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    Sans jamais nous connaître
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    215 critiques spectateurs

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    Timothé G.
    Timothé G.

    1 abonné 17 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 26 février 2024
    Une œuvre bouleversante sur l'homosexualité, la solitude et le deuil, spoiler: traité sous forme de thérapie schizophrène
    . Le film souffre de quelques défauts : une rencontre peu probable entre les deux personnages principaux, tout comme celle avec le père (qui pourrait aussi être une scène de drague), des images (trop) léchées, une bande originale très orientée, spoiler: le besoin d'effectuer son coming out
    par le personnage principal et sa manière de se libérer après celui-ci spoiler: (boîte de nuit sous alcool et drogue)
    , de manière assez clichée. Au bout du compte, le film fonctionne grâce à son idée originale, ses scènes finales absolument bouleversantes et son excellent quatuor, sublimé par Andrew Scott qui en ressort comme le chef d'orchestre.
    FaRem
    FaRem

    7 811 abonnés 9 034 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 février 2024
    « Je n'ai jamais supporté ce silence. » Ce silence qui hante cet immeuble à peine occupé, c'est celui de la solitude ressentie par Adam qui mène une existence fantomatique. Il vit seul avec des blessures encore vives en ayant la peur de rester seul à jamais. Alors qu'il tente d’écrire sur ses parents, il entreprend un voyage douloureux vers son passé... En adaptant Taichi Yamada, Andrew Haigh propose une expérience atmosphérique, mélancolique, fantasmagorique, fantasmatique et onirique qui est d'une immense tendresse et profondément dévastatrice lorsqu'elle révèle peu à peu ses secrets. Deux histoires en une avec à la fois cette rencontre entre deux âmes perdues et des adieux déchirants dans une atmosphère envoûtante et apaisante, mais aussi réconfortante, car de nombreuses scènes le sont malgré la grande tristesse qui se dégage de cette histoire bouleversante. Si les scènes avec Harry ne m'ont pas parlé jusqu'à la dernière partie, les moments avec les parents sont d'une rare beauté. C'est aussi pour cela que je dis que c'est réconfortant, car il a d'une certaine manière beaucoup de chance de vivre ces moments-là. En somme, un très beau drame à la fois puissant et intime sur le deuil, la solitude et le chagrin.
    Yves G.
    Yves G.

    1 351 abonnés 3 357 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 février 2024
    La trentaine bien entamée, Adam (Andrew Scott) vit à Londres dans une tour d’appartements quasi inoccupée. Il y fait un soir la rencontre d’un voisin (Paul Mescal), aussi solitaire que lui, avec lequel s’ébauche une idylle. Le scénario sur lequel il travaille n’avançant pas, il a la curiosité de retourner sur les lieux de son enfance. Quelle n’est pas sa surprise d’y retrouver ses parents (Claire Foy et Jamie Bell), au même âge qu’ils avaient quand ils sont morts d’un accident de la route.

    Dans une actualité cinématographique un peu falote, en attendant "Dune 2" dans dix jours, Sans jamais nous connaître, grand film élégiaque sur l’amour, le deuil, l’homosexualité, la solitude, se distingue dans la masse des sorties oubliables. Son pitch, qui flirte avec le fantastique peut sembler déroutant.

    J’ai entendu autour de moi dans la salle les sanglots se ravaler, les Kleenex se déplier, les nez se moucher. Mes yeux sont restés secs, mes Kleenex pliés, mon nez silencieux. La faute sans doute à un cœur de pierre, racorni par les ans, que plus rien – sinon le final de La La land – ne touche. La faute aussi peut-être à un film qui, pour mélodramatique qu’il soit, est dépourvu d’enjeu. Que penseraient mes parents s’ils étaient toujours en vie ? Comment réagiraient-ils à mon coming out ? spoiler: Sans vouloir trop divulgâcher, la réponse est assez pauvre : l’un réagit plutôt bien, l’autre réagit plutôt mal – la seule question, une fois cette phrase écrite, étant de deviner lequel des deux réagit comment.


    Faire ressusciter les morts, ceux qu’on n’a pas eu le temps d’aimer, ceux dont l’absence chaque jour nous ronge, ceux dont la disparition constitue à nos yeux une cruelle injustice, est un rêve inaccessible que nous avons quasiment tous caressé un jour ou l’autre au gré des disparitions qui ont endeuillé nos vies. La magie du cinéma nous permet de le réaliser. "Sans jamais nous connaître" a la riche idée d’utiliser ce terreau puissant.

