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    Alien: Romulus
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    cinéman
    cinéman

    32 abonnés 783 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 16 septembre 2024
    Après Prométhéus et Covenant, revenir au genre horrifique des premiers Aliens aurait pu être intéressant. Mais ici le résultat est loin d'être à la hauteur. Rien à dire au niveau des décors, toujours époustouflants. Mais passé le premier quart d'heure, sur une planète atypique (le moment que j'ai préféré), on entre dans la facilité, la banalité d'un Alien classique, sur un vaisseau spatial quelconque (contrairement au 3 et son univers gothique), avec des personnages juvéniles très peu charismatiques (contrairement aux vraies "gueules" burinées du 2 ou du 4). Le personnage le plus abouti ici est un androïde noir auquel l'héroïne prête des sentiments... une machine, c'est pour dire ! Certes il y a un peu de gore et pas mal de "bestioles", mais c'est très prévisible et on se fout du sort des personnages sans épaisseur et interchangeables. Comble du conformisme : un compte à rebours d'environ 50 minutes (le reste de la durée du film), artificiel et injustifié, comme dans deux Alien auparavant, et la plupart des blockbusters contemporains pour forcer le suspens (et les héros s'en sortent toujours à la dernière seconde, comme par hasard !). Aucune prise de risque donc, mais le nouveau réalisateur pompe ici et là sur les opus précédents (fin du 4 notamment), au lieu d'y ajouter une touche vraiment personnelle, ce qui en fait un Alien particulièrement FADE.
    RedArrow
    RedArrow

    1 615 abonnés 1 520 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 août 2024
    On craignait leur retour.
    Avec leurs errances auprès des Predators ou d'un Ridley Scott ayant visiblement envie de raconter autre chose à partir d'une créature sur laquelle il n'avait plus grand chose à dire, les xénomorphes s'étaient éloignés de leur saga originelle pour se perdre dans un vide intersidéral où personne n'avait plus vraiment envie d'hurler à leur simple évocation.
    Dès lors, l'annonce d'un "Alien: Romulus" au casting rajeuni, situé entre les épisodes un et deux de la franchise et venue d'une ère hollywoodienne où fleurit une kyrielle de projets en forme de requels/reboots/revivals souvent décevants de films cultes, ressemblait fortement à une manœuvre désespérée de la part de producteurs pour soutirer encore quelques billets verts d'une carapace extraterrestre de plus en plus fendillée. Au final, seul le nom de Fede Álvarez, auteur du remake réussi de "Evil Dead" et de l'haletant "Don't Breathe", pouvait susciter quelques espoirs d'un nouvel opus ramenant ce fabuleux alien inspiré des œuvres de H.R. Giger à ce qu'il est: l'expression de la plus pure terreur venue du fin fond de l'espace.

    Et, bon sang d'acide, on peine encore à y croire mais ce sudoué uruguayen l'a pourtant fait ! "Alien: Romulus" est bien le "Alien 5" tant espéré dans le sens où, en revenant aux fondamentaux de la saga, le film est aussi celui de la vision d'un cinéaste se réappropriant enfin pleinement cet univers pour en livrer sa version -celle de l'horreur la plus poussée que l'on ait vue jusqu'ici- et l'ajouter directement comme une nouvelle pierre au grandiose édifice construit avec "Alien", "Aliens", "Alien 3" et "Alien: La Résurrection".
    Eh oui, "Alien Romulus" est bien totalement imprégné de l'empreinte d'Álvarez qui, en amoureux manifeste de la franchise et de l'horreur, va en reprendre un à un les piliers mythologiques pour décupler leur pouvoir de terreur à l'écran dans un roller coaster absolument inarrêtable en termes de variété de péripéties proposées et tout bonnement irrespirable par la tension permanente qui s'en échappe.

