Ce film est une histoire de bobos, écrite et réalisée par une bobo, subventionnée par notre pognon, et dans laquelle l'ultra bobo bien à gauche Justine Triet, dans la droite ligne de ces français "citoyens-du-monde-avant-tout" qui ont décidé d'ignorer jusqu'à leur propre langue, trop ringarde, et qui pense que ça va faire "genre" (et que ce sera plus vendeur à l'international ?), réussit ici l'exploit ultime de nous infliger pompeusement dans ce film français
qui se déroule dans un bled pommé en haute montagne,
entre 70 et 80 d de dialogues en anglais sous-titrés, au prétexte (sans doute toujours pour faire genre) que le personnage principal, tenez-vous bien, est
une allemande vivant en France, mais qui a décidé de parler exclusivement en anglais avec tout le monde, y compris avec son mari et son gamin ... et même avec son avocat, et même avec la juge et le procureur, le tout, sans traducteur.
.. Réalisme, quand tu nous tiens.... Y a pas à dire.... On atteint des sommets de vraisemblance et de réalisme quand on écrit ses scénarios sous substances ou qu'on subit les effets du COVID ou du vaccin sensé nous en protéger...
Bref, ce film, qu'une critique également bien bobo de gauche en France et grassement payée aux USA pour le porter aux Oscars, encense et qualifie de génial au regard d'une pseudo-intrigue familiale invraisemblable, chiante à mourir qui semble les prendre par surprise, alors que pour n'importe quelle personne du peuple, dite "normale",
le conflit du couple
n'est en réalité que ce que chacun sait déjà depuis longtemps, à savoir le triste révélateur évident de cette catégorie de la société nombriliste qui ne vit que pour elle-même tout en prétendant se préoccuper des autres, ce film donc, est un chef d'oeuvre mortel d'ennui à l'image des déclarations convenues de sa bobo-réalisatrice à la réception de sa palme.
Seul point positif ou pas :
le procès
est plutôt bien filmé et pourrait presque avoir l'air réaliste, si chacun des intervenants ne prenait pas la parole quand bon lui semble et si
l'accusée était au moins assistée d'un traducteur assermenté pour pouvoir continuer à s'exprimer en anglais devant des jurés qui, dans la "vraie vie", entraveraient que dalle à ce qu'elle bave
.
Si vous avez encore la moindre hésitation sur l'individu que vous pensez être -- bobo ou pas ? -- dans la société, je vous recommande donc vivement le visionnage de ce film-test pour savoir où vous vous situez. Je vous le recommande également si vous avez besoin d'un doux accompagnement pour une somnolence digestive d'après-repas, à moins, bien sûr, que vous n'ayez tout simplement du sommeil à rattraper....
Dans le cas contraire, épargnez cette croûte à vos yeux et à votre cerveau.
J'ai mis 1 pour le chien qui joue excellemment bien, -3 pour la qualité du scénario pourrave injustement récompensé par les Oscars et qui aurait dû revenir au génialissime "Pauvres Créatures" et -2 pour la qualité minable de la réalisation qui, par instants, n'est pas loin d'égaler la qualité téléfimesque de Capitaine Marleau, les beuglements de Corinne Masiero ...