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jerome castex
4 critiques
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5,0
Publiée le 27 février 2024
Sublime ! Sans aucun doute l'un des meilleurs films que je n'ai jamais vu. Des dialogues justes, superbement écrits, des scènes de toute beauté, une réalisation vraiment maîtrisée. Un jeu d'acteurs excellent. On n'en ressort pas indemne. Ce film va vous bouleverser, vous secouer, vous faire pleurer.... Et que dire du scénario : une pure merveille, des petits cailloux tout le long du chemin qui permettent de comprendre, même si a mon sens on peut y lire différentes versions de l'histoire selon sa propre expérience du film. A voir absolument !
Oh la la…mais c’est quoi ce film ? Rien compris, donc suis passée à côté moi aussi. Et ces scènes de sexe étaient elles vraiment indispensables ? désespérant de voir cette jeunesse qui a besoin de drogue, d’alcool pour s’amuser.
Andrew Scott est d’une justesse sublime. On se laisse emporter dans cette histoire de fantômes, de souvenirs, de famille. C’est puissant, magnifiquement écrit, beau et triste.
Sans jamais nous connaître.... Et pourtant nous sommes toujours connu .... Tous ces mots que l'on ne se dit pas .... Tous ces maux avec lesquels nous devons composer ...
Succès du film incompréhensible : plein de pathos, pas ou peu d'intrigue, on s'ennuie mortellement. Les acteurs sont peu convaincants et le seul intérêt qui consiste en la confusion passé/présent n'est guère exploité. C'est redondant. On ressort totalement déprimé de cette atmosphère mortifère...
Film queer et gay oui, mais qui traite avant d'une histoire universelle avec des sujets tels que l'amour, la solitude, le manque, l'identité, la famille, les non dit, le deuil, etc. Tout le monde peut s'y retrouver.
Le quatuor d'acteurs est formidable, en harmonie. Chacun joue sa partition à la perfection.
J'ai rarement entendu des dialogues aussi justes et sincères.
Les images sont un délice, la BO est incroyable, l'association des deux nous plongent dans un univers remplis d'une profonde mélancolie et nostalgie.
Ce film fait mal, il reste dans l'estomac longtemps après. Il est destructeur mais aussi salvateur.
C'est un voyage, une expérience dans laquelle il faut se laisser aller, se montrer vulnérable.
Si vous cherchez à vous divertir, alors oui passez votre chemin, vous trouverez cela très probablement trop lent ou ennuyeux.
Il y a très très longtemps que je n’ai pas eu l’âme fendue par un film d’une sublime tristesse et d’une déchirante beauté. Ce n’est pas une histoire d’amour : c’est une histoire sur l’amour, l’amour des histoires qui comptent, se décomptent en années ou en heures, qui content et nous racontent. Sur le réel face à nos vérités. Sur les monologues imposteurs et nécessaires qui simulent des dialogues. Sur les murs porteurs ou invisibles, les toi(ts) qui nous appellent et les portes que l’on n’ouvre pas. Sur les morts qui ne le sont peut être pas et les vivants qui ne le sont peut être plus. Quant à la B.O. ! Elle est aussi belle que la lumière et le jeu des acteurs. Vu en matinée ce 14 février, le coeur embarqué, les yeux à marée haute, un sourire d’admiration en coin, un « oh la la 😢👏🤍» dans la tête en quittant la salle !
All Of Us Strangers / Sans jamais nous connaître Les spectres s’étreignent la nuit et font verser les larmes le jour. Les spectres sauvent, les spectres cicatrisent, tout comme ce que nous leur devons. Je n’aurais jamais du te laisser seul avec ta bouteille, tu n’aurais jamais du me laisser seul pleurer en rentrant de l’école. « Look at you, you were just a boy ! » Et oui mais j’ai grandi. Vieilli plutôt. Je suis à l’hôpital, l’infirmier dont je suis amoureux et qui est amoureux de moi veille, les bras reposés sur le bord de la baignoire. On aime nos mains respectives sur la peau l’un de l’autre. C’est une caresse qui répare l’accident. Et qui m’a fait pleurer bien après la séance. « - This is a ghost story. - You mean, a « love » story ? - It is the same thing… » Maintenant je cite Bly Manor. Chris, reprends tes esprits. Et si je n’en ai plus la force, et si je veux rester éternellement avec Harry et Adam ? A trois, cela ferait moins de dégâts de vider la bouteille. Et on ne serait plus jamais seuls. On n’étreint jamais, « seulement » de la poussière. On ne « regarde » jamais, « seulement », un grand film, on le grave pour qu’il nous suive comme un fantôme qu’on aurait pris un plaisir immense satiné de chagrin à laisser entrer en nous.
