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FaRem
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3,0
Publiée le 10 avril 2024
Après le décès du maire, le Conseil municipal nomme en intérim Pierre Forge, un pédiatre réservé et inexpérimenté qui va apprendre le métier sur le tas. "Batiment 5" nous plonge dans le quotidien difficile d'un quartier fictif chamboulé par un projet de rénovation. On suit le nouveau maire, l'adjoint, une militante et des habitants tendus au milieu d'enjeux sociaux et politiques. Après la police dans l'excellent "Les Misérables", Ladj Ly s'attaque donc aux politiciens dans un film où les victimes restent les mêmes... Un film où l'on ne retrouve cependant pas la même puissance narrative et émotionnelle à cause d'une histoire très convenue et mélodramatique. C'est peut-être injuste de comparer les deux films, mais c'est normal d'avoir de grandes attentes après un tel premier film. "Batiment 5" est quand même pas mal, car Ladj Ly sait raconter des histoires et faire passer des messages, mais ce n'est ici pas avec la même intensité ou puissance.
Edifiant sur le ravage de décisions trop abruptes! Le maire par intérim, croit avoir trouver les solutions miracle à la Va -t-en-guerre, alors qu'il ne fait que souffler sur les braises. Tout est exposé : insécurité, violence, dégradations urbaines, provocations, misère, injustices collatérales, manifestations,... Les scènes fortes se multiplient, progressivement de + en + dramatiques, jusqu'à atteindre inévitablement à un pétage de plomb mémorable assez angoissant. Le 1er adjoint a beaucoup de charisme (ancien maire dans les Misérables du même réalisateur); DIAW la combattante raisonnée dégage une force contenue redoutable; MANENTI rigide et froid représente assez bien le politicien "cowboy" décomplexé peu humaniste. Fait réléchir!
J'ai rarement un film aussi mal écrit, aussi mal interprété. J'avais adoré les misérables, le premier film de Ladj Ly mais je dois avouer que ce film ne m'a pas plu du tout, je ne suis absolument pas rentré dedans. J'ai même trouvé la fin pathétique, j'étais mal à l'aise tellement je trouvais ça mauvais. J'ai rarement été autant déçu d un film, son premier film avait mis la barre haut mais la c'est la douche froide.
Après les misérables voici le nouveau film de Lady ly, un film interessant, un film sombre qui nous montre la différence des classes sociales dans un ville fictive ou un nouveau Maire intérimaire vient mettre son grain de sable. Alexis Manenti joue le rôle de Pierre Forges, ce maire. J'ai vraiment aimé le rôle de Haby Keita, joué par Anta Diaw, qui m'a vraiment épaté. J'ai mis la note de 3,5/5 ou 7/10.
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Comme une sensation de déjà vu et entendu mille fois, renforcé par l'impression que rien ne changera jamais. Ladj Ly fait de son mieux pour tenter d'être impartial, et il y réussit plus ou moins bien, mais son film sent la réelle sincérité.
Le sujet est louable, les conditions désastreuses dans lesquelles sont logés ces gens dans les cités. La spéculation tout cela est montré. Mais les personnages sont infiniment moins définis que dans les misérables. De ce fait la démonstration perd de sa force humaine pour devenir un pamphlet desincarné.
Après Les Misérables, Ladj Ly se présente comme le porte-parole des banlieues au cinéma. Alors que son premier long-métrage, c’était penché sur la violence policière, celui-ci prend plus de recul sur la situation. La police aura toujours sa place, mais cette fois, Ladj Ly montre qu’elle est le bras armé de politicien voulant réprimer les quartiers. On voit comment les habitant sont totalement mis à l’écart des différentes politiques de la ville. Ces habitants doivent s’en sortir par eux même pour obtenir la moindre chose. Les bâtiments du quartier sont totalement insalubres et délaissés de service public.
Au lieu de les aider, la municipalité leur fait comprendre qu’ils ne sont pas les bienvenues. C’est un regard pertinent sur les plans de rénovation urbains qui se multiplie depuis plus de 20 ans. Ces politiques n’ont pas pour but d’améliorer le quartier pour ses habitants, mais de le gentrifier. Les populations se retrouvent chassées ailleurs, à défaut de pouvoir s’y reloger.
