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Lenalee23
37 abonnés
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5,0
Publiée le 7 novembre 2009
Quelle claque... Ce film est vraiment un des plus grands film du cinéma asiatique et mondial. J'ai regardé les films de Kurosawa dans l'ordre chronologique de leur sortie et jamais je n'ai été déçu, toujours j'ai trouvé ses films magnifiques et de très très bonne qualité mais celui la hormis Rashomon qui l'égale est au dessus des autres et de bons nombres de chef d'oeuvre du cinéma universel. Toshiro Mifune et Takashi Shimura les deux acteurs fétiches de Kurosawa sont comme à leur habitudes énormes de talent, de véritables Dieu du grnd écran.
"Les Sept Samouraïs" est considéré comme un monument du Septième Art et une chose est claire, ce n'est pas moi qui ait envie de le descendre de son piédestal. Car sans conteste, ce film mérite à plus d'un titre son rang. Pendant plus de trois heures qu'on ne voit bien sûr absolument pas passer, l'oeuvre révèle une densité narrative et émotionnelle d'une richesse inépuisable et d'une profondeur intense. La mise en scène du grand Akira Kurosawa est somptueuse, d'une précision à couper le souffle, mélangeant magistralement lyrisme et symbolisme avec une puissance incroyable. Les touches d'humour toujours égrénées au bon moment, la très grande qualité de la musique et le jeu parfait des comédiens (mention toute spéciale à Toshiro Mifune qui est IMMENSE) ne font qu'ajouter au plaisir à la vision de ce film éternel.
Peut-être le plus grand chef d'oeuvre du 7eme art réalisé par le monumental Akira Kurosawa qu iest un des rares réalisateurs au monde a n'avoir réalisé que de bons films. Tout est bon dans ce film : acteurs, mise en scène, scénario, décor, costumes (on s'y croirait tellement els costumes et décors sont réalistes), humour. J'ai cru dans certaines critiques que ce film était long ? non Titanic est long, c'est a cause de gens comme ca qu'on ne pêut aps avoir de versiàon longue au cinéma (voir seven swords dont quasiment la moitié du film a été coupé pour la distribution). Je ne sais quoi dire d'autres si ce n'est que même un ami avec qui je l'ai regardé qui n'est pourtant pas un fan de cinéma (et encore moins de film noir et blanc des années 50...) a adoré ce film. Sans conteste le plus grand film de tous les temps même 4 étoiles est limite honteux tellement ce film est au dessus de tout ce qu'on peut essayer de réaliser. 3h15 passées tellemnt vite avec pendant la premiere heure la recherche des samurais, la 2eme heure tournant tout autour de la stratégie, et la derniere heure de combat.
Echec et mat. Kurosawa se sert de tous les atouts à sa disposition pour remporter la partie de la plus belle des manières. Les sept samouraïs, réalisé en 1954, narre l’histoire de villageois au 17ème siècle qui subissaient régulièrement l’assaut d’une bande de voleur qui ne se faisaient pas prier pour voler les récoltes et vivres disponibles. Sous les conseils de l’Ancien, ils décidèrent de partir à la recherche de samouraïs pour leur apprendre à se défendre. Sept d’entre eux acceptent de venir au secours des paysans.
Le film se base donc sur une triade de personnages que sont les paysans, les bandits et les samouraïs. Trois castes différentes, trois cultures, trois enjeux. Mais comme le laisse sous-entendre le titre du film, les samouraïs occupent une place on ne peut plus importante. Les samouraïs sont des Ronins, autrement dit, ils vendent leurs services aux plus offrants. Ce type de samouraïs connut une grande expansion au milieu du 16ème siècle suite à la guerre civile de l’Onin entre 1956 et 1957. Kurosawa fait de ces sept personnages son élément régulateur de l’intrigue et son liant entre les différentes castes sociales.
