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Eudes DELAFON
1 critique
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2,5
Publiée le 19 janvier 2024
titre : Le scénario omet de nous présenter l'homme Bonnard. Ce jeudi 18, à Saint Lazare, à la séance de 16h, je trouve une salle de trente seniors, probablement connaisseurs de l'oeuvre du peintre, sinon curieux d'une histoire d'amour triangulaire. Etant un érudit de la vie et de l'oeuvre du peintre, ayant lu les critiques des spectateurs, je redoute une forte déception. Heureusement le film ne dure que deux heures: la dernière demi-heure qui suit le suicide d'une des deux femmes, se languissant. J'écarte de mon jugement tout reproche d'inexactitude par rapport à la vie réelle de Pierre Bonnard, d'autant que les libertés prises avec la vie historique du peintre sont peu nombreuses. La plus importante pour le scénario est que, simultanément à sa liaison avec Renée Montchaty, PB eut une liaison avec Lucienne Dupuy de Frenelle, la femme de son médecin. Marion Gayno a publié, en mai 2021, un livre convaincant sur la descendance probable de Pierre Bonnard dont elle serait une petite-fille. Ce fait achève de mettre à mal un scénario au rythme désordonné, et à la problématique incohérente. Car le film ne devrait pas s'intituler Bonnard, mais "Marthe, Misia et Renée". Si on apprend peu sur le génie du peintre - et ce n'est pas l'objectif du film- on ne sait rien sur l'homme avant Marthe : son caractère, ses désirs, ses échecs. Nous verrons donc un archétype de peintre assez sot - le projet de mariage à Rome avec une jeunette de 25 ans de moins que lui- un homme intériorisé ou contemplatif dont nous ne connaîtrons ni les pensées ni les ambitions. A partir du moment où le scénariste n'a pas campé qui est Bonnard, les scènes de joie ou de crise se déroulent sans grande implication de notre part. Heureusement, les trois actrices sont superbes, la transformation des visages de Marthe et de Pierre sur soixante ans assez réussie, les photos dans les décors naturels ou bourgeois plutôt agréables, si bien qu'on feuillette cette album d'un autre temps, sans peine mais sans émotions. D'où les 2,5 étoiles. La musique conventionnelle et appuyant lourdement les images a aggravé mon ennui.
Une bonne idée, mais à mon avis ratée. Beaucoup trop de cris suraigus et franchement pénibles (Marthe) , qui prennent la place de l'action, trop de temps passé, et avec quelle lourdeur, sur les cris d'asthme (pas intéressant) . Aucun des deux personnages n'arrive à engendrer de la sympathie, on se fiche un peu de ce qui peut leur arriver. Restent de jolis cadres, de belles maisons de campagne et quelques tableaux reconstitués. C'est quand même insuffisant, surcoût pour une film long.
Je vais retourner ne voir à nouveau…! Si il n’avait pas été à nouveau très bon, pourquoi aller le voir 2 fois ? Courez vite, les paysages pro chez de Giverny, Monet se déplaçant en barque . Une très belle prestation des 6 principaux artistes…!
