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    Nostalgia
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    Fiers R.
    Fiers R.

    74 abonnés 315 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 juillet 2024
    Mario Martone est un cinéaste assez connu en Italie mais peu de ses œuvres sont parvenues à se frayer un chemin parmi les salles obscures françaises. « Nostalgia » rectifie le tir en plus d’avoir été présenté en compétition officielle au Festival de Cannes en 2022. Il n’est pas aussi célèbre que certains cinéastes transalpins de ce que l’on pourrait nommer la Nouvelle Vague italienne avec des artistes comme Mateo Garrone ou Paolo Sorrentino. On pense d’ailleurs un peu à ce dernier à la vision de ce film. Lui qui nous avait offert les très beaux « Youth » et « This must be the place » nous avait surtout gratifié du chef-d’œuvre atmosphérique « La Grande Bellezza », multi récompensé à raison notamment d’un Oscar du meilleur film étranger. Et justement, ce film brocardait le superficiel de notre monde et de notre humanité à travers les déambulations d’un homme dans une Rome magnifiée, c’est ce que l’on retrouve un peu avec « Nostalgia » mais en version napolitaine. Martone est en né à Naples et il livre une déclaration d’amour à sa ville de naissance à travers ce long-métrage. Filmée de manière réaliste, pas plus béatifiée que salie, elle est l’âme d’une œuvre dont le but est de nous faire ressentir la mélancolie du passé. Et quoi de mieux que de prendre comme personnage principal et guide cinématographique de cette balade un personnage l’ayant quittée quarante ans plus tôt et qui la redécouvre avec nous. On est donc en plein dans une œuvre de ressenti. Le genre de film pas si courant dont notre avis dépendra en partie de notre humeur du jour et du contexte de visionnage. À nous de décider si l’on va se laisser porter (et envoûter) par ses déambulations napolitaines ou si cela va nous passer au-dessus voire nous ennuyer.

    C’est pourquoi, on peut dire qu’on trouve le résultat mitigé. Si on n’est pas happé durant deux heures durant par cette histoire d’un retour qui fait appel à nos sens et au contemplatif, on ne peut nier ses qualités formelles et une sorte de parfum de nostalgie qui s’empare de nous, bien qu’on ne connaisse pas forcément cette illustre ville rongée par la mafia. Les images sont belles et « Nostalgia » prend son temps. Le film suit les errances de Felice, le personnage principal, joué par l’un des acteurs italiens les plus réputés du moment : Pierfrancesco Favino, vu notamment dans le chef-d’œuvre « Suburra » ou encore le récent et très réussi thriller « Dernière nuit à Milan ». Son charisme est indéniable et même s’il joue ici un personnage plutôt passif, il porte le film sur ses épaules. Dans la seconde partie, moins portée sur l’émotion que la première qui voit les retrouvailles avec une mère âgée occasionnant de très beaux moments, on découvre des secrets et le film semble s’ouvrir sur un aspect polar qu’on aurait cru être le sujet du film. Mais tout cela n’est que contexte et prétexte à parler du poids du passé et d’une ville qui ne veut plus de ceux qui l’ont quitté. On peut donc voir « Nostalgia » comme une déambulation contemplative et méditative dotée d’un certain charme qui prends le pouls d’une ville connue de tous et prompt à développer tous les fantasmes. Jusqu’à une conclusion tragique mais au final relativement prévisible. Pour amateurs et selon l’humeur, voici un long-métrage sensible et contemplatif sans être ennuyant dont le degré d’immersion dépendra de notre sensibilité du jour.

