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    Salò ou les 120 journées de Sodome
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    336 critiques spectateurs

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    Mac Murphy
    Mac Murphy

    3 abonnés 89 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 novembre 2024
    Film très difficile à évaluer si on ne prend pas en compte l"evolution filmographique de Pasolini qui entame ici sa très sombre Trilogie de la mort où le sexe se fait oppression sociale. Un cinema indépendant pratiquement impossible à produire de nos jours mais foncièrement affranchi des carcans économiques et idéologiques. Un vrai cinema d'auteur philosophique et politique. Indispensable.
    Yetcha
    Yetcha

    877 abonnés 4 398 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 9 octobre 2024
    Réputé, adulé, détesté, polémique, historique. Bref, le film reste et restera un élément majeure de la cinématographie mondiale. Choisissant volontairement la direction sadique et le parallèle fachiste italien, il faut y voir un pamphlet et une dénonciation des régimes totalitaires en général. Vicieux, sadique, arbitraire et sans état d'âme, on retrouve tout ici. Mais le temps à passé, beaucoup d'oeuvre ont été faites autour de ce thème et parfois avec plus de maestria. En 1975, je comprends, mais aujourd'hui, le film ne vaut que par curiosité. la réalisation est confuse, décousue et l'enchaînement des chapitres interrompus par des poèmes cassent le rythme et on s'ennuie plus qu'autre chose.
    fearow
    fearow

    3 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 25 novembre 2023
    Il est nécessaire d'avoir lu le livre du Marquis de Sade avant de voir le film de Pasolini, sinon les pseudo-cinéphiles vont s'offusquer de voir des scènes scatophiles et anti-chrétiennes. Sade a passé une partie de sa vie en prison car il était dérangé et surtout parce qu'il a commis un voire plusieurs meurtres, c'est dans ce genre de conditions qu'il a écrit les 120 journées de Sodome. Le blasphème et l'outrance qui sont manifestes dans son œuvre sont simplement retranscrits dans le film. L'aspect philosophique est souvent critiqué car, même si l'action du film se déroule pendant la 2nde guerre mondiale, la philosophie du film est celle des lumières, courant philosophique dominant lorsque Sade a écrit les 120 journées de Sodome : il est donc normal qu'il y ait un décalage entre le XVIIIème siècle et 1975, et à plus forte raison entre 1975 et 2023. Sade a choqué la bienséance, Pasolini l'a choquée aussi, et c'est très réussi.
    Corradiantony
    Corradiantony

    19 abonnés 103 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 28 août 2023
    Ce film n'es pas choquant mais plutôt d'un ennui et d'une nullité absurdes montrant ainsi les désirs sexuels les plus absurde que l'humain peut éprouver envers un être humain
    Matteo Rotsaert
    Matteo Rotsaert

    1 abonné 12 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 17 juillet 2023
    Bon je mets 2,5, car c'est une belle critique du fascisme mais c'est tout. Les films dérangeants me dérange pas habituellement ( Serbian film ne m'a pas aussi dérangé par exemple) mais Salò... franchement c'est horrible à regarder entre la pédophilie, la scatophilie, la tortues psychologiques et physique, les acteurs qui jouent merveilleusement bien leurs rôles me glace d'autant plus. A voir seulement si on est intéressé par le cinéma, c'est un film "culte" à sa manière et dans son genre.
    nabil malouf
    nabil malouf

    2 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 29 mars 2023
    Navet d'une vacuité qui n'a d'égal que sa prétention. Certains, tentant par tous les moyens de sauver un cinéaste dont la seule qualité est d'être sympathisant PCI, en ont fait l'apologie. La seule chose à retenir de ce nanar, c'est que la politique était - et souvent, reste -un moyen de promotion très efficace pour se faire reconnaitre et apprécier dans ce milieu
    eldarkstone
    eldarkstone

    217 abonnés 2 073 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 27 mars 2023
    Un " soit-disant " chef-d'oeuvre du Cinéma, surtout matière à diverses perversités assez crues, qui a très mal vieillit, qui est particulièrement lent et chiant ..
    ClashDoherty
    ClashDoherty

