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    Bonnard, Pierre et Marthe
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    164 critiques spectateurs

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    FaRem
    FaRem

    8 275 abonnés 9 289 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 mai 2024
    « Vous vivez par le regard d'un peintre. » On peut même dire "exister à travers les toiles d'un peintre" puisque l'on ne sait pas énormément de choses sur Marthe Bonnard à part sa supposée présence sur la majorité des toiles de Pierre Bonnard. Sa mystérieuse muse et épouse a fait l'objet de toutes les interrogations et fascinations pour cette raison. Ce n'est pas pour autant le sujet du film de Martin Provost qui s'attarde sur la vie de ce couple plutôt que sur leur vie de couple. À part les moments de leur rencontre, on ne peut pas dire que l'on ressent une grande passion entre eux alors même que leur relation est décrite comme fusionnelle. Ils s'aiment à leur façon, les deux ayant besoin de l'autre pour diverses raisons. Un drame romantique qui relate de manière superficielle différentes épreuves de la vie sans qu'il y ait un réel impact sur la suite. De petits instants de vie dans un film qui a surtout le mérite d'être très élégant et esthétique, et de pouvoir compter sur un solide casting, Cécile de France en tête. Au final, c'est pas mal et agréable à suivre.
    Ciné-13
    Ciné-13

    109 abonnés 1 005 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 mai 2024
    Le personnage principal est-il "le peintre du bonheur" ou sa muse? MACAIGNE méconnaissable mais toujours aussi talentueux incarne une personnalité peu charismatique. Le 1er tiers voit DE FRANCE beaucoup trop minauder, avec ses moues naïves et simplètes. Mais la suite nous gratifiera de belles scènes : repas avec joutes verbales entre GRINBERG et son mari jaloux en colère, avec MACAIGNE penaud et gêné et DE FRANCE exaspérée; joute verbale entre les 2 femmes à pied au milieu du lac; dispute entre STACY et MACAIGNE en Italie à la veille de leur mariage spoiler: qui va être annulé
    .
    La BO est magnifique avec des foisonnements de cordes parfaitement adaptée à ces scènes bucoliques naturalistes.
    MACAIGNE et DE FRANCE remarquables dans la vieillesse au Cannet en Provence, autour de cet amandier en fleurs en octobre. Merci pour avoir illustré non classiquement la vie de cet illustre peintre!
    Syb Déchin
    Syb Déchin

    1 critique Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 mai 2024
    Intéressant on apprend beaucoup de choses sur le monde de lart de lepoque
    Tres oriente autour de la relation du peintre et de sa femme
    O. L.
    O. L.

    1 abonné 13 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 avril 2024
    Très beau film
    Dans l’intimité du peintre
    De ses Fanta
    Mais aussi la vie de sa femme
    Un peintre peu connu
    Et je l’espère permettra la restauration de sa maison à Vernon afin de permettre des visites avant 2030 ?
    Ninideslaux
    Ninideslaux

