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    Nostalgia
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    141 critiques spectateurs

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    traversay1
    traversay1

    3 248 abonnés 4 682 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 septembre 2022
    Revoir Naples et sourire, ou bien mourir, la réponse figure à la fin de Nostalgia, un nouveau film que Mario Martone consacre à sa ville natale, après notamment Qui rido io, l'une des nombreuses œuvres du réalisateur italien inédites dans les salles françaises. Nostalgia est empreint d'une grande mélancolie intime, celle d'un homme qui a réussi sa vie au loin et qui revient sur les traces de son enfance et adolescence, précisément dans le quartier de la Sanità, dont les ruelles labyrinthiques sont à l'image de son esprit d'homme mûr qui n'a rien oublié. Ce n'est pas un film de plus sur la Camorra ni sur la religion, même si les deux aspects sont très présents, de manière sobre et anti-spectaculaire, au milieu de la splendeur et de la misère napolitaines. Certains ne goûteront peut-être pas un certain classicisme dans la mise en scène de Martone, ni un dénouement très certainement prévisible, et c'est dommage, car cette tragédie moderne, cette version nouvelle de Caïn et Abel possède une sorte de douceur dans sa noirceur, une manière épurée de parler d'une ville gangrenée par la violence et du déterminisme social avec l'amertume qui en découle. Le film n'a pas été trop bien accueilli à Cannes mais ce n'est pas un critère à prendre compte dans l'orgie d'images qui y est déversée. Nostalgia est à voir hors de tout esprit de compétition, pour en savourer pleinement la belle austérité et pour admirer, une fois de plus, la finesse de jeu du grand Pierfrancesco Favino.
    Jean-Pierre Jumez
    Jean-Pierre Jumez

    88 abonnés 222 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 janvier 2023
    Naples. Ah Naples !
    La pauvreté et l'opulence, la crasse et le sublime, la violence et l'art...
    Son atmosphère si particulière est formidablement ressentie dans ce film qu'on pourrait qualifier d'immersion totale.
    La direction d'acteurs et le casting sont parfaits
    Et, compte tenu de certaines défectuosité de productions françaises récentes,on se sent obligé de mentionner la beauté des images et la qualité de la prise de son. (on arrive presque à comprendre le dialecte napolitain !)
    Cette magnifique fresque rend crédible le scénario, que je n'ai pas le droit de dévoiler…

    Film fumeur (mais pas trop)
    velocio
    velocio

    1 226 abonnés 3 067 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 janvier 2023
    Petit à petit, le mot « nostalgie » a perdu sa signification d’origine pour définir de façon plus générale une forme de mélancolie, de tristesse liée à des choses passées. En fait, étymologiquement, le mot « nostalgie » provient du grec ancien nóstos, le retour, et álgos, la douleur. Sa signification d’origine, c’est donc ce qu’on appelle aujourd’hui le mal du pays. Et c’est exactement ce que ressent Felice Lasco lorsqu’il se retrouve de nouveau à Naples, une ville qu’il avait quittée 40 ans auparavant, âgé alors de 15 ans, sans jamais y retourner depuis. Originaire du quartier de Rione Sanità, l’un des quartiers les plus dégradés de Naples, un quartier où la Camorra est bien installée, Felice Lasco est un napolitain de naissance qui, après avoir vécu au Liban, puis en Afrique du Sud, puis au Caire, a ressenti le besoin de revoir sa mère, une femme aujourd’hui très âgée, qui n’y voit plus très bien et qui n’a plus toute sa tête. Felice est marié, il est chef d’entreprise et il s’est converti à l’Islam. Avec ces 40 années loin de Naples, il a non seulement perdu l’accent de la ville mais aussi ses codes. Sa mère mise à part, Felice ressent aussi le besoin de revoir Oreste Spasiano, son ami d’enfance, celui avec qui il avait monté le coup qui a mal tourné et qui l’a amené à fuir Naples et sa région. Un problème toutefois : Oreste est devenu le chef de la Mafia locale, il arme les enfants du quartier, un prêtre, Don Luigi, se bat contre lui à ce sujet et rencontrer Oreste peut s’avérer très dangereux. critique complète sur https://www.critique-film.fr/critique-nostalgia/
    ANDRÉ T.
    ANDRÉ T.

    73 abonnés 484 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 janvier 2023
    Si j’avais un seul reproche à faire, je dirais que la fin du film, ne pouvait être que celle-ci.
    L’histoire de ce napolitain parti en Egypte et devenu musulman par amour, nous captive.