    Là où on pouvait craindre le pire avec la présence de personnages très jeunes dans le seul but d'attirer des spectateurs du même âge dans les salles, Álvarez évacue d'emblée cette appréhension grâce à un cadre austère (une colonie minière) qui n'a rien de gratuit, prenant immédiatement la symbolique d'un capitalisme adulte tout puissant et pourfendeur sans âme des rêves des nouvelles générations, jusqu'à chercher à éteindre la moindre étincelle d'échappatoire par sa folie. Et c'est donc avec sens, sur la base d'un simple postulat d'évasion vers un possible jardin d'Éden, que ce groupe d'adolescents va s'introduire par le plus confiné et anxiogène des conduits dans l'immensité d'une station où l'Homme a commencé à creuser sa propre tombe, ainsi que la leur... Une exposition savante, laissant monter la tension et vivre ses personnages (dont celle entre l'héroïne et son androïde, cœur émotionnel du film), nous faisant habilement guetter la moindre trace/son qui pourrait trahir une présence ou un indice sur ce qui va déclencher les hostilités tant désirées ou encore reliant avec surprise certaines composantes connues des différents films (et, encore une fois, ce qu'on qualifie habituellement de fan service trouve souvent une utilité à l'intrigue ici)...

    Et puis vient le coup de tonnerre dans le silence spatial ! "Alien: Romulus" réveille ses créatures sur une séquence en mode déflagration qui rend toutes ses lettres de noblesses à l'horreur infinie que peuvent représenter les Facehuggers et démarre son grand huit SF de terreur pour ne plus jamais s'arrêter !
    À peine le temps de reprendre sa respiration ou de s'émouvoir du sort funeste d'un personnage au détour d'une scène qu'un frémissement labial xénomorphe se fait entendre, qu'une patte de Facehugger se lève de façon menaçante, qu'un gargouillis de ventre devient forcément louche, qu'une goutte d'acide vient virevolter au milieu d'un échange, qu'une géniale idée autour de l'apesanteur chamboule toutes les cartes d'un affrontement à venir, qu'un compte à rebours vient nous rappeler qu'il y a encore pire danger, qu'un "Badass !" nous sort spontanément des lèvres devant ce qui restera une des meilleures séquences de fusillade de l'année... Bref, si vous n'avez pas eu le temps de respirer en lisant cette dernière phrase, vous avez ressenti exactement ce que l'on a éprouvé devant le film, scotché au fauteuil et maintenu dans un état de qui-vive constant tant Álvarez ne ralentit jamais le rythme dans la multiplicité des épreuves proposées et leur caractère anxiogène exacerbé de la plus belle façon.
    Le faisant clairement passer à un palier supérieur en tant que réalisateur, sa mise en scène va d'ailleurs déboucher sur bon nombre de plans superbes (oui, le film trouve le moyen d'être visuellement beau dans ses ténèbres) tout en faisant preuve d'une réelle ingéniosité en mixant effets pratiques et CGI pour faire de l'épouvante de ses personnages la nôtre devant ces assaillants extraterrestres qui n'ont jamais paru aussi près de nous donner un coup de griffe à travers l'écran.
    Enfin, pendant que Cailee Spaeny s'affirme complètement en nouvelle héroïne tenace de la saga, il faudra bien louer dans le même temps la prestation incroyable de David Jonsson en androïde, nouvelle relecture passionnante d'un être incontournable de ces films (comme tant d'autres éléments) par son caractère dysfonctionnel liant la froideur de la machine à de saisissants sursauts d'humanité.

    On émettra peut-être un bémol sur ce qui apparaît dans le dernier acte du film, ce qu'Álvarez apporte comme vraie direction inédite au fond de la saga et qui se montre bizarrement moins attrayant que les xénomorphes déjà connus (sans compter que la chose en elle-même en rappelle d'autres vues ailleurs) mais là aussi, on tendra tout de même à pardonner ce point faible comme le réalisateur se montra toujours aussi généreux pour en tirer moults face-à-face captivants avec son héroïne qui restera sans doute comme une des plus chahutées au sein d'un long-métrage "Alien".