    228 abonnés 838 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 février 2023
    On ne saurait suffisamment avertir les personnes sensibles (et évidemment, les plus jeunes : le film est interdit aux moins de 16 ans, mais même à 16 ans, je penser qu'on est un peu jeune pour voir ce film qui fut autrefois, tout simplement, interdit aux mineurs) de faire gaffe : cet ultime film de Pasolini, sorti peu de temps après sa mort par assassinat, est une épreuve. C'est aussi un film très fort, puissant, important (un réalisateur portant ce film très haut, Bertrand Bonnello, dira à son sujet que c'est peut-être le film le plus important de l'histoire du cinéma), accessoirement un de mes préférés, mais ce n'est pas un film que l'on reverra à intervalles réguliers et rapprochés. Une fois vu, on s'en souvient, et il s'est écoulé plus de 10 ans avant que je ne trouve en moi la force de le revoir. Il faut trouver le bon moment pour le voir ou le revoir : moral au beau fixe, énergie... Si vous êtes recouvrant de maladie, ou dans une phase personnelle compliquée, revoyez plutôt "La Mélodie du Bonheur".

    Ce film est un choc, voilà. L'histoire est simple, et adaptée de Sade, Pasolini a juste transposée l'intrigue pendant la République de Salo (1943), courte période de l'histoire italienne pendant laquelle Mussolini fut installé, sous couvert des nazis, dans le nord de l'Italie contrôlé par l'armée allemande, alors que le reste du pays était en phase de libération par les Alliés. C'est à Salo, en Lombardie, que son état-major sera installé ; un Etat fasciste fantoche et éphémère dirigé par un Duce sur le point de se faire renverser, la République de Salo, ou RSI, durera quelques 18 mois, et constitue une des périodes les plus noires de l'histoire italienne et de son histoire fasciste.
    Que Pasolini ait décidé de transposer l'histoire, sordide, choquante et violente, du roman de Sade (qui sera son dernier, aussi, et fut inachevé) dans cette RSI en dit long : il veut ici montrer que le Mal est partout, à toutes les époques, spoiler: et aussi, faire un parallèle entre les crimes de guerre et les crimes tout court
    .
    L'histoire ? spoiler: Quatre notables (un duc, un évêque, un juge, un Président de tribunal) passablement pervers signent un pacte : reclus dans un petit château situé à Marzabotto, non loin de Salo, ils vont enlever plusieurs jeunes gens des deux sexes, les séquestrer dans le domaine, et leur faire subir tous les outrages, des plus "bénins" aux plus extrêmes (sans limite), une progression en trois cercles, allant progressivement dans l'horreur la plus absolue...

    Réalisé sobrement, presque d'une façon documentaire, alternant scènes de "lecture" où l'horreur passe par les mots et scènes plus visuelles qui se passent de commentaires, le film fera scandale à sa sortie, Pasolini ne pourra y répondre, étant mort à ce moment-là. A la base, ça devait être le premier volet d'une "trilogie de la mort" (ses trois précédents films, "Le Décaméron", "Les Contes de Canterbury", "Les Mille et Une Nuits", trois adaptations d'oeuvres littéraires, trois films joyeux et assez érotisés, forment la "trilogie de la vie"), je n'ose imaginer ce qu'auraient été les deux films suivants.
    C'est un film violent, âpre, choquant, malsain, spoiler: et aussi très amoral, vu que le final peut laisser penser que les quatre notables s'en sortiront peut-être, on ne les voit ni mourir, ni se faire arrêter
    .
    Il peut rendre physiquement malade le spectateur, à certaines séquences spoiler: (la polenta cloutée, le banquet de merde, les exécutions finales observées avec des jumelles et que le spectateur voit, aussi, avec un filtre façon "jumelles", ce qui le place dans la position du voyeur pervers et accentue le malaise)

    Il est clairement le genre de film que toute personne l'ayant vu n'oubliera jamais, même en le désirant très fort.
    C'est un film pour lequel je n'ose dire que je l'adore, même s'il fait partie de mes films préférés. Ce n'est pas un film qu'on aime. C'est un film qui vous chope par les valseuses pendant près de deux heures, qui vous tourne dans tous les sens, vous aboie au visage, vous gifle, vous frappe, vous jette par terre, et vous fait prendre conscience que quand il le veut, l'Homme peut être une vraie monstruosité. Quelque part, c'est un film d'une grande utilité. Il faut juste s'accrocher, et attendre le bon moment pour accepter son visionnage. Car le voir, c'est signer un pacte presque similaire à celui signé au début du film par ses "héros".
    Nico F
    Nico F

    207 abonnés 706 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 janvier 2023
    Chef d'oeuvre . Un film qui a changé l'histoire du cinéma .. par sa perversité extreme et insoutenable et au génie de la réalisation , des images ...et de Pasolini
    Patjob
    Patjob

