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    Salò ou les 120 journées de Sodome
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    brandao666
    brandao666

    5 abonnés 228 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 décembre 2007
    Sublime mais que c'est violent et il y en a qui disent qu'on peut pas faire pire que irreversible, la ils vont etre chambouler, quelle atrocité violence, insoutenable est le bon terme.
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    3 047 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 décembre 2007
    Je viens de le revoir, comme pour théorème je l'ai préféré à sa seconde vision, parce que j'avais lu Sade et parce que je connaissais les événements qui se sont déroulés à Salo (enfin grosso modo). c'est film très éprouvant, pas autant que Théorème, mais la fin est d'une brutalité sans nul autre pareil, parce que Pasolini ne cherche ni la compassion ni l'approbation de son spectateur, qui est spectateur de ces viols, expériences scatologique, tortures diverses, il ne peut pas agir, il est impuissant, c'est de cet impuissance que va naître le malaise logique lors de la vision de Salo. Salo est un grand film sur le fascisme, sur les perversions en tous genres.
    Je ne pense pas qu'il fera parti de mes films préférés, mais tout de même, c'est ce que j'appellerai un petit bijou, bijou d'horreur, ceux qui pensent qu'une avalanche de gore fait peur, qu'un boogeyman fait peur… que nenni, ce qui fait peur, c'est les hommes de la république fasciste de Salo. C'est eux les véritables monstres, car ils sont humains.
    Si bien sûr les écrits de Sade ont été édulcoré, on a pas des gamins de 8 ans se faisant sodomiser, il semblerait que Pasolini (dans son immense génie) arrive à joindre les événements de Salo tout en restant fidèle à Sade, ce qui est totalement troublant et déroutant. Associer la fiction à la réalité dans le récit le plus immonde jamais écrit, il en fallait du courage et de l'inventivité pour le faire.
    Comme d'habitude avec Pasolini c'est bourré d'ellipses en tous genres, c'est pas un film passif intellectuellement, il faut s'accrocher. Lire le roman au préalable est préférable pour bien saisir la montée en puissance des perversions.
    Bref Pasolini livre un très grand film qui ne laissera personne indifférent grâce à la puissance de sa mise en scène renforçant l'aspect dérangeant des images.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 15 décembre 2007
    Parce qu’il parvient à montrer le sadisme de l’être humain en se limitant, pour l'essentiel, au domaine de l’abstraction, Pasolini exerce avant tout une emprise mentale sur le spectateur, qui s’avère d’une étonnante efficacité. En découle un certain malaise, imperceptible dans un premier temps, mais finalement profond et diffus – pas tant imputable aux images, qu’à la violence psychologique des scènes de torture, leur crudité, leur réalisme, leur banalité. De par sa maîtrise et son audace, ce film est à mon sens un chef d’œuvre.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 22 octobre 2007
    Ames sensibles, s'abstenir.
    Je suis une âme sensible, je n'aurais pas du le voir... Je crois que c'est le pire film que j'ai vu. Toute l'horreur et le vice humain sans tabou dans ce film. De quoi sont capables certains hommes (et femmes) dénués de toute conscience... ! Viol, sadisme, scato, torture... Ce film est insupportable à voir, et on en ressort avec une VRAIE envie de vomir.
    Le film est très bien fait en lui-même, mais c'est le sujet dont il traite qui est vraiment insupportable. Pire qu'"irréversible"...il fallait le trouver (même s'il a été fait bien avant !!!)
    oranous
    oranous

    140 abonnés 1 097 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 octobre 2007
    J'avais beaucoup aimé La grande Bouffe où le réalisateur critiquait la société de consommation, dans Funny Games le réalisateur critiquait la violence. Ici, le réalisateur critique le fascisme.
    Je doit dire que Salo est un film très dérangeant.
    Les victimes de leurs jeux malsains sont remis a l'état d'animal. Ils sont obligés de se plier aux règles sous peine des pires tortures. Ils subissent les pires dégradations morales et physiques.
    Si les victimes tentent de résister, protester ou se rebeller les tortures vont de plus belles.
    Nous sommes fascinés, les deux heures n'en paraissent pas, et terriblement choqués..
    L'homme est capable des pires choses . Mais ça ce n'est pas une nouveauté. Mais l'homme est d'une cruauté tel qu'il peut prendre du plaisir devant des individus qui souffres, qui sont torturés...
    Finalement ici "l'homme est un loup pour l'homme".

