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    Bâtiment 5
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    249 critiques spectateurs

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    Charles-Max
    Charles-Max

    20 abonnés 6 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 17 novembre 2024
    Ce film manque de finesse et est caricatural au possible. Après « Les Misérables », Ladj Ly se perd dans un film où tout est poussé à l’extrême, que ce soit les personnages ou le scénario. On a les gentils et les méchants sans aucune nuance. Un film politique qui dessert de nobles causes (les inégalités, le logement entre autres). Un navet.
    TUTUR29
    TUTUR29

    32 abonnés 1 114 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 novembre 2024
    Bâtiment 5 reste dans la droite lignée du précédent film de Ladj Ly « Les Misérables ». Le côté drame social est toujours aussi réussi mais avec une vision beaucoup plus manichéenne, beaucoup plus de politique d’action ce qui en fait un film toujours prenant mais beaucoup moins que Les Misérables. A noter une fin très abrupte et frustrante également mais sinon, bon film.
    Christophe DE SMET
    Christophe DE SMET

    1 critique Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 10 novembre 2024
    Caricatural honteuse de la vie en banlieue, avec tout les plus horribles clichés, c’est toujours les mêmes sujets et les mêmes clichés douteux
    Uchroniqueur
    Uchroniqueur

    153 abonnés 2 376 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 novembre 2024
    "Bâtiment 5", film social français réalisé par Ladj Ly; sorti en 2023.
    Par le réalisateur des "Misérables" de 2019 et le scénariste du film "Athéna" de Romain Gavras sorti en 2022, Ladj Ly revient avec "Bâtiment 5" avec son thème de prédilection : la banlieue.
    Un drame social bien réalisé, sur le logement, le mal-logement et le relogement, avec Anta Diaw, Alexis Manenti et Jeanne Balibar. Un film politique et militant, la politique de la ville en prend pour son grade et le film ne laissera pas indifférent.
    Ced Prat
    Ced Prat

    1 abonné 84 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 septembre 2024
    Ce film reprend les ingrédients de l'excellent "Misérables" mais est hélas moins réussi. Déjà il prend plus parti avec des gentils (les habitants) contre les méchants (les politiciens et la police). C'est dommage car il y a de bonnes choses et sans manichéisme, on aurait pu avoir un autre vrai bon film
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    685 abonnés 3 006 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 septembre 2024
    Bâtiment 5 témoigne avant toute chose d’un brûlant désir de cinéma, en ce que les failles administratives et politiques, ainsi que leurs zones d’ombre ici sondées, se voient compensées par une esthétique de l’urgence rendant compte à la fois de la précarité de milliers de personnes mal logées puis chassées de leur appartement respectif sans autre forme de procès, et du combat engagé par Ladj Ly depuis maintenant deux longs métrages pour leur restituer visibilité et dignité. Composant une mise en scène haletante aux plans parfaitement photographiés, le cinéaste se propose d’exhumer la tombe du logement, métaphore placée en ouverture durant laquelle nous suivons la périlleuse descente du cercueil ; il investit dès lors la vie municipale, ses conflits d’intérêts et de loyauté, pour opposer deux milieux sociaux par le prisme de deux individus, Pierre et Haby, présentés comme des rivaux pour les prochaines élections car porteurs d’un projet radicalement différent. Portée par de remarquables comédiens, la tension grandissante revêt une puissance d’autant plus tragique qu’elle s’efforce de retenir ses coups, là où celle des Misérables (2019) couvait un feu risquant à terme de tout incendier sur son passage ; en cela, les deux films se distinguent et se répondent, constituent le versant opposé d’une même médaille confirmant la valeur de Ladj Ly dans le paysage du cinéma français contemporain.
    Karim El Attar
    Karim El Attar

    2 abonnés 53 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 juin 2024
    Nouveau film social de ladj ly.
    Le réalisateur de kourtrajme nous plonges encore une fois dans l’univers des oubliés de la république .
    Ce n’est certes pas au niveau des misérables mais cela reste un bon film .
    Gérard Roux Perso
    Gérard Roux Perso

