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    Salò ou les 120 journées de Sodome
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    336 critiques spectateurs

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    SebD31
    SebD31

    91 abonnés 553 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 janvier 2009
    Le film le plus dur et le plus cruel que j'ai pu voir. Une véritable descente aux enfers. La monstruosité des fascistes est indescriptible. Un film choc, montrant les plus grandes souffrances exercées par l'Homme sur l'Homme. Un film unique. Pour public averti uniquement !
    Lapin-54
    Lapin-54

    11 abonnés 148 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 20 janvier 2009
    Film ecoeurant, sale, immonde, avilissant qui ne sert que les interets d'un public pervers ou voyeur. Il semble qu'il est plus "cinéphile" de lui mettre une bonne note mais n'est ce pas plutôt de la lacheté ou de l'inconscience. A EVITER ABSOLUMENT, même juste pour se faire une idée, c'est trop dégradant
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 9 janvier 2009
    Franchement assez ridicule. A l'époque on peut comprendre que le film puisse avoir fait grand bruit mais maintenant franchement, la violence que montre le film ça fait longtemps qu'elle a été banalisé dans de nombreux films bien plus choquants. Qui plus est les acteurs sont assez nul, la mise en scène quelconque et surtout le scénario est plus que discutable malgré le pamphlet plus que nécessaire. Je suis pas du tout convaincu par la raison d'être de ce film franchement loin d'être un chef d'oeuvre.
    pitch22
    pitch22

    166 abonnés 682 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 décembre 2008
    Pasolini aime choquer non pas pour choquer mais pour déranger. Il s'inspire ici de Sade et filme froidement, en "trois cercles" osés, NON PAS pour servir un voyeurisme (!) mais pour provoquer des réactions de malaise. Si on s'y laisse embarquer, cette oeuvre dénuée de filtre esthétisant sinon baroque nous tombe assez vite en travers de la gorge; elle nous malmène et nous terrifie, par sa perte de mesure. En regardant forcément passivement, nous "participons" au spectacle, cruel, du fascisme. Expérience troublante, ambigüe, ce film sadien nous entraîne dans l'horreur sado-maso d'un régime qui parvient à obtenir un pouvoir absolu sur des êtres anesthésiés grâce à un ordre fictif au service d'une terreur auto-intégrée. L'enthousiasme débordant qui caractérise le fascisme repose sur l'explosion des limites donc de la transgression. La passion du sadisme et le nihilisme démiurgique qui animent les acteurs de cette micro-République apparaissent comme l'expression ultime du raffinement d'une civilisation par essence contre-nature. L'irrationnel porté à son sommet, l'Etat peut déployer toute sa gamme de perversités. Et la fin, insupportable, tourne à l'atroce. On comprend pourquoi ce film, parfois emphatique, reçoit aussi un violent mépris: sa lecture est éprouvante, répugnante même... L'être humain, animal capable de déresponsabilisation et de négationnisme par ivresse de pouvoir, y est présenté sous un jour des moins flatteurs - dégradant. Je signale au passage aux homophobes qui s'ignorent que la "pédérastie", comme ils disent, n'est pas dégradante en soi. Quant aux insultes à l'auteur mort, elles sont d'une indignité totale; si révolte il y a, elle doit être dirigée contre l'essence de ce pouvoir et non contre le film, qui n'est qu'un vecteur! Pasolini livre un film-testament assez dérangé et particulièrement dérangeant, un anti-divertissement (rien ne sert donc de le noter à cet aune!) qui, dans l'immoralité totale de sa brutalité civilisée, montre la force du cinéma.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 23 décembre 2008
    je dirai même 5 étoiles... Un ÉLECTROCHOC! Plus ou moins Habitué à regarder des films violents et à en sourire Salo me l'a arraché et m'a parfois même mis la nausée!