    34 abonnés 594 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 17 janvier 2023
    Qu’il est difficile d’attribuer une note à cet objet cinématographique aussi déplaisant et traumatisant qu’important ! Pasolini a choisi d’adapter les écrits de Sade en les situant dans la « république » fasciste de Salo, créée par les nazis en 1943, qui fut le dernier bastion du pouvoir Mussolinien. Cette fusion entre les perversités et pulsions du plus sombre aspect de la nature humaine et l’exercice du pouvoir sans limites est une idée de génie qui débouche sur un spectacle d’une horreur absolue. La plongée dans cet abime est réalisée sans voyeurisme ni complaisance dans ce film qui se situe à l’opposé d’un cinéma de divertissement ou même d’émotion. C’est à l’esprit qu’il s’adresse.
    Les scènes de la première partie renvoient aux rafles nazies et à l’absence de toute considération des personnes qui ne sont pas dans les sphères du pouvoir, réduites à l’état de marchandise (une jeune fille à qui il manque une dent est éliminée comme un produit défectueux). Ces personnes, qui portent un nom au contraire des bourreaux qui n’existent que par leur fonction, sont destinées à n’être que les objets soumis aux pulsions sexuelles des plénipotentiaires. Dans les trois parties suivantes, les cercles de la passion, de la merde et du sang, elles font l’objet des pires humiliations et sévices pour le bon plaisir de leurs bourreaux. Ni leur esprit ni leur corps ne revêtent alors la moindre importance, dans le cercle de cet enfer nihiliste niant tout autant l’humanité que la foi (le fait d’évoquer Dieu est puni de mort). Le dispositif mis en place, la narration, dans un salon feutré où l’on joue des douces pièces de piano, d’abominables histoires perverses par des narratrices chargées de générer l’excitation est particulièrement glaçant, les tortionnaires voulant mettre du style dans leurs abominations.
    Pasolini filme le tout avec distance, attribuant au spectateur du film une place de spectateur de ces scènes de salon, et évitant en permanence tout « effet » spectaculaire. Au contraire tout est filmé avec une sorte de froideur et de solennité qui augmente encore l’impact de ce qui est montré. Dans le dernier cercle, celui du sang, il montre les atrocités à travers les jumelles qu’utilisent les bourreaux pour s’en délecter. Peut-être pour « épargner » ledit spectateur déjà soumis à rude épreuve, mais surtout pour lui faire prendre du recul, et l’inciter à la réflexion. Réflexion sur les pires contrées vers lesquelles peut descendre la nature humaine et sur le risque absolu que constitue l’instauration d’un pouvoir totalitaire.
    2985
    2985

    248 abonnés 1 035 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 5 décembre 2022
    Si le but de Pasolini était de choquer son objectif est sûrement atteint, cela n'en fait pas un chef-d'oeuvre pour autant. Accumulant sûrement les pires déviances humaines, le films ne se contente que d'enchaîner les scènes malsaines, pour beaucoup suggérer malgré tout et heureusement, au détriment d'un scénario constructif. Ca se répète inlassablement, c'est lent les dialogues sont franchement mal écrits et c'est pas très bien joué. Ce film ne vaut que pour sont côté subversif extrême, et c'est d'ailleurs la seule chose qu'il a à proposer.
    Oriane FREDEMBACH
    Oriane FREDEMBACH

    1 critique Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 25 septembre 2022
    Comment dire... c'est long trop long et super chiant. La vieille qui raconte ses histoires de cul pendant tout le film c'est juste insupportable et sans aucun intérêt. Les scènes censées être choquantes sont mal filmées .. alors il se veut choquant comme film mais franchement.. ça casse pas trois pattes à un canard .. déçue
    Caverneux Boutonneux
    Caverneux Boutonneux

    4 abonnés 55 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 14 août 2022
    Ça va faire une dizaine de jours que j'ai vu Salò, et je ne sais toujours pas trop quoi en penser. Je sais que ça viendra en écrivant, ce pourquoi je me prête à l'exercice de la critique, mais il n'y a aucune finalité à noter ce film. Du moins, il repousse dans ses derniers retranchements la définition d'aimer un film.