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    Rourkewhite
    Rourkewhite

    51 abonnés 935 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 mai 2024
    La force du film de Martone, très bien servi par le charismatique et toujours excellent Pierfrancesco Favino, réside dans son abordage du déracinement, de l'exil. Un sujet traité avec subtilité, justesse et intelligence. Bien entendu, la nostalgie, la culpabilité, le remords et le film de mafia emballeront le tout dans du papier de film noir, orné du pittoresque du quartier de la Sanita. Là, le film devient quelque peu répétitif, un peu maladroit, pas toujours convaincant... Mais il s'agit toutefois d'une bonne proposition qui vaut le détour!
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    622 abonnés 2 823 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 26 mars 2024
    Nostalgia manque cruellement d’émotions, énumère d’abord les poses sur un personnage en train de regarder haut perché sa ville d’enfance, de fumer dans le noir ou de déambuler dans les rues sans que rien n’advienne à l’écran, avant d’orchestrer une reconquête du territoire intime auquel nous n’avons accès que par pièces décousues. La tension entre l’extraordinaire du souvenir de Felice et la banalité de celui d’Oreste qui, sans scrupules et moyennant une liasse de billets de vingt euros, a délogé la mère du premier dans un rez-de-chaussée puant, conduit inévitablement à une désillusion sous la forme de chute tout à la fois brutale et prévisible qui advient à l’acmé de l’intégration sociale, amicale et religieuse. Naples n’apparaît hantée ni par le traumatisme ni par l’amitié trouble des adolescents : la caméra à l’épaule y vadrouille non sans une certaine maladresse d’exécution, et jamais ne s’égare dans un dédale aussitôt retrouvé aussitôt cartographié via un prospectus déplié sur le mur de la chambre d’hôtel. La citation de Pasolini placée en dédicace initiale s’étiole vite…
    Dit autrement, le long métrage de Mario Martone manque de confusion des sentiments et d’incarnation, et cela malgré l’interprétation subtile de Pierfranscesco Favino. Quelques belles séquences se distinguent néanmoins, en particulier les retrouvailles entre mère et fils et celles, en miroir, des deux lascars d’autrefois dont l’ombre de l’un emportera l’autre pour un peu d’argent et une vieille photo.
    Orno13
    Orno13

    9 abonnés 486 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 février 2024
    Un film qui respire la mélancolie tout au long du film, le film met en scène le retour d un homme dans sa ville natale qui est Naples dont le réalisateur matrone filme de façon réaliste.
    On devine très vite pourquoi il a du partir ces nombreuses années, se réfugier en egypte, on voit petit à petit ce qui va arriver grâce à une mise en scène dont le rythme est à assez lent mais qui accroît une réelle tension et une angoisse qui va crescendo.
    Theo
    Theo

    6 abonnés 870 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 janvier 2024
    "Nostalgia," réalisé par Mario Martone et sorti en 2022, est une œuvre cinématographique qui navigue dans les méandres de la mémoire, de l'identité et des liens inextricables avec le passé. Adapté du roman éponyme d'Ermanno Rea, le film met en lumière le retour de Felice Lasco à Naples après quarante ans d'absence, marquant un pèlerinage introspectif dans les profondeurs de son âme et de son histoire familiale.

    Le choix de Pierfrancesco Favino pour incarner le rôle de Felice apporte une profondeur émotionnelle indéniable au personnage, dont la quête de rédemption et de vérité se heurte aux réalités d'un passé sombre et d'un présent complexe. La performance de Favino, alliant subtilité et intensité, crée un portrait nuancé d'un homme en proie aux fantômes de son passé.

    Le film excelle dans sa capacité à capturer l'essence du quartier Sanità de Naples, un personnage à part entière, avec ses ruelles étroites et ses bâtiments chargés d'histoire. La direction artistique et la photographie magnifient cette toile de fond, créant une atmosphère à la fois intime et universelle, où chaque pierre et chaque visage racontent une histoire.

    Toutefois, "Nostalgia" peine par moments à maintenir un équilibre entre le drame personnel et les enjeux plus larges qu'il tente de couvrir. Les interactions entre Felice et les figures clés de son passé, notamment avec le redoutable Oreste Spasiano, oscillent entre tension palpable et résolutions parfois prévisibles, diluant l'impact de certains moments clés.

    De plus, bien que le film ambitionne de tisser une réflexion sur la nature de la rédemption et les liens indéfectibles avec le lieu d'origine, certaines de ses aspirations philosophiques semblent sous-développées, laissant le spectateur sur sa faim quant à la portée réelle de son message.