    Pour les petites natures un film à ne pas regarder, pour les personnes en recherche de sensations fortes un incontournable !
    Plume231
    Plume231

    3 896 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 20 décembre 2008
    Les seules scènes intéressante du film sont dans les toutes premières minutes du films. Après le film ,à partir du moment où les victimes sont enfermés dans la résidence, devient totalement ennuyeux. Ce qui est pour certains la critique la plus choquante et la plus insoutenable du fascisme n'est en fait qu'un pensum prétentieux, le film est trop bavard et il ne se passe pratiquement rien. En fait, il est uniquement insoutenable que par l'ennui qui procure. Pier Paolo Pasolini est décidément un cinéaste bien sur estimé tout comme l'est son film.
    florentbalme
    florentbalme

    65 abonnés 516 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 décembre 2008
    Un film indescriptible, qui possède une force dramatique terrifiante. Rarement film n’aura eu une influence si forte sur le spectateur, le plongeant durant deux heures dans une bulle de terreur et de martyr. Une violence intelligente, montrant l’homme dans sa plus splendide déchéance et son inhumanité la plus horrible ; une lente descente aux enfers, que tout fan de cinéma se doit de voir.
    Sly_Ripley
    Sly_Ripley

    31 abonnés 46 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 28 novembre 2008
    Probablement un des films les plus pervers de l'histoire du cinéma. A l'époque scandaleux, aujourd'hui il ne brille plus vraiment par les tabous qu'il aborde, internet permettant à tout le monde de voir viols simulés et scatophilie avec une facilité inouie. Il faut avouer que ce film n'est pas mal étudié, certains plans sont beaux. Mais derrière cette satire du fascisme italien se cache surtout, à mon avis, la volonté du réalisateur de finir sa carrière et sa vie en faisant un film qui marquerait plusieurs générations par sa perversité. Pari gagné, Salò choque encore. Mais loin d'être le meilleur du réalisateur, on ne s'en souvient que parce qu'il est malsain, il ne touche pas, n'émeut pas, n'attriste pas, n'horrifie pas non plus. Il met mal à l'aise, c'est tout, et les asiatiques sont bien meilleurs que les italiens à ce jeu ("flowers of flesh and blood", "devil's experiment", "camp 731"...). Un film à voir pour pouvoir en parler, sociologiquement intéressant vu le scandale qu'il a occasionné à l'époque, mais cinématographiquement moyen.
    Jean-François S
    Jean-François S

    51 abonnés 668 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 19 novembre 2008
    Oui ça choc, oui c'est dégueux. Est-ce que ça en fait un chef d'oeuvre ? On voit pire sur internet aujourd'hui et personne ne cri d'admiration. Ce film n'est ni plus ni moins du théâtre filmé, je ne vois pas de génie la dedans.
    Vareche
    Vareche

    41 abonnés 191 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 novembre 2008
    C'est bien évident que Salo est un des jalons ultimes du cinéma (comme peut l'être La dame de Shanghai, la Prisonnière du Désert, Ordet ou Stalker et Cris et chuchotements), d'autant plus qu'il n'inspire pas, qu'il est révulsant par sa supposé radicalité mais n'oublie jamais qu'il se doit au sublime (la perfection absolue de la mis en scène est bien la marque du génie cinéma). Salo c simplement l'illustration de la pulsion sadienne reporté sur l'italie fasciste, elle même report de cette italie réactionnaire mercantile et moraliste ou la religion et le porno devienne des outils de profonde domination culturelle, cette italie des années 70. Cette affection pour un discours au maximum de sa pertinence (rare intelligence, trés rare) qui parvient à multiplier les références ( de Foucault et l'internement, réflexions sur la shoah,sur la qualité de victime, sur l'homosexualité et le sexe comme vecteur de sensation). Pasolini comprenait le comme le cinéaste radical de la sensualité. Tout dans Salo est sensuel, est d'une subtile delicatesse, la folie qui s'empare de ces hommes vieux et blessés par leur absence de désirs, dont pasolini est le cinéaste à en avoir fait son obsession brillante (sublime Accatone, Mama Roma, le chaude friction de Théorème...), est toujours contrebalancé par la naissance d'un amour d'une jeunesse et d'un espoir (la si significative scène finale, ou le désir naît simplement d'une danse entre hommes, alors que les bourreaux s'acharnent à supplicier pour trouver le leur) Salo au delà de son caractère ultime, fait de la cruauté une faiblesse de plus aux mains des bourreaux qui se placent à des niveaux complexes (pas les victimes qui restent à un niveau utilitaire de chaire suppliciée, animale) et Pasolini par ce champs du cygne nous interpellent sur la technicisation de nos désirs, sur la procédures et la rationalisation de notre plaisir, il s adresse à sa propre œuvre, mystique et parabolique, et s'inflige un camouflet radical. Il pêche par grandeur
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 3 novembre 2008
    Une des pires sinon LA pire oeuvre du septième art ! Ce film est absolument ignoble à tous points de vue ; on baigne dans le sadisme, la scatologie et il est difficile de tenir jusqu'au générique de fin tant l'horreur est insoutenable. J'ai pourtant vu bon nombre de films très choquants et difficiles mais içi on atteind des sommets dans l'horreur et je n'ai pas même pas pu aller jusqu'au boût tellement tout ça me dégoutait ! A éloigner des âmes sensibles.
    Julien D
    Julien D

