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Boby 53
17 abonnés
191 critiques
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3,0
Publiée le 18 février 2024
Avouerais je ma perplexité devant cet objet filmesque tout en recueillement et rédemption? Bien filmé, bien interprété, il nous laisse parfois douter de la réalité, mais bon on peut se laisser embarquer. Mais l'avant dernière scène me laisse sur ma faim, quant à la dernière image, pourquoi pas, ne sommes nous que cela? Why not.
Enfin une façon originale de parler de l'homosexualité : de l'intérieur, de l'intime, dans les rêves de l'homme adulte qui revit sa jeunesse et imagine ses parents lui dire ce qu'il aurait aimé entendre. Il n'y a pas de propos homophobes dans ce film mais, par ce procédé en miroir, on comprend et on porte tout le poids du rejet social et familial. C'est fort. C'est un récit totalement intimiste avec trés peu de lieux et très peu de personnages. Andrew Haigh ne porte pas de jugement. Il montre et il explique la difficulté d'échapper aux normes qui nous enferment. Il fait ressentir la violence de ce qu'a fait vécu son personnage principal mais aussi celle qu'il fait vivre à son compagnon, sans lui non-plus en avoir pleinement conscience. Andrew Scott et Paul Mescal sont très justes. Tout en subtilité, portés par une formidable esthétique, tout en rouge et en bleu, jusqu'à ce magnifique dernier plan. Réussi et intelligent.
Bouleversant et profondément émouvant, le film "Sans jamais nous connaître" se révèle comme l’un des grands films de cette année, voire même l’un des chefs-d’œuvre de cette décennie. Réalisé par Andrew Haigh, ce film transcende les genres pour nous offrir une exploration poignante de l'amour, du deuil et de la solitude. Avec une écriture touchante et une mise en scène minimaliste mais soignée, l’ensemble propose une expérience cinématographique percutante qui ne manque pas d’émouvoir le public. Andrew Scott et Paul Mescal incarnent leurs rôles respectifs d’Adam et Harry avec une intensité exceptionnelle, où leur alchimie donne vie à une romance d'une puissance rare portée par une vulnérabilité qui touche au plus profond. En bref, "Sans jamais nous connaître" est un film à ne pas manquer. - 19/20 Critique sur Sans jamais nous connaître (film) Vu le 15.11.2024 sur CANAL+
Brillant, bouleversant, extrêmement fort émotionnellement. J’ai encore du mal à m’en remettre. Un film d’une intelligence et d’une intensité très rares
Adam vit seul dans une grande tour londonienne. Un jour, il rencontre Harry, avec qui il entame une relation amoureuse. Se remémorant ses souvenirs, il retourne dans la maison de ses parents. Un voyage dans le temps, dans les souvenirs. C’est beau, touchant. Les images sont magnifiques.
Sortie récemment en salles, "Sans jamais nous connaitre" est un film beau et émouvant servit par une photographie magnifique et des acteurs incandescents. D'une part le couple Andrew Scott et Paul Mescal magnifique à l'alchimie indéniable. D'une autre part Claire Foy bouleverssante dans ce rôle de mère qui aurait du lui valoir une nomination à l'Oscar. Le nouveau "Brockback Mountain".
Ahhh ... Comme quoi les notations ne sont pas toujours ´d'une fiabilité... Je voulais me faire un cinéma ce soir ... je tombe sur les bonnes critiques de ce film ... je me laisse tenter ... Que dire !!! À partir du moment où en sortant du film je tape sur Google " explication du film" ce n'est pas bon signe ...
Adam vit à Londres dans une tour, dont la quasi-totalité des appartements sont libres, mis à part celui d’Harry, un voisin avec lequel il va entamer une relation. En parallèle, il se rendra dans sa maison d’enfance, où il découvrira ses parents qui semblent avoir le même âge que le jour de leur mort, 30 ans plus tôt…
Bon, le pitch est assez improbable, mais si vous l’acceptez et que vous rentrez dedans, il vous plongera dans un récit mélancolique qui risque de vous marquer profondément.
