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pierrot25
3 abonnés
12 critiques
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1,5
Publiée le 26 janvier 2024
difficile d'imaginer un scénario plus scolaire, des dialogues plus explicatif. Heureusement les comédiens sont très crédibles surtout Vincent Macaigne méconnaissable.
C'est un exploit que de passer à côté d'un sujet pareil. Dès le début on s'ennui, quel soulagement quand on voit tomber le livre des mains de Marthe. Je mets 1 étoile pour ce moment bucolique en bord de seine à Vetheuil et pour nous avoir replongé dans l'histoire de ces peintres , car ce film est avant tout une histoire de couple assez banale avec des crises d'hystérie inutiles. La barque est magnifique. L'acteur barbu qui joue Bonnard gagnerait à être doublé sa voix est soporifique.
Ma première claque de l'année autant le dire de suite ,Pierre Bonnard je ne connais pas Mais la présence des 2 acteurs que j'adore a suffit à l'emporter , c'est très bien joué Vincent Macaigne est prodigieux et surtout la campagne est sublimée par Martin prouvost ,bref du grand et beau cinéma
Pour son nouveau film Matin Provost s’attaque à un autre biopic de peintre après celui sur Séraphine en 2008 (7 César dont meilleur film, meilleur scénario et meilleure actrice). Tout est classique et sans surprise ici, du scénario à la mise en scène en passant par l’interprétation. Mais tout est tellement bien fait. Et les images sont magnifiques. Je m’attendais à trouver le temps long mais pas du tout. Le rythme est plutôt soutenu et par ellipses successives on assiste à la romance entre Pierre et Marthe avec un certain plaisir. Bonnard n’est pas le plus connu des peintres français même si son œuvre est marquante. On suit donc avec intérêt le récit de sa vie sur plus de quarante ans. Vincent Macaigne et Cécile de France sont tous les deux très biens. Tous les seconds rôles aussi, Anouk Grinberg en tête. Au final un beau film. Un bon moment même si pas inoubliable.
Avoir connu une grande histoire d'amour...Peut-être deux...Aimer la nature, les cours d'eau, le silence...Être en prière dans une maison lumineuse...Crier de Joie en regardant l'être aimé...Lui demander "enterre -moi " pour lui dire "je t'aime"...Avoir des amis fidèles et sincères, quels que soient leurs défauts...Avoir peint un amandier en fleurs, une fois au moins , dans sa vie...Autant de raisons pour voir la Vie, la vraie, défiler en vous et devant vos yeux, éblouis par l'âme de Marthe (magnifique Cécile de France) et de Pierre (profond et fragile Vincent Macaigne)...Autant de raisons d'aller voir ce film...Oui...Merci!! !
J'aime bcp les peintures de Bonnard, et la façon d'introduire les toiles dans le film est crédible et tout à fait intéressante. Cecile de France est parfaite dans son rôle. Seule la toute dernière partie m'a paru trop longue sans doute parce que 2 heures c'est toujours un peu trop long pour moi.
Deux acteurs qui jouent formidablement bien dans un biopic inspirant et envoûtant de la vie de Bonnard et de sa femme, Marthe, un personnage qui est mis en lumière ici, alors qu'elle a souvent vécu à l'ombre de l'artiste.
Certains critiques ont reproché à ce film son académisme et une polarisation excessive sur la vie privée de Bonnard pour évoquer son œuvre. Ces critiques ne sont pas fausses mais on peut les retourner en considérant que cette approche de l’œuvre par l’amour puissant qui a lié Pierre et Marthe pendant toute leur vie est un fil conducteur cohérent qui permet au réalisateur d’embarquer le spectateur pendant plus de deux heures dans leur intimité et leurs luttes personnelles. Certes, la forme du film n’a rien d’original mais le contraste entre les mondanités de la scène artistique parisienne du début du 20ème siècle et la vie bucolique, les baignades dans la Seine à Vernonnet, tout proche de Giverny, est bien exposé, bien filmé. Loin de cabotiner, les acteurs sont excellents : Vincent Macaigne en Pierre Bonnard, parfois faible mais indéfectiblement lié à Marthe qu’il accompagnera quand elle sera vieille et sans raison ; Cécile de France, fraîche, courageuse, aimante mais non dominée ; Anouk Grinberg en musicienne talentueuse et manipulatrice ; les quelques scènes où apparaît André Marcon en Claude Monet sont magnifiques, André Marcon est un acteur exceptionnel, sa voix est irradiante. L’on suit les hauts et les bas de l’amour entre Pierre et Marthe Bonnard, dans le contexte si particulier qui est le leur, avec émotion. Un très bon film.
Le réalisateur a su recréer l'émerveillement qu'inspirent les tableaux impressionnistes de bords de scène. On regrette cependant un scénario sans originalité et des femmes réduites à mettre en avant un personnage creux et à exhiber leurs corps nus au spectateur.
Le film nous raconte une histoire d'amour complexe entre un artiste et sa muse, dans laquelle Marthe, malgré l'amour inconditionnel que lui porte Pierre Bonnard, a bien du mal à exister et à se sentir heureuse. C'est donc aussi et surtout le beau portrait d'une femme qui passa sa vie à s'effacer derrière l'homme qu'elle aimait. Est ce parce qu'il est interprété par Vincent Macaigne, l'un des acteurs français au plus grand capital sympathie, et incroyable d'intériorité dans ce rôle ? Toujours est il qu'il est bien difficile d'en vouloir à cet artiste très égocentré qui, en faisant passer son Art avant tout, se joua (malgré lui?) des femmes qui l'entouraient.
Généralement peu sensible au jeu de Cécile de France, la voir pendant toute la première partie du film, prendre, pour la énième fois, sa moue et son ton de petit enfant bougon fut assez irritable, mais il faut reconnaître que plus le film avance, plus elle parvient à donner de l'épaisseur à son personnage et qu'elle se révèle convaincante et finit par émouvoir.
Quant à Anouk Grinberg, que dire si ce n'est qu'elle fait définitivement partie de nos plus grandes actrices et qu'elle offre la scène la plus forte du film, une joute verbale incroyable entre elle et Cécile de France, toutes deux immergées dans la Seine à hauteur de taille.
Très grosse réserve en revanche sur le personnage interprété par Stacy Martin, beaucoup trop dans la caricature.
Les décors sont splendides et donnent au spectateur l'impression d'évoluer au sein de toiles naturalistes. La bande originale essentiellement composée de cordes accompagne à merveille les amples mouvements de caméra. Les nombreux grands angles utilisés pour filmer les scènes à la campagne sont un régal pour les yeux.
Académique dans sa forme, c'est dans son récit que l'on peut trouver une certaine forme de modernité avec quelques transgressions dans sa représentation du couple.
Avec ce film, Martin Provost continue de proposer un cinéma à la fois populaire et exigeant.
Académique - ce qui est un comble pour Bonnard - et superficiel. Tout est téléphoné et prévisible. Très déçu, même si le film est sauvé par Cécile de France.