    Oui, les Aliens sont bel et bien de retour ! Avec une férocité que l'on ne pensait plus voir un jour. De nouveaux cris se font enfin entendre dans l'espace grâce à Fede Álvarez. Et également pour réclamer une suite.
    Gat43
    Gat43

    26 abonnés 56 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 16 août 2024
    Je sort de la salle et c'est la déception, ce film nous était vendu comme un retour aux sources, un retour à la simplicité avec le Xéno déciment un équipage comme dans le premier film mais avec une nouvelle histoire et des petits clins d'œil aux originaux, sauf qu'ici il ne s'agit pas de clins d'œil mais de fan-service ultra, mais alors ultra lourd, et des répliques entières reprisent des films précédents, pire, je comprends mieux pourquoi Scott avait adoré la projection test et adulait Fede Alvarez, à l'époque ça m'avait inquièté et là j'ai compris, on a le retour de Prometheus et Covenant et de leurs idées bancales dans ce film, le Xeno est finalement peu présent pour laisser place à un retour des délires de Scott, je n'ai pas du tout aimé la fin. J'ai aussi trouvé que le cycle de développement des créatures était beaucoup trop rapide. Pour les bons points il y a l'ambiance, les décors, le perso d'Andy et les créatures en effets pratique, mais le film est noyé par ses références et à vouloir faire plaisir à tous il en devient un mixe un peu bâtard de tous les films de la saga.
    Shawn777
    Shawn777

    537 abonnés 3 432 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 15 août 2024
    J'adore le travail de Fede Álvarez (notamment sur "Evil Dead" qui est un remake très réussi), j'étais donc très content qu'il reprenne les rênes de la franchise, et puis les affiches magnifiques, la promo, surtout aux États-Unis, les divers extraits etc. donnaient sacrément envie ! D'autant plus que le film se situe entre le premier et second opus, qu'il n'a pas pour ambition de compliquer l'univers de la franchise avec une origin sotry ou autre, il est juste là pour faire un film d'horreur "Alien", chose que l'on avait pas eu depuis bien longtemps ! Et le film commence d'ailleurs assez bien (bon après une introduction trop longue), avec cette utilisation des facehuggers qui représentent réellement la menace du film (avant de voir les aliens débouler bien-sûr) avec cette mise en scène qui les met réellement en valeur, les rendant semblables à des araignées géantes. Et puis, plus on avance et plus c'est la douche froide. D'ailleurs, je n'arrive vraiment pas à comprendre toutes ces critiques positives qui n'arrêtent pas d'encenser le film alors que nous sommes clairement dans ce qui s’apparenterait à un DTV sympatoche et fun plus proche d'un "Alien vs. Predator" que d'un film "Alien" digne de ce nom. Je n'ai rien contre le fait que ce soit juste de l'aciton et du gore (enfin là aussi, c'est très décevant d'ailleurs), je l'ai dit plus haut, le film n'a pas l'ambition de faire plus et c'est très bien. En revanche, il faudrait que les personnages soient un minimum intéressants, là ils sont super creux ! On ne s'attache jamais à eux et ainsi on se fout complètement de ce qui pourrait leur arriver. Le film possède des incohérences pas possibles comme la scène dans laquelle spoiler: l'alien rattrape l'héroïne (c'en est risible, vraiment)
    et puis alors la fin ! Mais la fin quoi ! Alors oui, le film prend des parti pris, c'est très bien, sauf que ce sont des parti pris qui avaient déjà été pris dans spoiler: "Alien, la résurrection" et que bah... ça n'avait déjà pas fonctionné.
    Parce-que oui, outre les références putassières aux trois premiers (sans parler du fan service), spoiler: le film est clairement une resucée d'"Alien 4" mais sans l'univers malsain de Jean-Pierre Jeunet et du coup ça passe pas trop. Et notamment, encore une fois la fin, qui tombe dans le ridicule le plus complet avec pourtant un fond intéressant qui fonctionne sur le papier qui fait énormément sourire à l'écran.
    D'ailleurs, en parlant d'univers visuel, oui on repère la patte d'Álvarez mais à quelques moments seulement. Malgré quelques bonnes idées (comme la scène avec l'acide), tout est très timide, ce qui est encore une fois bien dommage car on n'a que ça à se mettre sous la dent. Et puis, en voulant à tout prix s'identifier aux quatre premiers, le film ne sait plus où aller parce-que ce qui fait la particularité de la quadrilogie, c'est sa richesse apportée par le style de quatre réalisateurs très différents les uns des autres et là, on a juste l'impression d'avoir un melting-pot de tout ça dans un fan-film avec du budget. Bon, vous l'aurez compris, je n'aime pas tellement "Alien : Romulus" et j'irai même plus loin en disant que c'est sûrement, pour moi en tout cas, le moins réussi de la franchise ; le premier "AvP" compris qui avait au moins le mérite de ne pas se prendre au sérieux.
    Durand Louis
    Durand Louis

    1 abonné 5 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 22 août 2024
    Alien chez les Tiktokeurs !

