Beaucoup a déjà été dit sur "La nuit se traîne", que j'ai fini par aller voir car il est resté longtemps à l'affiche sur grand écran, contrairement à la plupart des meilleures sorties qui disparaissent rapidement.
Donc, je confirme qu'il s'agit bien d'une copie du style Luc Besson ("Subway" en '85, "Nikita" en '90 et "Léon" en '94), avec d'énormes invraisemblances.
Par exemple deux hommes qui tombent en brisant un toit en verre et n'ont que deux égratignures, comme des super-héros ou Bruce Willis dans "Die Hard 3: With a Vengeance".
Il y a également un haut responsable de la police bruxelloise totalement corrompu, qui risque (sans discrétion) son emploi en s'alliant à de douteuses petites frappes... Pas très prudent.
J'ajoute à ces deux points négatifs une médiocre gestion générale des figurants.
Et surtout des poursuites sans queue ni tête quand on connaît Bruxelles.
Comme si à Paris, pour aller du troisième arrondissement au septième, on passait par le onzième, le dix-septième, le vingtième, le cinquième, encore le troisième, puis le douzième etc.
Si le héros monte dans le métro à "Comte de Flandre", je me demande pourquoi ses poursuivants l'attendent à "Louise". Cela n'a aucun sens. Oui, oui, je connais très bien les lignes de la STIB, contrairement au réalisateur.
Reste quelques jolies poursuites, comme cette étonnante entrée dans la station "Comte de Flandre".
Deux ou trois dialogues intéressants, mais pas plus.
Le succès de ce navet est surprenant.
Sam Raimi produirait le nouveau long métrage du réalisateur.