    2 abonnés 53 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 juin 2024
    l'auteur a concentré en 1h40, tout ce qu'on a pu lire ou entendre sur les tensions dans les cités, les conflits avec les autorités, le manque d'humanité de certains maires, ...et là, ça nous permet de tout compte et de mesurer comment tout s'enchaîne !. Les acteurs sont tous très juste et le décor bien choisi
    defleppard
    defleppard

    375 abonnés 3 367 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 mai 2024
    Bâtiment 5. Univers de quartier cité, HLM délabré, lutte des classes au quotidien. Des raccourcis, de l'exagération, exemple l'évacuation avec coup de pieds aux fesses. Trois étoiles.
    Charles R
    Charles R

    9 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 mai 2024
    Le film aurait dû se concentrer davantage sur la psychologie de Blaz et l'explication de son geste. Mais le film s'éparpille un peu partout et ne sais pas où il souhaite amener le spectateur. Dommage...
    Tom Cherel
    Tom Cherel

    1 critique Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 16 mai 2024
    Ce film n'est pas très bon je trouve, on y voit des gens se plaindre qu'ils n'ont rien, mais ne font rien à par faire des dégats dans toute la ville. On y voit les anciens qui travaillent et les jeunes qui ne font rien. Je ne sais pas quel message à voulu faire passer le réalisateur dans ce film.
    C'est un remix de BAC NORD mais en plus mélancolique, limite pathétique.
    Redzing
    Redzing

    1 108 abonnés 4 464 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 13 mai 2024
    En 2019, Ladj Ly avait été auréolé du succès publique des "Misérables", son premier long-métrage de fiction, totalisant plus de 2 millions d'entrées en France. 4 ans plus tard, il remet le couvert.
    Sujet similaire, avec une intrigue centrée sur un bâtiment dans un quartier sensible, dont les occupants sont menacés de relogement forcé. Le réalisateur reprend également plusieurs comédiens. Et use de quelques techniques identiques, dont les séquences filmées au drone (bien que n'ayant plus le rôle narratif qu'elles avaient dans "Les Misérables").
    Pourtant le résultat est bien moins convaincant, et n'attirera d'ailleurs pas les foules en salles, avec moins de 200 000 entrées (!). C'est très correctement réalisé, plutôt bien joué, et le film pose des questions sensées sur les quartiers sensibles.
    Le hic c'est que "Bâtiment 5" nous livre beaucoup de déjà vu. Tandis que le scénario tourne en rond sans jamais vraiment savoir où il va, traitant divers thèmes en surface. Jusqu'à un final qui ne résout pas grand chose (on me dira, à l'image de la vraie vie...).
    Mais le principal souci, c'est le message anti-flic et anti-autorité très grossier. Je n'ai rien contre le message en lui-même, Ladj Ly a le droit à ses opinions, et a fortiori le droit de les exprimer au cinéma. Son casier judiciaire bien chargé lui a donné l'occasion de se frotter aux forces de l'ordre. L'ennui c'est qu'ici tout est présenté de manière hénaurme.
    Tous les flics sont antipathiques, provocateurs, et pour la plupart violents. Les situations paraissent pour certaines capillotractées. Tandis que le pompon revient au maire, gentil médecin propulsé à son poste suite à une séquence d'introduction ubuesque. Et qui va devenir en peu de temps un politicard ultra-réactionnaire (costume sombre et cheveux plaqués, c'est cadeau), lâche par dessus le marché.
    Un bâtiment un peu trop gros !
    Alexis COUDERT
    Alexis COUDERT

    55 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 mai 2024
    Ce long-métrage aborde de manière incisive et percutante les aspects politiques et sociaux, mettant en lumière les mécanismes de pouvoir qui avantagent la classe dominante en France. Tout au long du récit, le spectateur est confronté à une analyse profonde des structures de pouvoir et des injustices sociales qui en découlent. Cependant, malgré la force de cette exploration, la conclusion du film peut laisser certains sur un sentiment de non-fini.
    Paulin Brun
    Paulin Brun

    26 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 26 avril 2024
    J’était pas au top de mon enthousiasme en allant voir Bâtiment 5, et c’est parfois juste de la fringale d’aller au ciné + des hasards de la programmation que naissent les belles rencontres. Et c’est exactement ce qu’il s’est passé entre moi et Batiment 5.