    Alien: Romulus s’inscrit tristement dans la lignée des déceptions qui incarnent tout ce qu'il y a de pire dans le cinéma contemporain : manque d'originalité, écriture paresseuse, et incapacité totale à capturer l'essence qui a fait la grandeur de cette franchise légendaire.

    Fede Álvarez, autrefois capable de nous tenir en haleine avec des films comme Don't Breathe, semble ici complètement à côté de la plaque. Dans Alien: Romulus, la tension maîtrisée et l'angoisse oppressante qui caractérisaient ses œuvres précédentes ont disparu. À la place, nous sommes confrontés à une succession de scènes d'action maladroites et de jump scares prévisibles, sans le moindre impact. Álvarez semble avoir oublié que la véritable horreur d'Alien réside autant dans ce qui est suggéré que dans ce qui est montré à l'écran.

    Les personnages, quant à eux, sont des caricatures sans profondeur, récitant des dialogues qui semblent sortis d'une série B. Ils sont si prévisibles et insipides qu'ils deviennent rapidement oubliables, un comble dans une franchise où chaque personnage devrait être une pièce maîtresse de l'intrigue.

    Et que dire du xénomorphe ? Cette créature emblématique, autrefois source d'une terreur viscérale, est ici réduite à une simple mascotte, utilisée comme prétexte pour des scènes de poursuite génériques et sans âme. La créature, autrefois effrayante par sa simple présence, devient ici une ombre de ce qu’elle était, incapable de susciter la moindre frayeur. Aucune nouvelle idée, aucun souffle d'innovation : juste un recyclage paresseux des concepts passés, laissant un goût amer de déjà-vu.

    L'influence de Disney se fait sentir à chaque instant du film. En confiant Alien: Romulus à Álvarez, le studio semble avoir cherché à capitaliser sur la magie des premiers films sans jamais laisser le réalisateur explorer librement les sombres recoins de l'univers d'Alien. Au lieu de cela, Disney a manifestement resserré son emprise, transformant une saga culte en un produit lisse, calibré pour plaire au plus grand nombre.

    En conclusion, Alien: Romulus n'est pas seulement une trahison de l’héritage de la franchise, mais aussi une régression inquiétante dans la carrière de Fede Álvarez. Là où il avait su nous captiver et nous terrifier, il échoue ici à livrer une œuvre à la hauteur des attentes, étouffé par un studio plus préoccupé par la rentabilité que par la qualité artistique.

    Ce film est un exemple flagrant de ce qui arrive quand une franchise culte est réduite à une simple machine à fric, vidée de tout ce qui la rendait unique. Plutôt que d'explorer de nouvelles directions ou d’approfondir l’univers, Alien: Romulus se contente de recycler les restes des œuvres passées, sans jamais comprendre ce qui les rendait si captivantes. Pour les fans d'Alien, c'est une insulte; pour les autres, un film d'horreur de série B à peine digne d'être mentionné. Si vous espériez un retour aux sources, passez votre chemin, car Alien: Romulus est tout sauf un retour à la gloire. Merci Disney !
    Julien R
    Julien R

    11 abonnés 11 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 19 août 2024
    pour les fans de marvel pourquoi pas, pour les connaisseurs de la SAGA: fuyez!

    scénario d'une ligne, acteurs de 13 ans (comme c'est la mode en ce moment pour tous les films), re-pompage d'idées du premier opus, aucune âme, aucune personnalité, aucun intérêt!
    raison probable: "venez on fait une suite à alien"!
    Tu a quelque chose à raconter? ....
    voila...

    la recette parfaite pour faire un truc comme cette suite
    Didier M.
    Didier M.