    74 abonnés 237 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 mars 2024
    ​             Ils se sont peut être croisés dans un salon.... Qui? eh bien, Ravel et Bonnard... En tous cas, ils eurent des amis communs. Voilà bien singulier, que leurs deux histoires de vie soient portées à l'écran en même temps! Deux récits qui se passent dans le même milieu, la bourgeoisie intellectuelle et cultivée du premier  quart du siècle dernier. Bien singulier, mais bien intéressant de voir que le cinéma français peut être ambitieux. En tous cas, Martin Provost, lui, a réussi son film. C'est, sans doute, plus facile de filmer la composition picturale que la composition musicale. Et puis, on sait beaucoup de choses sur la longue (cinquante ans!!) histoire d'amour (mais aussi d'incompréhensions, de tromperies) entre Pierre et Marthe.
                 A part ça.... je déteste la peinture de Bonnard (mais je n'apprécie guère, non plus, la musique de Ravel). S'il s'est revendiqué, au début, nabi, il a surtout représenté un post- impressionnisme criard et peu intéressant. Toutes ces représentations de Marthe dans sa baignoire, quel ennui!! Et comme on est loin de l'héritage de Gauguin que revendiquaient Serusier et Maurice Denis, les nabis les plus patentés....... 
                 Donc, Pierre, peintre encore alors peu connu (Vincent Macaigne, excellent et de surcroit exceptionnellement ressemblant!) rencontre dans la rue une jolie jeune fille (Cécile de France) à qui  il demande de poser pour lui. Et, tout de suite, c'est l'amour fou. Ils s'installent ensemble. Les règles sont claires: il ne veut pas de mariage, il ne veut pas d'enfant. Il n'est pas question de la présenter à sa famille. Elle lui dit qu'elle est orpheline, d'origine aristocrate et italienne. Ce n'est que trente ans plus tard, au moment de leur mariage, qu'il découvrira  qu'elle est berrichonne et qu'elle a une soeur, des nièces, et une mère à demi impotente qu'elle ne voit jamais mais à qui elle envoie de l'argent.
             Drôle de débuts pour une histoire basée en partie sur le mensonge (pour Marthe) et sur le déni de l'identité de l'autre (pour Pierre).... On ne donnerait pas cher de sa survie. Et pourtant....
                 Elle tient la maison, elle sert le maître, elle a droit à deux petits chiens, deux bassets. Ils s'installent à Vernon, en bord de Seine, en pleine nature. Claude Monet (André Marcon), vient leur rendre visite, en barque, de Giverny, accompagné d'Alice Hoschedé (Hélène Alexandridis), en apportant le coq bien mijoté (Monet préférera rester peindre des nénuphars). On voit passer aussi Edouard Vuillard (Grégoire Leprince-Ringuet), autre membre fondateur du mouvement nabi, dont il s'écarta également. Toutes ces images de bonheur champêtre, de forêts lumineuses, d'eau paisible, dans un éternel printemps, sont impressionnistes en diable...
             Mais si on vous dit que le premier mécène de Bonnard fût Thadée Natanson.... aïe, vous voyez qui va débarquer. Misia bien sûr. Qu'Anouk Grinberg transforme en folle de Chaillot; il y a en particulier une scène ridicule avec Marthe dont Provost aurait bien pu faire l'économie. Puisque cette grande extravagante, égérie d'une petit monde aussi mondain que cultivé vous intéresse tant, que ne réalisez vous un biopic.... sur sa personne!! A noter que Thadée Natanson lui même fût aussi un personnage bien intéressant... 
             Mais les années passent et les amis se raréfient. Car Marthe devient de plus en plus acariâtre, solitaire. Elle accumule les scènes. Et Pierre la trompe de plus en plus. Au point de presque promettre le mariage à une jeune et jolie ambitieuse blonde, qu'il peint aussi beaucoup, Renée Monchaty (Stacy Martin). Mais il reviendra à Marthe (comme un chien retourne à son vomi?), et se décidera enfin à l'épouser. Et la pauvre Renée se suicidera.
           Le couple s'installera dans le midi, nous proposant encore de superbes images.... Film très intéressant donc. Par sa beauté, par son intelligence, parce qu'il nous montre en long et en large le geste de peindre.... mais qui là encore, ne nous apprendra rien sur l'homme: pourquoi finalement Bonnard aura t-il passé sa vie aux côtés d'une femme qui, en fait, ne devait pas être très intéressante? Ne pouvait-il être amoureux que d'une femme peinte, d'une femme modèle, d'une femme sur une toile? 

    Patrick PIERROT
    Patrick PIERROT

    6 abonnés 81 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 février 2024
    Ce film évoque l’histoire d’un couple d’artistes peintres au début du 20ème siècle. Beaucoup plus intéressant que ne le laissait présager la bande annonce, il comporte cependant quelques longueurs qui n’apportent rien au propos mais gâchent un peu le plaisir du spectateur. Si les décors peuvent presque laisser à penser que l’action se déroule effectivement à l’époque concernée, le langage utilisé et le comportement des personnages comme leur aspect (aucune personne en fin de vie ne peut avoir les dents très blanches et bien rangées immédiatement après la seconde guerre mondiale, par ex. ) nous rappellent que nous avons affaire à un tournage et des acteurs de 2023. Mais en occultant cette caractéristique assez classique des films historiques d’aujourd’hui, on passe un bon moment et on est attiré par la connaissance de l'art pictural, ce qui n'est déjà pas mal !
    jule C.
    jule C.

    1 abonné 30 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 16 février 2024
    J’ai été déçu
    J’ai trouvé le scénario faible
    Le montage est pas terrible
    J’ai aimé les décors
    Dommage
    Aure L
    Aure L

    22 abonnés 109 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 février 2024
    Ce film m'a permis de découvrir l'œuvre de Pierre Bonnard à travers son histoire de vie avec son modèle et épouse.
    L'image est à la hauteur d'un film sur un peintre : lumineuse, pastel...
    On y découvrir une partie des mœurs de l'époque avec les aléas d'être une femme à cette époque et épouse d'artiste.
    Narnet
    Narnet

    27 abonnés 166 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 février 2024
    Fatigant de suivre les névroses de ces artistes et/ou modèles ... Je mets 3 pour le trio d'acteurs principaux
    Bernard M
    Bernard M

