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    Les Sept Samouraïs
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    Moorhuhn
    Moorhuhn

    146 abonnés 579 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 avril 2013
    Direction le pays du Soleil levant pour la deuxième chronique de notre catégorie "Classiques et cultes". Aujourd'hui je m'attaque à un titan avec le célèbre film Les 7 Samouraïs sorti en 1954 et réalisé par le grand Akira Kurosawa. Cinéaste que j'ai mis du temps à apprécier à sa juste valeur d'ailleurs. Adorant la majorité des films que j'ai pu voir de lui désormais, j'avais envie d'évoquer mon amour pour le film qui l'a rendu réellement célèbre en occident et qui a été un très gros succès commercial mondial à son époque, l'un des premiers d'une telle ampleur pour un film asiatique. Et oui, succès commercial et réussite artistique peuvent très bien collaborer. La preuve avec ce film intelligent et très prenant.

    Malgré sa très longue durée (3h20), le film est tellement riche et rythmé que je n'ai pas vu le temps passer. D'ailleurs j'aimerais préciser en tout premier lieu que le film demeure très accessible, aussi bien aux cinéphiles confirmés qu'aux néophytes. Et ce serait par ailleurs dommage de rater un si grand film qui a su traverser les âges avec brio pour conserver l'efficacité dont il fait encore preuve aujourd'hui.

    Considéré comme un film d'action, les 7 Samouraïs offre en effet un spectacle grandiose tout le long de sa durée tout en n'hésitant pas à prendre son temps pour développer ses personnages et ses thèmes. Le film n'est pas complexe et peut même paraître classique dans sa narration mais tout est si maîtrisé que pour ma part ce fut une sacrée claque qui me confirme tout le bien que je pensais d'Akira Kurosawa. Puis le classicisme n'en est pas vraiment un malgré un déroulement assez simple vu que le traitement donne une autre dimension au film.

    Aucun personnage du film n'est réellement délaissé même si plusieurs personnalités éclatent plus que d'autres. Les sept samouraïs engagés par le village de paysans ont leur raison d'être et ne combattent que pour le "privilège" d'avoir 3 repas par jour. Il ne s'agit donc pas là de protecteurs de personnages importants mais bien de samouraïs pauvres qui appliqueront leur code de l'honneur pour une maigre récompense qui assure néanmoins leur survie.
    Il s'agit bien ici d'une alliance entre différentes individualités, qui divergent parfois, dans un but commun et presque désintéressé. Kurosawa dépoussiérait ainsi le mythe du samouraï fier et aisé. Il l'humanisait même en nous montrant l'attirance que le jeune samouraï du film éprouve pour une paysanne du village, chose alors impossible vu le système des classes sociales de l'époque. C'est cette modernité thématique qui renforce le caractère universel du film dans l'ensemble.

    Le traitement des personnages et la densité thématique rendent ce film vraiment passionnant. D'autant plus que visuellement c'est la classe. La GRANDE classe. Niveau mise en scène, Akira Kurosawa est un géant. La multitude de plans sublimes ne surprend même plus à force mais demeure un régal pour la rétine. Leur composition est superbe. Ajoutons à cela une sublime photographie qui ne fait qu'embellir le tout et hop, nous obtenons là l'un des films les plus aboutis formellement qu'il me fut donné de voir.
    L'utilisation fréquente d'une profondeur de champ immense touche au sublime nous offrant ainsi des images de toute beauté. Kurosawa était décidément un grand faiseur d'images. La manière de filmer les batailles et affrontements est agréablement admirable. Le cinéaste sait balayer l'espace de sa caméra, rendant l'action particulièrement belle et fluide.

    C'est en cela que Les 7 samouraïs brille de nouveau (décidément il ne fait que briller ce film) pendant les scènes d'action. Celles-ci se révèlent intenses, réalistes, dynamiques et Kurosawa n'est pas avare en la matière. Du vrai cinéma épique en somme. Ca change du Hobbit quand même...
    Puis le film sait aussi rester léger malgré sa densité. L'humour y est omniprésent, notamment grâce à la présence du personnage de Kikuchiyo, un homme maladroit, fantasque mais bourré de bonne volonté et sujet fréquent aux sauts d'humeur. Son interprète, le grand Toshiro Mifûne, signe ici une grande performance encore une fois dans le style exubérant qui le caractérisera une bonne partie de sa carrière.

