Derniers Avis : La Nuit se traîne - Page 7

La nuit se traîne” est un thriller palpitant qui nous plonge dans une longue nuit pleine de suspense et de rebondissements. Le réalisateur belge Michiel Blanchart réussit à maintenir une tension constante tout au long du film, grâce à une mise en scène soignée et une photographie nocturne impressionnante.

Le personnage principal, Mady, interprété par Jonathan Feltre, est à la fois attachant et crédible. Son parcours, de simple serrurier à homme traqué pour avoir tenté d’aider une personne en détresse, est raconté avec une intensité qui ne laisse aucun répit au spectateur. Contraint sous peine d’exécution de résoudre une affaire dont il ne connaît ni les tenants ni les aboutissants, Mady se retrouve plongé dans une spirale infernale. Les scènes d’action sont particulièrement bien réalisées, avec des courses-poursuites haletantes dans les rues de Bruxelles qui ajoutent une dimension presque claustrophobique au film.
Romain Duris, dans son rôle de caïd sans foi ni loi, apporte une intensité et une nuance qui capturent parfaitement la complexité de son personnage. Sa performance ajoute une profondeur supplémentaire au film, rendant son personnage à la fois terrifiant et fascinant.
Le scénario est bien ficelé, mêlant habilement intrigue criminelle et critique sociale. Les thèmes abordés, tels que les violences policières et les injustices sociales, sont traités avec justesse et pertinence, sans jamais alourdir le récit. La bande-son, quant à elle, accompagne parfaitement l’ambiance du film, renforçant l’immersion du spectateur dans cette nuit mouvementée.

Objectivement, “La nuit se traîne” est un film puissant qui mérite d’être vu. Il combine habilement suspense, action et réflexion, offrant une expérience cinématographique intense et mémorable. Un grand bravo à Michiel Blanchart pour ce premier long-métrage réussi !

" La Nuit se traîne " est un thriller haletant, plein de modernité et de créativité, qui séduit par ses prises de risques et ses visuels travaillés. Une belle surprise, même si parfois il finit par tourner en rond, sombrant dans les excès d'une quête effrénée du spectaculaire.
Michiel Blanchart a fait preuve d ' ambition et d ' idées à travers la réalisation de ce film à suspense qui conte l ' histoire de Maddy, jeune serrurier de nuit qui va voir sa soirée bouleversée en ouvrant une porte au mauvais endroit au mauvais moment ; il se trouve pris au piège dans un monde dangereux, dont il aura seulement une nuit pour s'en échapper.
L ' intrigue, bien que simple , nous fait voir un homme englué dans des problèmes, piégé dans une course contre la montre ...
Le film se distingue par une mise en scène et une réalisation visuellement réussies. Le travail sur les lumières est saisissant, faisant de Maddy une lueur dans l ' obscurité de cette nuit noire. Bruxelles apparaît comme une ville ténébreuse, en proie à la violence qui se cache sous les lumières de la société.
Ça fonctionne bien, le suspense est intense, renforcé par l ' excellent jeu des acteurs, notamment Jonathan Feltre, et Romain Duris dans un rôle intéressant.
Cependant , le scénario s'essouffle assez rapidement et en devient répétitif. L ' enquête est résolue en dix minutes . Je trouve cela dommage.
De plus, le scénario succombe à une quête trop excessive de spectaculaire. Si les courses-poursuites, les chutes s'enchaînent, on veut trop en faire en ajoutant toujours plus de voitures de police, de heurts , de cascades ...
Ce "toujours plus" finit par alourdir le récit.
Par exemple : les tirs manquent systématiquement leur cible, même à courte distance, et ce, à une vitesse de course ralentie. Le film se suffisait à lui-même.
Néanmoins, cette pellicule est pleine de belles promesses ; je pense notamment à une scène de combat qui intègre des éléments et des figures que je n'avais jamais vue au cinéma.
Je suivrai avec une attention certaine les prochains projets de Michiel Blanchart ...

La Nuit se traîne est un Thriller noir qui nous vient de Belgique, ce film un point violent, se deroule de nuit (comme son titre l'indique) dans un Bruxelles aux allures de Gotham City avec un Romain Duris plus que convaincant en chef de Gang et des poursuites qui donnent tout son rythme au film.

"La nuit se traîne" assez bien noté par la critique est un thriller franco-belge avec des qualités . En effet le réalisateur Michiel Blanchart livre aux spectateurs une haletante course contre la montre dans le milieu interlope de Bruxelles sous fonds de violences policières et de militantisme Black Lives Matter avec un face à face haletant entre le jeune Jonathan Feltre et l'inquiétant Romain Duris.

