité au peintre que lors de leur mariage en 1925. Durant trente-deux ans, elle aura menti à Pierre sur son nom, son âge, lui aura caché l'existence de sa famille. Pierre épouse donc Maria Boursin en quasi catimini, avec pour uniques témoins du mariage un couple de concierges, Maria alias Marthe redoutant que soit étalée au grand jour sa véritable identité, son nom particulièrement roturier et son âge véritables, nommés et mentionnés par l'officier municipal en charge des mariages. Dépendante et possessive, peu appréciée par Vuillard et autres confrères de son époux, Marthe appelait Bonnard son « maître » lors des visites qu'elle rendait à sa famille en secret, et reviendra un jour inexplicablement assombrie à la maison (elle a enterré sa mère le jour même sans rien en dire à Pierre). Pierre l'aura protégée jusqu'après sa mort de la révélation de son mensonge d'une vie. Souffreteuse et plaintive toute sa vie (pulmonaire, asthme etc...), elle deviendra de plus en plus sauvage, tentant en vain de couper son mari du reste du monde. Après la mort du "Maître", elle peindra à son tour des tableaux inspirés par ceux de son époux, puis arrêtera au bout de sept ans et mourra quelques années plus tard. L'une des conséquences de cette interminable mystification d'identité sera un procès de 16 années durant lesquelles les neveux respectifs (les héritières, nièces de Marthe, ont été débusquées grâce à la recherche obstinée du notaire consciencieux) se disputeront l'héritage colossal de l'oeuvre de Bonnard. L'éclipse de l'oeuvre, sous séquestre durant tout le procès, empêchera Bonnard d'être reconnu comme un peintre moderne du XXème siècle aussi important et novateur que Matisse ou Picasso et le laissera cantonné au mouvement Nabi (=initié, prophète suite de Gauguin) ancré dans le 19ème siècle. Cette histoire démontre à quel point la honte est l'une des émotions les plus fortes, les plus tenaces, les plus agissantes, capable de « tenir » à elle seule une imposture durant une vie entière et entraîner des conséquences délétères en cascade. Marthe-Marie Boursin tenait à son mensonge plus qu'à sa vie même.
    davidgainsbourg
    davidgainsbourg

    23 abonnés 340 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 mai 2024
    Magnifique film historique très crédible et superbement interprété. Si vous aimez la peinture vous serez conquis. Les relations plus que compliquées entre artiste et modèle sont ici parfaitement expliquées, et c’est toujours la même chose aujourd’hui…
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