Petit à petit, le mot « nostalgie » a perdu sa signification d’origine pour définir de façon plus générale une forme de mélancolie, de tristesse liée à des choses passées. En fait, étymologiquement, le mot « nostalgie » provient du grec ancien nóstos, le retour, et álgos, la douleur. Sa signification d’origine, c’est donc ce qu’on appelle aujourd’hui le mal du pays. Et c’est exactement ce que ressent Felice Lasco lorsqu’il se retrouve de nouveau à Naples, une ville qu’il avait quittée 40 ans auparavant, âgé alors de 15 ans, sans jamais y retourner depuis. Originaire du quartier de Rione Sanità, l’un des quartiers les plus dégradés de Naples, un quartier où la Camorra est bien installée, Felice Lasco est un napolitain de naissance qui, après avoir vécu au Liban, puis en Afrique du Sud, puis au Caire, a ressenti le besoin de revoir sa mère, une femme aujourd’hui très âgée, qui n’y voit plus très bien et qui n’a plus toute sa tête. Felice est marié, il est chef d’entreprise et il s’est converti à l’Islam. Avec ces 40 années loin de Naples, il a non seulement perdu l’accent de la ville mais aussi ses codes. Sa mère mise à part, Felice ressent aussi le besoin de revoir Oreste Spasiano, son ami d’enfance, celui avec qui il avait monté le coup qui a mal tourné et qui l’a amené à fuir Naples et sa région. Un problème toutefois : Oreste est devenu le chef de la Mafia locale, il arme les enfants du quartier, un prêtre, Don Luigi, se bat contre lui à ce sujet et rencontrer Oreste peut s’avérer très dangereux. critique complète sur https://www.critique-film.fr/critique-nostalgia/