    8 abonnés 69 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 18 août 2024
    Prenez le 1 (Alien, 1979), ajoutez une pincée du 2 (Aliens, 1986), une bonne dose de 4 (La résurrection, 1997), un zeste de Pitch Black, complétez par un chapelet de sentiments et vous obtenez deux heures d'ennuis.
    Reste de très très beaux décors (objets célestes, navires spatiaux, lumière) qui méritent bien les 1.5 que j'attribue à ce film.
    Alien, c'était un climat poisseux et anxiogène, un effroi indicible devant une menace majeure, la chasse, la guerre et la discipline d'un univers carcéral, le tout porté par des musiques sublimes.
    Rien de tout ça dans ce Romulus.
    Bernard F
    Bernard F

    26 abonnés 67 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 16 août 2024
    Très très decévant! Un très mauvais recyclage des films précédents et particulièrement du premier (1979). C'est d'un ennui mortel. On a l'impression que les auteurs n'avaient plus aucune idée et donc ont rabâché ce qu'on avait déjà vu et même jusquà l'apparition du premier robot (Ash) complètement désarticulé du "8ème passager", tout comme dans le troisième film où Ripley rebanche le robot du film précédent "Aliens" (Bishop). Les personnages ne sont pas très intéressants (ça fait bande de jeunes qui veut se tirer d'un mauvais pas). Des scènes déjà vues et avec une histoire pas très lisible, Quand on a vu les autres, on ne peut que se désoler de ce recyclage et s'ennuyer tout au long de cette série B.
    Artriste
    Artriste

    104 abonnés 1 950 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 21 août 2024
    Septième film de la franchise, Alien Romulus, réalisé par le tâcheron Fede Álvarez, est une véritable catastrophe à tous les niveaux. L'histoire se déroule sur une colonie aux conditions de vie hostiles, et nous fait suivre Rain et son androïde qui tentent de fuir l'endroit pour une planète où il fait mieux vivre. C'est alors, qu'avec quatre autres personnes, ils s'accaparent un vaisseau pour partir. En chemin, ils tombent sur une station spatiale en perdition et y pénètrent pour y récupérer du stase pour pouvoir hiberner durant leur long trajet. Seulement, seuls dans l'espace, ils vont se retrouver confrontés à la créature la plus terrifiante de l'univers. Ce scénario, se situant entre le premier et le deuxième film de la saga, s'avère être une véritable purge à visionner tout du long de sa durée de près de deux heures. Une durée semblant interminable tant l'intrigue est convenue et n'est qu'une redite de ses ainés, rendant le tout inintéressant au possible. Elle n'apporte absolument rien à la licence, si ce n'est de la salir. Malgré quelques références à ses prédécesseurs, certaines carrément anachroniques, le récit ne sert à rien car il n'approfondit à aucun moment la mythologie. Résultat, on s'ennuie ferme devant cette histoire qui n'a rien à raconter et ne prend jamais le temps de se poser. Même l'ambiance horrifique ne parvient pas à fonctionner malgré les tentatives éculées de faire sursauter. On ne ressent aucune tension et aucun suspens malgré la dangerosité de la menace. Il faut dire qu'on se moque éperdument du sort de ces personnages insipides, aux personnalités nullement attachantes et aucunement développées. Des rôles auxquels on ne croit pas, joués par une distribution d'adolescents sans aucun charisme comprenant Cailee Spaeny, David Jonsson, Archie Renaux, Isabela Merced, Spike Fearn et Aileen Wu. Seul visage qui fait plaisir à voir, celui de Ian Holm, même si le deepfake ne lui rend pas hommage et que cette façon de ressusciter les morts pose de gros problèmes éthiques. Avec de tels individus, difficile de créer des relations procurant une quelconque émotion. Surtout que leurs échanges sont soutenus par des dialogues neutres en sentiments. Si le fond est un naufrage, la forme est pour sa part carrément irregardable. La réalisation du cinéaste uruguayen est tout bonnement abominable. Sa mise en scène est inexistante à cause de coupes intempestives ne laissant le temps de profiter d'aucun plan. Ce n'est que du montage dynamique lors des scènes d'actions qui sont tout simplement brouillonnes, pour ne pas dire illisibles, à la défaveur en plus d'une photographie extrêmement mal éclairée n'arrangeant pas les choses. En conséquence, la violence graphique n'est pas du tout impactante. Même les effets spéciaux ne sont pas convaincants et ne permettent pas de rendre le Xénomorphe impressionnant et inquiétant. Il en va de même pour les environnements du vaisseau qui n'ont absolument aucune identité propre, les rendant tout à fait lambdas. Ce visuel immonde est accompagné par une b.o. signée Benjamin Wallfisch, dont les compositions collent bien à l'atmosphère, même si elles semblent générées par une intelligence artificielle tant elles sont quelconques, quand elle ne singent pas carrément ses prédécesseurs. L'ambiance sonore procure le même ressenti. Reste une dernière partie absolument grotesque accouchant d'une fin médiocre sans aucune idée, si ce n'est celle de repomper, venant mettre un terme à cette purge. Car oui, Alien Romulus est un long-métrage dont il n'y a rien à retirer, un film inutile à fuir comme l'attaque d'un Facehugger, en espérant qu'il n'engendre pas de progéniture et que le massacre de la saga s'arrête là.
    Jérémie
    Jérémie

