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Un visiteur
3,5
Publiée le 23 août 2010
Quand on a lu un peu Sade ou encore Histoire d'O, le film de Pasolini n'est qu'un prolongement. Pourtant ce n'est pas aussi simple. Car les perversions mises en scène et donc, surtout, en images, sont toujours d'une intensité malsaine que l'imagination seule ne permet d'atteindre. La brutalité, la douleur, le malaise que le spectateur ressent n'est pas dans le contenu des scènes (enfin pas uniquement) mais dans le fait, qu'une fois réalisées sous l'oeil de la caméra, elles apparaissent dans leur nudité, leur crudité et ainsi dans leur finitude : impossible pour l'imagination d'aller au-delà de cette souffrance. Contrairement à ce qu'on peut lire ailleurs la photo est sublime, très travaillé et les cadrages admirables, prenant leur source dans les tableaux des grands maîtres.
Un véritable film à part,l'un des films les plus dérangeants et les plus controversés sans doute. Il m'en faut beaucoup pour me choquer,mais je crois que ce film a réussit à la faire,notament la deuxieme partie (le cercle de la merde),il n'y a rien de plus dégueulasse que le scato.A vomir par moment. La 3eme partie a un peu ce côté dégueux en pratiquant les tortures les plus cruelles. L'interdiction au moins de 16 ans est beaucoup trop légere ,limite si ce film doit pas etre interdit à la distribution dans les megastores. Mias quel dommage de voir un film qui n'a pas de fin,en gros on sait pas ce qui va se passer après. Et puis franchement ce film est d'un ennui par moment. Les personnages sont plutot bons. Maintenant une petite question se pose, Est ce que je serais capable de revoir ce film? pas avant un moment sans doute
Inspiré par les écrits du Marquis de Sade, Pasolini livre avec Salò une critique extrémement dérangeante, acerbe et pourtant réaliste d'une société de consommation bien trop excessive, de la bourgeoisie, de toutes les formes de totalitarisme et des horreurs que ces dernières entrainent. Des thèmes qui sont, malheureusement, toujours d'actualités. Un film nécessaire mais très loin d'être accessible a tous qui, quoi qu'il arrive, ne laisse pas indifférent.
Très fort, voilà une dénonciation directe et massive du fascisme et de la consommation abusive... Tout cela alimenté par une avalanche de sadisme et d'oppression. Un spectacle qui ne laisse pas indemne. Il faut évidemment prendre du recul, ne pas s'arrêter à la sauvagerie et aux traumatismes que ce film met en premier plan. De plus, la mise en scène est exceptionnelle, elle livre ainsi de nombreuses références et métaphores (l'organisation de cercles, dispositions des victimes et tortionnaires, la salle à manger,...). Autrement, je ne comprends toujours pas les personnes affirmant que ce film n'est rien de plus qu'un film pornographique réalisé certainement par un pervers plus que sadique... Je comprends ceux qui n'aiment pas, mais ce sont ceux qui me l'expliquent d'une autre façon que celle de faire un schéma si peu pertinent... Un film à voir, mais j'insiste, à prendre avec du recul.
Je l'ai vu parce que mon professeur de psycho me la conseille! Pour comprendre les perversions sexuelles, je dois dire que j'ai été extrêmement choque, je respecte la mise en scène artistique, qui inspire le dégout en cresendo! Selon que l'on avance dans le film les perversions s'ajoutent, les aristo s'énervent d'autres meurent. Il ya la decadence finale. Dans le meutre. La fin est dificile a comprendre, le message est il : la perversion est elle contagieuse ou peut on être aussi insensible a la douleur dautrui? On peut aussi se demander dans quelle mesure (hors fashisme ou nazisme) ce film est d'actualité?
Un garçonnet déguisé en femme mariée, en train de se faire tripoter par un vieux sale, et dégustant un plat d'excréments... Si votre minable petit esprit bourgeois opprimé par une tyrannique éducation judéo-chrétienne n'a jamais réussi à visualiser une telle scène, eh bien rassurez-vous, les Ritals l'ont fait à votre place dans les années 70. "Salo ou les 120 journées de Sodome" est une espèce de ramassis de fantasmes homo-pédo-sado-maso-scato-morbides. Une immondice cinématographique irregardable, qui se camoufle derrière des apparences pseudo-philosophiques. Les producteurs de films de boules devraient faire pareil, diviser leurs films en cercles afin de faire style "oui, je fais référence à l'enfer de Dante, ce n'est donc plus du porno mais une vraie oeuvre d'esprit". Non mais franchement, c'est quoi ces conneries ? Jamais vu un truc si abjecte. Voir tous ces vieux sales, notamment le rouquin qui louche. Pas dessus le marché c'est über-chiant. La place de ce film n'est ni plus ni moins dans une déchetterie, et encore, au fond à gauche, là où personne ne va jamais, tellement c'est honteux.