    J'ai beaucoup hésité a lui mettre la note maximale, mais c'est le genre de film que plus personne ne fera.
    C'est un film très courageux et très ambitieux.
    Pasolin a été assassiné avant la sortie du film.
    FABULOEUF
    FABULOEUF

    22 abonnés 392 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 27 juillet 2007
    Une réflexion d'inspiration Sadienne d'une grande laideur esthétique et narrative sur le mal, le plaisir, le plaisir de faire le mal, l'érotisation du mal dans les sociétés chrétiennes.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 17 décembre 2007
    Je n'connais pas l'histoire exact de ce film ni du réalisateur donc pour moi ce n'est que violence et pervertion! un film choquant, comment peut-on se réveiller et avoir idée de créer,écrire, réaliser.. ça! Il dénonce le fascisme j'ai lu dans une critique.. ben ouai mais c'est quand même ultraviolent! J'suis peut etre un peu trop naif mais pour moi le cinéma ne doit pas servir à créer ce genre de film!
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 22 juillet 2007
    Pasolini réalise ici sa revanche contre le fasisme en réalisant sa méaphore. Enfermé pendant 120 jours quatre dirigeants de l'Italie fascistes vont satisfaire toutes leurs pulsions les plus saddiques et immorales. Dans une anarchie des sens et des instincts les quatre dignitaires édifient un code strict qui encerre les jeunes gens dans leurs griffes malsaines. Pasolini montre ici que le fascisme est une anarchie dans la mesure où la loi n'est qu'un faux-semblant qui laisse le pouvoir au dirigeant de satifaire tous ses désirs les plus irationnels. Il montre que le fascisme est la destruction de l'ordre moral universel pour un nouvel ordre moral irationnel et passionnel. La façon dont est filmé l'oeuvre fait que le spectateur participe passivement à l'oeuvre et Pasolini montre que le fascisme suppose la participation passive de la masse à l'idéologie. Dans la scène finale nous sommes en réalité à la place du fasciste qui regarde les scènes d'atrocités par la prise de vue subjective. Cette montée en puissance de l'horreur montre qu'un régime fasciste cherche toujours plus à ceinturer la société civile pour imposer son pouvoir de façon de plus en plus illégitime. L'extase administrative du fascisme n'est alors que la grandeur d'un régime trempé dans le sang et l'anarchie du pouvoir illimité. L'ordre social n'est qu'une strucuture imaginaire qui n'a aucune réalité et qui est construite pour mieux être dominée et bafouée par le pouvoir fasciste. Pasolini réalise là un chef-d'oeuvre où spectateurs, fascistes et perversités cohabitent pour former un tout interdépendant et unique. Le fascisme est alors un descontructionalisme ordonné de l'universalité et de l'humanité. Une apogée du cinéma italien.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 3 juillet 2007
    Bon ok tout cela a sûrement existé...mais personnellement, regarder des sadomasos nazis durant 2 heures ne me tentait guère. J'ai donc regardé le film en 30 minutes en faisant des avances rapides. N'y ai pris aucun plaisir, et je plains les gens qui ont pris du plaisir en regardant ce film...donc ayant trouvé ce film horrible et inhumain, je lui met 0 voilà. Sous prétexte que le cinéma est un art, je ne soutiens pas l'idée que l'on puisse adapter toutes les cochonneries que l'être humain a dans la tête ou qu'il a déja orchestré au cours de sa vie sur la planète.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 8 juillet 2007
    C'est pour moi très difficile de noter un tel film. Parce-qu'il est excellent et dérangeant. Il répugne, mais c'est l'objectif.
    J'ai essayé de le regarder il y a deux jours. J'ai fait la bêtise de faire une pause. Je me suis dit je reprendrais demain, car j'avais du mal à supporter l'atrocité montrée dans ce film. Croyant que le lendemain, je serais peut-être "moins sensible", j'ai tenté de regarder la fin du film. Je me suis arrêtée avant les vingt dernières minutes. Les scènes retraçant "Le Cercle de la merde" m'avait soulevé le coeur à un poids inimaginable (pourtant je n'ai jamais jamais été malade devant un film). J'ai quand même résisté mais au moment des tortures, je n'ai pas pu m'empêcher d'arrêter le DVD.
    Le réalisateur parvient avec excellence à montrer les horreurs sans en montrer trop, ce qui fait que la torture psychologique sur le spectateur est insoutenable.
    Ce film m'a littéralement choquée parce-qu'il montre les pulsions apocalyptiques que peuvent prouver l'Homme en général, et cela m'a effrayé dans la mesure où les parois entre la folie dévastatrice et la "pseudo-normalité" me semblent très minces.
    En tout cas jamais un film ne m'a fait un tel effet, un véritable électro-choc. Atroce. Répugnant. Un coup de poignard. On ne peut cependant dire qu'il ne s'agisse pas là d'un chef d'oeuvre du cinéma.
    Akira17
    Akira17

