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Kat's eyes
33 abonnés
352 critiques
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4,0
Publiée le 17 février 2024
Un film onirique qui nous plonge dans les affres d'un des plus grands maux de l'humanité : la solitude. Celle-ci est accompagnée de ses fantômes, de ses regrets et de ses espoirs. Il ne faut pas chercher la rationalité dans ce film, mais plutôt les impressions, les sensations et les émotions. Le casting est magique, en particulier Andrew Scott qui décroche là sans doute son meilleur rôle. Le tout baigné d'une lumière et d'une musique délicieusement démodées mais envoûtantes. Ce qui aurait pû être un mélo plombant se révèle d'une beauté lumineuse, l'espoir résidant dans la capacité de l'esprit à (se) raconter des histoires pour survivre à son malheur.
J'ai mis du temps à rentrer dans le film, je ne pensais pas que ce serait aussi bavard. Et puis j'ai compris le dispositif, cette antichambre de réconciliation, j'ai aussi saisi dans quel état le réalisateur avait sans doute écrit le script, son besoin de consolation, et mes gardes ont flanché. C'est très bouleversant.
"The power of love. A force from above. Cleaning my soul" (Frankie goes to Hollywood). A quel temps se décline Sans jamais nous connaître, adapté d'un roman japonais ? Quelque part entre le futur antérieur, le présent et finalement le passé au plus qu'imparfait, dans un No Time's Land, où les fantômes sont palpables. Andrew Haigh, le réalisateur du magnifique 45 ans, qui a tourné dans la véritable maison où il a grandi, pour évoquer le décor de l'enfance de son personnage principal, a choisi une tour presque inoccupée pour symboliser son âge adulte, ses regrets et ses questionnements. Douces à l'image mais permanentes sont les douleurs de ce héros qui évolue entre rêve et réalité, dans un film où il est question de deuil, de famille, de solitude et d'orientations sexuelles. Le cinéaste encapsule les dérèglements d'une âme en peine, avec un minimum de moyens (4 personnages seulement) et un maximum d'inspiration dans la mise en scène. Le film n'est pourtant porté que par une série de conversations, d'une grande quiétude, qui contrastent avec l'esprit habité d'un homme jamais guéri d'un traumatisme originel. Sentimental, dans la meilleure acception du terme, Sans jamais nous connaître est un pur bonheur narratif, une splendide exploration de nos démons intérieurs, dans l'acceptation profonde que le cortège de fantômes qui accompagne chacun d'entre nous, s'il nous effraie, aide aussi à vivre.
WAOW , véritable claque avec cet excellent film !!! Le réalisateur tire les fils d’un scénario subtil , librement adapté du roman "Présences d’un été" , et qui se révèle être un grand film sur l'amour et ses fantômes, d'une émotion et d'une beauté infinies où Andrew Scott et Paul Mescal jouent ici une partition dont la grande subtilité et la complexité n'altèrent jamais la puissance des émotions !
Ce drame romanesque anglais est l'un des plus touchants que j'ai vu ces dernières années parce qu'il touche à ce que nous avons tous de plus proches, la blessure de l'absence d'un autre aimé quel qu'il soit. Frôlant élégamment avec le fantastique, le film nous émeut grâce à des dialogues beaux et justes, grâce à une mise en scène à la fois classique et audacieuse, une BO très nostalgique pour les fans de la new wave comme moi, et une interprétation hors pair : Claire Foy et Jamie Bell sont attachants dans les rôles des parents, Paul Mescal, troublant dans le rôle de l'amant mais c'est la prestation d'Andrew Scott qui est la plus bluffante. Les amateurs comme moi des séries anglaises seront surpris de voir le méchant de "Sherlock" ou du "Dr Who" aussi profond et subtil dans le rôle principal.
Une empreinte indélébile de poésie à jamais marquée dans mon coeur de cinéphile.
Une ambiance singulière, mystique, un levé de soleil qui illumine la ville de Londres de ses couleurs douces et chatoyantes, un écrivain triste et seul dans une grande tour. Jusqu’à ce qu’Harry toque à la porte.
Lorsque le 1er twist intervient très rapidement, j’étais complètement déstabilisé. Le film te pousse à te poser 10 000 questions en très peu de temps jusqu’à l’évidence de la situation qui arrive vite.
Là où le film est malin et brille par sa mise en scène très ingénieuse, c’est qu’il te laisse penser que tu as compris le truc, alors que pas du tout. Des éléments « parasites » viennent perturber toutes les certitudes et te poussent à remettre constamment en question toutes les réponses que tu croyais avoir obtenu.
Le film te tient comme une griffe sans visage. Quelque chose de mystérieux te pousse à savoir, et porte indéniablement ta curiosité à son paroxysme, la boule au ventre tout le long du film. Comme un puzzle d’apparence très simple mais dont aucune pièce ne s’emboite.
Et enfin, le twist final. Sans spoil, la morale de l’histoire est d’une beauté époustouflante de sincérité, de désolation et de tristesse. Un acte manqué déchirant au plus haut point qui raisonne en moi comme un crève coeur.
