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Un visiteur
4,5
Publiée le 4 novembre 2012
Barbarie. C'est le mot idéal pour décrire ce film. On ne ressort pas indemne du visionnage de cette oeuvre dérangeante. Ce qui m'a perturbé dans Salo, c'est le fait qu'il nous met face à l'imagination humaine sans limite en matière de sadisme, de perversion morale, sexuelle et même politique. C'est un film qui est, à mon goût, bien plus choquant que n'importe quel film pornographique. La violence est extrêmement forte, mais ce qui perturbe, c'est qu'elle est presque source de plaisir. Face à ce genre de film, chaque individu réagit différemment. Pour ma part, j'ai réagi en tentant de m'identifier aux différents personnages : c'est quasiment impossible ! Personne n'aime se positionner en victime, mais dans ce film, les bourreaux sont tellement dégueulasses qu'ils sont victimes de leur propre perversion. Un film que je recommande aux amateurs du genre, aux personnes torturées et à tout ceux qui aiment se prendre la tête dans des réflexions sans fin sur la nature humaine. Je le recommande évidemment à une autre clientèle, celle des sadomasochistes, des pervers ou des amateurs de snuff movie qui y trouveront un certain plaisir. Personnellement, je n'ai aucune envie de visionner ce film une seconde fois. Il m'a bouleversé. Je le déconseille vivement à ceux qui souhaite passer un moment agréable devant leur home cinéma le vendredi soir après le boulot. Mais c'est un film unique, une oeuvre de Maestro.
Choquant est bien le mot. C’est bien la première fois que j’ai envie de rendre physiquement devant un film. Même Saw n’avait pas réussit à me faire cet effet là, m’amener vers la limite où tu flanches carrément. Culte pour les esthètes, initiatiques pour d’autres, raté pour beaucoup, c’est un peu tout ça pour moi, comme pour beaucoup de films des années 70, contestataire et iconoclaste. Réussir à adapter du Sade c’est déjà un exploit en soit, le sadomasochisme passant mal à l’écran, en porno chic ou porno tout court. Je le trouve un peu redondant dans le genre du cul, pour du cul pour du cul, mais bon, c’est son choix. Le jeu d’acteur est un peu approximatif, entre certains pour ne pas dire tous sont amateurs , il y a des scènes crues de scatologie et de sévices sexuels diversement explicites. Un discours érotico- intello, un peu nombriliste, mêlant la merde et la lenteur du film. Qu’on le veuille ou non, c’est la meilleure dénonciation du fascisme à l’écran sauf que cela va plus loin jusqu’à la cure cathartique, car on en ressort différend, comme après un choc psychologique profond. Tout est simulé, mit à distance, comme ses scènes de tortures vu à travers des jumelles, ou les excréments pas « réaliste », mais ça marche. Iconoclaste est bien le mot.
Je préfère être enterré vivant dans mon propre cercueil que de visionner ce film une seconde fois. C'est pour vous dire. Je vais pas vous faire le pitch de l’œuvre, je risquerais de faire pipi dans ma culotte. Et j'ai 24 ans. Après ce film, j'étais plus mal que le pire lendemain de gueule de bois de ma plus grosse cuite. Après ce film, pendant une demi-heure, les équilibres de l'univers et de mon estomac se sont modifiés. Après ce film, la vie n'était plus la même. La vie ne DEVAIT plus être la même. L'horreur quoi. Pire encore que couper des spaghettis devant moi. On dit que tout est relatif, sauf dans ce film où l'horreur est absolu (Tatatataam tatatataaaaaaam).
PS : surement la phrase critique la plus juste à propos de ce film -> "C'est le film d'un artiste qui entend renoncer à son art, pour se proclamer malade et fou, tout en accusant la société d'en être la cause: terrifiant, pour le moins." Zurban
Film des perversions pour pervers qui se complaisent dans leurs vices. Bon cela étant dit, c'est daté, on s'y ennuie et on regarde par voyeurisme, mais on s'y ennuie vraiment ferme. Le seul intérêt est de démontrer le malheur de ces pervers, tout y est triste, grotesque, pitoyable. Il n'est pas essentiel de voir ce film, sauf pour les aficionados du cinéma, c'est un aspect de son histoire à connaître, pour les autres : évitez ! A si, quand à vouloir connaître quelque chose à ce "monde", lisez SADE, c'est plus intéressant !