    Son ami d’enfance est devenu chef de la Camorra, quand il revient, tant d’années plus tard, prendre soin de sa vieille Maman. Seul, un prêtre courageux et quelques fidèles, semblent s’opposer à Oreste, chef de la Mafia.

    Les images de la toilette de la Maman, sont belles, comme celles des maîtres italiens.
    Pourra t’il influer sur le cours des choses, grâce à l’amitié qu’il entretenait à l’époque de ses 15 ans ?
    La rencontre, tant d’années plus tard; un autre temps fort, du film.

    Les ruelles de Naples, la beauté de la prise de vue, en font un personnage. Il y a aussi, de la tragédie grecque….
    Flamboyant et austère….quel joli film…….
    Philippe C
    Philippe C

    86 abonnés 1 032 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 janvier 2023
    Un bien joli film dont l'objet principal est en fait la ville de Naples avec ses ruelles, ses habitants pauvres, son ambiance incomparable et l'empreinte toujours aussi forte de la camorra et de l'église. Le récit emprunte les yeux de Felice, un ex jeune voyou du quartier de la Sanita, qui a dû s'exiler après un méfait et est devenu quelqu'un de respectable au Moyen-Orient et qui vient rendre visite à sa mère, vielle qui ne tardera pas à mourir.
    Mais il a aussi RDV avec un passé qu'il lui fait exorciser, et une ville qu'il n'a cessé d'aimer.
    Le film très bien interprété, nous plonge dans des images magnifiques à la rencontre des gens, des rues... petit à petit la nostalgie s'installe et avec elle une sourde et perpétuelle menace qui fait sursauter le spectateur chaque fois que passe une moto ou un scooter... C'est un peu lent et sur la fin, plus le personnage de Félice s'enfonce dans la sérénité, plus la menace semble s'installer.
    Un petit reproche, mais qui vaut aussi pour beaucoup de films français, pourquoi diable mettre une chanson en anglais pour un film en italien alors qu'il existe de si jolies musiques napolitaines ?
    DanDan
    DanDan

    80 abonnés 272 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 décembre 2022
    Bon film de Mario Martone sélectionné au festival de cannes 2022.
    L'acteur Pierfrancesco Favino est à son habitude excellent un des meilleurs acteurs italiens de ces dernières années on l'avait vu aussi dans Il Traditore de Bellochio où il était merveilleux en 2019 en mafieux repenti.
    Ici il joue un rôle de repenti aussi mais avec un sentiment de nostalgie d'où le titre qui suit tout le film..sur sa jeunesse à Naples et le temps qui court avec son retour 40 après un triste événement..
    La cinématographie de Naples est réaliste et colorée...
    Le film peint l'atmosphère du passé et du présent...certaines choses ne changent pas..on voit quand même venir la fin et c'est dommage...mais le le film se laisse voir...bien quelque longueurs par moment..personnellement j'ai bien aimé..un bon film à voir l'hiver..par moment il m'a fait penser au film "le corps de mon ennemi" avec Jean Paul Belmondo..nostalgie encore et toujours.
    leobis
    leobis

    53 abonnés 247 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 janvier 2023
    C'est l'histoire d'un homme (Félice) qui retourne dans sa ville natale (Naples) après avoir passé 40 ans à l'étranger, et retrouve sa vieille mère en même temps que ses souvenirs d'enfance et particulièrement celui d'un ami qui est devenu le chef d'une bande de malfrats. Ne voyant le présent qu'à travers la nostalgie de ses souvenirs, il est incapable de voir le danger qu'il court à vouloir à tout prix revoir son ami d'enfance et ce malgré l'aide bienveillante du prêtre local qui lui, est bien conscient de la situation sociale de Naples et veut améliorer le présent des jeunes de sa paroisse.
    Plusieurs scènes sont bouleversantes de sensibilité, notamment celle dans laquelle il donne un bain à sa mère.
    Il ressort de ce film que le temps passé est aussi nécessaire que le présent pour compléter son identité, mais qu'il ne faut pas le teinter de romantisme, car le passé est effectivement du passé, on ne peut revenir en arrière et faire revivre des sentiments.
    Isabelle E.C.
    Isabelle E.C.

