Derniers Avis : Tár - Page 11

On rentre ou on ne rentre pas dans le film. Et il y a autant de façon d'appréhender le scénario. L'ambiance est pesante, le casting est juste et l'image est magnifique. On plonge dans l'univers de la musique classique, un monde poussiéreux et académique qui suit ses propres règles. La passion musicale disparaît au profit d'une rigueur obsessionnelle et d'un travail obstiné. La composition musicale se perd dans les méandres et bas-fonds subversifs. Il y a beaucoup de choses à dire tant l'histoire couvre des sujets politico-socio-psycho-culturels. Les dialogues sont techniques et le plan séquence du début est magistral. Un film élitiste réservé aux initiés. Vous êtes prévenus.

Cate Blanchett en roue libre vers les Oscars dans un film hollywoodien à haute prétention esthétique, mais sans imaginaire. Le soin appliqué à nous convaincre que nous sommes dans un film de gout se vautre à la première prestation assez risible de l'actrice en imitation de cheffe d'orchestre inspirée. Même la grande Nina Hoss est parfaitement transparente, dans le rôle de faire-valoir de la star "oscarisible". On n’ose rêver au même scénario dans les mains de Kubrick.

Un film prétentieux, verbeux, ennuyeux !
J'arrête là !
Vous aurez compris, tout les poncifs sur l'univers de la musique classique sont présents et ce n'est pas l'excellente prestation de cate Blanchett qui peut sauver ce film beaucoup trop long et ridicule de clichés. On a même évidemment la touche française pour faire chic avec l'actrice Noémie Merlant. Le plus comique, c'est les 3, 4 notes que l'actrice principale joue au piano, imposé par le réalisateur. Par contre C B est assez réaliste dans la conduite des orchestres ce qui est très rare dans ce genre de film. Et puis l'histoire de la jeune soliste arriviste qui va déclencher la chute de l'a chef d'orchestre ne tient pas debout !
Vous l'avez compris, encore un film qui ce veut élitiste par son traitement cinématographique et qui n'est que pompeux et hautain !
Je mets 1,5 grâce à la remarquable prestation de cate Blanchett

Extrêmement déçue. Film prétentieux, faussement élitiste où tout est manichéen et sans finesse. La cheffe d'orchestre froide et manipulatrice vit dans un appartement gris bétonné et froid... Ce film qui se veut intello est en réalité bourré de clichés, les personnages sont caricaturaux : la cheffe tyrannique, lesbienne masculine, la compagne fragile, l'assistante amoureuse éconduite.... Le tout avec finalement tres peu de scènes de musique, qui sert juste de pretexte.. Une perte de temps.


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L’ouverture de ce film est pleine de promesses : générique de fin en guise d’introduction, mise en scène qui prend son temps pour installer son personnage principal cheffe d’orchestre accomplie, au sommet de son art, brillante, géniale, charismatique mais froide, souvent antipathique et abusant de sa renommée mondiale. Un personnage brillamment interprété par Cate Blanchett qui lui insuffle une énergie folle et apporte toutes les nuances nécessaires pour jouer la gamme complète de la complexe Lydia Tàr. Oui, Cate Blanchett est grandiose dans ce rôle. Et puis, il aborde des thématiques très actuelles de façon subtile qui éveillent et suscitent notre intérêt : réseaux sociaux, cancel culture, wokisme, harcèlement, ego et pouvoir.

Mais cette ouverture n’est finalement que parole et le réalisateur ne parvient pas à maintenir le rythme pour nous tenir concentrés au cours de ces bien trop longues 2h38 (les quelques personnes qui sont sorties au cours de la séance ainsi que les chuchotements d’autres spectateurs ne m’ont certainement pas aidée à rester attentive tout du long) : Plusieurs genres sont abordés mais sans être vraiment explorés, les dialogues sont très riches, parfois difficiles à suivre, peu de musique mais bruit de fond quasi permanent, on se pose la question de l’intérêt de certaines scènes et le dénouement arrive en revanche beaucoup trop vite.

En bref, allez voir ce film si vous êtes friands d’atmosphère poisseuse, d’un cinéma intellectuel et pour la merveilleuse performance de son actrice principale. Noemie Merlant est très bien aussi.

Mon Instagram : @benevaaucine

Ce film m'a fait un effet bizarre.

Techniquement c'est parfait. Le jeu des actrices et acteurs est très bon. Le thème de la musique et de l'univers professionnel musical est très intéressant et bien traité. Le problème n'est pas là.