Pasolini a su créer un film à part. Plans longs sur les récits macabres et pervers des femmes, intermèdes où les viols se succèdent, ambiance saisissante dans ces pièces lugubres : le travail du cinéaste frôle la perfection. Néanmoins, il y a une tendance à l'exagération, au délire psychique, à une dépravation humaine, qui ne me plait pas outre mesure, d'autant que Pasolini cherche toujours la gratuité des actes de ces Quatre Seigneurs. De plus, les nombreuses répétitions dans les agissements des habitants de ce manoir participent certes à l'intérêt du film (qui est de démontrer toute la perversion dont se nourrit l'humain), mais font également de "Salo" un ennui mortel, notamment vers la fin du film.
Film fascinant tout autant que repugant (ma foi c'est le but!!), Salo est un film magistral. Il m'a fallut plusieurs jours pour digérer et en comprendre la nature (il ne faut surtout pas s'arréter à la violence omniprésente). Un film essentiel dans l'histoire du cinéma, qui fait réfléchir sur la condition humaine. Pourquoi pas 4 etoiles? Quand même à cause de quelques laideurs de rélisation.
Un film radical. De prime abord, je comprends la réaction qu'ont pu avoir certains spectateurs tant le film va loin dans les sévices qu'il impose. Cependant, le fait de ne pas s'ouvrir aux messages du réalisateurs et de s'enfermer dans une logique purement formelle s'avère être une injustice. Et ceux qui proposent d'enfermer ou de tuer les réalisateurs de cette trempe devraient vérifier qui sont les fascistes dans l'histoire. Ce film est une illustration aboutie de l'Enfer. Les bourgeois et les représentants du pouvoir tiennent ici les rôles des démons, et les pauvres innocents sont leurs victimes, réduites à une condition d'animaux. Cependant, cette oeuvre n'est pas un porno, le spectateur ne s'associant pas aux bourreaux, mais bel et bien aux victimes (d'où le choc des images, que brandissent les détracteurs du film). Le découpage par cercles rappelle l'enfer de Dante, et l'organisation de l'emploi du temps et des lieux choisis constituent des symboles forts dans ce film. On n'oubliera pas de noter le visage pessimiste que porte le réalisateur sur la sexualité, devenue un objet de consommation, et se faisant aux dépends d'autrui. Le message se devant de frapper le spectateur, la cruauté des scènes auxquelles on assiste se devait d'être directe. On peut aussi suivre l'évolution des mentalités des victimes, qui pour échapper aux punitions du Code, n'hésitent pas à dénoncer leurs compagnons d'infortune. Ce film, en l'apparence dénué de toute forme de compassion, se révèle en fin de compte humain, mettant en scène le célèbre adage : "nous fabriquons notre propre enfer". Un film qui restera dans les mémoires.
Un film inspiré par le dégoût et qui renvoie ce dégoût pour la nature humaine et pour ce qu'elle a de pire. Une métaphore sexuelle du pouvoir abolument grandiose d'autant plus qu'elle choque.
Le plus dur et surement le plus incompris des films de Pier Paolo Pasolini. Réputé pour être l'une des œuvres les plus insoutenables de l'histoire du cinéma, "Salo ou Les 120 Journées De Sodome" est en effet tres dur. Dur psychologiquement surtout, le cinéaste cherche a dénoncer le fascisme en le montrant avec objectivité, et en le poussant a l'extrême. Un film qui montre a quel point l'homme est capable d'aller loin lorsqu'il souhaite persécuter son prochain... Dans le cas présent rien ne différencie les gardes du château des prisonniers, ils ont le même age, se ressemblent plus ou moins, et pourtant, ceux-ci assistent avec plaisirs aux sévices infligés au jeunes sujets... Un film d'une violence morale incomparable, ou l'inhumain est poussé a son maximum, et une violence nécessaire a la qualité du film, car ce-dernier ne cherche pas a choquer pour le plaisir, il en a besoin pour que son message soit le plus limpide possible. Et pourtant le message est loin d'être tres précis, un film d'une telle intensité laisse perplexe quant a son sens, multiples interprétations peuvent en etre tirés... Un film tres mystérieux, a l'image de son réalisateur, une œuvre engagée et controversée, qui marquera longtemps les esprits. Séparé en chapitres tres distincts, repoussant progressivement les limites de de l'humiliation et de la souffrance, pour finalement atteindre un final qui dépasse l'entendement pas son horreur. Et visuellement, tout cela est génial, c'est filmé a merveille, et rythmé par une musique sublime, un film inoubliable !