    De manière générale l'interprétation est de qualité. Celui ou celle qui n'aura jamais vu de films japonais risquent de mettre un temps pour s'habituer au jeu des acteurs mais une fois qu'on y accroche c'est un véritable régal. Je saluerai aussi particulièrement l'interprétation de Takashi Shimura dans son rôle de vieux samouraï errant qui se retrouvera chef de sa petite bande. Pleine de classe et de sobriété.
    La bande-son a également reçu un soin particulier. Outre le thème d'ouverture, les compositions d'Hayasaka sont dans le ton et contribuent à l'aspect épique du film. Même si la musique est de qualité, c'est l'utilisation du silence qui anime le film. Pas ou peu de musiques lors des batailles, lors des séquences de nuit... En aucun cas Kurosawa ne fait du remplissage sonore, laissant à maintes reprises l'image s'exprimer d'elle-même. Et ça c'est la classe. Pas de surcharge inutile, on va droit à l'essentiel pour plus de réalisme.

    Mais croyez-moi, Les 7 Samouraïs malgré sa simplicité apparente est plus dense qu'on ne le croit et c'est très difficile d'aborder tout ce qui caractérise ce film. Grâce à un rythme ultra maîtrisé, Kurosawa nous plonge dans une aventure remarquable et accrocheuse. Sa richesse m'a séduit. Entre action, humour et profondeur, ce film n'usurpe en rien son statut de chef d'oeuvre du Septième Art. Tellement remuant que je n'ai jamais regardé l'heure en cours de route.

    La fin du film teintée d'amertume, de tristesse et de cruauté dégage un profond sentiment de nostalgie et démystifie cette époque féodale du Japon. Les samouraïs n'ont rien de surhommes, arrivent et repartent, viennent et disparaissent, leur ordre semblant déjà voué à la destruction.
    La simplicité et la fluidité du film en font quelque chose à la fois accessible et grandiose. Ce chef d'oeuvre fait preuve d'une intelligence permanente et d'une richesse délectable. Comme quoi pas besoin de faire compliqué des fois. Il suffit d'un cinéaste talentueux derrière la caméra, d'une maîtrise de tous les instants et le tour est joué. Avec en prime une absence de manichéisme primaire et une écriture fine et subtile. Les relations entre les personnages sont particulièrement bien tissées et l'intrigue repose beaucoup sur eux c'est réellement très appréciable.

    Un grand film sur la fin d'une époque, la fin d'un mythe. Kurosawa m'a emporté durant ce long périple sans jamais me délaisser, en me proposant du cinéma de grande qualité et m'a lâché avec la sensation d'avoir assisté à une oeuvre d'art de 200 minutes.
    Ce grand classique nippon a gagné toute ma considération et est à ce jour l'un de mes films préférés tout simplement. Une véritable bouffée de générosité cinématographique avec un soin à tous les niveaux. Un film vivant et passionnant qui a remporté mon adhésion. Une véritable claque!
    Appeal
    Appeal

    162 abonnés 569 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 mars 2013
    Il y a un tas de raison pour expliquer en quoi Les Sept Samouraïs est un grand film.

    C'est tout d'abord pour sa durée. Plus de 3h, ca peut paraître pénible, surtout pour un scénario qui se profil dès le départ. On apprend pendant l'introduction qu'un village de paysans va être attaqué, et que le sage du coin conseil de recruter des samouraïs pour le défendre. Tout cela jusqu'à l'attendue bataille finale, à la toute fin du film. Mais ces 3 heures sont totalement justifiées, je pourrai être d'avis que plus long n'aurait pas était un mal. Le nombre de sujets développés est assez hallucinant, et Kurosawa prend le temps de tout expliquer, de tout montrer. Ainsi l'introduction, jusqu'au recrutement des samouraïs, est saisissante, peut-être même la partie la plus fondamentale du film. Kurosawa montre un Japon rongé par la pénurie, pénurie en cercle vicieux puisqu'elle entraîne egoïsme et guerres, qui l'aggrave. Pendant près d'une heure, on assiste à un ballet d'horreurs, de vices, de crises, de désarroi, de cris, de pleures.