    137 abonnés 748 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 août 2024
    Voilà !
    C’est ce qu’on attend d’un Alien. On retrouve les ingrédients de ce qui a fait de la franchise un succès. Bon, évidemment, il y a plusieurs séquences qui peuvent faire un peu réchauffées, mais l’essence est là.
    De la tension omniprésente, un scénario qui tient en haleine (assez évident, mais on reste l’univers fermé du genre) et, surtout, visuellement, c’est une TUERIE !
    Les images sont à couper le souffle, et ça, il n’y a qu’au cinéma qu’elles peuvent être si sublimées.

    Je m’attendais honnêtement à vivre un moment moyen mais nostalgique en voyant mon p’tit xénomorphe, eh bien je suis agréablement surpris. Meme si on garde toujours les personnages secondaires stéréotypés présents uniquement en faire-valoir, on a ici un vrai divertissement, fluide, prenant aux tripes jusqu’au dernier rebondissement.

    C’est sincèrement plaisant de voir ce Romulus faire honneur aux premiers Alien !
    Cool_92
    Cool_92

    268 abonnés 455 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 août 2024
    Un nouveau volet efficace mais déconcertant. Il y a de bonnes idées et un savoir-faire indéniable de Fede Alvarez, notamment en terme d'effets spéciaux. C'est visuellement magnifique. Il met en valeur tout le bestiaire de la saga. Voir la traque aux aliens en apesanteur par ex vaut le coup d'œil. Alvarez essaie de s'inscrire dans la lignée des films précédents tout en proposant du renouveau. Mais les mauvais choix sont aussi nombreux. On peine à s'intéresser à ces jeunes adultes qui veulent fuir une vie de travail, malgré le début, on ne sent jamais le désespoir, le film n'est pas aussi noire que les autres, ni aussi terrifiant. Et c'est là que le bat blesse, la tension n'est jamais si grande que ça, on devine tout ce qui se passe. Cailee Spaeny joue plutôt bien mais on ne croit pas à sa ttansformation rapide de jeune fille fragile à une Ellen Ripley qui fait mieux que les militaires. Ils veulent clairement faire une saga autour d'elle. La fin un peu grand guignolesque m'a aussi laissé de marbre. Je n'attendais pas un truc aussi loupé.
    Le Rabzz
    Le Rabzz

    19 abonnés 349 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 août 2024
    Enfin un bon film Alien, l’histoire se passe entre les deux premiers films et je doit dire que ça fonctionne à merveilles, les clins d’oeil sympa même si à mon gout y’en a un peu trop, mais en tout cas le film fait son taf, la photographie, l’ambiance poisseuse des premiers films, la musique et bien évidemment les xenomorphes sont propres et excellent.
    Yannickcinéphile
    Yannickcinéphile