    1 200 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 31 juillet 2013
    Comment diable est-il possible de noter un film qui réussit à la perfection son but quand celui-ci est ouvertement d'être haï? Pier Paolo Pasolini réussi magnifiquement son pari en nous démontrant, grâce à sa mise en image du paroxysme des monstruosités dont est capable l'humanité, le tout sans aucune autocensure ni trame narrative, qu'un film, qui par définition est un divertissement dont la vision est plaisante, peut devenir une monstruosité dont la vision devient punitive pour son public. Mais cette volonté de nous dégouter n’est pas aussi gratuite que peuvent le prétendre ses détracteurs, le simple fait de réutiliser le récit, ainsi que la construction en chapitres appuyant la montée en grade des horreurs infligées aux victimes, de Les Cent Vingt Journées de Sodome du marquis de Sade dans le cadre de la ville Salo, devenue en 1943 un sous-état fasciste dans l’Italie libérée, prouve que Pasolini cherchait explicitement à faire un parallèle entre la folie à laquelle peut mener l’illusion du pouvoir mais aussi la barbarie de ce système politique. Répugnant, éprouvant, voire même traumatisant, cette expérience cinématographie considérée aujourd’hui comme le torture-porn originel souffre toutefois de la redondance de ses scènes qui s’avère quelque peu pesant sur la motivation qu’il faut supporter la complète vision du film.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 22 septembre 2008
    Ce film m'a beaucoup plu car il est sans complaisance, et avec une grande virtuosité il montre des facettes de l'humain qui sont parfois refoulées.
    Critiqueur37
    Critiqueur37

    14 abonnés 144 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 13 septembre 2008
    Personnellement j'attendais beaucoup de ce film après voir lu le synopsis mais j'ai été fortement déçu. Ce film est TROP, trop loin des limites du supportable (et pourtant j'encaisse), trop loin dans la scatophilie, trop loin dans les soumissions, etc. A ne pas mettre entre toutes les mains.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 8 septembre 2008
    "Une oeuvre intelligente et importante" ? Tiens donc. Filmez une poignée de vieux dégueulasses nostalgiques de leur première éjaculation faciale, faites leur manger leur caca, sodomiser un gamin et, au passage, scalper une vierge et vous obtiendrez un film "intelligent et important". C'est tout con finalement. Bien sûr n'oubliez pas de mettre une critique implicite du fascisme (ou de n'importe quel mouvement politique un peu limite) et ça sera bon. Les élitistes et pseudo érudits vont adorer ! Pas parce que ce sera un bon film non, trop facile, parce que ce sera un film que-les-autres-ne-peuvent-pas-comprendre. Pour ma part j'ai rien vu de subversif dans Salo, juste un trip scato mal monté, à la frontière du navet. Reste cette scène finale, qui marque, ou le spectateur devient voyeur le temps d'une punition infligée avec un détachement déconcertant.
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