    22 abonnés 448 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 février 2024
    Ce biopic sur la vie du peintre Pierre Bonnard fut une agréable surprise: celle d'un film qu'on dit " trop académique" mais qui pour moi fut une qualité ,celle de la retrouvaille d'un savoir faire parfois oublié dans le cinéma du 21ème siècle. Quand " académique" rime avec la forme ( banc-titre au début) mais surtout le fond et un souci d'authenticité qui ne tient pas seulement dans l'histoire mais dans les décors, les costumes...Parfois tragique, la vie du peintre est émaillée de très bons moments qui s'ouvre sur la nature et des élans de liberté dans lesquels le réalisateur nous emmène ce qui est un véritable enchantement rarement rencontré dans le cinéma actuel.Certes, ce n'est pas un chef d'oeuvre car il manquerait un côté épique introuvable mais c'est vraiment un film agréable.Vincent Macaigne y incarne le peintre avec conviction et Cécile de France, actrice discrète mais efficace,apporte tout son savoir faire pour incarner Marthe, son modèle, son épouse enfin.
    Golfette76
    Golfette76

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 février 2024
    Film excellent qui relate la vie des Bonnard au début du XX ème siècle.
    Les femmes sont mises en valeur grâce aux 2 héroïnes interprétant le rôle de l’épouse et de l’amante de Pierre.
    Un long métrage tragique rempli d’émotions.
    Philou6963
    Philou6963

    3 abonnés 35 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 février 2024
    Magnifique , Bravo aux acteurs et particulièrement à Cécile de France qui ose ! qui joue ! Un moment rare en proximité avec des artistes d'une autre époque !
    Arthur Brondy
    Arthur Brondy

    220 abonnés 933 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 février 2024
    Martin Provost raconte la vie du célèbre peintre Pierre Bonnard et de sa muse Marthe. De leur rencontre à leur mort, ils se sont passionnés par leurs corps et la nature les entourant. Une vie de rencontres artistiques et de calme. Les couleurs sont magnifiques, c’est tendre et beau mais un peu long. Deux bémols malgré tout : le premier général concerne les décors, et les fausses vues de Rome et Paris. Le second, plus personnel concernant Cécile de France, qui ne suscite en moi pas beaucoup d’émotions…
    Dois-Je Le voir ?
    Dois-Je Le voir ?

    334 abonnés 1 725 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 février 2024
    On suit la vie de Pierre Bonnard, ainsi que son épouse Marthe. Ce peintre français a vécu fin du XIXème siècles, début du XXème. Un biopic qui permet de se rendre compte de la vie de ces artistes respectés à leur époque.

    La première partie ne leur rend pour autant pas hommage. Elle manque de détails, mais surtout de poésie. L'aspect esthétique aussi est bâclé avec notamment plusieurs plans en image de synthèse.

    Les choix sur la direction des acteurs aussi sont discutables. Ils font tout de manière exagérée, ce qui ne va clairement pas à Cécile de France et Vincent Macaigne.



    Par contre, la seconde partie est une révélation. On devient fusionnel avec ces peintres. Que ce soit Pierre ou Marthe, chacun aura cet instant permettant de devenir plus intime. On ressent leur âme d'artiste, mais aussi d'être humain.

    Cécile de France et Vincent Macaigne nous font tous les deux vibrer. Leur dynamique fonctionne bien. Les deux ont leur temps fort et subliment Bonnard, Pierre et Marthe.

    On prend quand même un immense plaisir à voir Pierre et Marthe réaliser des toiles. Ces œuvres d’art sont magnifiques. Il est fascisant de voir leur technique pour créer. La bande originale sublime cet effet. Pour les plus amateurs d’art parmi les spectateurs, le film regorge de références aux peintures et artistes de l’époque.
    velocio
    velocio

    1 270 abonnés 3 099 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 7 février 2024
    Est-ce le grand succès critique et public obtenu il y a 15 ans avec "Séraphine" qui a incité Martin Provost à se lancer de nouveau dans un biopic consacré à une personnalité de la peinture ? Cette fois ci, il s'agit de Pierre Bonnard, un peintre contemporain de Séraphine (de Senlis), à cheval, comme elle, sur la fin du 19ème siècle et la première moitié du 20ème. Ce postimpressionniste et membre des nabis a rencontré Marthe Boursin en 1893, une jeune berrichonne qui va devenir sa modèle, sa compagne puis son épouse. C'est plus à la relation entre Pierre et Marthe qu'à la peinture de l'un et de l'autre que s'intéresse le film. Malheureusement, la façon dont Martin Provost filme cette relation ainsi que les amitiés entretenues avec Misia Sert, Claude Monet et Edouard Vuillard n'est absolument pas convaincante et frôle même le grotesque à plusieurs reprises. Dans ce film plutôt raté, les interprètes ont du mal à apparaître sous leur meilleur jour . C'est ainsi que Vincent Macaigne (Pierre) et Cécile de France (Marthe) sont loin de leurs standards habituels et que Anouk Grinberg (Misia), d'habitude remarquable, est même, osons l'écrire, carrément mauvaise. Seule Stacy Martin (Renée, une des maîtresses de Bonnard) arrive à être à son niveau de qualité habituel.
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