Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Debo
5 abonnés
34 critiques
Suivre son activité
5,0
Publiée le 9 décembre 2023
C'est incroyable quand même concernant les critiques a 0.5, quand on regarde les autres films que ces personnes ont critiqués, on se rend compte que ces gens gens n'ont certainement pas vu ces films, mais sont justes haineux! Vu en avant premiere avec l'équipe du film, c'est excellent et très juste. On y parle d'un sujet rarement évoqué et pourtant qui bouleverse tant de vies. Le scénario est tiré du vécu du réalisateur et de certains acteurs , c'est sans doute pour ça qu'il est si proche de la réalité et que pour une fois, ce n'est pas un film bourré de clichés et de trucs bizarres comme on en voit souvent dans les films traitant des banlieues. .Les acteurs jouent tres bien et sont très convaincants.BRAVO
De nouveau à l’affiche, Ladj Ly avait la pression sur ses épaules après la réussite de son premier long-métrage « les misérables ». Toujours dans son style, « Bâtiment 5 » est un sujet qui expose une problématique similaire mais sur une situation beaucoup plus concrète. Imagé de cette manière, les conflits entre la police et les quartiers (chapotés par le maire), prennent une tournure différente et très intéressante. Le film est rempli de vérités, dirigés par des répliques tranchantes mais aussi des détails qui font toute la différence. En revanche, malgré la trame principale du film, certains aspects du scénario manquent de développement. Dans un premier temps élément central du film, la présentation de Haby aux élections est ensuite complétement mis de côté, et n’apporte donc peu au déroulement de l’histoire. Le personnage de Tania (joué par Judy Al Rashi), syrienne réfugié en France, manque lui aussi de développement. Présente tout au long du film, elle ne sera jamais déterminante comme l’on aurait tendance à le penser. Obligé également de souligner les très bonnes performances d’Anta Diaw et d’Aristoste Luyindula, même si certains acteurs secondaires spoiler: (par exemple l’infirmière qui annonce l’état de la cuisinière dont l’appartement à brûler) ont un jeu moins aguerri qui entache leur performance. Bâtiment 5 reste un très bon film avec de vrais enjeux de société et est un retour réussi de la part de Ladj Ly.
Dans une cité de la région parisienne qui ressemble à Montfermeil, une jeune femme d’origine malienne, vive et impliquée dans le tissu associatif local découvre que la municipalité a le projet d’exproprier les habitants du vaste bâtiment 5 avant de le détruire. Elle va s’y opposer en menant un combat politique quand d’autres, plein de colère, optent pour la violence. Un film très bien photographié et mis en scène, formellement maîtrisé, qui nous plonge dans le tourbillon des évènements qui vont embraser la cité une veille de Noël et nous montre les attitudes différentes, opposées, des personnes concernées : les décideurs, soit inconscients des réalités qui sont pourtant très proches d’eux, soit cyniques et intéressés ; les habitants, aux modes de vie teintés d’Afrique, parfois à la limite de certaines menues règles, humiliés, broyés. Un film au rythme vif, à la narration puissante, nuancé car si les puissants sont, pour la plupart, infects les faibles ne sont pas non plus sans travers. Les acteurs sont très bons en particulier Anta Diaw, en résistante-courage et Alexis Manenti, en maire cynique et dépassé
Vu en avant première, très bon film. La montée en pression au fil du film est intense avec un sujet d'actualité sensible. Les acteurs bien que pas connu y jouent de manière remarquable. Encore un film de poignant qui nous prend rapidement et jusqu'au bout. Je recommande a voir.
Film vu en avant première en compagnie des acteurs du film. C’est poignant et touchant, de vrais sujets de société sont mis en lumière de façon très juste et très intelligente. Bravo pour la production la réalisation et aux acteurs qui sont très abordables, si simple et si investis. Merci
A l"époque de sa sortie "Les Misérables" avait fait l'effet d'un uppercut dans le paysage du cinéma français et on attendait Ladji Ly sur son second film. Essai transformé avec Bâtiment 5 qui reprend les ingrédients du second. Une connaissance profonde de la banlieue et de ses paradoxes. Un casting costaud et une écriture sincère qui met en avant le "vivre ensemble". Sans révéler le contenu du film, il nous cueille sans qu'on s'en aperçoive vraiment et après sa dernière image on reste hanté par sa dernière scène, un résumé des deux solutions qui s'offrent aujourd'hui aux jeunes de banlieue.
Ladj Ly savait pertinemment que son après "Misérables" allait être scruté de très près. Le réalisateur, tout en se renouvelant, reste fidèle à son cinéma engagé et politique axant son film autour de l'urbanisme en banlieue, un thème qui peut a priori sembler peu exaltant mais qu'il sait rendre passionnant, en échafaudant un film choral, où l'on sait certes dans quel camp il se situe, mais en ne condamnant personne sans juger et en donnant de l'espace à chacun de ses protagonistes, quel que soit ses idées pour "le mieux vivre ensemble", puisque c'est l'idée générale qui est censée prévaloir dans la modification de l'habitat social des cités. Réalisé et monté avec efficacité, Bâtiment 5, sans doute moins intense que Les Misérables, mais pas moins dense, laisse monter la tension jusqu'à l'acmé de son dénouement. Brillant sans ostentation, le film bénéficie d'une écriture sans ratures, au fil d'un récit dont la puissance se construit scène après scène. L'interprétation est aussi parfaitement calibrée pour ne pas céder à une quelconque caricature et le moindre petit rôle fait mouche. Mais dans ce concert bien accordé, c'est de loin la remarquable Anta Diaw qui impressionne le plus, une personnalité lumineuse dans un univers aux teintes bien plus sombres.
Après Les Misérables, ce deuxième film de Ladj Ly est centré sur un personnage féminin, Haby. Elle vit dans une ville baptisée Monvilliers dont le maire meurt brutalement. Pour le remplacer, un jeune médecin, Pierre, accepte l'interim. En très peu de temps, il va faire voter quelques mesures radicales dirigées contre les jeunes. Puis, après l'incendie d'un appartement dans un bâtiment délabré, il va rapidement comprendre comment il peut en profiter pour faire évacuer d'urgence les habitants, pourtant propriétaires de leur appartement... Le scénario est efficace, resserré, les personnages bien travaillés, l'interprétation très juste (superbe Anta Diaw), la photographie soignée. La tension dramatique monte à mesure que se déroule l'histoire et la dernière scène dégage une réelle puissance émotionnelle. Un film fort, dont l'action est située en 2005 par Ladj Ly, mais toujours d'actualité.
Dans son nouveau film toujours sur le thème de la vie en banlieue, le réalisateur traite des problèmes récurrents de la population pauvre et souvent immigrée d’une ville de banlieue. Il s’agit là de l’expulsion brutale des habitants d’un grand bâtiment. Le réalisateur expose avec beaucoup de réalisme les circonstances de cette expulsion. Il décrit très bien les rapports difficiles entre ces habitants avec la mairie et la police. Le film est oppressant et intéressant à visionner et l’on suit particulièrement les réactions pleines d’espoir de cette jeune militante locale qui veut absolument changer les choses.