Le recrutement des Ronins occupe la première partie du film. Ils sont donc sept. Autant de portraits que le réalisateur japonais ne manquera pas de brosser au peigne fin. Il leur donne une épaisseur psychologique qui ne cessera de croire au fil de l’intrigue. Tout en subtilité, Kurosawa insère les éléments descriptifs de ses personnages, tantôt en prenant le temps de les coudre minutieusement, tantôt en procédant par des fulgurances à l’image par exemple de ce paysan qui reconnut sa femme sous les traits d’une prostituée du camp ennemi. Celle-ci prise de honte, préfèrera se laisser bruler dans l’incendie déclenché par les paysans, flammes salvatrices et dissimulatrices de ses pêchés.
Kurosawa tisse donc un ensemble de personnages très variés ayants chacun leur propres thèmes et sentiments, le tout donnant aussitôt une impression de richesse assez inédite et grisante. Il y a ici une gestion des personnages tout particulièrement intéressante, l’on s’intéresse à une immense palette d’hommes et de femmes et pourtant jamais l’intrigue ne perdra en cohérence, jamais l’on ne regrettera de s’intéresser à un personnage plutôt qu’à un autre. Les temps d’apparition à l’écran ainsi que les éléments de psychologie pure sont distribués avec maestria. Kurosawa déplace ses pions avec une agilité et une fluidité remarquable, en prenant le soin de n’en sacrifier aucun, conservant ainsi toute la force et le potentiel qui sont à sa disposition. Mention spéciale à l’acteur Toshiro Mifune (un habité des films du maître nippon) qui est auteur d’une prestation pour le moins excellente dans ce rôle assez atypique.
Mais le réalisateur nippon ne s’arrête pas là. Il profite de la diversité de la triade en présence pour désormais entrelacer les classes sociales et les enjeux qui leurs sont propres. D’ailleurs l’on remarquera que le compositeur Fumio Hayasaka –auteur par ailleurs de très bonnes compositions- a composé un thème pour chacune des classes sociales. Ce nouvel aspect aux élans historiques apporte dès lors une dimension supplémentaire à une œuvre qui n’en manquait aucunement.
Mais ce qui est probablement le plus impressionnant ici se révèle être la gestion du rythme minutieuse au possible. L’on pourrait par exemple parler de la cohabitation entre les scènes de batailles, épiques et menées d’un rythme assez soutenu, et les scènes d’amour, beaucoup plus lentes et contemplatives (Kurosawa laisse ici une place importante à la nature). Kurosawa alterne les plans de batailles avec des plans beaucoup plus posés ayant pour intérêt d’accroitre la puissance de l’œuvre en mettant en exergue les personnages et l’attente du combat. Tout se déroule dans une fluidité assez folle et pour le moins bluffante. «Les sept samouraïs » c’est près de trois heures et demi de fresque épique qui n’en paraissent que la moitié.
L’art du rythme s’accompagne d’une virtuosité des descriptions tant dans le réel que l’humain. « Les sept samouraïs » pourrait se décrire comme un immense mouvement d’ensemble qui ne néglige jamais les détails. Une œuvre riche et globale, un choc culturel… L’œuvre n’aura pas volé son statut de chef-d’œuvre du septième art.
« Nous avons encore perdu ! Ce sont les paysans les vainqueurs, pas nous !... »
Film de légende pour une très grande partie du public, il existe pourtant une certaine catégorie de spectateurs (minime ceci dit) à ne pas avoir été emballé par l’œuvre dantesque de Akira Kurosawa. Sa fresque épique qui dépasse les 3h a le défaut de tourner à vide très rapidement, l’ensemble des acteurs n’étant guère convainquant (interprétant leur rôles grossièrement), Les Sept samouraïs (1954) s’avère être en fin de compte, un film lassant auquel on se force à rester jusqu’au bout au cas où le film parviendrait à nous surprendre, mais c’est peine perdue. Quant à ceux qui crient au scandale face au remake U.S de John Sturges, on préfèrera amplement Les Sept mercenaires (1961) à l’original, le film étant moins long, avec des acteurs charismatiques et attachants, pour une fois qu’un remake en vaut la peine !