    À ce fil narratif là, qui aurait pu à lui seul nourrir tout un film, "Sans jamais nous connaître" en rajoute un autre : une histoire d’amour entre le héros et son voisin, qui semble être le seul autre résident de l’immeuble où Adam vit. Cette histoire là, mélodramatique à souhait, aurait pu également, à elle seule, nourrir tout un film. spoiler: Sa conclusion, qui éclaire le titre français du film qui m’avait jusqu’alors semblé bien mystérieux, est déchirante.
    Mais le lien entre les deux fils – d’un côté l’histoire d’amour qui se construit, de l’autre les retrouvailles avec les parents disparus – m’a semblé bien ténu sinon artificiel
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 240 abonnés 4 042 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 mars 2024
    Dévoilé dans les salles françaises pour la Saint-Valentin, « Sans jamais nous connaître » est une romance entre deux hommes et une histoire de fantômes familiaux. Alors qu’il ne parvient pas a accepter la mort de ses parents lorsqu’il était enfant, un quadragénaire peine à se construire une vie. La rencontre avec un voisin de son immeuble va combler ce vide qui le ronge et l’aider à trouver la paix dans cette solitude qui l’habite indubitablement. S’il nous est impossible de ne pas être touché par le jeu d’Andrew Scott, on peut toutefois regretter une mise en scène excessivement lente. Le mélo cherche absolument à rester mystérieux alors que le final nous hantait depuis les premiers regards entre les deux âmes solitaires. Loin des clichés, « Sans jamais nous connaître » reste un néanmoins un beau film d’amour homosexuel.
    ConFucAmuS
    ConFucAmuS

    498 abonnés 935 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 février 2024
    Outre la profession du personnage d'Adam qui est scénariste, outre la crise d'inspiration qu'Adam traverse avec laquelle il peut intimement se connecter, le réalisateur Andrew Haigh a une raison encore plus profonde d'adapter le roman de Taichi Yamada (Présences d'un été). En modifiant l'orientation sexuelle du protagoniste principal, Haigh - cinéaste ouvertement gay - lie de manière directe son expérience à celle d'Adam (deux gamins des années 80) au point d'utiliser sa propre maison d'enfance comme décor des scènes familiales dans Sans jamais nous connaître. Avec subtilité et douceur, le film déjoue les attentes autour de ces "retrouvailles" avec les parents en engageant un dialogue entre deux époques et du difficile legs de l'une à l'autre, aussi bien concernant le contexte familiale que le contexte politique et social. La narration sème beaucoup d'idées en chemin : la quasi-inversion des rôles, le très bel échange autour d'une enfance bis. Et l'émotion bien sûr, qui afflue le temps d'un simple dialogue père/fils, de silences éloquents avec la mère, ou d'un repas au restaurant. De plus, Haigh joue finement sur le doute entre le passé et fantaisie(s) tout au long de son œuvre, avec un travail très fort sur la photographie. On a beau savoir où tout cela doit mener, le réalisateur et son quatuor de comédiens - le génial Andrew Scott en tête - donne le supplément d'âme à cette fable psychologique sur le deuil, la solitude, le blocage et la possible réconciliation.
    elriad
    elriad

    400 abonnés 1 808 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 février 2024
    Troublant par son sujet,parfois abscons, parfois elliptique, sans aucun doute métaphorique, cette proposition sur la solitude est aussi fascinante qu'émotionnelle, filmée avec un soin esthétique dans son dénuement. Portée par des acteurs investis, " All of Us Strangers" dans son titre original emporte le spectateur dans un rêve éveillé, touche par sa sincérité et qu'importe si parfois le propos échappe ou se suspend au profit d'une séquence stylistique, on ne s'ennuie pas un second dans ce scénario original comme le cinéma offre hélas trop rarement.
    Alasky
    Alasky

    314 abonnés 3 141 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 mars 2024
    La musique et la photographie sont incroyables, sublimées par une réalisation soignée. Les couleurs réconfortantes contrastent avec la noirceur du récit. Un film onirique qui nous transporte très loin, il faut s'accrocher et aimer les films lents et contemplatifs. Beau rôle pour l'excellent Andrew Scott, et très bons seconds rôles également.
    cinono1
    cinono1