je lis des avis de gens qui se prennent pour de grand philosophes et qui chantent les louanges de ce film... ce long métrage est plus abject que le pire des pornos les plus infects jamais tournés ! où donc a-t-on pu trouver des acteurs capables de de se prêter à un jeu aussi immonde ?! ce film n'aurait jamais du être tourné, ni même écrit. l'auteur doit être un dégénéré de la pire espèce aux penchants extrêmement tordus qui ose prôner dans son "oeuvre" la scatophagie, la pédophilie (fort heureusement seulement par les textes) ainsi que toutes les pratiques qui sont, aujourd'hui encore devant la loi française (et sûrement partout ailleurs), classées comme ACTES DE BARBARIE !! il faut d'urgence interner (éxécuter?) l'auteur et ses collaborateurs !!!
J'écris plusieurs années après avoir visionné le film. La note que je lui attribue est dominée par la révélation personnelle que ce film a eu sur moi. J'étais jeune, activé gaucho par l'appareil scolaire, et ce film a renversé une certitude irréfléchie en moi: que la droite (ou extrême-droite) avait le monopole du fascisme. Je suis étonné que de tous les commentaire s que j'ai pu lire, de tout les individus ouvertement "choqués", "ébranlés", personne même parmi les cinéphiles dits plus subtils n'aient au contact de ce spectacle été surpris de l'association d'une forme réputée droitiste ou traditionnaliste (autorité, discipline, camp militaire) appliquée à un idéal étiqueté gauche progressiste (sexe sans tabou, transgression des moeurs et de l'ordre moral en vigueur, etc...). Je ne sais pas si le génie de Passolini parle ici plus haut que ses intentions, mais j'y vois comme la prophétie de ce passage amorcé à la fin des années soixantes vers "le fascisme de gauche". Pourquoi parler de critique de l'extrême-droite Mussolinienne? Sade, dont ce récit est inspiré, est-il le parfait porte-parole du régime italien bien-connu, ou est-il au contraire la référence littéraire sulfureuse (mais totalement absorbée) dont se plait le gaucho moyen qui s'invente un univers subversif à opposer à une société qui l'a en fait déjà homologué presque sans douleur? Comment ne pas voir à notre époque le terrible message que nous adresse ce film sur nos prétendus progrès acquis, l'éternelle rengaine de l'épanouissement sexuel comme victoire de la liberté sur la prétendue aliénation de la religion catholique. Pourquoi persister à nier que Passolini ait pu dénoncer le totalitarisme de la sensualité qui émergeait doucement en son temps, et envahit aujourd'hui de manière si inquiétante, si perverse, si vaccinée, tout l'espace qui nous est proposé. Ah la la ça me fait penser aux cocos décérébrés qui prétendent avoir lu 1984..
Salo est un film nécessairement exécrable mais sa force est à la fois son plus gros point faible. De part ses images choquantes, il dépossède le spectateur lambda de toute analyse critique et apparaît dans un premier temps comme un spectacle macabre sans aucun intérêt intellectuel. Il faut plusieurs visionnages pour comprendre la pensée de Passolini, sa critique du pouvoir (fasciste entre autre) et sa vision ''sociologique" voir "anthropologique" de l'humanité. S'ajoute à cela des problèmes de montage flagrants et de mauvais enchaînements de scènes qui viennent un peu gâcher l'intrigue. Un film à voir car Salo ose tout et marque les esprits à tout jamais.
Salo , dernier film de pasolini , fût interdit un petit peu partout lors de sa sortie, et l'on peut aisément comprendre pourquoi , surtout en 1975 ! Choquant et écoeurant, il s'avère être une parabole anti fasciste et surtout une attaque frontale contre la société de consommation ( le cycle de la merde que l'on fait d'ailleurs manger aux gens est extrèmement évocateur). Ce film, tel la grande bouffe , a provoqué une onde de choc, et n'est toutefois pas à montrer à n'importe qui.