Aucune fausse note, aucune erreur d’interprétation, le casting est parfait et les émotions explosent à l’écran. Un feu d’artifice de tristesse et d’amour qui pourrait briser la garde de n’importe quelle brute.
Et si @onresteoupas n’avait pas été avec moi, je pense que j’aurais chialé toutes les larmes de mon corps. Cette dernière musique … cette dernière image … un chef d’oeuvre d’une telle grâce.
Un film écrit avec la plume d’une puissance divine qui m’a transporté dans une bulle de compassion le temps d’un film, et qui me troublera très longtemps. Merci ❤️
Plus de critiques sur mon insta : @22sur20 ________________________________________ #pathe #cinema #film #allofusstrangers #sansjamaisnouscinnaitre #thepoweroflove
Amour, solitude, deuil, mélancolie, nostalgie, réalisme magique. Ce film, étrange et singulier, n'arrête pas de me hanter l'esprit. Coup de cœur absolu!
Un film tout en douceur qui agit petit à petit comme dans une thérapie de regression pour que les fantômes qui hantent le protagoniste soient en paix. C'est très poignant, en particulier grace à la musique apaisante qui est constamment en arrière plan et aux belles couleurs des images (enfin un film qui n'est pas tout gris et sombre!).
Magnifique film, qui fait son chemin petit à petit pour nous bouleverser avec une sensibilité à fleur de peau, une délicatesse dans les images, la direction d'acteurs et l'histoire fantastique. Déjà auteur du très beau 45 ans, le réalisateur confirme son talent et sa capacité à éveiller de fortes émotions. Toute la fin avec les parents est bouleversante. Mention spéciale à Paul Mescal, qui a tout pour devenir un grand .
De loin le meilleur film d'Andrew Haigh. Quelques années après les excellents Weekend et 45 ans, où il permettait à Tom Cullen et Chris New de s'aimer l'espace de 48 heures, et offrait à Charlotte Rampling le plus beau rôle de sa vie. Le cinéaste britannique nous dévoile son Oeuvre la plus aboutie. Ses 3 acteurs centraux que sont Andrew Scott, Paul Mescal et Claire Foy nous content cette histoire surnaturelle, où l'on est confronté à l'étrangeté de la Condition Humaine. Un couple homosexuel de 20 ans d'écart, des parents protecteurs, malgré le fait que leur fils soit devenu adulte. Une véritable Ode à la Vie, à l'Amour et à la Famille. A NE PAS MANQUER.
En relisant les critiques je me demande à côté de quoi je suis passée pour avoir trouvé ce film d'un ennui mortel... Décidément les films passé/présent et on mélange tout ont la côte..après "la Bête" la semaine dernière j'ai l'impression d'enchaîner les navets...enfin apparemment pas pour tout le monde
Premier coup de cœur de l’année 2024! Très difficile à résumer il est de ces films qui se vivent et se ressentent. Beaucoup de références et de styles mixés avec brio, c’est un peu Black Swan qui rencontre ghost. Haigh confirme après week-end et Looking un talent indéniable pour extirper les émotions les plus enfouies de ses spectateurs!
Chef d’œuvre de simplicité de forme et de moyens au service d’une exploration d’émotions universelles d’une force inouïe. Ce film fait partie de ces œuvres très rares qui marquent et que l’on porte en soi très longtemps après avoir quitté la salle de cinéma. A voir et à revoir encore et encore. Mais surtout ne lisez rien et n’écoutez personne avant d’aller le découvrir.
Malgré la sincérité du cinéaste et le soin qu’il prend pour nous conter cette histoire de coming out sur fond de deuil et de fantômes, je suis totalement passé à côté car je n’ai pas vu le même film que la critique : j’attendais du mystère, de l’émotion, et j’ai vu un film qui passe son temps à complexifier son récit de manière assez artificielle et somme toute assez naïve. Cela pourrait être subtil et désespérant, c’est très souvent appuyé et répétitif. Il y avait pourtant tout pour générer l’émotion, mais elle est comme bloquée par ses nombreuses scènes très explicatives. Dommage pour le magnifique quatuor de comédiens, en particulier Andrew Scott, à fleur de peau. Le générique de fin nous apprend que le film est tiré une œuvre japonaise, et je me prends à rêver de la bombe émotionnelle qu’aurait été ce récit si le réalisateur de Drive my car avait été aux manettes….
Voilà une œuvre littéralement douce comme une caresse. De celle que l’on vit comme une rêverie ou un songe envoûtant mais, bien sûr, réveillé (le contraire serait quelque peu gênant). Ce genre de film qui vous hypnotise de la première à la dernière image. Dans Sans jamais nous connaître, on convoque les fantômes du passé pour réparer son présent et c’est merveilleux. C’est une œuvre apaisante et belle portée par un quatuor d’acteurs tous fantastiques mais que domine un Andrew Scott proprement bouleversant. On regrette juste que la beauté des images et des sentiments exprimés ne nous ait pas ému aux larmes comme on l’aurait voulu. Question de sensibilité probablement. C’est justement une proposition cinématographique qui fait appel à nos sens et nos émotions personnelles, qui en touchera donc certains plus que d’autres selon leur vécu et leur personnalité propre…
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