Cette vision cauchemardesque d'une bourgoisie triomphante reste toujours d'une insoutenable bestialité. Une œuvre bien difficile à accepter mais néanmoins capitale : tout ce qu'il y a de pire chez l'être humain y est traduit et salutairement stigmatisé. Plus que sa violence exceptionnelle, c'est sa cruauté profonde, sa méchanceté bestiale et atrocement civilisée qui dérange.
Ce film reste pour moi une enigme totale:extremement choquant mais surtout d'une perversion enorme.On ne sait au final pas ou veut nous emmener le realisateur:debauche d'horreur ou bien denonciation du fascisme.Si il voulait denoncer les horreurs du fascisme d'autre moyen aurait put neanmoins étre utilisé que de violer,humilier,torturer et tuer des adolescents
Je n'ai jamais pu comprendre la fascination des gens pour ce film... Est-il beau? Non, la photographie est laide, la mise en scène est plate et d'un conventionnel honteux, malgré la volonté (douteuse) de rendre le tout pompeux et « grandiose ». Est-il intelligent? Non, on a déjà vu bien plus subtil dans la dénonciation de la violence ou de l'horreur des régimes totalitaires. Ici, le propos est asséné à coups de massue, balourd au possible : fascistes=pervers et méchants donc illustration (ou plutôt démonstration). Alors est-il émouvant? Non plus, les acteurs sont passables ou mauvais, Pasolini ne joue que sur le dégout du spectateur et choque par l'image seule. Les corps sont torturés, les êtres humiliés, sous le regard complaisant du réalisateur. Au final donc, un film répugnant et nauséabond, pas tant dans la violence des images (douloureuses mais ayant vieilli, et mal) que dans la démarche de Pasolini, qui sous couvert de dénonciation verse dans le grand guignol, le racolage et le sordide. «Salo...» bénéficie du statut de film « interdit », et le fait de voir un long métrage à la réputation aussi sulfureuse encouragera encore bien des spectateurs à le visionner, difficile pourtant de trouver un quelconque intérêt à ce film avilissant... Comment peut-on s'extasier devant?? La question demeure sans réponse pour ma part. Minable: adj. et nom : d'une pauvreté, d'une médiocrité pitoyable. Quelques mots qui résument à merveille « Salo... » . Un film à éviter. [0/4] http://artetpoiesis.blogspot.fr/
Une soit disant critique du fascisme, prétexte à une surenchère de violence, d'humiliation et de décadence. C'est long, répugnant, ennuyeux. Sorte de "best of" des perversions sexuelles, cultissime pour certain, on se demande bien comment ce film à pu susciter un tel enthousiasme tant il est à la fois ridicule et choquant. Coté acteurs c'est mal joué, la réalisation est plate et l'ennuie s'installe petit à petit pour ne plus quitter le spectateur jusqu'au dénouement final. Une étoile pour le buzz provoqué à l'époque et encore c'est cher payé.
Apres The Poughkeepsie Tapes et A Serbian Film, je ne pensais pas pouvoir être encore plus choqué. Un véritable supplice mental de 120 min, dans l'antre de l'enfer, où la diversité des vices comme leur degrès d'intensités n'ont quasiment aucunes limites. Ceci, parce que la mise en scène et la structure sont certainement mieux réussis. On peut parler de violence, de religion, d'histoire (références à la bourgeoise fasciste) ou de société (famille). Je parlerai tout simplement de folie. La digestion est dure, c'est le cas de le dire....
Peut-être le film le plus trash qu'il existe. On ne comprends pas pourquoi les victimes ne se revoltent pas. Au lieu que cela soit un film où l'on torture les gens (je parle de façon "gore"), ici c'est, enfin regardez l'affiche et vous verrez! Je connais pas du tout l'histoire de l'Italie et je parle pas un mot italien (oui je l'ai regardé dans sa langue maternelle). Je pense, donc que le réalisateur a voulu faire passer un message mais je ne l'ai pas compris mais avec aucun scénario, c'est dure de deviner ;-)
Salo est un des pires films de l'histoire du cinéma. l'adaptation du livre du marquis de Sade est tout simplement remarquable, on retrouve tout les éléments de l'oeuvre de Sade. L'être humain dans ce film est tout simplement réduit à l'état de soumission, et humiliation. Pour ma part c'est un film à voir (découvrir) avec la plus grande distance possible, car c'est un film où on en ressort traumatisé (à vie). Le pire film après cannibal holocaust (bien que là le film ne soit pas considéré comme un film d'horreur). Dans la même lignée que nuit et brouillard, documentaire sur les camps de concentrations avec images d'archives.