Rarement, la solitude n’a été aussi bien portée à l’écran et par certains aspects le film n’est pas sans rappeler un certain HER (immense chef-d’œuvre de SF). Andrew Haigh nous emmène dans un voyage intérieur sur le deuil et le lâcher prise, qui abordera énormément de thèmes, faisant que le spectateur arrive forcément à s’identifier à un moment où un autre.
La romance tient une place centrale et son lot d’émotions, d’autant plus qu’Andrew Scott et Paul Mescal sont bouleversants. Mais pourtant, j’ai moins été sensible à cette partie du film et j’ai même trouvé qu’elle apportait quelques longueurs à l’ensemble. Car clairement, là où le film prend son envol et devient passionnant, c’est dans les échanges entre notre héros et ses parents. L’écriture est exemplaire et les dialogues sont d’une profondeur inouïe et en font pour moi la plus grande force émotionnelle du film.
On notera aussi un sublime travail sur la lumière et les cadres apportant à l’œuvre une poésie et une délicatesse qui font mouche.
Le cinéaste nous livre un moment onirique, une fable philosophique sur le poids des mots et des non-dits, mais surtout un film puissant qui touche en plein cœur…
Très bien joué, ce film , très lent se voit sans déplaisir. Cela ressemble à une pièce de théâtre à deux décors, mais il faut entrer dans cette histoire…
Sans jamais nous connaître Un film qui s’annonce dans la bande annonce comme un film d’amour gay, (super bande originale ).. Le film raconte une idylle entre deux hommes solitaires et tristes à Londres , un film sur l’homosexualité, le deuil , la solitude .. le protagoniste retrouve ses fantômes, ses parents morts brutalement quand il avait 12 ans , de la , des échanges se nouent entre deux générations, comment faire ressusciter les morts ?, comment faire son deuil pour s’ouvrir enfin aux autres ?.. tel est l’enjeu de ce film .. Malheureusement pour moi ça n’a pas marché , je suis peut être passée à côté .. quel ennui ! Miaivre de surcroît Pourtant le scénario original aurait pu proposer un très grand film .. des mecs avec les larmes aux yeux tout le long du film .. pas possible pour moi !
Un film romantique avec deux hommes enfermés dans un malaise de communication avec l’environnements direct… ´il reste beaucoup de questions en suspend sur ce qui s’est réelement passé .. un écrivain homosexuel inhibé raconte une histoire d’amour , entre fantasmes de ce qui aurait pu être , et la triste réalité quotidienne , d’un homme fragile brisé par une tragédie d’enfance, la vie d’un jeune gay avec ses parents malhabiles , et qui vit replié sur lui même , dans le refus , noyé dans sa mélancolie en hauteur d’une tour d’immeuble quasi déserte , où le Down Town de New York (où vit le tumulte) éloigné est à la fois si proche à saisir et rentre par les baies vitrées de son appartement souvent dans une lumière peu vive , éteinte .. Un tableau vivant dépeint comme le fait si bien le peintre Denis Hopper Une alarme a retentit,,, puis la visite d’un jeune homme alcoolisé , plain de charme et désabusé , mais qui veut encore y croire comme un dernier « jet « et qui espère encore se raccrocher à quelqu’un , peut être à l’amour ,.. ? : une main qui se tend vers l’autre….. Et qui était cet autre joue par Mescal ? Ce drame psychologique dont l’atmosphère nous enveloppe d’une écharpe froide de brumes , entre cauchemards , fantômes , nous verse plusieurs histoires , nous attriste et ne nius laisse pas indifférents A voir .
La solitude, les fantômes qui nous poursuivent ou que l'on poursuit, les regrets qui nous hantent, les vies que l'on fantasme, les moments à partager qui ne le seront jamais, et tout ce qu'on ne s'est pas dit... tout cela est au cœur de "Sans jamais nous connaître", traité de manière percutantes et juste. Peut-être serez-vous aussi hantées par les personnages de Adam et Harry, leur errance solitaire et leur difficulté à vivre. A voir et à revoir pour en comprendre les rouages et subtilités (et pleurer encore).