Premier film réussi, un bon thriller d'action dans bruxelle. Une direction d'acteur avec des dialogues simples et des rebondissements parfois trop prévisibles. Mais c'est bien réalisé et les cascades sont efficaces. Film sympa mais qui ne révolutionnera pas le genre. Dommage que la FIN soit si abrupte. Dans l'ensemble c'est plutôt trés satisfaisant à découvrir sur grand écran.

Un thriller bien nommé qui met très rapidement le spectateur dans l’ambiance d’un film noir. Un jeune serrurier (étudiant le jour) ouvre, en intervention de nuit, une porte pour une cliente. Sitôt l’affaire menée, le serrurier attend le paiement de sa prestation et à partir de là s’enchainent rapidement ce qui fait la trame du scénario. L’ouverture de cette porte faisait partie d’un stratagème et avait un autre dessein que de solutionner un problème de perte de clés. S’ensuivent des situations inattendues, des rebonds, de l’intrigue, de l’action, des bagarres, des poursuites, des méchants, des traitres dans le groupe de méchants… Jusqu’au dénouement comme il se doit. Il faut bien qu’il y en ait un. Très souvent dans le genre, le spectateur devine plus ou moins. Mais là non, la découverte des ressorts du récit se fait au fur et à mesure sans que l'attention ne se relâche. Un thriller quoi ! Un producteur américain vient d’acheter les droits, ce qui devrait conforter les spectateurs amateurs du genre cinématographique.

Très bonne surprise que ce film d’action d’un jeune réalisateur belge. Rythme soutenu et action ininterrompue à la manière d’un « Jason Bourne » avec une unité de temps (une nuit) et de lieu (une ville occidentale qui n’est pas nommée mais qu’on imagine être Bruxelles). Le casting m’était inconnu à l’exception de Romain Duris en chef de gang ( cruel et violent au boulot et paternel au foyer) et les 2 personnages centraux interprétés par Jonathan FELTRE ( Mahdi, le jeune serrurier)et Jonas BLOQUET (Theo , l’homme de main) sont excellents .
C’est un film de genre très réussi , belle ambiance sombre et violente . Très bon moment de cinéma.

« La Nuit se traine » est un premier film et le réalisateur Michiel Blanchart n’a pas choisi la facilité. Il propose un film court qui se déroule sur une seule nuit. L’intrigue part pied au plancher et l’action ne baisse pas d’un iota avant la dernière image. Quand on se lance dans un film noir, il faut essayer d’éviter les lieux communs. Même si Michiel Blanchart n’y parvient pas toujours, il réussi à nous plonger la tête la première dans la nuit d’enfer de Madi, et on ressort de « La Nuit se traine » un peu lessivé, comme si on venait de passer 90 minutes en apnée. Alors oui, « La Nuit se traine » est un film noir qui coche les cases du genre, spoiler: avec des truands sans pitié, des hommes de mains un peu bourrins, une victime innocente plongée dans un monde qui lui est inconnu, des endroits bien glauques (une maison close), la sempiternelle boite de nuit, des sacs de billets, des règlements de compte et des flics corrompus. On peut ajouter à cela une bonne demi douzaine de scène de baston et une poursuite en voiture et le compte est bon !
Mais tout cela, qu’on a vu et revu cent fois au cinéma, encore fait-il bien le faire. Et je dois reconnaitre que le film est assez maîtrisé. Le rythme est très soutenu, la musique est discrète et fait le job, les cascades sont réussies (notamment la première scène de bagarre spoiler: entre Madi et l’infortuné Sam
, qui est assez impressionnante de réalisme), même spoiler: la course poursuite de la fin
est parfaitement filmée. Dans la forme en tous cas, il n’y a pas grand-chose à redire au travail du néo réalisateur. Du point de vue du casting non plus du reste. Le film repose intégralement sur les épaules de Jonathan Feltre, il est de toutes les scènes, presque de tous les plans et je l’ai trouvé juste excellent. Même lorsque le scénario (on y reviendra) peut faiblir un peu, il sauve la mise grâce à son interprétation très juste et jamais outrancière du jeune Madi. C’est une petite révélation que ce jeune comédien que je ne connaissais pas. A ses côtés, des acteurs tous bien dans leur rôle, de Thomas Mustin (même si on est à deux doigts de la caricature de l’homme de main sans cervelle), à Jonas Bloquet en passant par Natacha Krief. C’est à Romain Duris qu’a échu le rôle de Yannick, le truand en chef. Forcément inquiétant, forcément sans pitié, c’est un genre de rôle qu’il n’a pas souvent composé. On l’a davantage vu en père de famille, en amoureux romantique que dans le grand banditisme ! Ma foi, on n’a pas besoin de beaucoup de forcer pour croire à son personnage, il s’en tire bien. Est-ce qu’en revanche, il faut se forcer pour croire au scénario ? Sur le principe non, le coup du serrurier blousé parce qu’il abaissé sa garde devant une fille c’est crédible. Qu’éventuellement il arrive à convaincre des vrais méchants qu’il n’est pas un complice mais une victime, pourquoi pas. Qu’on le charge de retrouver la fille et le fric en quelques heures, mouaih d’accord. Après, l’enchainement des péripéties montrent un Madi spoiler: quand même drôlement courageux, plutôt malin, parfois même à deux doigts de devenir aussi violent que ses persécuteurs. Il se bat plutôt bien, il est agile, court vite et conduit sa voiture comme une champion automobile,
pas mal pour un étudiant serrurier ! A quelques moment, la crédibilité du scénario faiblit un peu, il ne faut pas se mentir, c’est dans ces moments là que Jonathan Fletre fait le job pour faire passer la pilule. Le film (et ce n’est pas anecdotique) se déroule pendant une manifestation contre les violences policières et dans « La Nuit se traine », la police belge en prend un peu pour son grade : spoiler: corruption, violences policières, bavure, elle n’est d’aucune aide pour le jeune Madi au contraire. Au tout début du film, alors que l’engrenage vient de se mettre en marche, il envisage d’appeler la police mais renonce parce qu‘il a aussi peur d’elle que des truands. Pourquoi, ben parce qu’il est noir, tout simplement.
Ca en revanche, je pense que c’est assez crédible, pour le coup, même en Belgique. La fin fera surement parler, je ne sais pas si c’est cette fin là que j’aurais choisi pour ce film en tous cas. Si on a été en empathie avec Madi pendant tout le film, les 10 dernières minutes nous semblent un peu décalées, subitement on le comprend moins. Mais qu’importe car, pris dans son ensemble et malgré ses petits bémols, le film de Michiel Blanchart fait le job, c’est un petit thriller nerveux qui a pris le meilleur du dynamisme sans concession des américains tout en gardant une touche européenne, c’est un film sans prétention qui gagne à être vu.