    L'arrivée des sept samouraïs est un vrai souffle d'espoir pour notre histoire. Ces hommes sont épris d'humanité, de noblesse, de véritable honneur, de véritable respect du Bushido, et ce malgré la mission qui les attend, une mission sans solde ni titre. Cette deuxième partie va travailler un deuxième sujet, celui de l'opposition entre monde militaire, culturellement élevé et au caractère noble, face aux paysans coupés du monde. Si la première partie montrait le sale comportement de certains samouraïs qui méprisaient les pauvres paysans, Kurosawa se montre juste en égratignant aussi le monde de la campagne, démontrant toujours sa méfiance du manichéisme. Ainsi, il se passe quelque chose de malsain dans ce bout de terre. C'est peut-être de la crainte, de la jalousie ou de la rancoeur, mais les paysans n'aiment pas les samouraïs, malgré qu'ils viennent leur porter gratuitement leur aide.
    Peut-être qu'ici se situe le seul écueil du film. La crainte des paysans vis à vis des samouraïs n'est pas assez exploité, les raisons ne sont pas toutes approfondies, mais le réalisateur se rattrape par un sens du rythme et des scènes variés, toutes intéressantes. Sont abordés des questions sur l'amour, l'honneur, les relations hommes femmes, etc. toutes bien traités.

    La dernière partie du film est la plus ludique, mais la conclusion est extrêmement forte. C'est en effet la bataille, qui sans être spectaculaire (ce sont une quarantaine de bandit contre une poignée de samouraïs et de paysans), est très bien filmée. Les sentiments sont habilement alternés, entre joie, rires et pleurs. La bataille est terminée, et le sentiment est tout autant partagé, entre victoire et défaite, sur une scène conclusive magistrale, toujours dans la sobriété de mise en scène.

    Il y a aussi tellement à dire sur les personnages. Entre les "figures" paysannes, rongés par leurs peurs, ou leur dévouement, par leurs contradictions. Mais surtout il y a beaucoup à dire sur les sept samouraïs, tous différentes, comme sept allégories. Du rônin sage, au samouraï désabusé, la tête brûlée morte de faim et tiraillée par ses passions, ou le parfait samouraï confucéen, travailleur patient qui ne porte en estime que sa perfection. Puis, surtout, l'incroyable faux-samouraï joué par Toshiro Mifune. Une interprétation incroyable (qui n'enlève en rien les très justes interprétations des autres personnages), pleine de mystère, un tempérament fort qui se révèle très pudique, très touché et touchant. Kikuchiyo, son personnage, sert de lien entre les différents univers : lien entre la campagne et les samouraïs, lien entre le bonheur et la tendresse, lien entre l'inexpérience du combat et le dévouement exemplaire, c'est une figure complexe par qui tout passe, et qui nous fait tout ressentir, qui justifie à elle seule les aspects comiques et tragiques du film.

    Finalement, je n'ai pas parlé de la forme du film, mais il n'y a rien à dire sur les plans impeccables, le montage réussit, la photographie souvent jolie, la bonne utilisation de la musique, les dialogues bien écrits, les costumes d'époque, etc. En tout cas, si Rashomon reste mon film favori du réalisateur, ce Sept samouraïs fût pour moi un grand moment du cinéma, que je conseil en premier lieu pour aborder le cinéma japonnais, pour sa relative facilité d'accès grâce à l'universalité de son sujet et de sa morale, tout comme ses qualités cinématographiques indéniables, ou sa très large palette de sujets abordés, qui en fait une mine d'or pour l'analyse, qui reste pour ma part trop succincte.
    Sergio-Leone
    Sergio-Leone

