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Simplicissimus
8 abonnés
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0,5
Publiée le 30 décembre 2019
Film présenté comme l'un des plus dérangeants, des plus extrêmes de l'histoire du cinéma... Personnellement, je n'ai vu qu'un film bavard, scatologique ; finalement très ennuyeux et destiné à une séance de masturbation intellectuelle. Les acteurs professionnels sont ridicules ; on se demande ce que les autres acteurs et figurants, tous amateurs,sont venus faire dans cette galère pasolinienne.
Je ne comprends pas la hype autour de ce film. Je me suis lancer après tant d'années de lectures de critique, et finalement je me suis assez ennuyé... Je mets un + au côté malsain et dérangeant certes. Un film à découvrir pour les scènes obscènes mais sans grand intérêt. J'ai limite préféré Cannibal Holocaust
Ce film est sans doute un des plus clivant du cinéma du fait qu'il a franchi toutes les limites du regardable. Du coup, la plupart des critiques se scindent en deux groupes : ceux qui adulent ce film, et ceux qui l'ont détesté. Je fais malheureusement partie de la deuxième catégorie. Le film se définit par son réalisme et sa violence crue. Et si le film se veut choquant, c'est réussi. Le film est absolument inregardable et c'est sans doute le visionnage le plus difficile à endurer pour un spectateur (je ne suis pas sûr que les films d'horreur actuels les plus trash aillent si loin). spoiler: Les dernières scènes de torture sont immondes ; le réalisme de ces scènes est bluffant et rajoute à l'horreur.
Le film est très particulier, très space ; comme Théorème (l'autre film que j'ai vu de Pier Paolo Pasolini). Le film racontent les « jeux » organisés par quatre notables italiens, des jeux très glauques voire macabres. Le dégoût que le film suscite est croissant au fur et à mesure que les crimes deviennent de plus en plus immondes. Le film est juste choquant pour être choquant car au-delà de la critique assez évidente du fascisme et de la part sombre et sadique de l'être humain, il n'y a pas grand chose. Le film est d'un ennui abyssal qui n'a d'égal que la sensation de dégoût De plus, il ne me semble pas que la critique du fascisme soit quelque chose de particulièrement original et de si peu consensuel dans les années 70 (bien que ce film ait été avec l'ensemble de l'oeuvre de Pasolini sans doute le motif de son assassinat). Ici, c'est juste du mauvais goût projeté sur écran dont l'horreur est aussi illimitée que par l'imaginaire du réalisateur. La scène de nourriture à base d'excrément est écœurante. Certains films ont été conchiés car étant de mauvais goût, mais celui-ci, au prétexte que c'est Pasolini, se voit affublé du statut de chef-d'oeuvre. Le acteurs sont plutôt bons. Les quatre acteurs incarnent les notables sont terrifiants en fous furieux. Mais au risque de passer pour un pudibond, je trouve outrant que des jeunes acteurs à peine majeurs aient pu jouer dans ce genre de production. Une expérience cinématographique que je ne suis pas prêt de renouveler.
On croit rêver...que des pseudo-intellectuels aient pu faire des films pareils. Je l'avais vu et trouvé déplorable en 1976, je l'ai revu par "curiosité". He ben, cela ne me choque même pas, c'est simplement ridicule au plus haut point... Le Marquis de Sade et Dante dont monsieur Pasolini disait s'etre inspiré, doivent se retourner dans leurs tombes ! Tout est foireux, l'histoire, les acteurs, les décors, c'est du "soft porn" très 70 ties, même la musique de Morricone est probablement la plus mauvaise qu'il est composé. Pas étonnant que question acteurs se soit foireux...avec 29 inconnus (!), 30 avec celle qui finit égorgée dans l'autel religieux (n'a pas été créditée dans le générique!). Enfin y a pas besoin d'etre connu pour se faire déshabiller. Je ne dis pas Pasolini sait se servir d'une caméra (bien que ça tremble beaucoup), c'est indéniable et le montage est bon aussi. Mais ce n'est que snuff movie pour pauvre (qui ne peut regarder du vrai). Discours pseudo-sexuo-intello-poético pompeux...je crois que je vais de nouveau laisser tomber "ça" et regarder un vrai film. Je n'attendrai même pas les scènes soi-disant "hard", c'est trop ennuyeux !