    272 abonnés 2 006 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 février 2024
    une émotion prégnante entoure tout le film. Celle d'un homme que la vie a fragilisé à la suite d'événements, d'un homme en questionnement sur son histoire, son identité. Dans une ambiance douce, le film convoque des problèmes douloureux. Dialogues impossible avec les proches, réconciliation chimérique, le film oscille entre rêve et réalité, présent et passé, humains et fantômes. Une plongée passionnante sans la psyché d'un homme meurtri, à la fois intime et universel à l'image du dernier plan qui nous envoie dans les étoiles, et pour nous dire de veiller sur ceux qui nous entoure. Assez bouleversant
    Math719
    Math719

    162 abonnés 654 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 février 2024
    À la frontière entre le réel et le virtuel, un long métrage un peu bizarre mais plus que ça ce film en apprend plus sur la perte des proches et de ce que ça peut provoquer, une leçon d’amour et c’est très bien réalisé. Andrew Scott joue ici sûrement son meilleur rôle, une performance dingue ! Le plus fort dans ce film est que réalisateur arrive à perdre le spectateur entre le réel, les souvenirs et ce que peut transmettre le cerveau et inventer comme souvenir ou souhaits… Beaucoup d’amour, dur et tellement bien fait, un très bon film !
    tupper
    tupper

    123 abonnés 1 332 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 février 2024
    Un superbe film qui aborde avec nuance, délicatesse et sans sensiblerie des thèmes délicats tels que le deuil, la solitude, la rédemption, … Exigeant de par sa construction qui nous balade sans cesse entre réalité et rêve endormi ou éveillé avec une élégance et une esthétique remarquable. Andrew Scott livre quant à lui une prestation envoûtante.
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    116 abonnés 1 593 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 mars 2024
    Voilà un mélodrame à la tonalité très particulière !!! Sous des accents d’énième film sur l’homosexualité, ce film va se révéler bien plus complexe ; pour cela il faudra passer une première demi-heure assez convenue et déjà vu. Là, le film va devenir fantastique, va se décentrer de la relation amoureuse gay sans surprise pour nous amener dans une fantasmagorie autour de l’identité et de l’acceptation de soi. Le personnage principal, seul et très isolé, entreprend d’écrire un scénario sur ses parents disparus quand il avait 12 ans, 40 aujourd’hui. Ça sonne à la porte et son voisin, le seul, car son gigantesque immeuble ne compte que 2 habitants, se présente à lui, tente de le séduire et repart gros jean comme devant. Observez bien cette scène (tenue vestimentaire, bouteille, musique en fond sonore, paroles dites par le voisin), tout fera écho à une scène finale déchirante et permettra de mieux comprendre l’heure trente du milieu. Scène finale déchirante limite larmoyante et sur dramatique. Ces deux vont se retrouver et vivre une histoire d’amour avec en parallèle les visites du personnage principal auprès de ses parents. Et c’est bien ceci un thème majeur du film ; il retrouve ses parents au même âge que lui aujourd’hui ; ils ne se connaissent pas vraiment et vont pouvoir échanger sur son homosexualité, son enfance, les non-dits,… Toutes ces rencontres sont magnifiquement écrites et très émouvantes ; un joli film de fantômes. Pour les retrouver, il prend le bus, le train ; une transition vers les esprits ; il retrouve clarté, lumière. De retour chez lui, il vit son histoire d’amour naissante dans des ambiances sombres, plutôt nocturnes. Et si ces 90 minutes de film n’étaient qu’un songe, un rêve, la rédaction de son scénario ; l’histoire de sa propre acceptation, une renaissance. Ce film joue de boucles temporelles, de rêves dans les rêves, pour mieux nous perdre ou peut-être pour mieux nous happer. Décidemment les films 2024 sont aussi désarçonnant qu’ils sont clivant. C’est un voyage intérieur dans lequel on entre ou pas ; pour ma part, ce traitement novateur de l’homosexualité m’a transporté et ému.
    Un grand film sur le deuil, l’amour, l’homosexualité et la solitude.
    TOUT-UN-CINEMA.BLOGSPOT.COM
    mem94mem
    mem94mem