    En dépit de ces lacunes, "Nostalgia" se distingue par son exploration authentique de thèmes universels à travers le prisme d'une histoire profondément ancrée dans la culture napolitaine. Sa bande sonore, qui mêle mélodies traditionnelles et compositions contemporaines, enrichit l'expérience en soulignant le contraste entre le passé et le présent, entre la nostalgie et l'espoir.

    En somme, "Nostalgia" est une œuvre cinématographique qui, malgré certaines irrégularités dans son exécution, parvient à captiver par sa richesse thématique et la force de ses performances. C'est un film qui résonne longtemps après que les lumières de la salle se rallument, invitant à une réflexion sur la nature de nos racines et la quête d'un sens au sein de notre propre histoire.
    Esco Anny
    Esco Anny

    5 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 janvier 2024
    Une plongée dans Naples . Merveilleusement traitée. Sensible et émouvant .
    Les personnages sont très bien traités et l'atmosphère superbement rendue.
    Jmartine
    Jmartine

    158 abonnés 657 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 janvier 2024
    Un film qui m’avait échappé à sa sortie au début de 2023, et vu dans le cadre du Festival Télérama « Nostalgia » du romain Mario Martone, sur le thème de l’amitié trahie, ici au cœur du quartier de la Sanita, le plus dangereux de Naples où règne la camorra. Un film splendide aux accents de tragédie grecque.
    Adapté d’un roman de l’écrivain Ermanno Rea publié en 2016, « Nostalgia » nous met dans les pas de Felice Lasco, quinquagénaire revenant dans sa ville natale, Naples, après un périple à l’étranger d’une quarantaine d’années. Etymologiquement, le mot « nostalgie » provient du grec ancien nóstos, le retour, et álgos, la douleur. Sa signification d’origine, c’est donc ce qu’on appelle aujourd’hui le mal du pays. C’est bien le mal du pays qui ramène Felice …Adolescent, son oncle l’a littéralement exfiltré du quartier de la Sanita, l’un des lieux où s’affrontent les clans de la mafia locale. Ce départ précipité est dû à un vol qui a mal tourné. Mais le coup mortel, ce n’est pas Felice qui l’a porté, c’est son ami de toujours, Oreste. Felice n’en a jamais rien dit. S’il revient aujourd’hui c’est pour retrouver sa mère qui mourra peu après, et Oreste pour renouer avec lui un lien qu’il pensait indestructible. Mais Oreste est devenu le boss de la camorra, il arme les enfants du quartier, les entraine dans ses trafics. Il vit caché on ne sait où, à quelques rues de là. Tous lui conseillent de ne pas chercher à l’approcher. Mais rien ne compte davantage pour Felice que de revoir Oreste. Pour arriver jusqu’à lui, Felice est obligé de se réapproprier cette ville. Il est aidé en cela par Don Luigi, le curé de la paroisse de la Sanita, en lutte permanente contre la mafia. Son glaive, c’est détourner les jeunes des sirènes de la Pieuvre. Don Luigi existe vraiment, il s’appelle Don Antonio Loffredo. Son courage et ses actions sont unanimement salués dans toute la Péninsule. Felice, conscient d’avoir participé à un meurtre, est aussi en quête de rédemption. Il se rapproche de Don Luigi et l’aide dans ses activités salvatrices. Mais son but ultime est de rencontrer Oreste. Il y arrivera…
    C’est un film sombre, assez lent et non sans quelques longueurs… Naples, et plus particulièrement le quartier de la Sanita, est le personnage central du film tant les lumières, les cadrages et les travellings en font une sorte de labyrinthe angoissant dans lequel les deux personnages errent …un Naples des quartiers populaires, délabrés, lieux de toutes sortes de trafics et de violences… Naples est une hydre, une cité historique, un dédale de murs croupissants, de palais sordides, de catacombes, d’ossuaires et d’églises…
    Si la caméra est virtuose, la direction d’acteur ne l’est pas moins. Pierfrancesco Favino est un Felice bouleversant de présence, autant lorsqu’il baigne sa vieille mère que lorsqu’il tente de se confesser, lui qui a embrassé l’Islam durant son long séjour au Caire. Il croira jusqu’au bout au chemin de rédemption… A ses côtés, Francesco Di Leva incarne Don Luigi, le téméraire curé, avec une ardeur dans ses actions qui n’a d’égale que son courage. Et puis, il fallait bien un Oreste. C’est Tommaso Ragno. L’entrevue entre les deux ex-amis est l’apogée du film. D’une violence verbale hallucinante dans le fond si ce n’est dans la forme, cette scène scelle la tragédie à venir de manière grandiose. Le final tombera comme un couperet.
    Si vous n’avez pas vu le film…allez le voir avant qu’il ne sorte des écrans…
    Alasky
    Alasky