    41 abonnés 277 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 janvier 2023
    C’est une tragédie qui se passe à Naples, qui met en scène 2 amis d’enfance qui n’ont pas la même trajectoire et qui se retrouve 40 ans après s’être quittés à 15 ans dans des circonstances très noires.
    C’est sombre, chaleureux, crédible, humaniste avec ce prêtre engagé qui s’occupe de la jeunesse du quartier de Sanita, bastion de la Camorra.
    Felice est un bel homme qui a une vie de l’autre côté de la Méditerranée mais il est hanté par son passé et il voudrait revivre à Naples., faire profiter sa ville de ce qu’il a vécu ailleurs.
    Les scènes avec sa mère vieillissante sont poignantes.
    Le film restitue l’atmosphère délétère propre aux espaces gouvernés par les mafieux, c’est désespérant.
    Simon Bernard
    Simon Bernard

    116 abonnés 503 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 juin 2022
    Un très chouette film. L'ambiance napolitaine y fait beaucoup, on prend plaisir à accompagner le personnage dans son histoire. L'intrigue parvient à surprendre jusqu'à la fin et la BO est excellente.
    Loïck G.
    Loïck G.

    312 abonnés 1 649 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 janvier 2023
    Ce n’est pas la carte touristique napolitaine que l’on peut attendre d’un tel retour au pays natal, mais sa vérité est d’une toute autre force qui donne au destin le droit de reprendre un tel chemin. 40 ans après , Felice revient à Naples où il s’imagine retrouver les mêmes vieilles pierres, les mêmes amis. Et pourtant sa mère a elle aussi vieillie et n’est plus là où il l’avait quittée précipitamment alors adolescent. La promesse faite à sa femme de revenir très vite au Caire s’estompe au fur et à mesure qu’il parcourt à nouveau son quartier où ses repères paraissent lui filer entre les doigts. La mémoire est illusoire, voire inutile nous dit alors Mario Martone qui nous montre le danger à trop vouloir recomposer avec son passé. Il le fait d’abord paisiblement au rythme de ce fameux quartier qui peu à peu s’embrase dans le regard de Felice, devenu l’étranger. Sous la conduite experte de Mario Martone, Pierfrancesco Favino irrigue cette mélancolie rampante avec une grandeur pleine de retenue. Pierfrancesco Favino, évidemment !
    Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
    Alu-Ciné
    Alu-Ciné

    13 abonnés 51 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 janvier 2023
    Une très grande réussite ! Ma seule réserve : pourquoi cet accompagnement musical essentiellement anglophone ? Exigence de la production pour espérer mieux vendre le film à l'international ?
    Le film est d'un "classicisme" parfaitement maîtrisé : on reconnaît dans la fabuleuse façon de faire entrer les personnages dans le champ de l'image et de les en faire sortir la signature d'un metteur en scène de théâtre et d'opéra aguerri. Pierfrancesco Favino est EXTRAORDINAIRE -pour l'imitation d'un étranger parlant l'italien (son personnage revient de quarante années vécues au Caire), pour sa prononciation de l'arabe, pour le retour, au fil du film, d'un accent plus italien voire napolitain et pour tout le reste : son énorme présence. Les seconds rôles réalisent eux aussi un fabuleux numéro : le prêtre ! le mafieux, l'épouse égyptienne (d'une beauté à couper le souffle). La manière de filmer Naples, le rythme fait de pesanteur et d'accélérations, l'humanité et l'abjection. Tout, vraiment !
    vidalger
    vidalger

    305 abonnés 1 235 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 janvier 2023
    NOSTALGIA est un film qui bouleverse le spectateur même s'il ne sait pas grand chose de Naples, de sa mafia ou de la place de la religion dans cette grande ville italienne. De retour dans son quartier natal après un exil de quarante ans dans divers pays arabes, Felice - excellent Pierfrancesco Favino - a juste le temps de revoir sa mère qui semblait l'attendre avant de mourir. Très belles scènes de retrouvaille...
    Toutefois, Felice souhaite ardemment retrouver son copain d'enfance dont il découvre qu'il sème aujourd'hui la terreur dans la ville après avoir pris la tête de la mafia locale.
    L'histoire que déroule le scénario n'a finalement que peu d'importance (secret partagé, jalousie, vengeance,...) tant l'essentiel se situe dans les dialogues ou les échanges non verbaux entre les différents protagonistes. La conclusion du film aurait pu être plus inspirée certes, mais on a cheminé lentement vers celle-ci en respirant avec notre héros la nostalgie de sa jeunesse et le regret - peut-être - de ne pas être resté dans le creuset de son enfance.
    ATON2512
    ATON2512