    8 abonnés 45 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 8 juin 2007
    Deux ans… deux années se sont écoulées depuis le jour où j’ai aperçu le dvd pasolinien bien rangé sur l’étagère de la bibliothèque universitaire, jusqu’à aujourd’hui… Il a fallu m’armer de courage pour avoir enfin la curiosité de l’emprunter et de le visionner. Auparavant, j’avais une image plus lisse, plus bucolique du film, avec un décor baroque et italianisant, comme la plupart des films italiens que j’ai vus. Après un joli générique de début, sur une musique « conseillée » d’Ennino Morricone et un plan d’ouverture intéressant, une série de scènes de plus en plus dures, violentes s’ensuit. Le film s’articule autour de trois axes : « le cercle de la passion » (qui a assez attisé ma curiosité), « le cercle de la merde » (qui m’a heurtée) et « le cercle du sang » (qui m’a fait gerber). Salo […] a une trame linéaire et progressive, nous passons des plaisirs assez charnels, bien que parfois violents, à des jeux sado-maso pour enfin finir aux jeux de la mort. La sauce idéale d’un mauvais porno underground pour faire éjecter le spectateur de son fauteuil. Comme l’indique joliment le titre de la 2ème partie, la personne qui a commis l’assassinat de Pasolini a dû présager que Pasolini aurait concocté d’autres merdes cinématographiques (euh, « cinématographiques », pfff, plutôt des merdes tout court !)
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 7 juin 2007
    Pier Paolo Pasolini fut l'unique artiste se resignant a s'eteindre au respect de l'humanité. De cette violence sourde, du degout, et du vice monologué par cette repugnante consternation, il nous a batti un garde-fou immortel.
    Au courage intacte de pourfendre son âme. D'une impure conjoncture, il exploita notre côté animal sans le moindre petit remord...
    Alors laissez vous avoir par la folie suprême de son oeuvre. Laissez vous bercer de honte par vos pulsions immorales.
    Car cette oeuvre est unique. ( a voir seul )
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 31 mai 2007
    Ce film est vraiment minable ! D'une nullité affligeante. Les scènes choquantes ne le sont pas tant que ça mais arrivent d'une manière gratuite avec aucun scénario. Ne faites pas comme moi, passez votre route et ne gachez pas 2 heures de votre vie !
    Flavien Poncet
    Flavien Poncet

    236 abonnés 1 024 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 juin 2007
    Adaptation d’un roman inachevé du marquis de Sade, «Salo’ O le 120 Giornate di Sodoma» (Italie, 1975) de Pier Paolo Pasolini est un film fondamentalement expérimental. Situant son action dans un lieu clos et dans une conception sociale fasciste, Pasolini détruit les codes universellement établis par la société moderne et réinvente une autre loi directrice qui ne répond qu’aux pulsions de quatre individus. Métaphore de la rencontre entre le ça humain et l’ambition politique, le film est le fruit de ce carrefour et expose la démesure des instincts sexuels. Divisé en quatre parties : L’introduction, le cycle du sperme, de la merde et du sang, «Salo’…» narre les lubricités sexuelles dans un crescendo infect étudié par Sade et poursuivi par Pasolini. Les vicissitudes des maîtres n’ont pas de limite et la structure du film est étudiée pour imiter un chaos des impulsions. Un plongeon incoercible dans le quotidien de quatre tendances totalitaires. L’ambition du dernier film de Pasolini ne cesse pas à l’unique expérience du sadisme effréné, les infamies, figurées sans jamais le moindre jugement moral, questionnent les limites du supportable mais aussi les infinis de la conjugaison entre le bestial et les capacités humaine. Immoral mais codifié, Pasolini conte-là une fable en mêlant l’atrocité d’évocations lors de scènes de narrations et l’insoutenable teneur des scènes. Le spectateur se sent questionner dans son intimité. Témoin d’assujettissements orduriers, le spectateur devient voyeur, devient le spectateur véritable et subjugué lui aussi par l’emprise monstrueuse des maîtres du séjour. Expérience et questionnement de la société, «Salo’…» est probablement le film le plus anarchique qu’il puisse être en ceci que la structure du fascisme se noue au libertinage sadien, donnant naissance à un gouffre d’atrocités qui pénètrent le spectateur-voyeur-sociétaire pour l’houspiller de son conformisme. Un des chef d’œuvre du cinéma par son incroyable don à transcender son art en une
    SpiderBaby
    SpiderBaby

    43 abonnés 619 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 mai 2007
    Le film le plus dérangeant, le plus éprouvant qu'il m'ait été donné de voir. Je pèse mes mots. Pasolini réussi le pari improbable d'adapter Sade à l'écran, avec autant... de sadisme. Et mêle l'insoutenable, à une lumière et une composition de plans, dignes des tableaux de la rennaissance.
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