    186 abonnés 1 096 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 août 2021
    (critique 2007)
    Ca y est je l'ai enfin vu! Énorme la réalisation, on voit nettement l'influence qu'a eu Kurusawa sur sergio leone pour les personnages, les montées en intensité avant combat, les dialogues concis et efficaces, certains plans évidents (duellistes avant combat, perso de dos avec en profondeur de champs des personnages ébahis, terrifiés...)...
    Du très grand cinéma avec énormément de classe grâce notamment à de super acteurs comme Toshirô Mifune énorme dans le rôle de Kikuchiyo un de mes persos préférés du ciné qui a sûrement aussi inspiré l'homme sans nom de Leone. "Takashi shimura" est tout simplement parfait dans le rôle du vieux samouraï plein de sagesse et d'expérience, il ressemble à Morgan freeman je trouve dans ce film (ou plutôt M. Freeman lui ressemble). En plus l'histoire est géniale et pleine d'humour, du pur régal et des images magnifiques. Bref je vais encore devoir modifier mes tops! La question est désormais quel film je vais enlever à la place pour faire entrer ce chef d’œuvre...
     Kurosawa
    Kurosawa

    591 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 septembre 2014
    Ce qui est fort avec "Les Sept Samouraïs", c'est qu'il peut autant se regarder comme un divertissement haut de gamme que comme un film hautement philosophique. On peut donc simplement apprécier l'oeuvre comme un film d'aventure trépidant, avec un duel entre bandits et samouraïs, où l'humour d'abord très présent cède lentement le pas à un ton plus grave, jusqu'à un final épique et extrême d'une intensité foudroyante. Mais comme il s'agit de Kurosawa, il faut aller encore plus loin et donc voir ce qu'il se cache derrière l'action. Ainsi, le film pose des questions très sérieuses (mais jamais traitées avec austérité) sur la légitimité de défendre celui qui a priori est plus faible et donc sur les limites du sacrifice. Un classique indémodable, à la mise en scène d'une force inouïe et à l'interprétation de haute volée (Mifune est excellent mais je lui préfère l'immense Takashi Shimura). Un chef-d'oeuvre passionnant, qui émeut autant par un plan fixe bref et silencieux que par un long plan-séquence d'une bataille féroce. Du grand art !
    ghyom
    ghyom

    89 abonnés 150 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 février 2014
    Film fondateur du genre "art martiaux", Les 7 Samouraïs ne vaut pas par le nombre et la chorégraphie de ses combats. C'est avant tout une chronique de la vie dans le Japon médiévale, un exposé de la structure de cette société et des rapports qui la régissaient qui permettent à Kurosawa d'allier moments de comédie et tragédie, souffle épique et parenthèses absurde. Adieux le beau, riche et noble Samouraï, cette image d'Epinal est balayée par Kurosawa pour nous offrir celle de ces Samouraïs vagabonds, échangeant leurs services contre le gite et le couvert, plaçant chacun leur honneur et leurs raisons de combattre où ils le souhaitent. Alors 3h20, d'un film qui prend son temps qui plus est, même pour les plus patients d'entre nous, c'est forcément un peu longuet mais ce léger défaut ne gâche au final pas le plaisir qu'on a eu à le voir.
    Et puis, Kurosawa sait mettre en scène, sait où et comment porter sa caméra pour nous offrir des plans magnifiques. Et il y a aussi un traitement du montage sonore chez lui qui est prépondérant (ça le sera encore plus dans Rashômon). Il y attache une importance qu'on ne retrouve que très rarement chez un autre cinéaste, c'est aussi ce qui rend ses films si immersifs.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 6 octobre 2013
    Mille fois imité jamais égalé. Les 7 samouraïs est un excellent film de samouraï réalisé par le grand akiro kurosawa. Qui signe son chez-d'oeuvre absolu. A voir absolument.
    Benjamin A
    Benjamin A

    717 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 mars 2017
    Dans le Japon du XVIème siècle, alors qu'un pauvre petit village de paysans est en proie à des attaques et pillages de brigands, ils vont faire appel à des samouraïs pour les défendre.

    L’histoire est intéressante, voire passionnante et le très riche scénario la retranscrit bien alors que l'oeuvre est bien rythmée et on ne s'ennuie pas durant les 207 minutes de films. Kurosawa brasse plusieurs genres de manière fluide et subtile, sachant mettre des touches humoristiques, dramatique, d'action ou encore de western et il fait avant tout une peinture de la vie dans un village dans le Japon de cette époque, où l'on suit les Samouraïs vivant au rythme de ses paysans et il arrive en même temps à faire de son récit un constat social.

