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Arnaud KaDo
55 abonnés
226 critiques
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3,0
Publiée le 19 février 2024
Film poétique. Démarrage particulièrement long et bavard dommage. Je n'ai pas été ému donc un peu déçu . Le film est conceptuel contrairement a la bande annonce qui nous annonce une grande histoire d'amour C'est réussi mais j'ai pas été marqué plus que ça. Film tout juste correct même si globalement ça tient la route ( mise en scène et musique ok ) J'ai réussi a trouver le film sympa a partir de 45 minutes uniquement... Par contre c'est bien de voir un couple gay qui n'est pas caricatural ça fait du bien !
ce film est le résultat d'une psychothérapie familiale magnifiquement interprétée par deux acteurs merveilleux qui incarnent deux personnes luttant pour affirmer leur identité.
Film à tiroirs, dans la veine du "6iéme sens" et "Les autres", "Sans jamais nous connaître" est une expérience cinématographique. Non pas par des effets spéciaux, mais pas un scénario sophistiqué, des décors et une photo installant une ambiance trouble presque surréaliste. La solitude, et ses conséquences, imposé par le deuil, les normes sociales, l'âge..reste le fil rouge de ce film inclassable et marquant.
Entre relations filiale et amoureuse, SANS JAMAIS NOIS CONNAÎTRE nous raconte surtout la solitude du protagoniste et ses effets. Pour y arriver le film, troublant, mélange vie et mort, passé et présent. Réalilé et fantasme. Le réalisateur fait de même à l’image en mêlant magnifiquement ombres et lumières et premier-second plans, pour nous surprendre de l’ouverture à la conclusion. Un résultat captivant à l’histoire comme à l’image.
Un film porté par des dialogues et des scènes excellement interprétées. Une bande son au diapason. L'amour filial et l'amour physique sont questionnés à travers une réalité matinée de fantastique. Ma compagne, qui apprécie les comédies romantiques, a adoré. Ici, on a plus affaire à un drame romantique même si au final la chanson qui clôt le film et la dernière scène nous amènent à penser que l'amour de l'autre ou d'un(e) autre est la clef du bonheur. Un film à part et remarquable. Du très bon cinéma. Et quel jeu des 4 protagonistes ! 18/20
Ils sont craquants... Content de voir l'actrice de The Crown dans un autre rôle. C'est un film sur la solitude avec un grand romantisme. Pour les fans de la pop anglaise 80. Avec un twist à la fin. Rencontre de 2 époques. C'est quand même un film noir. Mais beau . raffiné.
Début du film ennuyeux et plutôt cliché. L'histoire prend forme et devient intéressante quand le personnage principal commence à déconnecter de la réalité (mais laquelle? la sienne? la nôtre?).
Un magnifique film sur la solitude, l’acceptation de soi, le deuil et l’amour et ce tout en subtilité. Tous les acteurs jouent avec une justesse magnifiant leur rôle respectif. La musique est sublime. On en sort à la fois bouleversé, heureux, plein de questions et réflexions sur nos choix de vie. A voir !
Ce drame envoutant d'une douceur omniprésente pourrait tendre vers la perfection, tant les quatre rôles sont aboutis et profonds. Mais pas pour moi, la complexité des esprits et fantômes dans la tête de ce pauvre Adam ( Andrew Scott ) au rôle très subtil et déchiré.... C'est long, avec des retours arrières ambigus ( la maison des parents ), et une ineptie visuelle avec des parents qu' Adam revisitent qui ont chacun 10 ans de moins que lui, mais on me rétorquera qu'on est pas à cela près ! Ce film est d'une qualité aussi élevée qu'incohérente avec une musique finale éblouissante, contrastant avec les silences et les images plutôt sombres en général, y compris les scènes intimes, et une ambiance de mort permanente....!!**
Un drame envoûtant sur le deuil, la solitude et l'amour, porté par un quatuor de comédiens magiques entre lesquels l'alchimie fait une œuvre remarquable. La critique complète sur https://le-blog-d-elisabeth-g.blogspot.com/2024/02/sans-jamais-nous-connaitre-dandrew.html
Enfin une façon originale de parler de l'homosexualité : de l'intérieur, de l'intime, dans les rêves de l'homme adulte qui revit sa jeunesse et imagine ses parents lui dire ce qu'il aurait aimé entendre. Il n'y a pas de propos homophobes dans ce film mais, par ce procédé en miroir, on comprend et on porte tout le poids du rejet social et familial. C'est fort. C'est un récit totalement intimiste avec trés peu de lieux et très peu de personnages. Andrew Haigh ne porte pas de jugement. Il montre et il explique la difficulté d'échapper aux normes qui nous enferment. Il fait ressentir la violence de ce qu'a fait vécu son personnage principal mais aussi celle qu'il fait vivre à son compagnon, sans lui non-plus en avoir pleinement conscience. Andrew Scott et Paul Mescal sont très justes. Tout en subtilité, portés par une formidable esthétique, tout en rouge et en bleu, jusqu'à ce magnifique dernier plan. Réussi et intelligent.