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Mister_Ed
5 abonnés
132 critiques
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4,0
Publiée le 10 septembre 2023
Véritable film d’ambiance j’ai trouvé. On plonge au cœur de Naples, une Naples idéalisée bien-sûr (on nous épargne le bruit des autos et motos qui doit être infernal, et la ville parait vide alors qu’elle est densément peuplée). La mise en scène est soignée, les plans, l’éclairage, tout est parfait. Pierfrancesco Favino est charismatique, il a une présence à l’écran comme on dit, mais son personnage n’évolue pas le bon sens, on part d’un homme et on finit avec un ado pas très futé. J’ai trouvé la performance du curé splendide (Francesco Di Leva), presque meilleure que celle de Pierfrancesco Favino. Il est très crédible dans son rôle de prêtre napolitain, on est loin du prêtre neuneu, il est dynamique et donne du rythme au film. Le scénario n’est pas très intéressant, mais ce n’est pas l’important dans ce film, d’ailleurs la fin est un pis-aller.
J'ai bien aimé le cadre dans Naples et voilà l'histoire est pas mal mais la fin m'a un peu surpris je m'attendais à autre chose. Bon petit film mais pas une pépite non plus.
Le retour d'un homme en son pays natal auquel il va malgré les années se reconnecter offre de tracer deux destins d'amis dont le rapport à leur destin, à leur drame commun, à la nostalgie n'a pu qu'évoluer différemment et qui se confrontent avec intensité jusqu'à la scène finale, toute de regrets muets. Nous invitant dans les ruelles misérables de Naples jusqu'à ces tas d'ordures à la symbolique forte, le récit se pare d'une critique sociale pamphlétaire pourtant liée à une ode optimiste, du moment que l'on accepte de briser son naturaliste sort, ainsi que d'une analyse psychologique fine, dénuée de manichéisme ou de didactisme. Soumis à une épée de Damoclès qui alourdit l'atmosphère le héros semble l'ignorer par déni ou bonheur d'être revenu à soi-même, de s'appartenir pleinement (pour reprendre la magnifique citation liminaire), aveuglement auquel Pierfrancesco Favino confère tendresse, espoir, charisme. Mais la nostalgie ramène à ses racines quitte à y étouffer...
Globalement ce film n'apporte rien de nouveau. l'histoire est cousue de fils blancs et la fin totalement prévisible. Les plans sont certes très beaux mais il manque d'originalité
Renaissance du cinéma italien ! Mais c'est au sud que ça se passe. Naples manque de touristes . Eviction volontaire ? Voir Nostalgia et comprendre que le réalisateur est assez pessimiste sur l'avenir de sa ville natale. C'est beau comme les catacombes ce film.
c'est d'une nullité et d'une inutilité sans nom. Pourquoi revient-il à Naples, quel est l'intérêt de le filmer déambulant dans la ville. Il ne se passe rien, j'ai regardé jusqu'au bout car un pote m'avait dit le plus grand bien. Quelle déception.
J’aime bien l’acteur principal, et les critiques étaient bonnes… J’ai donc tenu aussi longtemps que possible devant ce film très lent ou il ne se passait quasiment rien, mais après un certain temps, l’ennui était trop fort et j’ai préféré arrêter…
L'acteur joue très bien. Sa conversion religieuse est bien traitée. Le côté nostalgique et sale de sa ville natale est bien montré. Fin surprenante mais logique. Un excellent drame.
Un homme revient à Naples, la ville où il a grandi mais où rien n'est plus pareil. La première partie de ce très beau film italien se focalise sur les retrouvailles entre cet homme et sa mère et débouche sur des scènes magnifiques, pleines de tendresse. La suite est plus rugueuse, mais l'on suit avec attention et dans un climat assez hypnotisant, à travers ses déambulations et ses rencontres, l'obstination et le déni de ce personnage, remarquablement joué par @pierfrancescofavino , qui n'aurait pas volé le prix d'interprétation masculine à Cannes en mai dernier.
Felice est de retour à Naples, lui qui s'est exilé au Liban 40 ans plus tôt après un cambriolage avec son meilleur ami qui a mal tourné. Dans un premier temps, il s'occupe de sa mère jusqu'au décès de celle-ci. "Nostalgia", comme son nom l'indique, reflète la nostalgie de l'enfance de notre personnage principal. Pour y remédier, il veut renouer avec son "frère" devenu l'incarnation du mal dans cette ville gangrénée par la délinquance et le crime organisé. Mario Martone s'appuie sur un Pierfrancesco Favino habité par son rôle, nous plongeant dans l'atmosphère à la fois oppressante et envoûtante de cette ville populaire où l'Eglise tente de sauver les brebis égarées. Un ensemble très réaliste avec un suspense enivrant jusqu'à son issue finale spoiler: (peut-être trop prévisible?) .
Film déprimant.... qui n'en finit pas.... Pas de scénario. Pas de rythme et aucune émotion ne se dégage de ce film au titre pourtant évocateur NOSTALGIA.... je voulais voir les beautés de Naples et être émue... Mais tout est laid et RIEN ne se passe. A noter : des scènes interminables et inutiles, voir gênantes ; exemple quand il insiste pour déshabiller sa vielle mère et la mettre dans le bain; Il tient absolument à la laver lui-même alors qu'elle vit seule et se débrouille très bien sans lui depuis 40 ans ! Incompréhensible ! Du voyeurisme de bas étage. Bref j'ai perdu ma soirée.
Le début est lent et sans objet identifiable. La suite est quasi aussi lente mais le film commence à avoir du sens. La fin est plus intéressante. Durant les 10 dernières minutes on attend le dénouement. Belle tension. Pas si mal.
Un napolitain qui a réussi au loin en Égypte revient dans sa ville. Ville qu'il a quitté on ne sait trop pourquoi, qu'il retrouve en revenant avec ses souvenirs. Peinture d'un quartier de lutte d'influence entre la maffia et l'église. Un, film on l'on ne sait pas trop au départ où il nous mène mais très bien construit du début jusqu’à la fin.