    Sa mise en scène très fouillée et soignée est impeccable, et sa réalisation, entre ses plans courts et ellipses, est parfaite, tout comme les chorégraphies des combats. Les interprétations sont toutes remarquables, tout comme la reconstitution de cette époque. La photographie en noir et blanc est sublime et on sent l'inspiration venant de grands Américains et de John Ford tout comme Kurosawa inspirera bons nombres de grands réalisateurs à son tour, alors que son film donna lieu à un remake de John Sturges avec Steve McQueen.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 5 mai 2013
    Un des 20 plus grands films de l'histoire du cinéma qui inspira aussi les "7 mercenaires".
    Un chef d'oeuvre tout simplement qui lors de sa sortie connu un succès mondial retentissant, Kurosawa est le maitre du cinéma japonais.
    Kagemusha et ran complèteront ce film. On peut comparer le cycle du samourai de kurosawa au cycle western de sergio leone.
    Ne vous fiez pas à la note "spectateurs" certainement rabaissée par des gamins de 16 ans qui n'ont pas encore la maturité cinéphile pour tenir ce long film aux séquences parfois lentes qui peuvent paraitre pour un jeune public ennuyeuses.
    Pour un public averti ce film est un chef d'oeuvre de quadrages, de mises en scène, de réalisation, de jeux des acteurs etc.
    A VOIR!
    Plume231
    Plume231

    3 932 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 juillet 2010
    "Les Sept Samouraïs" est considéré comme un monument du Septième Art et une chose est claire, ce n'est pas moi qui ait envie de le descendre de son piédestal. Car sans conteste, ce film mérite à plus d'un titre son rang. Pendant plus de trois heures qu'on ne voit bien sûr absolument pas passer, l'oeuvre révèle une densité narrative et émotionnelle d'une richesse inépuisable et d'une profondeur intense. La mise en scène du grand Akira Kurosawa est somptueuse, d'une précision à couper le souffle, mélangeant magistralement lyrisme et symbolisme avec une puissance incroyable. Les touches d'humour toujours égrénées au bon moment, la très grande qualité de la musique et le jeu parfait des comédiens (mention toute spéciale à Toshiro Mifune qui est IMMENSE) ne font qu'ajouter au plaisir à la vision de ce film éternel.
    fandecaoch
    fandecaoch

    1 052 abonnés 2 232 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 31 août 2015
    Les 7 samouraïs : Un grand film japonais qui maitrise parfaitement l’art du cinéma avec le fond et la forme. Déjà, la réalisation est fabuleuse, le coté noir et blanc est pas dérangeant pour un sou et la mise en scène est super, précise et bien pensé avec un montage soignée et donc des combats de sabre bien mené, avec un final des plus sensationnelle. Et que serait un film sans un bon scénario. Mais la plus gosse réussit du film déjà sont ses personnages charismatiques et vite attachants, il y en a surtout un qui sort du lot : celui qui est un peu délirant et rejeté car on se moque de lui, lui il est juste énorme et apport une pointe d’humour appréciable. Et l’histoire est captivante et bien mené puisque c’est un village pauvre qui se fait attaqué régulièrement par des voleurs et ils vont engager 7 samouraïs plus ou moins compétents pour aider le village. Et pourquoi le scénario est bien mené, car on voit chaque étape de leur stratégie, avec le plans, comme ils vont défendes, attaqués… et il y a pas mal de dialogues entre les personnages mais leurs relations sont tellement sympas a suive que on ne voit pas passé les 3H20 et oui c’est long mais pas pour ce film car on ne s’ennuie pas. Et que dire des acteurs, ils sont tous très bons. Donc voila, exclusivement en VO sous titré mais encore une fois cela dérange pas, un must des films japonais a voir au moins une fois.
    Julien D
    Julien D

    1 212 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 mai 2012
    Ce grand classique est sans conteste la plus belle œuvre cinématographique que nous ait apporté le cinéma japonais. Akira Kurosawa parvient à rendre passionnante cette histoire sur une durée de trois en chapitrant son récit en trois parties d’une même durée, entre le recrutement des samouraïs, leur vie dans le village et la bataille finale. La mise en scène très détaillée, la musique et le charisme des acteurs permettent de rendre aussi les scènes de batailles palpitantes que les relations entre paysans et rônins émouvantes et drôles. Mêler ainsi drame social, la violence et l'amour à pertir d'un scénario qui aujourd'hui parrait désuet est un coup de génie de la part du réalisateur nippon. La morale et la splendide photographie noire et blanc rappellent forcément les classiques américains, ce qui explique qu’il inspira un remake en western.
    Raw Moon Show
    Raw Moon Show