    Pourtant, le film a été passablement étrillé par une certaine critique avec laquelle il m’arrive assez souvent d’être alignée. Et j’avoue que pendant le film, j’ai été souvent attirée par le côté obscur de la force critique et j’ai pu rejeter le scénario, un peu trop « franc du collier » pour une bonne petite électrice parisienne comme moi.

    Mais revenons un peu en arrière. Ladj Ly met en scène un quartier en très grande difficulté face à son élu, pas élu. En effet le maire, Pierre Forges, prend l’intérim après le décès inattendu de son prédécesseur. Il est préféré par « le parti » (dont la voix est transmise par le biais de Jeanne Balibar, géniale), à l’adjoint historique et issu du quartier, Roger Roche, car il a les mains propres. Immaculées même, car il n’a jamais exercé la politique, et personne ne le connaît vraiment. Et personne n’imagine comment ce père de famille et pédiatre bien sous tous rapports va exercer le pouvoir, ou plus exactement la violence légitime dont il se retrouve soudainement dépositaire. Comme dans son précédent long métrage (l’explosif Misérables), la violence légitime devient oppressive et la réaction légitime.


    Le scénario est plus complexe qu’il n’y paraît. Le seul personnage dont la trajectoire ne varie pas est celui du maire. C’est lui la loi, c’est lui la politique, et il resserre son poing tout au long du scénario, jusqu’à l’impensable. Brillant brillant choix de re-caster Alexis Manenti dans ce rôle de « mâle/mal banal », cet acteur superbe (qui exerçait déjà la violence dans Les Misérables). Cet acteur dont n’émane aucune violence, une virilité un peu molle, une voix mal assurée, qui inspire instantanément la confiance et d’où surgit pourtant le pire.

    Les autres personnages sont tous compromis d’une manière ou d’une autre avec le camp d’en face. Quand je dis « camps », je pense à la collectivité des misérables, face à la collectivité publique et politique. Haby, le personnage principal, fait un stage à la mairie, elle se présente aux élections municipales de sa ville pour sauver le destin des habitants face à l’Etat oppresseur. Le premier adjoint, qui est un enfant du quartier « passé à l’ennemi » et qui a déjà les mains sales au début du film, est encore dans les réseaux de solidarité du quartier. C’est lui qui tient les votes des habitants, et on le retrouve à la cantine illégale du Bâtiment 5, dans une scène où il essaye de se rallier Haby. La femme du maire est une bourgeoise pas très clairvoyante, qui fait preuve de générosité un peu sélective à l’égard des nouveaux arrivés Syriens (chrétiens), et d’une bonne dose de déni face à son mari. Déni qu’elle organise en lui demandant dès les premières scènes de laisser la politique en dehors de la maison, déni dont elle sera superbement punie dans la dernière scène. Les migrants syriens eux-mêmes, jouets d’une politique d’accueil cynique, sont à la fois solidaires des avants-derniers arrivés, et complices du maire.

    La suite sur https://legoutducine.home.blog/2023/12/15/batiment-5/
    Diabloxrt
    Diabloxrt