    55 abonnés 1 117 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 janvier 2023
    De Mario Martone (2023).
    Viva Naples ! Tant le film est (ou se veut ? ) une déambulation ludique dans les vielles rues de Naples .
    Un film en hommage à Naples, ville natale du réalisateur . Au delà de ce regard presque charnel à une ville qui semble rester intemporelle , le film se veut autant un hommage à une ville dont le temps ne semble pas avoir de prise . Tout comme le film se veut comme un bilan d'une vie où à un moment donné il faudra en tenir les conséquences voir à passer à la caisse . En ce sens le film est très bien mené car subrepticement le secret s'évanouit pour laisser apparaitre la vérité . Je ne sais si le titre est vraiment judicieux tant le film est d'une profonde mélancolie (plus encore que nostalgie). Une mélancolie qui au fur et à mesure que le film avance plonge vers le drame . Enfin au delà du drame qui tisse inexorablement sa toile, il y a beaucoup d'empathie envers ceux et celles qui essaient de s'en sortir dans cette ville toujours aux prises de la mafia et d'une certaine pauvreté.
    Enfin et c'est aussi une des force évidente du film, l'interprétation de Pierfrancesco Favino , un des meilleur acteur italien et Francesco Di Leva .
    AZZZO
    AZZZO

    281 abonnés 753 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 janvier 2023
    Le retour de Felice à Naples, 40 ans après avoir fui la ville, est l'occasion de régler des comptes. Le spectateur s'attend à une sombre histoire de mafieux mais c'est bien plus que cela. Mario Martone laisse le temps à sa caméra de filmer les derniers jours de la mère. C'est cette femme qui est au coeur du film. Felice réclame son pardon. Il est venu à Naples pour trouver la paix avec elle et avec lui-même. La mise-en-scène est subtile, lente sans nuire à l'action. C'est un cheminement très intime qui attend le spectateur dans les ruelles napolitaines. Le film est âpre mais optimiste, d'autant plus lorsque l'on sait que Mario Martone s'est inspiré d'un vrai personnage, celui de Don Luigi, le prêtre de combat, très bien interprété par Francesco di Leva. Magistral.
    Yves G.
    Yves G.

    1 351 abonnés 3 358 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 9 janvier 2023
    Felice Lasco a quitté Naples à quinze ans, pour des motifs qui s’éclaireront lentement. Il a fait sa vie au Caire, s’y est converti à l’Islam et y a pris femme. Il revient à Naples quarante ans plus tard et y retrouve avec nostalgie le quartier de son enfance. Sa vieille mère, recluse dans un appartement borgne, l’attendait pour mourir et Felice s’emploie à adoucir ses derniers moments. Il sympathise avec un prêtre courageux qui dépense toute son énergie à lutter contre l’influence délétère de la Camorra parmi la jeunesse. Il apprend qu’Oreste, son ami d’enfance, est devenu le caïd, aussi craint que respecté, du quartier.

    En compétition officielle à Cannes, "Nostalgia" arrive sur les écrans précédé d’une réputation flatteuse et méritée. C’est en effet un film triste et beau, calé sur les épaules puissantes de son interprète principal. Pierfrancesco Favino, une star en Italie, a enfin accédé à la célébrité en France grâce à son interprétation dans "Le Traître". Mais on avait déjà remarqué sa silhouette bourrue, sexy en diable, dans "Romanzo Criminale", "ACAB", "Piazza Fontana", "Suburra", autant de films, aussi réussis les uns que les autres, qui dessinent, l’air de rien, une histoire contemporaine de l’Italie.

    Pourtant on lit ici ou là quelques voix dissidentes. Ainsi dans "Critikat" : « Nostalgia est de ces films sur la nostalgie où les personnages marchent les mains dans les poches, la tête en l’air, en regardant les façades des immeubles avec un air à la fois grave et pensif. »
    Je n’aurais pas osé être si méchant. Pour autant, même si j’ai été happé pendant les presque deux heures que dure ce film, je ne suis pas loin de penser la même chose. Une fois dévoilé le drame fondateur qui a poussé le jeune Felice à l’exil, le film perd de son intérêt. Le jeu de cache-cache auquel se livrent les deux héros avant leur rencontre si longtemps repoussée peine à dissimuler le seul motif du film : la vie est faite de bifurcations, de choix qui peuvent mener dans des directions radicalement différentes.
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