    2 293 abonnés 4 333 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 21 août 2024
    J’avais bien aimé Prometheus, j’avais pas été emballé par Covenant, mais alors là… Alien Romulus est malheureusement un ratage. Pour ma part, la seule chose vraiment appréciable du film c’est la qualité globale des effets visuels hormis une incrustation assez moche pour reconstituer Ian Holm. Pour le reste, c’est peu critiquable, les fx sont bons. Je note aussi une bonne ambiance sonore quand même. Pour le reste… C’est dommage, car le début du film est réussi à mon sens. On découvre un nouvel univers un peu post-apo dans l’esthétique, puis ensuite on découvre la station et forcément il y a du mystère, des énigmes, c’est toujours un petit plaisir coupable de mettre les pieds là où on ne sait pas encore trop ce qui s’est passé. Mais le film n’arrive jamais vraiment à embrayer. Dès que les aliens apparaissent, le film s’enlise dans un faux rythme. Ca traverse beaucoup de couloirs, puis ça ressert tout ce qu’on connait déjà. Il y a des scènes carrément pompées sur les films précédents et il n’y a strictement aucune idée originale. Prometheus apportait plein de choses à l’univers alien, Covenant refermait un peu trop facilement certaines portes mais arrivait encore à exploiter des pistes intéressantes, mais là, c’est que du déjà vu, et en mieux, ailleurs. De fait on s’ennuie ferme si on connait la saga, et ce n’est pas le twist final qui va raviver l’intérêt du spectateur.
    Formellement on pourra apprécier les fx, mais pour le reste… Les décors sont loin d’être époustouflant. En terme de station spatiale creepy, Romulus fait pitié par rapport à l’Event Horizon par exemple. En terme d’ambiance sombre, de couloirs inquiétants, de climat anxiogène, paradoxalement ce film ne tient pas la route par rapport au film d’Anderson, réalisateur souvent critiqué mais qui même dans Alien vs Predator met deux longueurs d’avance à ce métrage et sans difficulté ! Ok c’est propre ce que fait Alvarez, mais c’est beaucoup trop propre ! Sa station elle est briquée à la brosse à reluire, les éclairages sont léchés, et à côté de ça t’as pas de sang ! Les scènes horrifiques sont très peu nombreuses, franchement pas très violentes, et c’est même le paradoxe, les Aliens ne font pas peur ! On assiste même à un génocide d’aliens par rapport aux humains, et c’est risible ! Encore une fois Alien vs Predator a été abusivement conspué, mais au moins, les Aliens et les Predator font des dégats, les humains jouent leur survie, ici, rien de tout ça, t’as un flingue t’es le roi du monde ! N’importe quoi ! Ca dégomme tout l’intérêt de la dernière partie. Du reste forcément, avec 4 pékins et deux tondus, les humains pouvaient pas mourir en quantité !
    Outre le scénario indigent et la forme juste moyenne, reste le casting. Sincèrement, j’ai rien retenu. Quand tu compares le casting d’un Alien 4 ou d’un Prometheus avec le casting ici présent, c’est le jour et la nuit. On a une flopée d’acteurs globalement sans intérêt. Personnages vides, charisme en berne, jeu d’acteur improbable. Même en fx tout pourri Ian Holm écrase dans ce film le droïde Andy qui se trimballe tout du long une expression de chien battu ridicule. Il parait que Cailee Spaeny est pleine de promesse, pour ma part, si elle n’est pas la plus mauvaise du lot, elle ne tient pas du tout la distance face aux autres héroïnes de la saga. Après je veux bien que le film ne mette pas ses acteurs en valeurs, mais quand même, c’est flasque.
    Très sincèrement, Alien Romulus est une franche déception. Je peux revoir Covenant en prenant quand même plaisir à certaines scènes assez marquantes, à des décors spectaculaires, à l’ambiance crépusculaire qui s’en dégage, mais là, c’est que du bis repetita lissé et affadi. 1.5
    Julien Domingos
    Julien Domingos

    19 abonnés 166 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 août 2024
    Alien Romulus est un excellent mélange de la science-fiction et de l'horreur.

    Des effets spéciaux spectaculaires.

    Les jeunes acteurs sont géniaux dans l'interprétation de leur personnage.


    Ce nouveau film Alien m'a clairement donné envie de découvrir les autres de la saga !
    Dock D
    Dock D

    11 abonnés 138 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 15 août 2024
    Ayant aimé tous les films Alien( covenant n'en sont pas pour moi), j'avais hâte de voir ce film....
    Quelle déception...
    Le film est plus ou moins une copie du premier, mais sans suspens, sans gore ni horreur...
    Une moitie de film ou il ne se passe rien, 30 minutes d'actions qui remontent un peu le niveau et puis...c'est le drame....une monstre final ridicule qui amène le film au rang de bouse...
    il faut être honnête, le film est une copie du 1 ier à la sauce disney : des jeunes sans charismes et un film pour ados...
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