    315 abonnés 3 145 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 novembre 2023
    Un film froid et austère, loin de la jolie Naples touristique des cartes postales. Belles interprétations de tous les acteurs. Je suis cependant restée sur ma faim, mais dans l'ensemble c'est un beau film.
    jeff78800
    jeff78800

    9 abonnés 81 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 27 octobre 2023
    2 sujets, voire 3 en parallèle et aucun n'est véritablement développé, ni la relation mère/fils, ni l'amitié, ni vraiment la nostalgie. le film traîne en longueur, la fin est attendue. Les acteurs et la photo sont néanmoins à souligner. De plus, avoir converti le héros à l'islam n'apporte rien. Bref, un film assez superficiel.
    Lynebonnaud
    Lynebonnaud

    1 abonné 52 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 octobre 2023
    Entrepreneur fortuné, Felice vit au Caire, il parle arabe et a embrassé la religion musulmane de son épouse. Il revient à Naples sa vie natale pour la première fois après 40 ans d’absence.
    Comme le titre du film l’indique, il va être question de nostalgie. Celle de retrouver les lieux si singuliers à la ville de Naples qui lui ont cruellement manqué, sa maman dont il est le fils unique et ses amitiés adolescentes. Ces amitiés si fortes qu’elles font des frères de lait de ceux qui les vivent. Felice et Oreste étaient inséparables, le second déjà petit caïd en herbe, protégeait le premier.
    Autre regard de Mario Martone sur la ville de Naples que celui de Pablo Sorrentino dans le très beau « La main de Dieu » sorti l’an passé sur Netflix. Mais les deux films ont en commun de faire de la ville un élément narratif. Felice flâne sur les traces de son passé d’adolescent et nous flânons avec lui.
    C’est le cheminement d’un homme et ce qu’il va faire de ce retour dans sa propre histoire personnelle qui va occuper le cœur du film. Ses souvenirs qui l’ont fait quitter brutalement et si jeune l’Italie, au-devant desquels il marche dans la quartier de la Sanità, là où vit encore sa vieille mère.
    « La connaissance est dans la nostalgie. Qui ne s’est pas perdu ne se connaît pas » citation de Pier Paolo Pasolini sur laquelle s’ouvre le film et qui le guide. Une quête qui pour Felice pourrait s’avérer extrêmement dangereuse.
    Les acteurs ont du poids dans ce film, Francesco Di Leva qui interprète le curé tout comme les deux acteurs principaux. Certaines scènes sont de toute beauté sans pour autant basculer dans l’esthétisme qui prendrait le pas sur l’intrigue - Felice avec sa vieille maman, les repas en compagnie de Don Luigi, celle des retrouvailles avec Oreste -.
    L’image est belle, elle nous embarque visuellement.
    Pierfrancesco Favino physiquement un grand gaillard, occupe l’espace de sa superbe. Tout comme Tommaso Ragno qui était déjà époustouflant dans le série Il Miraculo, dont on pourrait rêver aujourd’hui de le voir dans une comédie romantique qui viendrait casser son image d’homme déchu en proie avec ses propres démons.
    La mise en scène de la fin du film est un peu manichéenne au regard du débordement de joie qui la précède, mais elle n’en reste pas moins bouleversante.
    La force des amitiés parfois est plus forte que tout le reste, quelque qu’en soient leurs destinées.
    GéDéon
    GéDéon