    139 abonnés 832 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 septembre 2014
    Quand on a aimé les 7 Mercenaires de John Sturges (qui n'a pas aimé ?) et qu'on découvre brutalement qu'il y avaient 7 Samouraïs à l'origine du mythe, on se le fait vite fait et on prend une claque supérieure, monumentale ! Kurosawa au sommet !
    No Spoiler
    No Spoiler

    21 abonnés 58 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 octobre 2013
    Les Sept Samouraïs est un film qui se décline autour des quatre éléments. L'air d'abord, parfaitement visible grâce aux effets visuels du vent, un vent dont le premier intérêt est esthétique: comment magnifier de meilleure façon la photographie noir et blanc par les miroitements à la surface des végétaux? Miroitements rendus possibles par la force la plus invisible de la nature: l'air en mouvement. Vient la terre ensuite, nourricière pour les paysans et terriblement empreinte d'un tragique patriotisme chez les samouraïs. Le troisième élément est le feu, celui qui détruit les maisons lors de l'attaque des bandits, celui qui permet aussi de veiller en attendant la bataille finale. Mais le cliché du feu guerrier était trop facile 10 ans après Hiroshima, il fallait que Kurosawa annonce le somptueux Pluie noire d'Imamura 35 ans plus tard, il fallait qu'après cette menace infernale une autre surgisse du ciel, plus pernicieuse encore: l'eau! Et voici le quatrième élément, le moins prévisible à l'image du 7° samouraï, la pluie alliée à la terre en une boue qui va retenir paysans et samouraïs dans une inextricable gangue japonaise faite d'interdits et de lois de convention. La pluie qui esthétiquement viendra surpasser le vent avant de l'anéantir, dans ses moirures. Le déluge finalement éteindra le feu de la veillée guerrière et n'autorisera aucun incendie dans une ultime bataille de l'homme contre lui-même, définitivement enfoncé jusqu'au cou dans cette terre japonaise.
    djacno T.
    djacno T.

    37 abonnés 858 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 septembre 2012
    Le chef d'oeuvre du cinéma mondial par le génie du septième art.
    Tous les autres réalisateurs sont en dessous de lui!
    Monumental, intemporel et incontournable.
    Quasiment que des 5 étoiles pour 90% des spectateurs, ça fait 5 étoiles et non 2 comme l'indique la moyenne du blog critique. Il faut lui rendre ses 5 étoiles sachant qu'il en mérite largement plus que les autres
    chrischambers86
    chrischambers86

    13 952 abonnés 12 478 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 3 septembre 2019
    Peut-être le plus grand film asiatique de toute l'histoire du cinèma! Tout le monde a plus ou moins en mèmoire "The Magnificent Seven" de John Sturges! Sinon les cinèphiles avertis, qui se soucie de savoir que Sturges adaptait - fût-ce avec beaucoup de talent - le film d'Akira Kurosawa, sorti sur les ècrans nippons dès 1954 ? En outre, le scènario du film de Sturges est assez peu reprèsentatif du western, puisqu'il est calquè sur celui de Kurosawa, lui même adaptè d'une lègende japonaise du XVIe siècle! Passons [...] Dans cette splendide aventure mèdièvale, le grand Toshiro Mifune donne une vision critique de l'activitè samouraï! Histoire admirable, pleine de bruit et de fureur, de sept samouraïs et de leur chef qui dèfendent des paysans contre les bandits! La première japonaise de ce film èpique tourna au scandale et les auteurs accusès d'atteinte à une des institutions les plus solides du pays : le militarisme et ses hèros! La version ètrangère fut expurgèe : à l'origine les guerriers professionnels restaient au village, exploitant à leur tour les habitants! Le chef d'oeuvre de Kurosawa, avec des scènes mèmorables et inoubliables...
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