Martin Provost reste à jamais le réalisateur en état de grâce de Séraphine. Ce serait trop vite oublié Violette, Sage femme, ou La bonne épouse. Ces 122 minutes – un peu longuettes -, prouvent, s’il en est encore besoin, que le bonhomme sait faire. Pierre Bonnard ne serait pas le peintre que tout le monde connaît sans l’énigmatique Marthe qui occupe à elle seule presque un tiers de son œuvre… Reste que faire beau ne fait pas forcément un bon film. CQFD ! Ma relative déception face à ce biopic à deux têtes vient non pas de la forme, avec ses magnifiques lumière et photographie, son souci du détail dans les costumes et les décors et sans doute, - je vous avoue ne pas avoir vécu la période des nabis -, l’ambiance de création et de mondanités de cette époque. Tout cela est un régal. Non, ce qui m’a gêné c’est choix scénaristique d’avoir entouré le peintre de trois femmes dont on ne met en exergue pratiquement que l’hystérie. .. Et je suis désolé, mais les scènes d’hystérie, ça m’épuise et me lasse très vite. Au point qu’un des climax du film, le déjeuner avec Misia et son nouveau mari Alfred, les Monet et Vuillard a été entièrement inventé. Je regrette mon état d’âme car le film est superbe et on apprend beaucoup de choses sur ces deux personnages. Sensuel, érotique, épicurien, fort bien documenté, et surtout porté par une merveilleuse distribution, ce drame n’est hélas pas exempt de mélo et d’outrance. Cécile de France réalise une performance étonnante dans le rôle d’égérie, de muse… et d’épouse. Excellent choix, tout comme celui de Vincent Macaigne, lui aussi très à son avantage dans la peau du peintre. Stacy Martin, Anouk Grinberg, André Marcon, Grégoire Leprince-Ringuet, jouent eux aussi des partitions pleines force et de finesse. Las, le schématisme du scénario laisse à croire que la vie privée est la seule explication d’une œuvre majeure. Beaucoup de qualités et de bonne intentions mais, je le répète des choix scénaristiques discutables.
On entre de plein fouet dans la vie de Marthe et de sa liaison avec le peintre, de ses délires, de sa passion. On vit sa maladie psychique, on touche le fond de sa personnalité. Bravo aux deux acteurs qui ont oublié la caméra, c'est une histoire passionnelle qui nous entraine au fond de nous mêmes.
Un bijou, une merveille, un régal, un délice, un enchantement, un moment de grâce, un magnifique portrait à 2 voix, porté par un exceptionnel couple d'acteurs. Une totale réussite à voir absolument.
Une belle découverte sur la vie et les œuvres de Pierre Bonnard. Les deux acteurs Vincent Macaigne et Cécile de France incarnent parfaitement leurs rôles et nous voilà transportés dans cette maison de campagne aux bords de Seine... 👍
bel hommage à Marthe, la muse sans laquelle Bonnard n'aurait rien été... l'époque et les moeurs sont bien rendus, les paysages magnifiques et cette passion nous emporte avec elle.
Film agréable mais un peu trop elliptique à mon goût. Les éléments de la relation entre les deux conjoints et les caractéristiques de l'époque et de leur environnement ne sont qu'effleurėes, et il faut une connaissance de spécialistes pour les repérer. Il y a des longueurs, le film aurait gagné à être plus court.
J'ai vraiment aimé ce film et de découvrir la vie et l'œuvre de ce peintre. L'ambiance est colorée grâce aux peintures, bucolique grâce à la nature et nostalgique grâce aux décors et la vieille maison. Cécile est très bien. Vincent magnifique, son regard doux est parfait pour incarner Bonnard. Bravo.
biographie basée sur la vie sentimentale de Bonnard. Belles images, bons acteurs mais film long et ennuyeux. On a aucune idée de l'évolution de son œuvre. C'est décevant
Très beau film. Pour les amateurs de peinture et les autres. Je ne connaissais pas la vie de Bonnard, il a vécu une véritable histoire d’amour avec sa femme mais pas toujours avec elle seule . La lumière est sublime , comme celle d 'un tableau L’œuvre de Bonnard y est évoquée ainsi que son amitié avec Monet. Un joli film !!!
Nous sommes au coeur des peintres célèbres de la fin du 19eme siècle, début 20eme avec ce film. Cécile De France livre une belle prestation en muse et épouse du peintre Bonnard. On suit la vie du couple du début à la fin. J'aurais aimé qu'on voit plus le peintre par son rapport au public. Ici, nous restons dans le domaine du privé
Un film insipide sur Bonnard ou plutôt sur son modèle plutôt inintéressante. Rien sur sa peinture et tout sur de tristes histoires de cul avec une plus jeune modèle qui finira mal. C'est plein de poncifs et plutôt mal joué bref on n'y croit pas et l'on s'ennuie