D'un ennui abyssal et finalement très survendu dans le soi-disant côté "choquant"... Une simple complaisance sexuelle et scatophile, aussi puérile que gratuite, qui m'aura laissée complètement de marbre. Le film aurait pu être vraiment marquant s'il avait été bien fait : les scènes "chocs" sont filmées de très loin ou sous un mauvais angle (au final on voit peu de choses), les histoires érotiques racontées par la vieille bobo sont infernales d'ennui et recommencent toutes les cinq minutes, les scènes de tortures sont à mourir de rire (un bout de caoutchouc tout juste rosé qui est censé être une langue, un espèce de litchi pour faire un œil...). Ne parlons pas de la redondance du film, qui récite inlassablement sa leçon sur le fascisme avec un manque évident de finesse. Franchement cela ne m'a fait ni chaud ni froid : la coprophagie, quand vous avez toujours eu des lapins, on s'en fiche un peu (beaucoup), et les scènes de sexes sont tellement mal filmées que les films de Guiraudie font figures de vrais chefs-d'œuvres à côté (et là, oui, les scènes peuvent être "étonnantes"). Tellement mal mis en scène que ce qui est censé être dérangeant devient surtout ridicule.
Alors c'est donc ça le film culte et ultra choquant qui a marqué l'histoire du cinéma ? Hé bien c'est sûr qu'il vaut mieux ne pas avoir mangé juste avant de regarder ça. Ce film est juste ignoble. Je suis en train de me demander si ce n'est pas le pire film que j'ai vu de ma vie. Ca raconte le supplice de jeunes gens face à des fascistes. Et ce qui est fort, c'est que le téléspectateur subit lui aussi un sacré supplice en regardant ce film, si on peut appeler ça un film. A déconseiller à tout le monde. Beurk!
Ce film est et restera un chef d'oeuvre. Il s'inscrit dans la lignée de la pensée géniale de Pasolini, notamment les Ecrits Corsaires. Dès lors qu'on quitte le premier niveau de lecture, c'est une charge sans concession contre le capitalisme qui est faite - notamment un parallèle pertinent entre capitalisme et fascisme ("le vrai fascisme, c'est la société de consommation"). Des jeunes, des prostitué(e)s, mais aussi des militaires (l'ordre) aux petits soins d'un évêque, d'un duc, d'un juge et d'un président (les 4 figures du pouvoir pas nécessairement fasciste). Ces derniers disposant à leur guise des premiers dont on signifie en début de film "qu'ils sont déjà morts", tels de vulgaires produits qu'on aurait acheté et que l'on s'apprêterait à consommer avant de jeter. Là dessus, la présence de la merde, si répugnante soit-elle, est intéressante puisqu'en psychanalyse il existe une relation inconsciente entre l'argent /l'or et la merde (Freud). Cette information ne peut que stimuler l'esprit dès lors que l'on quitte le premier niveau de lecture de ce film. Enfin, la fin du film est insoutenable - on détourne la tête. Pour autant, on y voit le triste destin des "objets" de notre société de consommation.
Le mort du grand Pasolini avant la présentation de son film est bien dommage car il soulève de nombreuses questions qui restent sans réponse.
Pour les réflexions qu'il engendre, ce film mérite 4 étoile et une cinquième pour avoir eu le courage de la faire.
Les 120 nuits de Sodome est un film bien particulier ou notre regard se détourne bien souvent de l'écran. Son exposition des travers malsains de l'espèce humaine nous laisse un goût plutôt amer dans la bouche. Les plans rapprochés sur les regards pervers de ces quatre aristocrates garantissent le frisson d'effroi qu'il peut manquer dans certaines scènes où le dégoût prend le pas sur le reste. On y voit la déchéance totale des principe moraux de l'Homme. Pourtant il est difficile pour le spectateur de se mettre à la place des bourreaux quand ceux-ci sont des fascistes. Pour ma part j'ai regardé ce film comme s'il s'agissait d'une sorte d'avertissement : tout les hommes et femmes de cette Terre possèdent en eux cette immoralité et ce besoin de faire souffrir, d'asservir l'autre, et il ne suffit que d'un pas pour faire basculer cette idée inconsciente dans le conscient de notre esprit, et ainsi faire de nous des monstres que l'on a tant craint. Bon visionnage.
Salò ou les 120 journées de Sodome critique, de manière crue et explicite la société contemporaine et les vices les plus sombres des hommes. 4 hauts fonctionnaires du parti fasciste italien se retrouvent dans une villa avec de nombreux sujets, cibles de toutes perversions, dont l'imaginaire atroce est stimulé par les récits d'une prostituée. Ces récits invoquent les démons tapis dans le fin fond de l'inconscient, et révèlent les facettes des esprits qui ne sont alors plus dictés que par leurs pulsions sadiques. On découvre alors l'Homme dans ce qu'il a de plus primaire, à travers une bestialité retrouvée dans l'anarchie et, paradoxalement, dans ce qu'il a de plus naturel. Ce film philosophique et profondément humain, dégage une impression partagée entre le dégoût, l'horreur, la confusion et la beauté, exprimée poétiquement par la nature de l'homme libéré des contraintes morales.
