Génialissime ! Kurosawa sait narrer les histoires de samuraïs. Un film réservé aux amateurs car beaucoup trouveront le temps long...Mais quelle ambiance ! 5 étoiles.
J'ai vraiment été décu par ce film. Si je l'ai vu c'est qu'il était en très bonne position sur le site IMDb ( 13ème).. Mais quelle déception.. les personnages hurlent, sont trop hystériques , rien ne se passe...
très bon film d'époque, bon scénario. On ne s'ennuie pas malgré les 3h25 de bande, Chaque scène a son importance. On sait plus en faire des films comme ça....
Un chef d'œuvre . Humanisme et honneur sont les mots clés qui définissent ce film que je considères comme le meilleur de l'histoire du cinéma . Un jeu d'acteur éblouissant , une musique grandiose et un scénario remarquable, ponctuent un grand moment de cinéma .
Si t'as pas vu les Sept samourais sur grand écran, tu as beaucoup de chance ami Internaute, car tu vas pouvoir vivre une fabuleuse expérience cinématographique le jour ou le verra !
Vraiment étonné par la moyenne des spectateurs qui lui mettent deux étoiles sur cinq à l'heure actuelle. Mon côté bon samaritain me forçant à mettre mon grain de sel pour espérer voir la moyenne de ce chef d’œuvre monter un peu... Alors que dire des sept samouraïs, d'une part il à beau dater de 1954 ce film est toujours aussi beau, aussi magistral. L'histoire est originale pour le coup ( même si certains ont l'impression d'un déja vu avec les différents remakes, c'est cette œuvre qui inspire ). Les acteurs sont vraiment convaincants avec cette démesure propre à ce genre de cinéma, notamment avec Toshirô Mifune. La mise en scène est tout simplement niquel, les plans etc tout y est. La musique colle vraiment bien, de plus le noir et blanc rend encore plus belle cette grande œuvre d'Akira Kurosawa. Un film à voir dans sa version longue si possible pour un peu plus de 3h de régal !
C'est un film qui m'a profondément marqué, qui creuse profondément et qui m'a donné matière à réfléchir. Je peux donc lui pardonner ses petits défauts.
Au-delà du fait que "les 7 Samourais" soit un excellent film qui n'a pas si mal vieilli, si l'on excepte les images noir et blanc et la bande-son parfois "superposée", le point le plus frappant est l'incroyable modernité de la mise en scène. On a affaire a un chef d’œuvre intense, captivant, émotionnellement chargé, et certainement novateur par rapport a son époque. A voir sans hésitation.
Franchement je pensais que j'allais me faire chier, car les films cultes et moi ça fait deux, de plus le film fait plus de 3h...je me suis dit "et merde"! Puis quand j'ai lancé le film je fus captivé tout de suite, l'ambiance vieux japon est là, quasiment tous les acteurs jouent de manière juste, et le casting pour les sept samouraïs est vraiment bien choisi, on a toute les sortes de samouraïs qui auraient pu exister mais de manière authentiques, donc faut pas s'attendre à des samouraïs super stylés de la mort comme dans les mangas ou autres films suréalistes hein. On s'attache beaucoup à la plupart de ces samouraïs, et le film est vraiment captivant à regarder malgré qu'il soit long, tout est vraiment bien maîtrisé. Franchement je ne regrette pas d'avoir regardé ce chef d'oeuvre.
Il faut être indulgent, resituer ce film en 1954, le voir et ainsi comprendre qu'il s'agit des films fondateurs du cinéma. Certes, l’œuvre a vieilli mais la poésie demeure intacte tant le cœur pur de ces samouraïs défendant un village méprisable fut d’une portée universelle et absolue.
Un long-métrage mythique, sans doute le plus célèbre film de l'histoire du cinéma japonais et celui qui confirme la renommé de son auteur, quatre ans après "Rashomon". Les conditions n'étaient pourtant pas réunis pour un tel succès : un scénario réécrit plusieurs fois, un budget maintes fois dépassé et un tournage éprouvant, étalé sur un an, à ranger aux côtés des plus cauchemardesques tels "Apocalypse Now. Au final, Akira Kurosawa signe une fresque immense sur la bravoure et la générosité en montrant des Samourais prêts à défendre non pas des seigneurs mais des paysans sans contrepartie. Le cinéaste alterne avec une facilité déconcertante les scènes comiques, tragiques ou de combat. Il fait également état d'une influence occidentale jamais reniée ; la première partie centrée sur le recrutement des samourais fait clairement penser au western alors que la suite des opérations lorgne plutôt vers la littérature européenne ("Don Quichotte" notamment). Enfin Kurosawa démontre son implacable sens du rythme : trois heures trente qui passent comme un coup de sabre !
L'avancée des technologies est le pire ennemi pour les jeunes générations voulant apprécier pleinement les vieux films cultes. S'il est aujourd'hui difficile pour un adolescent comme moi d'appréhender objectivement les sept samouraï, les ravages du temps ne font cependant pas tout. Car certes on est ici en présence d'un vieux film, mais quel film ! Prenant place dans le Japon médiéval, le pillage imminent d'un village de paysans constitue la trame principale, dont découle le recrutement par les villageois de fiers guerriers japonais: les samouraïs. Si cette première partie est de moindre intérêt par rapport à la suite du récit, elle à le mérite de donner le ton et d'attiser l'intérêt du spectateur pour les évènements qui vont suivre. Durant trois heures, le réalisateur film une véritable ode au samouraï, qui se révèlent être de véritables incarnations des valeurs que nous chérissons tous: bonté, héroïsme, honnêteté. Aucune tache d'ombre n'obscurcit le tableau vaillant des sept combattants dressés par Akira Kurosawa, contrairement à celui des paysans. Le groupe de «ronin» gagne surtout en profondeur et en crédibilité grâce à l'opposition entre la sensei incarnant la sagesse, et Kikuchiyo et son attitude espiègle. N'usant jamais à outrance de combats ( qui se révèlent particulièrement réaliste ), le réalisateur préfère se concentrer sur les samouraï en tant que personnes et leur relations mutuelles, mais aussi celles avec les villageois. Si les combats n'impressionnent plus techniquement parlant, on comprend facilement en quoi leur réalisation à pu être qualifié de moderne à l'époque, un réel dynamisme étant présent. Au terme de cette fresque héroïque et sanglante, ce film épique parvient raviver nos rêves de gosses: devenir samouraï. Seul le temps passé alterne sensiblement la beauté de l'oeuvre et on en regrette presque d'être née à cette époque.