Pour autant, ce récit n’est pas une victimisation des habitants des quartiers populaires, mais plutôt un puissant cri pour montrer qu’ils existent. Grâce à ce film, ils se font entendre. Le symbole est l’énergique Anta Diaw. Pour son premier rôle d'envergure, elle est impeccable. Batiment 5 respire l’authenticité. Déjà, car une grande partie du casting sont des habitants d’un quartier populaire. Puis grâce aussi aux acteurs principaux de grande qualité. Parmi eux, on retrouve plusieurs qui étaient déjà présent sur Les Misérables comme Alexis Manenti et Steve Tientcheu.
Film qui peine à démarrer puis qui change plusieurs fois de style, film catalogue où on a essayé de reprendre les ingrédients des Misérables mais sans jamais arriver à avoir une histoire organique et des personnages sortant des stéréotypes (sauf l'héroïne très réussie). Beaucoup d'histoires démarrées non finies, c'est frustrant..
Le film raconte l’histoire d’Habi, une jeune femme dévouée et altruiste qui se consacre avec ferveur au service de ses voisins. Tout au long du film, elle poursuit sans relâche sa quête incessante pour améliorer la vie de celles et ceux qui l'entourent.
Dans « Bâtiment 5 », l’immeuble de grand ensemble est humanisé à travers ses résidents. On est plongés chez eux, dans leur intimité et nous sommes témoins de toute la précarité sociale et sanitaire qu’il abrite. Le film émerge comme un témoignage éloquent, capturant l'essence même de la lutte pour la dignité au sein d'une communauté représentée par le personnage d’Habi. Le pari est réussi, Ladj Ly parvient à esthétiser et romancer la lutte contre le mal logement sans être dans la caricature. Les plans sont beaux, travaillés et la photographie du film renforce l’esthétisme de ce dernier.
« Bâtiment 5 » se distingue comme un film engagé et engageant, offrant une vision captivante de la réalité complexe de la banlieue. Malgré quelques moments de flottement, la force du film réside dans sa capacité à toucher profondément le spectateur, à élever la voix contre le mal logement et à mettre en lumière la dignité souvent oubliée au sein des immeubles de grand ensemble. Ladj Ly, avec son talent incontestable, a réussi à créer une œuvre cinématographique qui résonne au-delà de l'écran, invitant chacun à réfléchir sur la nécessité de lutter pour un logement décent et une vie digne.
Ce film est une catastrophe. Non-seulement l'histoire ne tient pas la route mais la manière de traiter le sujet est totalement contre-productive. Ladj Li pourra répéter à l'envi qu'il a connu la banlieue, ce n'est pas parce qu'on sort de Montfermeil qu'on s'appelle Cosette. Sa vision de la politique est ridicule et caricaturale. Les familles de cité dont il narre les difficultés quotidiennes le sont tout autant. C'est mal écrit, mal mis en scène et la scène finale dans la maison du maire atteint les sommets du ridicule. Pathétique.
Le film montre toutes les bonnes raisons de ne pas démolir le bâtiment 5 comme tous les autres. Ça évite beaucoup de violences de la société. De beaux décors urbains et une musique qui colle bien
Un long bâillement durant tout le film, mais je me suis forcé à rester jusqu'au bout dans une salle presque vide de Paris.. Scenario totalement prévisible, des clichés gros comme une maison. Bon, on a compris, on compatit avec les victimes du racisme des logeurs, mais on a vu plus des films plus convaincants. Un film digne du premier amateur de banlieue venu, pourvu qu'il soit muni d'une caméra bon marché.
De Ladj Ly (2023). Souvent didactique , presque documentaire comme pour son premier film ''Les misérables''. Ladj Ly connait bien la banlieue et tout ces travers entre paupérisation, exclusion et mal logement. Dans son nouveau film (le deuxième), le réalisateur essaie de nous livrer un pamphlet sur le mal logement et les magouilles autour de la politique de la ville et du logement. Même si joué notamment par de vrais habitants de quartiers dits de banlieue, le film devient vite très caricatural avec un peu trop appuyé une victimisation sous jacente. Du début anecdotique , le film vire carrément au trop c'est trop (notamment la fin). C'est dommage car on finit par se désolidariser des personnages. Considérant presque qu'ils sont presque responsables de leurs sorts. Avec Anta Diaw, Alexis Manenti, Aristote Luyindula.