Le problème est ailleurs. D'après moi il se trouve dans le regard sur la femme que porte le réalisateur (un homme). Il en veut à la femme. C'est tordu et machiste.

En résumé dans ce film il y a trop de sa problématique perso non réglée avec l'univers féminin (avec sa mère ?). Dommage.

Ce film relate un fait divers qui devient relativement banal de nos jours : la chute d'un puissant, un brin psychopathe, en raison de ses travers sexuels. Ici, l'originalité est qu'il s'agit d'une femme, chef d'orchestre et homosexuelle. On comprend qu'elle est poursuivie pour une affaire antérieure au film, ce qui ne l'empêche pas néanmoins d'organiser une nouvelle aventure, malgré les reproches de sa compagne qu'elle ignore et traite comme un objet.
Malgré son manque d'empathie pour son entourage, on ne peut s'empêcher de l'admirer pour son talent mais aussi à éprouver une sympathie pour sa tendresse et sa facilité à communiquer avec les enfants. Le rôle est magistralement interprété par Cate Blanchett. Le scénario met en scène cet étau qui se referme peu à peu, de façon inexorable sur ce personnage qui est persuadé d'être immuable, hors de portée de toute atteinte. D'où une scène finale assez violente.
Donc, film difficile mais dans l'air du temps dans une société qui semble promouvoir la réussite d'individus aux profils particuliers pour ne pas dire psychopathe.

Tous les ingrédients pour un grand film, malheureusement, la folie de l'histoire ne se sent pas assez dans la mise en scène. Dommage.

Epoustouflant ! A voir absolument ! J'ai vu ce film avec mon fils et curieusement nous ne l'avons pas compris de la même façon. Après discussion, nous avons réalisé que l'on pouvait interpréter ce film de plusieurs façons, en fonction de notre vécu, notre état d'esprit... Comme lorsqu'on écoute de la musique.
Ce film va bien plus loin que l'histoire d'une cheffe d'orchestre.

Très bien joué , mais le film est trop trop long ( 02h38 !) et prétentieux. Les personnages sont pas très aboutis avec des changements d'humeur et de comportements peu "justifiés"; Toute l'intrigue du milieu du film est plutôt réussie mais laisse sur sa faim.

beaucoup trop long et soporifique, n'étant pas une passionnée de musique classique, j'espérais découvrir cette musique qu'on entend très peu durant le film ,donc très déçue, en plus ce film commence par le générique et écran noir et interview de Tar, déjà 1 heure de temps perdu , puis on entend du jazz ,où est le rapport ? en fait tout se concentre sur le personnage de cette chef d'orchestre, rôle pour Cate Blanchett qui est remarquable mais qui n'amène aucune empathie ,personnage glacial qui sombre dans la folie ,bref on n'était pas nombreux dans la salle et les gens tout comme moi sont sortis très très déçus

C'est tendu du début à la fin. Cate Blanchett est renversante de cynisme. Elle nous fait froid dans le dos avec un plaisir non dissimulé. Bravo à Todd Field, réalisateur trop rare pour la maîtrise de son film tenu de bout en bout

Le générique de début annonce déjà la couleur au niveau de sa longueur, du jamais vu. Film qui se la joue lourdement intellectuel et du coup relativement barbant. Cate Blanchett s'est mise à l'honneur dans une mise en scène tortueuse, alambiquée avec des plans séquences longs qui n'apportent pas grand chose à part de l'ennui. C'est dommage !

