Je viens de le voir en version longue restaurée. Tout simplement magnifique. Un film chargé en symbolique, avec des plans contemplatifs mais paradoxalement aussi très vivant. J'avais un peu peur des 3h30 mais on ne les voit pas du tout passer tellement le film est rythmé. Un film qui est aussi une belle dénonciation de l'absurdité de la guerre. Toshirô Mifune, le 7e samouraï, est énorme dans son rôle. J'ai souvent du mal à mettre 5 étoiles, mais là je m'incline.
Un chef d’œuvre du cinéma Japonais, non, mondial, à voir absolument.
La forme peut en rebuter certains, surtout les plus jeunes, habitués au formats et façons de filmer actuelles, mais une fois cet obstacle franchi, on est happé par cette fresque du japon des pauvres et des roturiers. la reprise hollywoodienne des 7 mercenaires peut être visionnée, après, en complément.
Bon OK, c'est plastiquement prodigieux et c'est une oeuvre d'envergure, mais j'ai du mal à adorer. Au risque de me faire conspuer, j'avoue avoir préféré le remake américain. J'ai toujours eu du mal avec le cinéma japonais, même avec Kurosawa ( Rashomon est une belle fable intimiste, mais trop austère et exigeante à mon sens.) : il y a dans ses films quelque chose d'hermétique que je ne saurais véritablement définir, raison de ma sévérité à son égard. Il faut reconnaître sa capacité incroyable à diriger les acteurs de façon brillante ( Toshirô Mifune tire son épingle du jeu, dans tous les sens du terme ) et la précision de ses cadrages. Les Sept Samouraïs promet des séquences anthologiques : la scène de l'acceptation de Kikuchiyo par les autres personnages, ou encore celle de l'attaque finale. Malgré ses longueurs parfois abusives, l'oeuvre d'Akira Kurosawa est à voir absolument ( c'est, selon le dictionnaire des films, le premier western japonais ). Je comprends que l'on puisse s'extasier devant, mais les grandes fresques épiques ne m'ont jamais enthousiasmé . Imposant et mythique, quand bien même on dénigre les erreurs de rythme.
La preuve que le cinema est un art dont Kurosawa en est le maitre et nous les élèves. Encore un grand cadeau à Toshiro Mifune pour lui et pour nous. chef d'oeuvre incontournable!
En 1954, Akira Kurosawa secouait le cinéma Japonais avec cette fresque épique alliant lyrisme, violence vengeresse et stratégie humaine. "Les sept samouraïs" ce sont en quelques sortes les messies d'un petit village de paysans, condamnés à abandonner chaque année leur récolte à la venue des bandits. Le film est divisé en trois parties : l'une montrant la recherche de samouraïs prêt à vaincre, au péril de leur vie, une horde de bandits, moyennant aucune récompense si ce n'est trois repas journaliers. La seconde évoque les stratégies, les liens qui se créent, l'attente, les doutes. La troisième, le combat décisif, où les victoires latentes ne seront guère exempte de pertes. Chaque personnage a son propre charisme, qu'il soit sage, angélique, ou comme Kikuchiyo (le personnage du film!) un brin excentrique et déluré. Alors évidemment on peut contester les quelques longueurs passagères (sur 3h20 ça peut se comprendre) mais le récit métaphorique sur les guerres contemporaines étant tellement universel (cf. citation finale) qu'il serait dommage de passer à côté de cet incontournable cinématographique.
Les mots me manque pour parlé de ce CHEF D'OEUVRE du cinema asiatique. Un film de toute beauté, pourvue d'acteur impresionnent, de choregraphie a rendre jaloux les plus grand sabreure du monde,une realisation grandiose , un scenario et des personnage tres travaillé. Les Sept Samourais, 3H20 de jouissance qui nous marqueront a vie.
Malgré sa longueur, cette histoire simple portée par des personnages passionnants et formellement éblouissante n'a pas usurpé son statut de film culte. Un film ambitieux qui restera à jamais gravé dans les mémoires.
Le début du film (les 20 premières minutes) me déçoit un peu (mais juste un peu), ensuite le chef-d'oeuvre prend forme. Les acteurs jouent de manières exagérées mais c'était le style au Japon à l'époque, les scènes de siège du village qui sont violentes sont superbe surtout la dernière sous une pluie torrentielle. Il y a des superbes dialogues et de l'humour.