    68 abonnés 466 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 octobre 2023
    En 2022, le réalisateur italien Mario Martone signe un drame qui souffle le chaud et le froid. Après quarante ans passés à l’étranger, un homme revient dans sa ville natale de Naples. C’est l’occasion de renouer avec ses anciennes connaissances. Si la première partie du film contient une indéniable puissance émotionnelle, la seconde, dont on comprend les tenants à l’aide de multiples flashbacks, s’apparente à un thriller sans ambition. Avec en toile de fond la description d’une misère sociale, où les seuls chemins pour s’en sortir semblent être l’appartenance à l’Eglise ou la mafia, le ton reste d’une grande noirceur. Bref, une réflexion sur les différentes directions que l’on peut donner à sa vie, spoiler: tout en sachant qu’à la fin seule la mort l’emporte
    .
    kespar
    kespar

    3 abonnés 64 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 septembre 2023
    40 ans après avoir quitté brutalement sa ville natale, Felice décide d’y retourner pour accompagner sa mère dans son dernier voyage et exorciser un passé qui s’est interrompu trop vite.
    Mais on comprend que l’amour indéfectible qu’il porte à Naples (et les liens qu’il commence à y tisser) seront vains spoiler: et creuseront son tombeau.


    Film avec une jolie esthétique, une fausse quiétude et une remarquable direction d’acteur ; mais un peu cousu de fil blanc, on devine un peu trop facilement vers où le réalisateur spoiler: va conduire Felice. Le dénouement final était bien trop lisible.
    Il manque également de la consistance aux personnages principaux (Felice, Don Luigi et Oreste) pour donner corps au film et nous émouvoir réellement…

    Mais c’est un beau film que je recommande, plus spécialement à ceux qui ont un lien passionnel avec cette ville, personnage à part entière. Qu’il s’agisse d’amour ou de rejet.
    Hotinhere
    Hotinhere

    469 abonnés 4 823 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 septembre 2023
    Plongée troublante et mélancolique dans les rues sombres de Naples, dans les pas d’un exilé de retour, hanté par un passé refoulé, interprété par le charismatique et excellent P. Favino. 4,25
    Ciné-13
    Ciné-13

    103 abonnés 933 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 septembre 2023
    La star de ce film est la ville de Naples, ses ruelles pavées et sales, ses façades décrépies, ses couleurs, son inquiétante Camorra et son si dévoué Don LUIGI!
    Deux amis d'enfance qui se retrouvent, se toisent, se craignent et se menacent...
    La fin est peut-être prévisible mais le cheminement est tortueux, pittoresque avec ces Napolitains si mystérieux.
    La confession sera douloureuse et si étonnante. Le roi des pourritures menacera : "Tu n'es pas le bienvenu. Va-t-en!"
    PierFrancesco et Tommaso sont tellement décalés à souhait qu'ils nous happent et nous hypnotisent littéralement
    Mister_Ed
    Mister_Ed

    2 abonnés 119 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 septembre 2023
    Véritable film d’ambiance j’ai trouvé. On plonge au cœur de Naples, une Naples idéalisée bien-sûr (on nous épargne le bruit des autos et motos qui doit être infernal, et la ville parait vide alors qu’elle est densément peuplée). La mise en scène est soignée, les plans, l’éclairage, tout est parfait. Pierfrancesco Favino est charismatique, il a une présence à l’écran comme on dit, mais son personnage n’évolue pas le bon sens, on part d’un homme et on finit avec un ado pas très futé. J’ai trouvé la performance du curé splendide (Francesco Di Leva), presque meilleure que celle de Pierfrancesco Favino. Il est très crédible dans son rôle de prêtre napolitain, on est loin du prêtre neuneu, il est dynamique et donne du rythme au film. Le scénario n’est pas très intéressant, mais ce n’est pas l’important dans ce film, d’ailleurs la fin est un pis-aller.
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