Comment appréhender un tel film ? Il faut dire que cette dernière oeuvre de Pasolini se traîne une réputation d'enfer depuis qu'il est sorti. Qu'en est-il ? Critique du fascisme qui sévissait alors en Italie ? Je n'ose même pas y croire tant cela semble survolé. Critique des moeurs de la haute bourgeoisie italienne ? Pourquoi pas. Bien que sur ce plan-là, Pasolini ne nous dit pas grand chose. Si ce n'est des trucs que l'on sait déjà. Moi, en ce "Salo", j'y vois plutôt un superbe navet mettant en lumière les propres fantasmes de Pasolini. Et, comme pour noyer le poisson, le cinéaste italien nous balance quelques réflexions soi disant philosophiques. Quand je parle de navet, je suis vraiment sérieux. C'est d'un ennui pas possible tout le long. La même mécanique se répète tout le temps. Et ce ne sont pas tous les traumatismes infligés aux mômes qui viendront donner de la puissance à cette ensemble mou du genou. Incontournable, ça c'est sûr, mais sans aucun intérêt.
"Salo ou les 120 journées de Sodome" est sans doute le film le plus sombre jamais réalisé. Mais, contrairement aux apparences, ce n'est pas tant dans les scènes insoutenables que le film dérange, mais plutôt dans la manière dont il est construit. Salo est, paradoxalement, un film horrible et un chef d'oeuvre. Au seuil de sa mort (il sera assassiné avant même la sortie du film), Pasolini nous offre une fiction qui prend la forme d'une expérience qui nous permet de mieux appréhender le loup qui est en chacun de nous.
Ca faisait des années que j'entendais parlé de Salo, soi-disant film culte absolu du cinéma italien. J'ai finalement décidé de le regarder, pris d'une certaine curiosité après avoir lu les critiques élogieuses. Je dois dire que je classe dores et déjà ce film dans mon top 5 des pires films que j'ai vu de ma vie. Je m'explique. Salo comporte tout ce que l'on peut faire de pire. C'est un film arrogant et hypocrite. On prétend faire un film profond dénonçant le fascisme, la barbarie, etc... en stylisant le film au maximum permettant ainsi de montrer n'importe quoi afin que le spectateur crie au génie plutôt que de crier au scandale. Ce film est une abomination. Les dialogues et les discours philosophiques au langage soutenu servent de cache misère pour masquer l'ampleur du désastre parce qu'il faut le dire, ce film est terriblement creux. Le scénario est complètement inexistant, les acteurs surjouent à un point jamais égalé, on est bien au-delà du nanar. On nous montre des scènes choquantes, juste pour choquer, rien de plus. Ce film met en avant des scènes de viols, de pédophilie, d'homosexualité, de scatophilie, de torture, parfois tout en même temps et à part tenter de dégouter le public ça n'a aucun intérêt. D'autant que le film ne dénonce pas le fascisme, car ce qui est montré dans le film peut très bien être transposé à notre époque tout comme on peut l'appliquer à n'importe quelle autre époque, ça fonctionnerait de la même façon. Je ne comprendrai jamais les critiques positives pour ce film. Il s'agit d'un navet de la pire espèce, mal joué, scénario inexistant et qui a le culot de prétendre intelligent. Après tout il ne s'agit que d'un porno stylisé dans lequel les personnages dégustent du caca en se faisant torturer et violer.
Montrer un univers où des hauts bourgeois qui enferment des ados pour en faire leurs esclaves sexuels, rappelant ainsi l'univers de Sade… pourquoi pas ? Pasolini tente de dénoncer l'extrême-droite italienne d'après-guerre. Pourtant c'est pas forcément avec des excréments, du sexe ou du sang, et en essayant de choquer au maximum, qu'on fasse passer le message. On sort plutôt de ce film scatologique et ultra violent, avec un sentiment nauséabond, presque l'envie de vomir.
Je crains ne pas avoir vu plus horrible film à ce jour ! Une leçon de cinéma mais surtout la sexualité la plus trash que jamais personne n’a pu égaler ! Le réalisateur critique la société de consommation et le capitalisme par la métaphore du sexe dans une société fasciste...même s’il est déjà moralement terrible à voir du premier coup, ça m’étonnerait que l’envie vous prenne de le voir une seconde fois...