Ecrire sur "Les sept samouraïs" c'est comme décrire le sommet de l’Everest, l’inatteignable, le divin, le saint graal du septième art. Ce que je vais dire est très banal mais face à un tel film seul le silence s'impose par respect. Tout est parfait dans ce film, l'histoire universelle, la richesse narrative, la multitude de détails qui fourmillent et dans l'histoire et dans le background, le souffle épique. la mise en scène, le travail sur les raccords. Les acteurs font un sans faute Toshiro Mifune en tête, forcément. Il est plus charismatique que jamais et possède sans doute le meilleur personnages des sept samouraïs. Certainement l'un des plus grands chef d'oeuvre jamais réalisé.
Un monument . Les 7 samouraïs est un film légendaire qui ériga son réalisateur au rang de grands maîtres. Dans un tel film , rien n'est laissé au hasard , tout y est perfection cinématographique incarnée , de la réalisation (la bataille finale sous le déluge et dans la boue , est mémorable) en passant par l'histoire , en plus de personnages magnifiquement développés et interprêtés. Dantesque.
C'est le meilleur film de Kurosawa !!! Repris par une oeuvre de Strugess nommé "Les sept mercenaires" qui est pas mal mais loin d'être comme l'original. C'est même sans doute la meilleur réalisation Japonaise. Jamais encore un réalisateur n'avait bénéificié de moyens aussi colossaux. Même si il est un noir et blanc et sous titré on ne s'ennuie pas une seconde. Il y a une certaine technique théâtrale dans le cinéma de Kuroawa. "Les sept samouraïs" fut une date importante dans le cinéma Japonais.
Voilà la genèse de la plupart des films d'action qui suivront : avant de devenir un classique du western, il y a la version japonaise, classique du 7ème Art. Si la présentation des enjeux est assez rapide, le reste va par contre prendre plus de temps. Il y a tout d'abord le recrutement des samouraïs puis leur arrivée dans le village et enfin la préparation au combat. Chacune de ses étapes est particulièrement développée et nous permet de nous familiariser avec les caractères de chacun des héros mais ils décrivent aussi la vie dans les villages japonais de cette époque tout en s'attardant sur la cohabitation parfois difficile entre ces 2 mondes. Et puis c'est l'assaut, enchaînement de morceaux de bravoure parfois sauvages, mis en scène avec énergie et talent. Le tout culminera dans une séquence finale dantesque, impressionnante, brutale. Direction artistique parfaite, mise en scène impeccable, photo en N&B sublime, acteurs impeccables (mais au jeu un poil outrancier pour moi), musique magnifique bref, un monument, une référence, un classique indispensable. D'autres critiques sur
Une oeuvre immensément culte et populaire."Les sept samouraïs" d'Akira Kurosawa résonnent comme le film de sabres le plus connu du XXème siècle.Avec une sensibilité toute occidentale,Kurosawa transforme une banale histoire de défense des villageois contre l'opprimé en une gigantesque ode aux samouraïs.Car les ronins(samouraïs errants)présents ici n'ont absolument rien à gagner à combattre des bandits.Ni argent.Ni réputation.Juste protéger un village pillé,en respecter leur code d'honneur(le bushido) à la lettre.Ce sont des guerriers vaillants,valeureux,loyaux et fidèles.Et pourtant ceux qu'ils défendent ne leur en sont que très peu reconnaissants...La scène finale est déchirante à ce titre,et la meilleure preuve de l'ingratitude des hommes.Kurosawa est aussi un maître dans l'art de filmer des batailles épiques sous la pluie,sous plusieurs angles(il a inventé la technique du fondu enchaîné)et avec dynamisme.Un beau Noir et Blanc.Une inspiration de John Ford.Des ronins hauts en couleurs,avec entre autres le sensaï sage et stratégique,le novice élégant et discret ou le paysan déguisé rustre et impulsif.L'action du groupe supplante l'envie individuelle.Le Japon médiéval apparaît sous un autre jour.Impitoyable mais porteur de valeurs des plus respectables.En prendre de la graine,et revoir encore et encore cette référence de Kurosawa.
En voulant faire une fresque sur les hauts faits de samourai désoeuvrés tout en rendant un hommage à l'héroïsme pur et désintéressé de ces quelques guerriers qui ont eu le cran de se battre pour rien d'autre que protéger les plus faibles, Kurosawa a accouché d'un immense film que tout amateur de cinéma se doit d'avoir vu.