Embarqué du début à la fin dans un suspense haletant. Acteurs excellent et Duris très crédible en gros méchant ;) ! Scénario au top ! Merci pour cet excellent moment !

Au mauvais endroit au mauvais moment.

Un film plutôt réussi et des acteurs crédibles.

Un scénario plutôt original et réussi.

Film d'action et de suspens situé à Bruxelles (magnifiquement filmé), la nuit se traîne est une course poursuite haletante et bien interprétée. Mais des invraisemblances multiples fragilisent le scénario. Dommage.

Un film captivant du début à la fin .
Film très bien fait , plein de surprises

Le pitch est connu : "Madi se trouve au mauvais endroit au mauvais moment, il a alors une nuit pour sauver sa peau ". Michiel Blanchart connaît ses classiques et témoigne d’un réel savoir-faire pour réaliser un thriller haletant et nocturne où Bruxelles est elle-même un personnage.
Certes il se perd quelque peu en voulant donner un arrière-plan politique avec les manifs du mouvement Black Lives Matter qui manque bien trop de consistance pour enrichir son propos. On regrettera aussi que les personnages secondaires manquent un peu de profondeur, face à la prestation convaincante de Jonathan Feltre et aux apparitions savoureuses de Romain Duris en salaud magnifique
Malgré tout La nuit se traine n’en reste pas moins un séduisant et très efficace survival urbain qui ne nous laisse pas une seconde de répit pendant 1h30 de folle course-poursuite

Du grand cinéma. On est tenu en haleine du début à la fin. Des scènes dignes du cinéma holywoodien même si on sent bien que Romain Duris ne peut pas être un vrai méchant.
Dommage que tout soit gâché par le message wokiste.

Ce film, qui semblait prometteur dans ses premières minutes, est malheureusement terni par une conclusion tout simplement absurde. Si les acteurs livrent des performances convaincantes et que la tension monte progressivement, la fin vient tout gâcher. Le climax du film, censé être palpitant, est réduit à une course-poursuite maladroitement exécutée, qui manque totalement son effet. Le dénouement final, quant à lui, rappelle tristement les productions télévisuelles des années 90, loin d’être à la hauteur des attentes suscitées. Un film qui aurait pu être excellent, mais qui laisse finalement un goût amer.