Pourquoi je ne vous conseille pas d'aller voir le film Tar avec Kate Blanchett alors que la critique l'encense.
1- C'est beaucoup trop long 2h38. Il peut être amputé de 45 minutes à 1h
2- Le scénario qui aurait pu être intéressant mais qui se révèle sans subtilité : la chute d'une femme chef d'orchestre multiprimée lesbienne qui va tomber parce qu'elle aime un peu trop la chair fraîche et qui en plus est une harceleuse convaincue de son pouvoir
3- Une première partie longue. Longue, longue digne d'un Master class et d'un documentaire pour spécialistes des philharmoniques qui n'apporte rien au film à part qu'on insiste lourdement sur le fait que la dame est très pro, ce dont on se serait douté puisqu'elle est à la tête du philharmonique de Berlin et non pas de la fanfare de Trifouillis les oies
4- Comme le spectateur n'a pas compris que c'était une femme de pouvoir, le réalisateur en met des couches : appartement immense avec murs en béton brut façon bunker pour bien montrer qu'elle doit se défendre contre les méchants chefs qui veulent sa place (ridicule et inconsistant Mark Strong avec moumoute seventies spoiler: qui finira par la remplacer),
séquence insistante sur séance d'essayage de costard sur mesure, 3 fois plans avec Porsche électrique à 150.000 € (sans les options et blanche immaculée), 2 séances de boxe, 3 joggings, deux séances dans un tunnel blanc dans 1 limousine noire avec zéro circulation autour (c'est chouette quand Hollywood privatise le Holland Tunnel de NYC alors autant rentabiliser), jet privé (avec sièges blanc... à croire que le réalisateur prend au premier degré le patronyme de son actrice)
5- un film sur la musique avec assez peu de musique
6- Une scène à Julliard (Crème de la crème des écoles de musique pour futurs chefs d'orchestre) Où l'on découvre qu'un élève ne jouera pas de Bach parce qu'apparemment il était misogyne et avait 20 gosses. Il fallait bien un petit coup de canif contre le wokisme ambiant car la miss Blanchet finit par humilier le type qui claque la porte du cours de prestige (du gros n'importe quoi, les élèves seraient prêts à tuer leur parents rien que pour être admissibles)
6 bis- Insupportable scène de l'étudiant à Julliard wokiste qui bouge sa jambe pendant cinq minutes, comme pris de nervosité incontrôlable, ce qui n'apporte absolument rien à l'histoire
7- Cate qui va au toilettes se laver les mains et qui a le coup de foudre pour une candidate alors qu'on la voit à peine un quart de seconde spoiler: et qui va la favoriser pour qu'elle remporte l'audition et qui plus tard lui obtient le poste de soliste à la place de la première violoncelliste sans que personne ne lève le petit doigt.

8- Cate va au restaurant et recommande le seul plat valable de la carte, à savoir la salade de concombre, il fallait quand même placer un peu de Véganisme après avoir passé des bons sentiments LGBT et aussi, je l'oubliais, une fille adoptive dans un couple homo binational de type indo-pakistanais. C'est toujours bien de faire du simili United colors of Benetton pour brasser large d'autant plus qu'une réunion du conseil d'administration de l'orchestre n'oublie pas de faire intervenir les poncifs de la bien-pensance (l'afro-américaine, la sino-européenne, l'homosexuel de service... Manque plus que l'handicapé pour faire politiquement correct).
9- Quand Cate a envie d'être tranquille, elle va dans son autre appartement, et là sur le palier c'est étrange elle a une espèce de folle furieuse qui garde sa mère, la dite-mère étant une espèce de harpie recouverte de merde (eh oui, Cate a dû aider la pauvre fille à relever la sénile créature tout droit sortie de Rec 2)
10- La vieille finit par clamser et les 3 héritiers se présentent chez Cate en lui demandant ses horaires de répétitions pour pouvoir faire visiter l'appartement à vendre quand elle ne fait pas de musique... on se demande si ce n'est pas une private joke du réalisateur (peut être qu'un jour il a acheté un appart lors d'une grève des contrôleurs aériens... eh oui, un chef d'orchestre ça trompe énormément)
11- L'histoire qui la fait tomber est assez obscure et plutôt mal amenée
12- Cate qui agresse en pleine première de la 5ème de Mahler le chef d'orchestre spoiler: qui lui a volé ses notes de participation et qui l'a remplacée
(bravo, c'est super crédible !)
13- Elle finit par diriger un orchestre en Thaïlande pour une projection d'un film où les spectateurs déguisés regardent un film de série B, avec musique live... c'est sûr que vu son carnet d'adresse minable (et ses modestes économies, rappelons quand même qu'un chef de ce niveau a un salaire de plusieurs millions d'euros), elle n'a pas réussi à dégoter des master classes avec des fils à papa pétés de tunes ou un poste chez Deursche Gramophone.
14- Un film qui tient uniquement sur la performance d'acteur de Cate, histoire de concourir avec les meilleures chances pour remporter l'Oscar de la meilleure actrice.

Bref un film, qui bien réfléchi, sera oublié (du moins par moi) dans une semaine par un réalisateur qui se paie la star du moment pour se faire mousser et dégoter l'Oscar alors que sa filmographie est loin d'être intéressante jusqu'à présent. spoiler:
spoiler:

Certes le rôle principal est très bien joué. Malheureusement la mise en scène est bien trop prétentieuse, tortueuse alambiqué pour adhérer à cette fiction.