Le film est divisé en trois cercles :
Le cercle de l'érotisme (ou nous avons à faire à des scènes libertine)
(Un des pires cercles) Le cercle de la merde (ce cercle dépasse tout ce don on peux imaginé)
Et puis le cercle du sang (c'est là qu'on voit toute la cruauté de l'homme, on se sent responsable et impuissant à la fin).
Un film d'une puissance rare, avec des comédiens tous déchaînés tous autant qu'ils sont. La réalisation n'est pas magnifique mais des plans reste culte (les histoires érotiques et libertines, ...). Le scénario est magnifiquement écrit évidement.
Un film à voir à tout pris en VO ce qui apporte beaucoup plus de mal être. Film à voir avec extrêmement de recule.
Salo ou les 120 journées de Sodome est un film réalisé en 1975 par le cinéaste italien Pier Paolo Pasolini dont c'est le dernier long-métrage . Il a pour cadre spatio-temporel l'Italie ( la ville de Salo ) des années 1945 , année où le fascisme est encore dominant . On comprend très rapidement que le film un peu à la façon d'un autre de ses chefs-d'oeuvre , le magnifique Théorème , terriblement cru , violent , cruel , dur , pessimiste et sans espoir . Ce qui rapproche également Salo ou les 120 journées de Sodome de Théorème c'est le côté dénonciateur de la bourgeoisie . Dans Théorème , c'était la famille bourgeoise et dans celui-ci , c'est la bourgeoisie fasciste . Et en filmant l'horreur ici , infligée sur des victimes féminines et masculines, Pier Paolo Pasolini , n'oublie pas de faire la chose la plus importante dans un long-métrage : du cinéma . Et comment le voit-on ? Tout simplement , grâce à une mise en scène forte , de qualité . Ce chef-d'oeuvre est parfaitement construit , structuré en quatre cercles accompagnés des lectures de récits de Madame Vaccari et de Madame Maggi . Les cercles nous illustrent l'organisation et le plan terribles mis en point par les richissimes notables fascistes sur leurs victimes et en cela , le film est rendu très précis et fort . La musique est comme souvent chez le réalisateur ( notamment dans le magnifique Evangile selon Saint Matthieu ) absolument magnifique . Chaque plan est poignant , certes choquant ( qui continue à susciter malgré les années une certaine polémique , débats , discussions ) mais une chose est certaine ,rien ici est gratuit : tout dans ce chef-d'oeuvre est au service d'une dénonciation d'un réalisateur engagé . Un chef-d'oeuvre .
Que dire de ce film ? Honnêtement je n'ai vraiment pas envi d'en dire quoi que ce soit tellement il vous détruit psychologiquement. Pasolini à frapper le spectateur jusqu'a la décadence.
Durant la République fasciste de Salo, quatre seigneurs élaborent un règlement pervers auquel ils vont se conformer. Ils sélectionnent huit représentants des deux sexes qui deviendront les victimes de leurs pratiques les plus dégradantes. Tous s'enferment alors dans une villa près de Marzabotto afin d'y passer 120 journées en respectant les règles de leur code terrifiant.
D'abord ce film n'est pas un film d'horreur, ce n'est ni un film gore, ni un film historique... C'est une Poésie. Mais une poésie à la limite du choc, à la limite de toutes les horreurs que connait l'être humain. Représenter le pouvoir de l'Etat par quatre hommes méprisables et la misère, la société par les victimes est insupportable du point de vue psychologique. En effet le but de Pasolini est le suivant : le plaisir de l'homme est avant tout le principe de la société... une horreur proche de la société de la consommation. Pourquoi les victimes réagissent pas ? C'est comme nous qui ne dirait rien devant un régime totalitaire, tout simplement.
Alors chef d'oeuvre ou navet ? Je ne sais pas, je n'ai ni aimé ni détesté ce film. Je ne sais même pas pourquoi je vous en parle. Cependant il à un message fort mais sa polémique en fait que les âmes sensibles ne doivent pas le voir.