    103 abonnés 568 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 février 2024
    J'ai beaucoup aimé la mise en scène, un peu moins la bande son qui martèle trop souvent, encore moins le scénario, dont la trame narrative ralentit trop souvent et part curieusement dans le fantastique, sans dégager la moindre poésie et pas du tout la direction des acteurs, en particulier Andrew Scott, pas à la hauteur ici, il y est une erreur de casting. Le film fonctionne mal, ne dégage absolument aucune émotion et ne m'a jamais touché. Certaines situations sont assez empesées. Reste Paul Mescal et son charisme exceptionnel. (Depuis "Aftersun", j'ai bien l'intention de ne jamais rater aucun de ses nouveaux films) Mention spéciale à Claire Foy et Jamie Bell. Je me rappelle "Week-end" toujours d'Andrew Haigh, vu en mars 2012, c'était supérieur.
    Arthus27
    Arthus27

    80 abonnés 467 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 février 2024
    "Sans jamais nous connaître" n'est pas un film à mettre devant tous les yeux. Car le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il n'est pas avare de sentiments, voire de sentimentalisme. On y pleure à très grosses gouttes tant il vient saisir certaines de nos angoisses les plus enfouies. Car il est question ici de l'expression des sentiments, de la difficulté de les partager aux gens qui nous entourent, et des regrets de ne pas avoir pu les partager quand il en était encore temps. La mise en scène accompagne le ton onirique et poétique du film, jouant sur les couleurs, les lumières, les reflets... L'interprétation des personnages est juste parfaite, avec un duo Andrew Scott / Paul Mescal bouleversant. A titre purement personnel, je regrette la fin spoiler: qui va trop loin dans le pathos, sans que cela ne serve particulièrement le message du film.
    SansCrierArt
    SansCrierArt

    52 abonnés 420 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 1 mars 2024
    Adam, écrivain, homosexuel, vit seul à Londres dans une tour vide avec un jeune homme pour seul voisin. Il retourne sur les lieux de son enfance, et retrouve dans leur maison, ses parents au même âge que lors de leur mort lorsqu'il avait 12 ans.

    Cette histoire fantastique met en scène son héros dans un des fantasmes de beaucoup : pouvoir retrouver les gens aimés décédés et leur dire ce qui n'a jamais pu être dit, l'occasion unique d'une grande séance de psychanalise.

    Les quatre comédiens (Andrew Scott, Paul Mescal, Jamie Bell et Claire Foy) sont très bien. L'omniprésence de la musique agace un peu, tout comme l'excès de pathos d'autant moins digeste que les dialogues sont d'une grande pauvreté et le récit inutilement alambiqué. Il aurait fallu une plume de qualité pour conter cette histoire d'écrivain souffrant, pour différentes raisons, d'une immense solitude.
    sanscrierart.com
    ATON2512
    ATON2512

    55 abonnés 1 117 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 mars 2024
    De Andrew Haigh (2024).
    Un choc émotionnel entre amour fulgurant et passionnel, l'absence insoutenable et les fantômes d'une vie étouffée.
    Au premier abord , le film semblerait ne traiter que d'une histoire (certes belle) entre deux hommes. Ce serait oublier tout le reste du film qui traite autant de l'amour passionnel entre deux personnes que l'amour non aboutit car les protagonistes ont disparus . Qui n'a pas eu envie de dire son amour à ses parents sans jamais réellement le dire et se rendre compte à leur mort qu'on aurait vraiment dû le faire . Le film est un véritable ode à l'amour, le vrai , le plus pur car le plus simple et le plus sain. Comme il traite de la nécessité de le vivre au grand jour, de le déclarer aux yeux de ceux qu'on aime (voire au monde) et surtout de ne pas le cacher à soi même comme aux autres . Il y a du fantastique dans ce film car peut être tout simplement l'amour est quelque chose de fantastique !
    Qui plus est admirablement interprété . Un film d'une grande beauté (à tous les sens du terme) traité avec justesse , pudeur parfois et une certaine magie . A bien des égards on reste subjugué par la finesse du scénario, par l'originalité narrative.
    Avec Andrew Scott, Paul Mescal,tous deux émouvants et Jamie Bell et Claire Foy.
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