    37 abonnés 1 435 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 avril 2024
    Après le succès qu'avait été "Les Misérables", le retour de Ladj Ly était forcément attendu. Pourtant, ce "Bâtiment 5" est sorti en se faisant bien moins remarquer. Le contexte et la date de sortie n'ont certainement pas aidé, mais le sujet, très proche de son précédent projet dans l'approche des thématiques, est peut-être aussi en cause. C'est donc avec une envie de retrouver ce que j'avais adoré dans sa précédente réalisation, que je me suis lancé dans le visionnage de ce projet. Sur le papier, le long-métrage emprunte effectivement les mêmes chemins que son prédécesseur, avec un fond qui change pourtant de cibles. Là où le film précédent avait traité de l'escalade de la violence, celui-ci cherche à approcher un fond plus politique, en traitant de la frontière entre les élus et la banlieue. Un sujet qui ressemble donc beaucoup, mais qui est traité via un autre angle. Maintenant, la question est de savoir si ce sujet est bien mis en situation. Je dois avouer que lors de l'amorce du film, j'ai eu assez peur. Si j'ai vite retrouvé la patte visuelle assez intéressante de Ladj Ly, via un premier plan-séquence en guise d'introduction, la suite de la première scène a eu du mal à m'embarquer. On distingue très rapidement le problème de ce projet, à savoir qu'il est beaucoup trop verbal. Si dans l'introduction, le problème est qu'il s'éternise trop à essayer de nous montrer la misère, dans la première partie du film, cela se caractérise par un manque très flagrant de subtilités dans les dialogues et dans les séquences. Sur toute la première heure, on a un sentiment de voir un empilement de séquences qui ressemble à un cahier des charges. Il faut la séquence de violences policières, celle où l'on voit l'entraide en banlieue, celle où le maire montre ses opinions, etc... Et en soi, c'est là que ce film se montre moins fort que "Les Misérables". Ce dernier, que l'on soit d'accord ou non avec son propos, avait réussi à jouer sur l'ambiance et à ne pas trop en raconter. Il montrait avant de dire, ce qui faisait que les thématiques étaient totalement dans la continuité de l'histoire. Ici, ce sont bien plus les thématiques qui amènent le scénario, ce qui pose problème. C'est assez déconcertant, en tant que spectateur, que nos personnages doivent nous verbaliser ce que le film cherche à nous dire. Et c'est même dommage, que ces mêmes personnages passent un peu au second plan à cause de cela. Pourtant, le casting se débrouille vraiment bien et les acteurs réussissent à être très crédibles. J'allais donc finalement me préparer à passer un moment banal face à ce projet. Même si la maîtrise visuelle était là, la façon dont le fond était présenté me dérangeait. Mais heureusement, tout réussi à changer dans la deuxième partie du long-métrage. À partir de là, on retrouve enfin ce qui fait la force de Ladj Ly. Enfin, le film arrête un peu de nous abreuver de dialogues trop remplis, et il va bien plus nous montrer et nous faire ressentir les choses. Je pense notamment à cette sublime séquence de l'expulsion, qui est assez forte à voir. Cette scène semble assez naturelle, Ladj Ly a certainement laissé sa caméra tourner alors que tout se dérouler. Via une approche en caméra portée et avec le minimum de dialogues possibles, l'ambiance prend et on est dedans. Cela se concrétise au sein d'une séquence très forte pour la conclusion, qui vient encore montrer la force de ce réalisateur à vouloir porter une ambiance et à laisser son casting jouait au naturel. Comme dans son précédent film, elle porte un propos assez fort, car il réussit à ne pas tomber dans une vérité absolue, le point de vue va bien plus être neutre au milieu de ces événements. Certes, on peut reprocher à cette scène finale d'être une sorte de reprise moins forte de la scène de fin de "Les Misérables". On sent que le réalisateur a voulu reproduire le même choc, et elle est malheureusement moins marquante. Mais c'est finalement par là que je dois terminer ma réflexion. Si je trouve des qualités et des défauts à ce film, le point le plus complexe de ce projet est son rapprochement trop grand avec "Les Misérables". D'un côté, on peut le comprendre, le long-métrage s'inscrivant dans une continuité logique. Mais de l'autre, peut-être que ce film aurait été plus appréciable s'il avait eu un recul supplémentaire par rapport à cela, en ne cherchant pas systématiquement la comparaison. Et je parle aussi bien de l'approche que le réalisateur peut avoir par rapport à son œuvre, que de notre façon dans juger cet ensemble. En bref, le film peine donc à correctement se raconter dans sa première partie, mais il montre toutes ses forces dans sa seconde. Et au global, la maîtrise visuelle du réalisateur se ressent, et le casting livre un très bon travail. Par conséquent, même si c'est effectivement moins fort que sa dernière réalisation, Ladj Ly livre encore un projet solide. Pour conclure, un moment avec des défauts, mais qui se défend.
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