    Salò est fait pour dégoûter, rebuter, son appréciation ne peut pas dépendre du plaisir ressenti pendant le visionnage, celui-ci étant inexistant. Le supplice est enjolivé (si j'ose dire) par une absence d'espoir, de lumière, c'est un permanent cauchemar qui n'épargne jamais le spectateur des horreurs fascistes. De la merde, du sang, de la torture physique et mentale, tout y passe et Pier Paolo Pasolini y va sans les gants. En plus d'être infiniment dérangeant, Salò est surtout profondément déprimant et l'absence de résolution nous fait bien comprendre que l'intérêt réside dans le commentaire opéré par Pasolini sur le fascisme et non sur le plaisir cinématographique, même si on pourrait souligner un sens du cadre travaillé.

    Cependant, sur un plan purement intellectuel, plusieurs choses me gênent. Que le film soit malsain je veux bien, mais qu'il soit gratuit je trouve ça tout de suite moralement plus répréhensible. La caméra ne détourne jamais l'objectif de l'horreur et ça en est vomitif à force, mais le paradoxe est qu'à la longue on se lasse et qu'on trouve banal de voir des tétons se faire brûler vifs. Si tout est affreux rien ne l'est, et si la volonté de Pasolini est de nous faire réagir face à ces horreurs, force est de constater qu'il échoue à doser cette horreur pour la rendre plus marquante.

    Deuxièmement, l'absence de résolution est cynique, ce qui était sûrement l'intention, mais ça remet surtout en cause l'intérêt d'un tel exercice. Pasolini tient davantage un discours plutôt qu'un propos et j'ai l'impression de voir un essai ou une dissertation qui pointe un problème mais qui n'apporte aucune solution. Oui le fascisme c'est affreux, c'est (littéralement) de la merde mais s'il avait réellement souhaité prendre la parole sur le sujet il aurait apporté une résolution, car là ça ne vaut pas mieux qu'un banal tweet sur la pauvreté dans le monde écrit avec le dernier Iphone. Juste une dénonciation bête et méchante, et au-delà de ça malsaine et gratuite.

    Bon après il y a quelques idées à honorer dans Salò. La métaphore autour des excréments est assez marrante (façon de parler), comme quoi ce sont les maîtres fascistes qui chient de la merde qu'ils fonr manger aux gamins (sous-entendre : les fascistes font avaler leur idéologie dégueulasse aux esprits manipulables). Ça pour le coup j'ai trouvé l'idée assez maline. Idem pour le choix de la photographie très chaude qui se confondrait presque avec les corps nus des jeunes, pour dire que l'environnement prend possession de leurs esprits et qu'ils sont les propriétés des supérieurs fascistes et qu'ils ne sont jamais à l'abri.

    Et enfin je vais devoir détailler une scène que je trouve assez bien faite. Si vous ne voulez pas les détails rendez-vous au paragraphe suivant.
    Le moment où ils dénoncent une fille comme "pas assez douée pour masturber un homme" donc ils amènent un mannequin en bois devant tout le monde pour qu'elle le masturbe et ainsi apprendre à masturber de vraies personnes, le malaise est présent et en plus de placer une thématique centrale (l'humiliation) il y a un montage pertinent : montrer la tête du mannequin, donc la chose inanimée dépourvue d'humanité, en train de se faire masturber et faire un cut sur un gros plan du visage du président pour montrer que ces gens ne sont pas des humains, n'ont aucune émotion et empathie envers leurs sujets car ça les renvoie au mannequin. Bon, ça revient encore à dire "regardez comment les fascistes sont des gens vraiment, VRAIMENT pas gentils" mais c'est fait avec plus d'originalité et de subtilité à ce moment-là.

    Mais si ces quelques idées s'inscrivent dans une démarche dénonciatrice assez efficace, le reste n'est qu'une suite d'exposition de faits affreux dont on se serait bien passés. Je ne vais pas non plus jouer les misères alors que je savais à quoi m'attendre en lançant le film, mais un tel manque de recul et surtout de finalité rend l'exercice moralement très discutable et totalement gratuit. Si Pier Paolo Pasolini aurait voulu critiquer le fascisme, il aurait critiqué le fascisme et non pas illustrer mécaniquement une suite de faits dégueulasses qui sont une torture à regarder.
    Napoléon
    Napoléon

    142 abonnés 1 564 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 2 août 2022
    Sous couvert de la critique du fascisme, le film, très dégoûtant, ne fait qu'enchainer très bêtement des scènes très violentes et des dialogues plus que dérangeants. Une oeuvre ennuyante sans intelligence.
    doubitchou100478
    doubitchou100478

    4 abonnés 27 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 août 2022
    Le fascisme et l'abus de pouvoir dans toute sa perversion et ses excès inhumains. Un chef d'œuvre malaisant à réserver aux cœurs bien accrochés.
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