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Aloïs V
5 critiques
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1,0
Publiée le 1 décembre 2024
Absolument rien ne tien debout c'est absolument affligeant.
Aucune notion de droit, de politique, d'urbanisme, de fonctionnement d'une collectivité... Pourquoi s'infliger un sujet quand on en maîtrise pas un pouce ?
Quel dommage, un film très inégal… Le début est très long et ennuyeux, avec des enjeux mal mis en avant et une critique sociale qui manque affreusement de finesse. Il y’a également un grand manque de réalisme dans le scénario ce qui m’a bloqué pour entrer dedans. Le dernier acte sauve complètement le film où l’on retrouve Ladj Ly à son meilleur, avec une tension acharnée. Les acteurs sont inégaux (sérieux Steve Tientcheu fait toujours le même rôle, et est dans tous les films qui parlent de la cité, ça devient insupportable / Alexis Manenti est toujours pour moi un piètre acteur). Le duo de protagonistes Anta Diaw / Aristote Luyindula sont par contre extraordinaires et m’ont complètement emporté. Je trouve que Ladj Ly passe quand même à côté de son sujet (la symbolique du logement) en manquant de finesse. Un essai raté malheureusement pour moi.
Ce film nous rappelle ô combien ; il y a bien deux mondes. Il y a ceux qui ont tout et ne comptent en rien partager. Il y a ceux qui n'ont rien et à qui on prend tout. La vie des quartiers est bien une réalité, un peuple multiracial qui cohabite, se débrouille, survit. On le cache, l'ignore, on aimerait même refiler cette dérangeante population aux communes voisines. Ce sont les sujets politiques qui fâchent et divisent les français aujourd'hui, même au sein d'une famille. L'insécurité. L'immigration. L'intégration. Rien ne va dans ce sens. Il y a aussi les dessous de tables, le favoritisme, qui corrompent les élus de l’État, dont certains abusent. A Montivilliers, la banlieue en ce soir de noël ne dormira pas tranquille. Pierre Forges tout juste élu, prend son rôle de Maire à cœur. L'autorité est de son côté, il ne permettra pas à la jeune Haby militante, socialement engagée, de contrer ses plans de destruction du Bâtiment 5. Ma note sera de 3,23 sur 5. Parce qu'il y a tous ces gens qui vivent dans des conditions de salubrité inacceptables ou pire encore qui dorment encore dehors, auxquels on évite de penser. Le cinéma peut aussi mettre le doigt sur les graves problèmes de société.
Quatre ans après son remarquable premier long-métrage (« Les misérables »), Ladj Ly revient en 2023 pour un nouveau drame dénonciateur. Avec un réalisme froid et violent, il analyse les dysfonctionnements liés à la gestion des cités de banlieue défavorisées. On y retrouve les thèmes de la précarité, du mal-logement et de la fracture sociale auquel il ajoute une dimension politique. Néanmoins, au lieu de livrer une réflexion aiguisée sur ces sujets brûlants, le réalisateur enfonce beaucoup de portes ouvertes avec une facilité parfois proche du manichéisme. Seule sa qualité de sa mise en scène, permettant de croire à une cocotte-minute au bord de l’implosion, maintient une vraie tension. Bref, une œuvre engagée mais sans surprise.
Même si certains personnages apportent un peu plus de nuances, ce nouveau film de Ladj Li est un peu trop manichéen. Il reste un immense talent pour la mise en scène et la dramaturgie. Un réquisitoire puissant sur le mal logement et une histoire forte et très bien racontée.
Ce film manque de finesse et est caricatural au possible. Après « Les Misérables », Ladj Ly se perd dans un film où tout est poussé à l’extrême, que ce soit les personnages ou le scénario. On a les gentils et les méchants sans aucune nuance. Un film politique qui dessert de nobles causes (les inégalités, le logement entre autres). Un navet.
Bâtiment 5 reste dans la droite lignée du précédent film de Ladj Ly « Les Misérables ». Le côté drame social est toujours aussi réussi mais avec une vision beaucoup plus manichéenne, beaucoup plus de politique d’action ce qui en fait un film toujours prenant mais beaucoup moins que Les Misérables. A noter une fin très abrupte et frustrante également mais sinon, bon film.
"Bâtiment 5", film social français réalisé par Ladj Ly; sorti en 2023. Par le réalisateur des "Misérables" de 2019 et le scénariste du film "Athéna" de Romain Gavras sorti en 2022, Ladj Ly revient avec "Bâtiment 5" avec son thème de prédilection : la banlieue. Un drame social bien réalisé, sur le logement, le mal-logement et le relogement, avec Anta Diaw, Alexis Manenti et Jeanne Balibar. Un film politique et militant, la politique de la ville en prend pour son grade et le film ne laissera pas indifférent.
Ce film reprend les ingrédients de l'excellent "Misérables" mais est hélas moins réussi. Déjà il prend plus parti avec des gentils (les habitants) contre les méchants (les politiciens et la police). C'est dommage car il y a de bonnes choses et sans manichéisme, on aurait pu avoir un autre vrai bon film
Bâtiment 5 témoigne avant toute chose d’un brûlant désir de cinéma, en ce que les failles administratives et politiques, ainsi que leurs zones d’ombre ici sondées, se voient compensées par une esthétique de l’urgence rendant compte à la fois de la précarité de milliers de personnes mal logées puis chassées de leur appartement respectif sans autre forme de procès, et du combat engagé par Ladj Ly depuis maintenant deux longs métrages pour leur restituer visibilité et dignité. Composant une mise en scène haletante aux plans parfaitement photographiés, le cinéaste se propose d’exhumer la tombe du logement, métaphore placée en ouverture durant laquelle nous suivons la périlleuse descente du cercueil ; il investit dès lors la vie municipale, ses conflits d’intérêts et de loyauté, pour opposer deux milieux sociaux par le prisme de deux individus, Pierre et Haby, présentés comme des rivaux pour les prochaines élections car porteurs d’un projet radicalement différent. Portée par de remarquables comédiens, la tension grandissante revêt une puissance d’autant plus tragique qu’elle s’efforce de retenir ses coups, là où celle des Misérables (2019) couvait un feu risquant à terme de tout incendier sur son passage ; en cela, les deux films se distinguent et se répondent, constituent le versant opposé d’une même médaille confirmant la valeur de Ladj Ly dans le paysage du cinéma français contemporain.
Nouveau film social de ladj ly. Le réalisateur de kourtrajme nous plonges encore une fois dans l’univers des oubliés de la république . Ce n’est certes pas au niveau des misérables mais cela reste un bon film .
l'auteur a concentré en 1h40, tout ce qu'on a pu lire ou entendre sur les tensions dans les cités, les conflits avec les autorités, le manque d'humanité de certains maires, ...et là, ça nous permet de tout compte et de mesurer comment tout s'enchaîne !. Les acteurs sont tous très juste et le décor bien choisi
Bâtiment 5. Univers de quartier cité, HLM délabré, lutte des classes au quotidien. Des raccourcis, de l'exagération, exemple l'évacuation avec coup de pieds aux fesses. Trois étoiles.
Le film aurait dû se concentrer davantage sur la psychologie de Blaz et l'explication de son geste. Mais le film s'éparpille un peu partout et ne sais pas où il souhaite amener le spectateur. Dommage...