Glauque, glacial et gentillet à la fois, C'est un film de genre certes, mais c'est daté. Dérangeant de prime abord sur son traitement narratif évidemment, 1h45 ça reste long. Pour ceux qui aiment on retrouve l' esthétique du cinéma expérimental des années 80 matinée David Lynch. Coté pile, les jeux d'acteurs sont marquants voire touchants, côté face, ça manque tout de même de coffre. Si l'on n'est pas sensible aux traumatismes affectifs et aux troubles psychiatriques on restera dans l'expectative et on oubliera assez vite ce film onirique qui tient du malaise et de l'allégorie homosexuelle des années sida.
De Andrew Haigh je n’avais pas du tout aimé Week-end (mais à revoir) et beaucoup aimé 45 ans et la série Looking. Peu d’attente pour celui-ci donc, malgré les très bons retours du bouche à oreille. D’entrée une ambiance particulière s’installe et j’ai tout de suite été séduit. J’apprécie également beaucoup Andrew Scott. Il est formidable ici, aussi touchant qu’émouvant. A ses côtés Paul Mescal (découvert dans le très ennuyeux After sun) assure aussi. Dans le rôle des parents on retrouve Claire Foy et Jamie Bell, impeccables tous les deux aussi. Je me suis attaché aux personnages immédiatement. La mise en scène et l’écriture tout en émotion et en subtilité de Haigh nous offre un des films les plus mélancoliques et tristes vu depuis très longtemps. Et ne parlons pas du dénouement (sur The power of love), déchirant au possible, qui m’a littéralement scotché au siège et fait exploser le cœur. Voilà donc sans doute déjà l’un des plus beaux et plus puissants films de l’année, une histoire d’amour envoutante et tragique, tout autant qu’un deuil impossible, dont on ressort totalement bouleversé. Des jours et des jours après il me hante encore. Chef d’œuvre.
un drame troublant, à l'ambiance énigmatique, assumant une cadence engourdie tout à fait raccord et qui semble avoir plusieurs lectures. ici, tout se mélange : présent et passé, vie et mort, réalité et fiction ; une sorte d'autothérapie intérieure et lancinante quand la solitude a envahi l'existence, basée sur les souvenirs, les fantômes du passé, le deuil impossible. fascinante, surprenante, l'adaptation de cette nouvelle raconte beaucoup, propose de jolis moments de sensibilité et déclenche bien des questions sur toute sa durée. A noter, la puissance apportée par le bijou de Frankie goes to Hollywood, "The power of love".
Un très beau film dont j'essaierai d'en dévoiler le moins possible. L'effet de surprise ayant en effet été quelque peu gâché pour moi à cause du spoiler: zèle du distributeur français qui a traduit le titre (All of us strangers) en prenant la liberté, comme souvent, de s'éloigner de l'original pour au final dévoiler le coeur du récit, ce qui fait que j'ai été en mesure d'anticiper la fin du film dès la première scène, malheureusement.
Comme vous avez déjà pu le remarquer dans mes différents posts, je suis bien plus sensible aux performances d'actrices que d'acteurs. Toutefois, j'ai été impressionné et bouleversé par la composition d'Andrew Scott. Rarement un acteur sera parvenu à me faire ressentir avec autant de justesse la solitude, le vide et le mal-être. On pense alors à Aftersun, qui abordait déjà ces mêmes sentiments au travers du personnage joué par le deuxième acteur du film abordé ici, Paul Mescal.
Des émotions qui sont également renforcées et transmises par : - une mise en scène misant sur des flous, des couleurs bleutées, une ambiance hypnotique et un montage qui contribuent à désorienter le spectateur et lui faire ressentir la même confusion que le personnage principal, sans pour autant tomber dans quelque chose de trop esthétisant, comme cela avait pu être reproché au film de Charlotte Wells. - une bande-son absolument parfaite, tant pour sa bande originale qui décuple le sentiment mélancolique et vient serrer la gorge et le coeur, que pour les titres que le film empreinte au meilleur des années 80 avec Frankie goes to Hollywood, Pet Shop Boys, Fine Young Cannibals, Joe Smooth, Blur...
Il est toutefois probable que le film ne touche pas tout le monde de la même façon, tant il convoque des problématiques plus ou moins universelles, liées à la construction d'identité, à l'affirmation de soi, aux traumas de l'adolescence, au deuil... qui peuvent ou non faire écho à sa propre expérience et réveiller quelque chose de très sensible, voire douloureux chez certains comme laisser d'autres à distance.
Reste un film très beau et très réussi, qui continue de hanter pendant longtemps.